Situation des migrants : Un rassemblement pour informer.

Lors du rassemblement devant la permanence de la députée, les  différentes prises de paroles ont permis  d’évoquer toutes les situations dramatiques que traversent les migrants dans le département. La lettre ouverte a été diffusée et une rencontre rapide avec la Députée a eu lieu permettant de fixer un calendrier des prochaines rencontres.

La LDH a lancé un appel à un changement radical de politique migratoire

Le 21 octobre 2017

Un appel à un changement radical de la  politique migratoire
Pour la section yonnaise, tous les témoignages de la situation locale ne sont pas une exception sur le territoire français.

Pour dénoncer ces atteintes graves aux droits de tout humain (familles, enfants, mineurs isolés), une mobilisation forte s’impose. Elle doit sensibiliser le plus grand nombre de français non avertis, mal informés que les discours de haine et les politiques du tout sécuritaire rendent xénophobes et même racistes.

Alors  trouvons les responsables !

Les préfets ne font qu’appliquer avec plus ou moins d’humanité la politique migratoire française que nous mettons au ban des accusés. Des lois sont votées par les élus. C’est pourquoi nous nous adressons aux parlementaires

 

Des constats : justice au rabais, état d’urgence permanent, fermeture des frontières, collaboration avec des pays totalitaire ou autoritaires (Soudan, Libye, Turquie, Afghanistan, Algérie), poursuites judiciaires pour les aidants, contrôles au faciès.

Une nouvelle loi pour janvier 2018.

Des pratiques et des motivations évidentes, faire du chiffre migratoire.

Une amplification de la politique du rejet et de l’éloignement dénoncée par l’Observatoire de l’Enfermement des Etrangers.

Un projet de loi qui doit interpeller les parlementaires et que nous dénonçons.

Elargissement des possibilités de contrôle d’identité frontalier dans le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme

Situation irrégulière = terrorisme. Rassurons les français tentés par le vote Le Pen.

L’observatoire de l’enfermement des étrangers s’insurge contre cette quête obsessionnelle de l’enfermement des exilés, sur la seule base du caractère irrégulier de leur séjour en France.

Enfermement des étrangers en situation irrégulière, mesure phare du projet de loi relatif à l’immigration

La durée de la rétention administrative passe à 90 jours, voire à 135 jours en cas d’obstruction, G Collomb annonce la création de 200 places en centre de rétention et le renforcement des services des étrangers en préfecture.

La justice dans les tribunaux, pas sur le tarmac !

Les étrangers ne sont pas des justiciables ordinaires. Il s’agit d’une justice dégradée. Le projet de  délocalisation  d’une annexe du TGI de Bobigny à Roissy est porteur de graves dérives ? Cela revient à mettre en place une justice d’exception pour les seuls étrangers.

Le même projet abandonné, il y a 4 ans, est repris aujourd’hui et l’OEE  dont la LDH est membre, dans une lettre ouverte à la ministre  de la justice demande de renoncer à la justice de l’aéroport, loin du palais de justice et du regard de la société.

Le projet de loi défendu par Gérard Collomb élargit les possibilités de contrôle d’identité sans motif et hors de la compétence de la justice pour  viser principalement les jeunes des quartiers populaires, les étrangers en situation irrégulière et les migrants à la frontière franco-italienne.

Loi sur l’immigration : Macron annonce une « refondation complète »

Dans son discours de rentrée aux préfets, le Président a défini une ligne ferme pour le futur texte, qu’il espère voir adopté début 2018.

Une politique de fermeté en matière d’immigration c’est : « Nous reconduisons beaucoup trop peu », « Nous laissons s’installer des centaines de milliers » de personnes dans un « no man’s land administratif ». Alors accélérons les procédures.

 

 La situation des enfants

Immigration: Une pétition «contre l’enfermement des enfants en rétention» recueille 60.000 signatures.

Déjà en2016, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) avait condamné la France pour des « pratiques dégradantes » à l’encontre des enfants enfermés en rétention.

Enfants de sans papiers, ils sont les premières victimes des politiques migratoires qui délibérément les privent de leurs droits fondamentaux. Comme ses prédécesseurs, ce gouvernement s’affranchit de toute humanité et du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, plaçant en priorité ce que le ministre de l’intérieur Gérard Collomb appelle le « problème fondamental » que pose la demande d’asile en France, et qu’il assure vouloir résoudre « dans les prochaines semaines.

Autre problème : le cas des mineurs isolés étrangers:

Un mineur isolé étranger (MIE) est un jeune de moins de 18 ans qui n’a pas la nationalité française et se trouve séparé de ses représentants légaux sur le sol français. De sa minorité, découle une incapacité juridique et, de l’absence de représentant légal, une situation d’isolement et un besoin de protection. Il n’existe pas de statut juridique propre aux MIE.

Le gouvernement remet en cause la protection des mineurs vulnérables confiée à l’Aide Sociale à l’Enfance. ( compétence des départements) dans le droit commun de la protection de l’enfance. Ils seraient avant tout des étrangers et  non plus des enfants en danger. L’état reprend la gestion des mineurs.

Le Défenseur des Droits, s’oppose à la mise en place d’ un fichier national des mineurs étrangers.

Il refuse le glissement vers un droit spécifique hors du droit commun non conforme aux engagements internationaux.

C’est pourquoi, notre appel est destiné en priorités aux élus, qu’ils prennent conscience de l’impact de ces lois qu’ils défendent, qu’ils votent,  toujours nouvelles, toujours plus efficaces dans la répression mais loin des valeurs humanistes que nous voulons prôner. Ils ne peuvent s’affranchir de toute humanité.

 

Chaque nouvelle loi est le signe d’un recul impensable aux Pays des Droits de l’Homme.

Action de défense des migrants en Vendée

APPEL A UN RASSEMBLEMENT
LANCE PAR 17 ASSOCIATIONS VENDEENNES

Nous vous invitons à vous rassembler nombreux :
SAMEDI 21 OCTOBRE 2017
A partir de 10h30
Place de la Vendée, à la Roche-sur-Yon

Face à la permanence de Mme Gallerneau, députée de la Vendée.

De fait, nous constatons actuellement un durcissement dans le traitement des demandes de régularisation des migrants par la Préfecture de la Vendée. Par ailleurs, l’absence d’étude approfondie des situations et le manque d’attention portée aux familles nous posent question.
Aussi avons-nous décidé de rendre publiques ces situations, concernant des expulsions dans des conditions inacceptables, des décisions entraînant la dislocation de familles ou des refus de renouvellement de titres de séjour qui, jusqu’ici, ne posaient pas de problèmes.
Nous avons également décidé de transmettre à nos députés une lettre ouverte portant à leur connaissance un certain nombre de ces faits dramatiques. Nous leur demanderons d’intervenir auprès de l’administration et de corriger, dans la loi qui sera soumise à leur vote, les dispositions aux conséquences inhumaines.

 La CIMADE, 71 bd Aristide Briand, 85000 La Roche sur Yon
 LDH-La Roche sur Yon, 8 place Napoléon, 85000 La Roche sur Yon
 LDH Noirmoutier Nord Ouest Vendée – Espace Grain de Sel à 85330 Noirmoutier en l’Ile
 AMISUV – 24 rue Pierre Fouschier, bât K les Moulins Liot 85200 Fontenay-le-Comte
 AMINOV, La Coursaudière, 9, rue de la Cité, 85300 – Challans
 AMI-Pouzauges, 12 rue du Vieux Château, 85700 Pouzauges
 Echanges et Solidarité, 32, rue du Colonel Taylor,85 600 Montaigu
 Comité de vigilance des Herbiers , 31, rue Nationale, 85500 Les Herbiers
 Amnesty – Haut-Bocage, rue du Pont-de-la-Ville 85500 Les Herbiers
 RESF, (collectifs d’associations créés autour d’une école)
 FCPE ,71 Bd Aristide Briand Porte C – RDC – Bureau 021, 85000 La Roche sur Yon
 SOS-Famille Emmaüs, 71 bd Aristide Briand, 85000 La Roche sur Yon
 TOIT SOLIDAIRE, Maison du Diocèse, 62-64 rue Joffre, BP 249, 85006 La Roche sur Yon
 WELCOME Vendée, Pôle Associatif, 71 Boulevard Aristide Briand, 85000 La Roche-sur-Yon
 SEL-85, 114 bd d’Angleterre, La Roche sur Yon
 ICEM-85, chez Elfie Meunier 1 rue de Beaubraud, Saint Hilaire des Loge
 SECOURS CATHOLIQUE -CARITAS FRANCE, 22 rue Aucher, La Roche sur Yon

Appel à la non-prorogation de l’état d’urgence

La LDH déplore cette continuité dans le peu d’intérêt consacré à la protection des libertés, le mépris affiché des avis des plus hautes autorités judiciaires et administratives et l’ignorance des conséquences d’un état d’urgence qui autorise bien autre chose que la lutte contre le terrorisme.

L’état d’urgence : « En marche » et sans changement !

Usant, comme ses prédécesseurs, de l’émotion légitime provoquée par l’attentat de Manchester, le nouveau pouvoir propose de renouveler l’état d’urgence et d’adopter une nouvelle loi pour y inscrire de nouvelles mesures d’exception.

Chaque événement suivi d’un nouveau projet répressif.

Sans mener aucune réflexion sur la pertinence d’une législation qui n’a pas prouvé son utilité mais qui a restreint nos libertés, créé des situations arbitraires et, énième réflexe pavlovien, La LDH déplore cette continuité dans le peu d’intérêt consacré à la protection des libertés, le mépris affiché des avis des plus hautes autorités judiciaires et administratives et l’ignorance des conséquences d’un état d’urgence qui autorise bien autre chose que la lutte contre le terrorisme.

 La LDH poursuivra ses efforts.

Agissons pour mettre un terme au seul état d’urgence appliqué au sein de l’Union européenne.
Paris, le 24 mai 2017 – Communiqué LDH

 

 

 

Lettre ouverte à l’attention du Président de la République :
« Appel à la non-prorogation de l’état d’urgence »

A l’initiative de plusieurs avocats et organisations, dont la LDH

Paris, le 23 mai 2017

Monsieur le Président de la République,

Le Conseil de Défense et de Sécurité nationale que vous avez convoqué demain se réunira moins de deux jours après que le Royaume-Uni a été durement frappé par une action terroriste. Nous souhaitons d’abord exprimer notre solidarité à l’égard des victimes et de leurs proches. Ce drame ne vous dégage toutefois pas de la responsabilité que vous confie la Constitution de rétablir le fonctionnement régulier des institutions. L’état d’urgence ne favorise en rien la protection de nos concitoyens et empêche au contraire de concevoir une réponse de long terme à la menace du terrorisme international.

lire la suite

http://www.ldh-france.org/lettre-ouverte-etat-d-urgence/

 

 

 

 

Présidentielles 2017 : changer de méthode pour changer de cap

Paris le 21 avril

Manifeste pour un virage citoyen

 

Cette campagne est décidément bien étrange. C’est la confirmation, s’il en fallait encore une, qu’un changement radical de méthode et de cap est nécessaire. Voilà maintenant plusieurs mois que la surenchère sécuritaire et les « affaires » polluent l’espace public. Ce climat délétère empêche l’émergence de tout débat de fond sur des sujets pourtant vitaux pour notre avenir commun. Bref disons-le clairement : cette campagne électorale n’est pas à la hauteur. Elle ne répond pas aux grands défis actuels, elle ne s’attaque pas aux racines des problèmes qui minent notre société et elle ouvre un boulevard toujours plus large aux forces populistes et rétrogrades.

Pour nous, acteurs-trices du changement et de la transformation sociale, la résignation n’est pas une option. Convaincus-es qu’un sursaut citoyen pourra nous sortir de l’impasse, nous parlons aujourd’hui d’une seule voix pour réaffirmer les valeurs qui nous lient et proposer une autre vision du monde. Il est temps de reconstruire ensemble un idéal commun et de faire prendre à notre société un nouveau virage. Un virage vers le progrès social. Vers une société où tous et toutes ont les mêmes droits, des droits effectifs qui reposent sur la solidarité. Un virage résolument citoyen.

Chaque jour sur le terrain nos organisations agissent en se confrontant au réel. Nous mobilisons des milliers de personnes pour défendre pied à pied notre bien commun le plus élémentaire : les droits fondamentaux. Le droit de chacun-e à vivre dignement, à être soigné-e correctement, à se déplacer, s’informer et s’exprimer librement, à être reconnu-e socialement, à vivre dans un environnement sain et à bénéficier du respect total de sa vie privée. Ensemble, nous défendons la solidarité, ici et ailleurs, aujourd’hui et demain. Nous agissons avec les personnes en situation de pauvreté, confrontées à la maladie, discriminées, menacées par les multiples risques sanitaires et écologiques.

Nous savons à quel point ces défis sont immenses et nous voulons peser en imposant la légitimité de ces sujets. Nous n’acceptons pas que le débat public soit pollué par celles et ceux qui proposent pour seul programme le repli identitaire et l’exclusion des plus vulnérables.

Il est temps que notre société apporte des solutions conformes au bien commun et à un avenir partagé, seul moyen de répondre aux enjeux considérables que sont la lutte contre la pauvreté et les inégalités, la transparence et l’exemplarité de la vie politique, la transition écologique, l’accès inconditionnel à la santé et à un logement décent, le devoir d’hospitalité, le respect des droits fondamentaux dans la transformation numérique, la promotion de la justice sociale et environnementale, la sécurisation des libertés publiques dans le contexte de risque terroriste.

Ces sujets méritent davantage qu’un addendum en fin de programme. Ils doivent être au cœur du débat. Mieux, les réponses politiques qu’ils exigent doivent se construire collectivement et s’appuyer sur l’expertise des citoyens-nes, des personnes concernées, des organisations et de la société civile.

Le monde associatif et militant, les millions de citoyens-nes qui agissent au quotidien montrent partout qu’une autre voie est possible.

Nous savons qu’il faudra du temps pour changer durablement de cap. Nous savons que le sursaut citoyen que nous appelons de nos vœux ne se produira pas en un claquement de doigts. Mais il n’est plus temps d’attendre. Nous sommes prêts, ensemble, plus déterminés que jamais. Pour citer Elizabeth Plum, activiste américaine et opposante féroce à la politique de Donald Trump : « notre lutte ne sera pas un sprint, mais un marathon. ».

 

Les signataires
Aurélien Beaucamp, Président de AIDES
Jean-François Julliard, Directeur de Greenpeace France
Philippe Aigrain, co-fondateur et président de la Quadrature du Net
Françoise Dumont, Présidente de la LDH
Geneviève Jacques, présidente de la Cimade

De qui se moque-t-on cet été ? Des femmes comme d’habitude !

Communiqué LDH

Une fois de plus, au nom “du respect de la laïcité”, au nom du “respect des droits des femmes”, mais aussi pour “apaiser les esprits”,  les femmes de confession musulmane sont les grandes perdantes, victimes d’actes d’humiliation, sur fond de racisme et de sexisme, depuis plusieurs jours sur les plages françaises.

Nous condamnons ces arrêtés anti-burkini, sans oublié de rappeler que les religions pensées par des hommes discriminent fortement les femmes en leur faisant vivre une oppression, ici,sous la forme d’une manifestation vestimentaire.

Femmes et musulmanes seraient les véritables responsables de terrorisme, de désordre public.

Quel lien entre ces musulmanes qui aspirent à vivre comme tout le monde, des temps de liberté et de détente en bord de mer et les meurtres des djihadistes.

Nous ne pouvons que dénoncer l’emballement médiatique, fanatique, la manipulation, une fois de plus, au nom de la laïcité, la manipulation des politiques qui faute de réponse à la crise sociale, sociétale conduit à l’exclusion. C’est au contraire en combattant l’intégrisme et l’obscurantisme que nous réussirons à défendre les libertés fondamentales de ces  Femmes stigmatisées.

Loin des amalgames sachons raison garder.