Cercle du silence

 

Le Collectif Vendéen d’Aide aux Réfugiés qui  rassemble la Cimade, la Pastorale des Migrants , la LDH, SOS Famille- Emmaüs,  Amisuv de Fontenay,  Echanges et solidarité de Montaigu, l’Acat 85   dénonce la situation faite aux étrangers et plus particulièrement  les violences dans les centres de rétention (CRA).

« Pourquoi le silence » alors que les ligueurs, préfèrent la parole ? c’est une action qui s’ajoute à d’autres mobilisations.

C’est un temps de réflexion et de  sensibilisation des passants  au Quartier des Halles à la Roche sur Yon, un samedi par mois. C’est alors l’occasion de dénoncer la politique d’accueil de l’Europe et de la France. Pour les ligueurs, c’est porter une autre forme de  message avec de nombreux  partenaires  et  dire l’injustice et la violation des Droits de l’Homme. C’est une action de plus, un rendez-vous régulier qui montre notre vigilance et notre détermination à lutter. Cela s’ajoute aux autres actions : interpellations des élus, manifestations, rassemblements, pétitions ….

Nous pensons que c’est un moyen d’interpellation qui complète la gamme des actions et permet de faire le point.

L’activité de la LDH est profondément marquée par cette ardente obligation de défendre les plus démunis.

Du droit d’asile que la France n’accorde qu’avec une cynique parcimonie, aux iniques conditions d’enfermement que subissent les sans papiers dans les centres de rétention administrative (CRA), du contrôle policier tatillon et illégal à l’expulsion de familles entières d’enfants pourtant scolarisés dans notre pays, nous agissons.

Depuis 8 ans : Étape après étape, une situation qui ne s’améliore pas.

Alors sommes-nous condamnés au Cercle du Silence à vie ? Ce samedi 20 mai, ce sera déjà le 100 ème.

En 2016, les pays de l’Union Européenne délèguent à la Turquie le soin de s’occuper des Réfugiés.

La venue de demandeurs d’asile restera le moment où les pays de l’UE se sont dérobés à leurs responsabilités en sous-traitant, moyennant finances à la Turquie, l’accueil, le confinement et la réadmission des réfugiés parvenus en Grèce.

L’Union européenne (UE) a fait le choix d’augmenter les moyens dédiés à l’expulsion, au contrôle et aux activités de coopération hors de son territoire, au mépris des droits des migrants et des réfugiés.

En  Juillet 2016, modifiant le mandat de Frontex, rebaptisée Corps européen de gardes-frontières et de gardes-côtes, pour en renforcer les moyens d’actions, l’UE ne répond en rien aux problèmes mis en évidence par le contexte migratoire européen des deux dernières années.

 

 le contrôle des frontières se construit en  violations des droits fondamentaux.

Extrait de la Lettre ouverte de l’Anafé aux candidats à l’élection présidentielle de 2017
Paris le 7 avril 2017,

L’Anafé créée en 1989, est composée de 30 membres (associations, syndicats et membres individuels) et agit en faveur des droits des étrangers qui se trouvent ou se sont trouvés en difficulté aux frontières ou en zone d’attente.

L’année 2016 s’est inscrite dans la continuité des années précédentes avec la multiplication des entraves pour les personnes désirant arriver sur le territoire européen en général et sur le territoire français en particulier : édification de murs, militarisation des frontières, arsenal pour détecter les migrants, mise en place de hotspots, refus de délivrer des visas, maintien de la liste des pays soumis à visas de transit aéroportuaires (notamment pour les Syriens) et surtout, rétablissement des contrôles aux frontières internes françaises.