La LDH Marseille Nord Sud recommande « Moi, Daniel Blake », de Ken Loach

Ken Loach, nous offre un film engagé pour dénoncer la froideur et les incohérences du système administratif contemporain qui exclut les citoyens qu’il est pourtant censé accompagner dans leurs recherches d’emploi, ou dans leurs démarches pour percevoir l’allocation maladie. Loin des clichés honteux sur les abus aux aides sociales, le réalisateur rend hommage à la force, et à l’élan de vie de ces femmes et de ces hommes, anonymes, fragilisés socialement et économiquement par la perte de leurs emplois, qui luttent dans l’ombre, et l’isolement, pour s’en sortir et continuer à vivre décemment, en cette époque de crise économique. La Ligue des Droits de l’Homme se solidarise avec ces personnes en situation de fragilité sociale car le combat pour les droits de l’homme ne peut faire l’impasse de la garantie et de l’accès aux droits les plus fondamentaux : droits aux soins et à la santé, mais aussi droit au travail et du travail qui demeure central pour la socialisation des individus. 
À voir aux cinémas le Chambord et Pathé Madeleine

Synopsis : Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…

Solidarité avec le Kurdistan – Projection du film « Press » demain, jeudi 3 novembre.

Le collectif Solidarité Kurdistan 13 Jeudi 3 novembre à 19h à La Marseillaise – Salle des rotatives 

Projection du film Press (VF) du réalisateur Sedat Yilmaz 

Premier long-métrage du réalisateur qui a remporté trois récompenses en avril 2011 lors du festival international du film d’Istanbul.

Le film raconte la vie de la rédaction du journal Özgür Gündem (L’agenda libre) à Diyarbakır au début des années 1990 

alors que les pressions sur les journalistes se font de plus en plus menaçantes, poussant ces derniers à prendre des décisions cruciales.

 

Samedi 5 novembre 

MANIFESTATION 

Rassemblement à 13h

 

RDV Réformés – Haut de la Canebière

« Ensemble plus que jamais, brisons le silence ! »

 

Le CSK-13

Centre Culturel des Alevis Marseille

Centre Démocratique Kurde Marseille (CDKM)

Ensemble 13

Ligue des droits de l’Homme (LDH) 13

Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) 13

Parti Communiste Français (PCF) 13

Parti de Gauche 13

Solidarité & Liberté

Union Départementale CGT

 

Mardi 25 octobre – Réfugiés d’hier, réfugiés d’aujourd’hui : Pour agir aujourd’hui

> Réfugiés d’hier, réfugiés d’aujourd’hui : Pour agir aujourd’hui

« Réfugiés d’hier, réfugiés d’aujourd’hui » est une série de trois rencontres-débats autour de la situation des réfugiés à Marseille et en PACA au regard de l’histoire du centre-ville, de ses habitants et de l’actualité.
Ces rencontres sont organisées par ACT et le Théâtre de la Mer dans le cadre de Paroles & Actes et du Réseau pour l’histoire et la mémoire des immigrations et territoires et en partenariat avec des acteurs du centre-ville de Marseille.

1re rencontre : Pour agir aujourd’hui

Alors que de nombreuses structures et de nombreux citoyens agissent depuis longtemps pour l’accueil et le respect des réfugiés, de nouvelles émergences se mettent aussi en œuvre face à la situation des réfugiés, notamment en Méditerranée. Cette première rencontre est pour leur donner la parole et créer des synergies.

Avec : 

SOS Méditerranée, 

la CIMADE, 

le collectif Soutien Migrants 13

Mardi 25 octobre 2016 à 18h30

Théâtre de la Mer / L’R de la Mer

53, rue de la Joliette – 13002 Marseille
Rencontre suivie d’un apéritif.

Refusez la misère avec Emmaus Pointe Rouge !

17 octobre: journée nationale de refus de la misère
« Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques, on ne pleure pas devant les chiffres ! » Abbé Pierre

Dans notre communauté le refus de la misère est

 un combat concret et quotidien

ACCUEIL et SOLIDARITE mots fièrement inscrits dans notre salle de vente sous le portrait de l’abbé Pierre ne sont pas des concepts mais des actes.

L’accueil tout d’abord. Le nombre de personnes à la rue augmente de façon alarmante, dans plusieurs pays la guerre et la misère poussent hors de leurs foyers des milliers de personnes.

« On ne peut pas sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour ne rien faire du tout » Abbé Pierre

 Nous avons rénové une fermette jouxtant la communauté pour créer 10 chambres supplémentaires afin de continuer à accueillir. Deux de ces chambres seront réservées à des réfugiés de guerre.

La solidarité ensuite. De plus en plus de personnes ont du mal à boucler leur fin de mois y compris pour se nourrir.

« Il ne faut pas faire la guerre aux pauvres mais à la pauvreté »abbé Pierre
Dès le samedi 15 octobre nous aiderons les petits budgets. La santé nécessite 5 fruits et légumes par jour. Nous proposerons donc des paniers de 5 kg de fruits et légumes pour 6 euros.
Notre combat contre la misère est multiforme. Nous invitons les Marseillais(e)s à venir nous soutenir :
Le samedi 15 octobre dès 10 heures en venant acheter nos paniers solidaires.
Le lundi 17 octobre à 11 heures en assistant à l’inauguration de « La fermette de l’abbé Pierre »
Contacts presse :

06 84 36 74 39

06 33 60 83 40

06 10 30 05 37

06 58 13 09 80

06 50 98 14 68

À voir : FUOCOAMMARE, PAR-DELA LAMPEDUSA

Film documentaire de Gianfranco Rosi. Italie. 2016. 1h49

Ours d’or Berlin 2016

En sortie nationale et en exclusivité à Marseille
Du mercredi 28 septembre au mardi 18 octobre


Samuele a 12 ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l’école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre son île. Car il n’est pas sur une île comme les autres. Cette île s’appelle Lampedusa et c’est une frontière hautement symbolique de l’Europe, traversée ces 20 dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.

« Pour renouveler notre regard sur la tragédie des migrants, émoussé par la surabondance des images télévisées, le grand documentariste italien Gianfranco Rosi travaille sur l’épure, la soustraction, la suggestion. La juxtaposition de deux fils narratifs, l’un consacrée à la vie quotidienne des résidents de Lampedusa (notamment Samuele, jeune garçon de 12 ans), l’autre aux arrivées successives des migrants africains sur les côtes de l’île, ébranle plus les certitudes du spectateur qu’une énième démonstration à la Michael Moore. C’est cette dimension à la fois politique et cinématographique qu’a voulu souligner le jury de la dernière Berlinale (février 2016), qui a accordé à Fuocoammare son prestigieux Ours d’or. » Philippe Leclerq.