L’homme qui répare les femmes

La Ligue des droits de l’Homme soutient ce film documentaire L’Homme qui répare les femmes. La Colère d’Hippocrate, de Thierry Michel et Colette Braeckman.

image-site

La Ligue des droits de l’Homme, en partenariat avec le Planning Familial et Amnesty international, organise une soirée Ciné-Débat au Cinéville de la Roche-sur-Yon, le jeudi 22 septembre à 20h, en présence du Professeur Jacques Lansac.

Jacques Lansac est médecin gynécologue obstétricien, professeur des Universités à Angers, là où en 1984, il accueille Denis Mukwege, gynécologue et militant des droits de l’Homme congolais, surnommé « l’homme qui répare les femmes ».

Neuf prix internationaux n’ont pas empêché l’interdiction de ce film en République Démocratique du Congo (RDC). Sous la pression des Nations unies, cette interdiction vient juste d’être levée.

C’est l’histoire et le portrait du gynécologue Denis Mukwege, qui, malgré les menaces de mort, poursuit sous protection des Casques bleus son travail dans l’hôpital de Panzi, qu’il a créé en 1999 à Bukavu, capitale du Sud Kivu. Depuis une quinzaine d’années, il aide à se reconstruire physiquement et psychologiquement les femmes victimes de viols accompagnés de violences sauvages commis à grande échelle dans l’est de la RDC. Tout a commencé avec l’arrivée des Hutus du Rwanda, réfugiés en 1994. Les conflits entre milices, guerriers traditionnels et armée officielle n’ont cessé de ravager l’est du pays. Une nouvelle arme de guerre (qui s’ajoute aux les tortures et les massacres, est apparue pour détruire les populations : le viol, pratiqué par tous, y compris l’armée et la police, et jouissant grâce à la peur et à la corruption de la plus grande impunité.