La santé est l’affaire de toutes et de tous. Elle doit être considérée comme un « bien commun ». Elle doit faire l’objet d’un large débat citoyen, transparent, ouvert et démocratique.
Chacun doit avoir un égal accès à des soins de qualité : la santé ne saurait être confisquée par une gestion technocratique, comptable ou commerciale, plus soucieuse de rentabilité financière que de santé publique et du bien-être de la population. Il faut que cessent immédiatement les projets de fermeture de services, a fortiori d’établissements, et que soit mise en œuvre une ambitieuse politique de recrutement et de formation de professionnels de santé.
Chacun a droit à la dignité. Il faut agir pour que la bientraitance puisse être généralisée dans l’accueil, le soin et l’accompagnement à tout niveau comme l’a demandé, dès 2018, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), en particulier dans les établissements accueillant des personnes en difficultés spécifiques liées à l’âge, aux situations de handicap ou à des souffrances psychiques.
Enfin, l’égal accès à des soins de qualité est un droit fondamental universel qui ne saurait exclure les étrangers du fait de leur situation de séjour et implique d’agir pour réduire les inégalités sociales et territoriales.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à être aux côtés des personnels soignants lors des rassemblements et manifestations unitaires du mardi 16 juin dans toute la France.