Etats généraux des migrations.

 L’humanité de demain se construit avec l’accueil d’aujourd’hui.

25 associations vendéennes organisent un grand rassemblement à la Roche sur Yon, le vendredi 25 mai de 17h30 à 22h30.

Programme :  » Résistons à bras »

17h30 : Début du rassemblement, Place Napoléon (côté rue De Gaulle).
Prises de paroles, échanges, panneaux et diverses symbolisations des situations des étrangers.
19h00 : Maison de Quartier des Pyramides, bd d’Austerlitz. Pique-nique tiré des sacs.
Ciné-débat sur « la Construction d’un véritable mur juridique » voulue par la nouvelle loi « asile et migration ».
19h30 : Projection du film « je suis votre avocat » de Valérie Denesle, (50 min, film qu’aucune chaîne de télé n’a voulu diffuser). Il montre un ensemble de portraits de demandeurs d’asile déboutés par l’OFPRA, filmés dans le cabinet d’un avocat, « au moment tellement intense où la confiance se donne, où ces gens malmenés, suspectés de mentir, peuvent enfin s’abandonner » (Télérama). « Ce film montre que la demande d’asile est tout sauf une science exacte » (Libération).
20h30 : Conférence-débat, avec la participation de juristes associatifs intervenant dans le centre de rétention de Rennes.

Communiqué de presse
Opposés au projet de loi Asile et Immigration,
les acteurs des États Généraux des Migrations appellent
à une politique migratoire radicalement différente

Tous à l’école de Dompierre sur Yon.

Le concours national   » écrits pour la fraternité » a suscité des vocations artistiques.

Des enfants de la maternelle et de primaire de Dompierre sur Yon, mais aussi de Angles, du Conseil Municipal des jeunes de la Roche sur Yon ont présenté leur projet lors de la manifestation du 9 avril en présence des parents, des élus, des enseignants et animateurs des projets.

Temps fort pour découvrir des réalisations variées :

vidéos, théâtre filmé, rap, stop motion poèmes recueil de poésie et même sculpture.

Qualité, variété, réflexion étaient au rendez-vous.

Le jury avait auparavant sélectionné les oeuvres qui seront présentées au Jury National en mai,  mais tous les participants étaient invités à découvrir les réalisations puis à recevoir une petite récompense avant le goûter.

En prenant connaissance des productions chacun a pu découvrir le travail réalisé autour des notions de fraternité et de respect de l’autre.

Un grand bravo à tous.

Ciné-débat à propos du film « Ouvrir la voix »

La section LDH soutient le film « Ouvrir la voix » d’Amandine Gay

“Il va falloir lutter”. C’est par cet encart que s’ouvre le premier film d’Amandine Gay.

Ouvrir la voix est, selon le terme employé par sa réalisatrice, “un documentaire de création” : ici pas de parole d’experts, pas d’images de reportage, mais une succession de témoignages de vingt-quatre femmes noires, filmées en plan très serré, qui racontent leur parcours de vie pendant près de deux heures. Le film s’écoute autant qu’il se regarde, car le cadre adopté pour capter ces visages en dit autant que leurs paroles.

Les femmes interrogées y parlent librement de leur condition de minorités, en y apportant toutes les nuances nécessaires pour nous faire sentir l’interdépendance des discriminations : en plus d’être “femmes”, “noires”, certaines d’entre elles sont de surcroît homosexuelles. On y perçoit toute la portée d’un combat afro-féministe, qui n’a pas à choisir entre l’antiracisme, l’égalité des sexes ou la lutte des classes car ces trois motifs de lutte font partie d’un seul et même système.

OUVRIR LA VOIX est un documentaire…….

sur les femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film est centré sur l’expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de l’ identité « femme » et « noire ». Il y est notamment question des intersections de discriminations, d’art, de la pluralité des parcours de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration…

À voir au Concorde de la Roche sur Yon. le 29 janvier à 20h30.

Le film qui sera diffusé au cinéma le Concorde de la Roche sur Yon,  le 29 janvier à 20h30 dans le cadre de la programmation du collectif  » c’est mai toute l’année ». Le débat sera animé par les ligueurs et leurs partenaires du « groupe Femmes pour le 8 mars ».

http://www.ouvrirlavoixlefilm.fr/

 

 

 

 

Depuis 120 ans et encore aujourd’hui.

La LDH vous souhaite ses…

 

 

L’année 2017 a été marquée par de grands combats, chaque section a contribué sur le terrain à les défendre et nous vous en remercions :

contre l’extrême-droite lors des élections présidentielles, contre la prolongation et l’inscription de mesures de l’Etat d’urgence dans le droit commun, contre les violences faites aux migrant-e-s et le harcèlement judiciaire et policier mené à l’encontre des militant-e-s, contre la situation de plus en plus précaire des mineur-e-s non accompagné-e-s.

En 2018, et à l’occasion de ses 120 ans,

la LDH continuera de se mobiliser dans une actualité toujours plus marquée par la nécessité de défendre les droits et libertés de toutes et tous. Dans ce cadre, de nombreuses actions vous seront proposées afin de poursuivre le travail sur le terrain partout en France. Vous recevrez prochainement du matériel afin de vous aider dans la préparation de cet événement, à décliner tout au long de cette année à venir.

A partager auprès de vos contacts et sur les réseaux sociaux :

 

Vous trouverez ci-joint la carte de vœux de la LDH en deux versions et en format gif pour les réseaux sociaux. Vous pouvez également visualiser et partager une courte rétrospective de l’action de la LDH en 2017 sur notre chaîne Youtube.
 

Bonnes fêtes et à l’année prochaine
pour de nouvelles mobilisations !

 

25 associations interpellent le Défenseur des droits

Communiqué de presse

Paris, le 18 décembre 2017

 

Recensement des étrangers dans les centres d’hébergement :

les associations saisissent le Défenseur des droits

 

Parce qu’elles n’accepteront pas que les centres d’hébergement deviennent des annexes des préfectures, 25 associations qui accueillent, hébergent, orientent des personnes sans abri, ont saisi ce jour le Défenseur des droits au sujet du nouveau dispositif étatique destiné à l’examen de la situation administrative des étrangers sans abri hébergés ou qui sollicitent un hébergement.

 

Annoncé aux associations lors d’une réunion organisée par les ministres de l’Intérieur et de la Cohésion des territoires le 8 décembre, ce projet, qui remet en cause l’accueil inconditionnel des personnes dans les centres d’hébergement d’urgence, principe fondamental de l’action sociale, avait provoqué le départ anticipé de représentants associatifs.

Deux circulaires (l’une publiée le 8 décembre et l’autre datée du 12 décembre, mais pas encore publiée) prévoient en effet l’envoi d’équipes mobiles constituées d’agents de l’OFII et du service étranger des préfectures dans les centres d’hébergement en vue d’identifier les personnes de nationalité étrangère.

Conséquences immédiatement anticipées par ces associations : des personnes (dont des familles avec enfants, rappelons-le) qui n’appelleront plus le 115 pour être hébergées, qui resteront  à la rue ou dans des squats ou bidonvilles de peur d’être contrôlées et expulsées ou qui subiraient des fins de prise en charge.

 

Les associations demandent donc au Défenseur des droits d’intervenir auprès du gouvernement afin que ces instructions portant gravement atteinte aux droits fondamentaux des personnes étrangères hébergées dans les centres ne soient pas mises à exécution.

Si ces textes devaient être opposables aux personnes : ils mettraient un point final au principe de l’accueil inconditionnel, instaureraient un contrôle généralisé et discriminatoires des personnes étrangères au sein de lieux privés et obligeraient les associations à transmettre des informations à caractère personnel préjudiciables aux personnes qu’elles accueillent.

 

Associations signataires de la saisine :

Fédération des acteurs de la solidarité, La Cimade, Emmaüs Solidarité, Emmaüs France, Centre Primo Levi, UNIOPSS, Fondation Abbé Pierre, UNICEF, Médecins sans frontières, la Ligue des droits de l’Homme, Samu social de Paris, Médecins du monde, Secours catholique, JRS, Fédération de l’entraide protestante, CASP, France terre d’asile, Fondation de l’Armée du salut, Association Cités du Secours Catholique, Le

Appel à don.

Indépendante, militante, La LDH a besoin de vous.

 

 

La LDH est une association 1901 indépendante des partis, du gouvernement et des pouvoirs locaux. Depuis 120 ans, elle s’appuie sur sa culture militante et ses sections locales qui agissent partout en France, sur différentes thématiques relevant des libertés et des droits, et auprès de tous les publics !

Grâce à vos dons, vous pouvez nous aider à poursuivre nos missions par l’organisation :
– d’interventions scolaires, afin de sensibiliser les enfants et jeunes aux discriminations, à l’égalité et à leurs droits ;
– de permanences juridiques, pour apporter soutien et conseils aux personnes dont les droits ne sont pas respectés ;
– d’actions de sensibilisation et d’événements, comme des conférences, des projections-débats, des rassemblements, etc. ;
– d’interpellations publiques, des élu-e-s loca-ux-les ou du gouvernement sur des sujets d’actualité ;
– de campagnes thématiques

Pour la défense de tous les droits et des droits de toutes et tous,
vous n’avez plus à choisir…

Faites un don à la LDH !

Chaque don versé à la LDH est déductible de 66% des impôts
dans la limite de 20% des revenus imposables.

 

https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2017/12/Tract_dons.pdf

 

 

AAH, pensions d’invalidité : Non au recul des droits et à l’aggravation de la précarité !

Allocation adulte handicapé (AAH), pensions d’invalidité :

une stagnation voire un inadmissible recul du pouvoir d’achat pour 500 000 personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante s’annoncent !

Ces dernières seront partiellement ou totalement exclues des avancées, encore timides et différées dans le temps, que constituent les revalorisations de l’AAH et de la prime d’activité annoncées récemment.

Qui seront les principales victimes ?

 1. Les allocataires de l’AAH vivant en couple : pas de gain en pouvoir d’achat pour 230 000 personnes !

Le gouvernement a décidé le gel du plafond de ressources appliqué au couple sans répercuter la hausse annoncée dans le plafond. Mécaniquement, les couples ne bénéficieront donc pas d’augmentation de leur pouvoir d’achat, ces nouveaux modes de calcul neutralisant la revalorisation.

 2.    Les bénéficiaires du complément de ressources : perte très significative de pouvoir d’achat ou très peu de gain pour 65 000 personnes !

Le gouvernement prévoit la fusion des deux compléments d’AAH (majoration pour la vie autonome de 104,77 € / mois et complément de ressources de 179,31 € / mois). Cette fusion s’alignerait sur le montant le plus faible des deux. Les critères d’éligibilité à ces compléments étant différents, cette fusion entraînera au mieux un gain de pouvoir d’achat à la fin du quinquennat de 15 € / mois, au pire une perte de près de 90 € / mois (perte de la garantie de ressources, droit acquis de haute lutte en 2005).

 3.    Les personnes en emploi titulaires d’une pension d’invalidité : perte substantielle de pouvoir d’achat pour 250 000 personnes !

Les pensions d’invalidité n’ont été revalorisées que de 1 % en quatre ans. Le gouvernement prévoit qu’à compter du 1er janvier 2018, la prime d’activité pour les salariés bénéficiant d’une pension d’invalidité sera supprimée soit une perte moyenne de pouvoir d’achat de 158 € / mois.

Sans compter les pensionnés d’invalidité qui ne peuvent travailler et les aidants percevant le dédommagement PCH qui sont actuellement assujettis à la CSG. Ces derniers seront impactés de plein fouet par son augmentation, sans qu’aucune compensation n’ait été prévue.

Ces décisions inadmissibles, sont contradictoires avec les engagements du président de la République pour l’amélioration du pouvoir d’achat de TOUTES les personnes en situation de handicap.

Ensemble, disons « Non au recul des droits, non à l’aggravation de la précarité des personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante ! »

Aidez-nous à demander au gouvernement la suppression de ces mesures qui mettent en grande difficulté des centaines de milliers de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante !

Signez cette pétition !

http://chn.ge/2A6ClIW

 

11 novembre 1917-2017

Le centenaire de 14-18 : le combat de la LDH continue

Communiqué LDH       

Le centenaire de la Grande Guerre doit, pour la Ligue des droits de l’Homme,

être l’occasion de réintégrer pleinement dans la mémoire nationale les fusillés pour l’exemple, les mutins de 1917, les volontaires étrangers engagés dans l’armée française et les soldats originaires des colonies.

 

Dans le prolongement de l’affaire Dreyfus,

la LDH a, dès le lendemain de la Première Guerre mondiale, dénoncé les injustices commises par les tribunaux militaires et obtenu la réhabilitation d’un certain nombre de fusillés pour l’exemple.

 

La LDH demande au président de la République, Emmanuel Macron,

de marquer ce centenaire par un acte fort vis-à-vis de tous ceux qui n’ont pas encore été réhabilités, qui ont été victimes d’ordres arbitraires et injustes alors qu’ils voulaient, comme l’avait demandé Jaurès, être traités comme des citoyens sous l’uniforme. Leurs noms doivent être tous transcrits sur les monuments aux morts, leurs sépultures doivent être identifiées et dignement traitées, le transfert de leurs restes dans les communes dont ils étaient originaires doit contribuer à leur rendre justice.

 

Un travail est aussi nécessaire sur des questions insuffisamment connues de la Grande Guerre.

 

En particulier celle des mutineries de 1917, qui ont affecté les deux tiers des divisions d’infanterie engagées sur le front, et de leur répression dans les bagnes coloniaux, compagnies de discipline et bataillons d’exclus, qui ont concerné des dizaines de milliers de soldats et provoqué beaucoup plus de morts que les fusillés pour l’exemple ; celle des engagés volontaires étrangers européens victimes de traitements brutaux dans des régiments de marche de la Légion étrangère ; celle des soldats coloniaux victimes de recrutements forcés, de promesses non tenues, d’un emploi inconsidéré et d’un quasi-abandon après-guerre ; et celle du recrutement, pour les usines d’armement, de dizaines de milliers d’indigènes coloniaux militarisés qui y ont connu une mortalité très élevée.

 

Paris, le 9 novembre 2017

Campagne d’adhésion

Les droits de l’Homme c’est comme les licornes, on aimerait que ce soit une réalité, mais c’est pas gagné !

Pour que ça change, rejoignez-nous !

Ne serait-il pas temps de faire des droits le socle d’une stratégie, une ambition qui cherche à construire du collectif, du solidaire où chacun est respecté et impliqué ?

Et si c’était le bon moment pour rejoindre la LDH ? Vous y avez pensé ? Face aux injustices, aux discriminations, aux atteintes aux droits, vous voulez agir ? Vous faire entendre ?