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de la section LdH Le Crotoy – Rue

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Association de la loi de 1901, la Ligue française de défense des droits de l’Homme, « LDH », regroupe les femmes et les hommes de tous horizons et toutes conditions, qui choisissent librement de s’associer afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et libertés, de toutes et de tous. Elle intervient sur l’ensemble du territoire à travers ses sections locales.

 

LIQUIDATION : le documentaire pour comprendre la lutte des Goodyear – le 18 novembre 20h – Ciné de Crécy

liquidation-projection-18nov2016

Projection-discussion du film-documentaire LIQUIDATION
ce vendredi 18 novembre à 20h au cinéma de Crécy

Fruit d’une longue enquête, ce film documentaire est avant tout le temps de la réflexion. Mourad Laffitte revient sur la lutte des ouvriers de l’usine Goodyear Amiens-Nord pour défendre leurs emplois. Une véritable plongée au cœur de ce conflit loin des discours et des images qui criminalisent et condamnent de manière hâtive.

Durant 9 ans, le réalisateur a accompagné les ouvriers tout au long de leur lutte – grèves, blocages d’usine, tribunaux, manifestations, réunions, comités de soutien – réalisant ainsi près de 11 000 photos et des centaines d’heures d’entretiens et d’images.

Dans le même temps, il met en parallèle le combat mené par 1200 ouvriers d’une usine Continental située à 80 km d’Amiens. Dans un cas comme dans l’autre, malgré l’invalidation de plusieurs plans sociaux par les tribunaux et des bénéfices colossaux, ces 2 multinationales ont délocalisé leur production, mettant sur le carreau 2500 ouvriers.

Ceci n’est pourtant pas une fatalité. Ce documentaire donne à voir et permet de comprendre les stratégies économiques qui se jouent réellement dernière la façade d’une crise prétendue , ainsi que le cynisme et l’arrogance d’une multinationale avec lesquels elle anéantit la vie des salariés pour toujours plus de profits.

Ecrits pour la Fraternité 2016-2017

couv-plaquetteDu pain en temps de paix est meilleur que du gâteau en temps de guerre

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Les enfants et les jeunes que nous côtoyons connaissent la guerre. Abordée de diverses façons, elle fait partie de leur univers. Quotidiennement, les médias leur en proposent des images, souvent reprises en boucle. À l’école,
les programmes d’histoire n’oublient ni la guerre de Cent Ans, ni la guerre de 39-45, en passant par la Grande Guerre dont la commémoration donne encore lieu à de nombreuses initiatives. Les récits de fiction qui évoquent la guerre connaissent eux aussi un succès qui perdure. L’Iliade reste un grand classique et les multiples adaptations cinématographiques de l’ouvrage de Louis Pergaud, La Guerre des boutons, montrent que les batailles rangées entre les Velrans et les Longeverne ont gardé toute leur fraîcheur. Enfin, au chapitre des fictions, comment pourrait-on ne pas faire référence à l’engouement de ces jeunes – et parfois moins jeunes – pour les différents épisodes de Star Wars, film devenu aujourd’hui objet de culte et de dérivés ô combien commerciaux !

Pour certains enfants qui ont fui des pays dévastés par des conflits, la guerre n’a, par contre, rien d’une fiction. Elle est – ou a été – une réalité malheureusement bien tangible. Plus que les autres, peut-être, ils en connaissent le prix et la douleur. Victimes directes ou non, il y a pourtant chez tous les jeunes une aspiration à la paix. Ils savent qu’elle protège leur vie et celle de ceux qu’ils aiment, qu’elle garde intacts les lieux où ils ont grandi, qu’elle est une des conditions pour leur donner accès à l’éducation et à un avenir heureux.

Dans un moment où les conflits qui se déroulent hors de nos frontières ont aussi des répercussions dramatiques sur le territoire français, il revient à la LDH de contribuer à cette éducation à la paix qui stipule que celle-ci n’est jamais acquise. Défense des droits de l’Homme, lutte pour le respect de la diversité culturelle et contre l’impunité des criminels de guerre, dénonciation des ventes d’armes, promotion de la démocratie… les entrées dans cette thématique sont multiples.

Comme tous les ans, les formes d’œuvres individuelles ou collectives seront les bienvenues, avec le souhait que l’écrit garde toute sa place, même si les productions visuelles ou audiovisuelles qui nous parviennent sont parfois d’une qualité exceptionnelle. D’ores et déjà, les nombreuses sections qui s’investissent dans ce concours peuvent prendre contact avec leurs partenaires habituels mais aussi s’ouvrir à d’autres. Bon courage à tous, et que l’imagination soit au pouvoir !

 

Françoise Dumont
Présidente de la LDH, présidente du jury

 

Professeurs, éducateurs, animateurs de la région du Crotoy et de Rue….

n’hésitez pas à nous contacter pour participer au concours !

ldhmarquenterre@yahoo.fr

 

Projection-Discussion MERCI PATRON ! le 20 mai à Crécy 20h

Ce 20 mai au Cinéma de Crécy, projection-discussion de Merci Patron ! en présence de salariés de Pentair-Sapag (usine de Ham).

Venez nombreux les soutenir !

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Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) Cité scolaire du Marquenterre Avril 2016

Intervention lutte contre les discriminations et les préjugés LDH Le Crotoy-Rue pour le Comité d’Education à la Santé et la Citoyenneté (Rue)

Sortir de l’Etat d’Urgence – Appel Unitaire

 

http://www.ldh-france.org/sortir-letat-durgence/

 

Après l’appel « Nous ne céderons pas ! », une centaine d’organisations ont rendu public le texte « Sortir de l’état d’urgence » au cours d’une conférence de presse, le 17 décembre 2015.

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.

La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.

Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contreproductive…

L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.

Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.

L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas «  les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.

Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.

Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.

Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :

  • jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ;
  • rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;
  • cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;
  • mettre en place des garanties effectives de contrôle ;
  • lever l’état d’urgence ;
  • renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.

LES HERITIERS : jeudi 12 novembre, Crécy-en-Ponthieu

La section Le Crotoy – Rue de la Ligue des droits de l’Homme organise une

Projection-discussion du Film
 
LES HERITIERS
 
 
Jeudi 12 novembre 2015 
20 h
Cinéma Le Cyrano  Crécy-en-Ponthieu
Tarif unique : 3.50 €  
D’après une histoire vraie.
Lycée Léon Blum de Créteil. Une prof décide de faire passer le concours national de la Résistance à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer.
Un film d’utilité publique, inspiré d’une histoire vraie, dont la force de réflexion n’a d’égal que celle des émotions procurées.
 
LES_HERITIERS

Tous égaux, Vraiment ? Lundi 19 octobre au Crotoy

Lundi 19 octobre 2015, au Crotoy, Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la LDH, et François Ruffin journaliste, viendront discuter avec nous d’Egalité.

 

tous égaux affiche

 

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Ecrits pour la Fraternité 2015-2016 : « On ne naît pas citoyen ou citoyenne, on le devient »

Une association qui s’appelle « Ligue des droits de l’Homme et du citoyen » s’interroge forcément sur la façon dont on devient citoyen ou citoyenne. A cette question, il y a une réponse juridique : la citoyenneté française est liée à la détention de la nationalité, celle-ci pouvant s’acquérir, dans des conditions bien précises, selon le droit du sang, le droit du sol, la nationalité ou le mariage.

Mais comme souvent, la réponse strictement juridique est insuffisante et en l’occurrence, elle fait l’impasse sur tout ce qui, année après année, contribue à faire de l’enfant – étymologiquement « celui qui ne parle pas » – un citoyen avisé, conscient et actif.

Pour y parvenir, la connaissance d’un certain nombre de textes qui permettent à l’enfant de découvrir qu’il a des droits et qu’il lui appartient de respecter ceux des autres est sans doute indispensable. Encore faut-il qu’il comprenne comment et pourquoi ces droits se sont construits et à quoi ils servent : à vivre ensemble, à lutter contre les discriminations, à considérer l’Autre comme son Egal… Autant dire que c’est en exerçant son esprit critique, en s’ouvrant aux expériences héritées de l’Histoire mais aussi d’autres cultures que l’on devient citoyen ou citoyenne. Dans un monde où les informations circulent à toute vitesse et parfois sous forme de messages très brefs, devient citoyen celui qui apprend à déconstruire les évidences, à se dégager de ses propres appartenances, à garder les yeux ouverts sur le monde, avec la volonté de partager ce que nous avons tous en commun.

lire la suite et accéder aux plaquettes d’inscription :

http://www.ldh-france.org/on-nait-pas-citoyen-citoyenne/

 

 

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