AGIR ENSEMBLE

MANIFESTATION DE SOLIDARITE AVEC GAZA

SAMEDI 13 JANVIER à 14 H 30,

PLACE CHARLES III A NANCY

Cessez-le feu immédiat !

Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de population !

Levée immédiate du blocus !

Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie.

Depuis trois mois, l’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à un génocide qui prive sa population du nécessaire à sa survie. Le bilan humain est lourd avec plus de 22.000 morts – l’équivalent de 640.000 victimes rapportés à la population française – et 57.000 blessés. Gaza a été « ramenée à l’âge de pierre » ainsi que le promettait Israël. Une première étape avant la mise en œuvre de la prochaine Nakba.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée d’occupation. Israël poursuit son entreprise de nettoyage ethnique et de colonisation en éliminant toute résistance : responsables associatifs, militants politiques, personnalités de la culture et de la société civile. Quand Israël ne les tue pas, il les enferme dans ses prisons.

Nous partirons de la place Charles III, défilerons dans les rues de Nancy et distribuerons des tracts. La manifestation se terminera place Stanislas avec des prises de parole suivies d’une minute de silence. Selon la météo, nous décrirons un grand cercle en hommage aux victimes ou nous ferons de la place une « place morte » en nous allongeant au sol.

Occupation, colonisation, apartheid, nettoyage ethnique, crimes de guerre, génocide…Cela suffit.

METTONS FIN A L’IMPUNITE D’ISRAËL !

ASSEZ DE CONDAMNATIONS, DES SANCTIONS !

Premières organisations appelantes
MAN, NPA 54, ATMF, AFPS, CGT 54, MOC, LFI, Sud Solidaires, PT, PCRF, Solidaires 54, UJC, UJFP, FSE,
LDH

RETROUVER LE PLAISIR DE MILITER ENSEMBLE !
LUTTER POUR SOUTENIR DES VALEURS FONDAMENTALEMENT HUMAINES

Asile et immigration : contre la loi de la honte, mobilisons-nous les 14 et 21 janvier 2024

Communiqué LDH

Le vote de la loi asile et immigration le 19 décembre dernier marque un tournant inacceptable.

Si cette loi est promulguée, toutes les personnes étrangères vivant dans notre pays verront leurs droits fragilisés, quel que soit leur statut et un grand nombre d’entre elles seront précarisées.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), dès l’annonce de ce énième projet de loi contre l’immigration, s’est engagée pour dénoncer son inhumanité. Le gouvernement, pour faire passer cette loi, a capitulé non seulement devant la droite mais aussi devant l’extrême droite dont de nombreuses propositions ont été reprises au mépris des conventions internationales, de la Convention européenne des droits de l’Homme et même des traités européens. Le président de la République et la Première ministre ont clairement acté que de nombreuses mesures étaient contraires à la Constitution. Ils ont eux même saisi le Conseil constitutionnel, dont le président vient de rappeler quelques principes fondamentaux de l’Etat de droit lors de la cérémonie des vœux.

Comme la LDH a déjà eu l’occasion de le dire aux côtés de nombreuses autres organisations, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui sont mis en cause comme jamais auparavant.

Rappelons quelques exemples :

– l’accès au droit d’asile comme aux titres de séjour et à leur renouvellement sera rendu plus difficile y compris pour les étudiants, au mépris du rayonnement de la France dans le monde ;

– le regroupement familial va devenir quasi impossible pour de nombreuses personnes ;

– une priorité nationale est instaurée en matière de prestations sociales pour les familles ne résidant pas depuis assez longtemps en France de façon régulière, comme si un enfant étranger avait moins besoin de manger ou de se loger qu’un enfant français ;

– l’inconditionnalité du droit à l’hébergement d’urgence, pilier de la lutte contre le sans-abrisme, est mise en cause comme s’il fallait avoir les bons papiers pour ne pas dormir à la rue ;

– les expulsions par simple décision préfectorale, sans aucune décision de justice préalable, pour des personnes qui ne respecteraient pas les valeurs de la République ou représentant une « menace » à l’ordre public renforce le pouvoir discrétionnaire des préfets.

Alors que celles et ceux (syndicalistes, employeurs, économistes…) qui constatent les apports de l’immigration à notre société sont de plus en plus nombreux, cette loi est une machine à créer des sans-papiers et de l’exclusion.

La LDH appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à se mobiliser contre la promulgation de cette loi et notamment :

– le 14 janvier à l’appel de nombreux collectifs de sans-papiers notamment ;

– le 21 janvier pour une marche citoyenne pour la liberté, l’égalité et la fraternité à l’appel de nombreuses personnalités très diverses du mouvement syndical, associatif, du monde de la culture…

Elle appelle toutes ses sections à s’engager pour la réussite de ces mobilisations et actions diverses sur l’ensemble du territoire.

Plus que jamais, les militantes et militants de la LDH poursuivront leur action quotidienne auprès des étrangers comme auprès de toute personne victime d’un déni de ses droits fondamentaux, à développer dans les cadres les plus larges possibles l’indispensable travail d’information et de conviction face aux marchands de haine et de division.

Paris, le 9 janvier 2024

 

Mots clés : Manifestations | Demande d’asile | Besoins de première nécessité | Prévention |

Manifestation, rassemblements, pétitions, réseaux sociaux…..

Demandeurs d’asile, sans papiers, régularisations….