Actualité : Sécurité

 Jusqu’au 31 mars, on ne peut plus circuler à La Roche-sur-Yon, de 20 h à 6 h.photo Ouest-france

La Roche-sur-Yon. Six organisations condamnent le couvre-feu.

Dans un communiqué, ATTAC Vendée, la Ligue des droits de l’Homme, La France Insoumise, E.E.L.V, collectif « la Roche citoyenne », Génération.s réclament la fin du couvre-feu à La Roche-sur-Yon.

Instauré par Luc Bouard, le maire, le 23 mars 2020, puis étendu jusqu’au 11 mai, le couvre-feu ne fait pas l’unanimité. Six organisations dénoncent un « couvre-feu attentatoire à nos libertés »

« Mais qu’ont fait les Yonnais pour se voir imposer un couvre-feu qui interdit tout déplacement de 21 h à 5 h du matin ? Car une fois la sidération provoquée par l’ampleur de la crise, qu’est-ce qui justifie que l’on interdise les déplacements pour prendre l’air ou promener son animal après 21 h ? La Roche-sur-Yon n’est ni un épicentre de l’épidémie, ni une ville où les incivilités sont fréquentes » précise le communiqué.

« Cet arrêté s’inscrit dans une surenchère sécuritaire que rien ne justifie sinon une idéologie. Globalement, nous condamnons ces mesures : la crise actuelle ne doit pas servir de prétexte à restreindre nos libertés individuelles. »

Les signataires : Stéphane Thobie (ATTAC Vendée) Michelle Biré (LDH) Georges Perron (La France Insoumise) Guy Batiot (EELV) Françoise Riou (Génération.s) Martine Chantecaille (collectif « la Roche citoyenne »)

Publié le 27/04/2020

Encore un arrêté / lire notre communiqué

Communiqué : « Pour l’abandon du couvre-feu à La Roche-sur-Yon »

« La décision du gouvernement d’organiser un confinement de la population sur l’ensemble du territoire s’explique par la crise sanitaire et par l’absence d’alternative disponible : masques et détections du virus non disponibles en quantité suffisante. Nos organisations ne négligent pas l’importance de l’épidémie et prennent acte de cette décision. Mais qu’ont fait les Yonnais pour se voir imposer un couvre-feu qui interdit tout déplacement de 21h à 5h du matin? (…) La Roche-sur-Yon n’est ni un épicentre de l’épidémie, ni une ville où les incivilités sont fréquentes. Cet arrêté s’inscrit dans une surenchère sécuritaire que rien ne justifie sinon une idéologie. Globalement, nous condamnons ces mesures : la crise actuelle ne doit pas servir de prétexte à restreindre nos libertés individuelles. » Lire le communiqué