10 mai 2017: JOURNEE NATIONALE DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE: HOMMAGE DE MARCEL DORIGNY

Marcel Dorigny à Pary le monial

Résumé conférence Marcel Dorigny
Paray-le-Monial, 10 mai 2017

Mercredi 10 mai: Fête de l’abolition de l’esclavage à Paray-le-Monial, en hommage à Pierre Moreau. Pour commencer, un tour de ville « sur les pas » des cinq pasteurs du XVIIème siècle qui ont fait progresser, par delà des persécutions croissantes, les idées de liberté de conscience et d’égalité dans une constante recherche – très irénique- de la paix. Ensuite, Marcel DORIGNY a donné une conférence passionnante sur le mouvement abolitionniste français. Le replaçant dans le sillon des mouvements américains et anglais, dans celui des philosophes des Lumières et de la Révolution (abolitionniste en février 1794), il a évoqué quelques grandes figures de la Société des Amis des Noirs (1788), du groupe de Coppet (1814), de la Société de Morale chrétienne (1821)et de la Société pour l’Abolition de l’Esclavage: Etienne Clavière, Jacques-Antoine Du Roveray, Etienne Dumont, Germaine et Auguste de Staël, Guizot…tous engagés dans la presse et sollicitant le Parlement pour abolir définitivement l’esclavage et la traite après leur rétablissement par Napoléon en 1802. Tous protestants aussi, comme ces quakers qui furent, aux USA, les premiers abolitionnistes de l’histoire…et à l’image d’un mouvement largement dominé par les Réformés (à l’exception notoire de l’abbé Grégoire). Nous remercions chaleureusement Marcel Dorigny pour cette page d’histoire riche des valeurs qu’elle porte et d’un superbe combat dont le parodien fut l’un des précurseurs. Ajoutons que pendant sa conférence, il a annoncé une réédition du récit de voyage de Pierre Moreau au Brésil, ouvrage qui prendra sa place dans le riche patrimoine protestant de la ville.

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QUAND LE FN71 PREND DES LIBERTES AVEC LA REALITE ET LES LOIS (17/2/2017)

Communiqué:

La section de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme proteste très vigoureusement contre la teneur du communiqué d’Antoine Chudzik, Conseiller Régional du Front National, diffusé le 17 février, avant qu’elle organise son cercle.

Elle rappelle que le mandat de la Ligue des Droits de l’Homme s’inscrit dans la défense des valeurs et principes républicains et le respect des lois. Dans l’affaire de la crèche comme dans celle de l’aide aux migrants, elle fait prévaloir les principes de la laïcité et de fraternité ainsi que les lois de 1905 et du 31 décembre 2012 afférentes à la neutralité des bâtiments publics et à l’aide que l’on peut apporter aux demandeurs d’asile.

Elle constate que conformément à sa démarche xénophobe habituelle, le FN assimile les demandeurs d’asile -qui ont des dossiers de demande de régularisation à la Préfecture et sont aidés par le Conseil Départemental, Le Pont, Les amis du Cada, RESF, la LDH, La Cimade, le Secours Populaire, Emmaüs, Lutilea, les Restos du Cœur, le Secours Catholique, la Croix Rouge… à des « clandestins ».

Elle constate aussi qu’un élu du FN veut réduire la section LDH Paray au silence et cela en contravention avec l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».

Elle constate enfin qu’un élu du FN met en cause les subventions imaginaires reçues par la section LDH Paray, association reconnue d’utilité publique et dont le militantisme pour défendre la République, les droits des citoyens et rechercher « ce qui est juste » n’est plus à prouver.

La Ligue des Droits de l’Homme fait encore des siennes ? A Paray-le-Monial, ne vous en déplaise, Monsieur le Conseiller Régional, c’est elle qui, avec d’autres, porte la voix de la solidarité, de la fraternité, de la laïcité, de l’égalité des droits et de la liberté d’expression.

A Paray-le-Monial, le 17 février 2017

Germaine Lemétayer,
Présidente de la Section de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme.

http://www.info-chalon.com/articles/opinion-de-droite/2016/12/24/26963/creche-de-paray-le-monial-retiree-une-attaque-contre-notre-identite-pour-le-fn-71/

http://cercle-silence.org/wp-content/uploads/2017/02/2017-02-communiqu%C3%A9s.pdf
Le communiqué d’Antoine Chudzik

La LDH parodienne fait encore des siennes, il est temps d’arrêter de subventionner cette association.Ce vendredi, la LDH va organiser un « cercle de silence » en soutien aux personnes punies par la loi pour avoir aidé des clandestins, qui sont pourtant par définition des délinquants.
Cette association, en particulier à Paray-le-Monial, est décidément dans une démarche de provocation constante que je condamne.
Ainsi, après avoir interdit une crèche exposée à la mairie de Paray-le-Monial, confectionnée par des handicapés de Bethléem, cette association gauchiste s’en prend à l’État de droit en refusant que les personnes venant en aide à des délinquants soient elles-mêmes punies.
J’encourage donc la LDH à entrer vendredi dans son « cercle de silence », et pour la tranquillité de tous, je l’enjoins à y rester.
Pour ma part, je refuse qu’une association financée par les contribuables puisse détourner sa raison sociale pour faire de la politique. Les seules associations qui doivent pouvoir recevoir des fonds publics pour faire de la politique sont les partis, qui reçoivent cet argent équitablement, en fonction de leur poids électoral. Je souhaite donc que les subventions soient interdites aux associations politisées, et à la LDH en particulier.
Antoine CHUDZIK, conseiller régional de Bourgogne
C
Représentant FN de la 2ème circonscription de Saône

et

Loire

AFFAIRE FILLON : PANIQUE A BORD DE LA MANIF POUR TOUS ! (5/2/2017)

Treize jours après la révélation par le Canard Enchaîné du million d’euros de salaires versés à la famille Fillon essentiellement sur fonds publics, avec de sérieux doutes sur la contre-partie d’un travail effectif, la Ldh paray a testé pour vous, sur les réseaux sociaux, les réactions d’une quinzaine de membres éminents de la MPT. Presque tous avaient choisi François Fillon comme leur candidat de prédilection à la présidentielle. Ce dernier le leur avait bien rendu en hissant haut ses valeurs personnelles de « chrétien » et en se faisant le chantre intarissable des « racines chrétiennes « de la France. Or, loin d’être unanimes, leurs réactions attestent à ce jour une explosion du mouvement:

1-D’abord, LES OPPOSANTS AU MAINTIEN DE LA CANDIDATURE FILLON : Paul PICARRETTA (Rédacteur en chef de la revue Limite) reproduit une blague du Gorafi faisant parler François Fillon : « Je vais fusionner 500 000 postes de fonctionnaires en un seul, et il sera pour ma femme » (Tw, 25/1), . Quant à Tugdual DERVILLE, il prend ses distances avec un pronostic-catastrophe : « Temps+ énergie gâchés à s’étriller sur les Primaires, à gloser sur des affaires avant d’épiloguer sur un effondrement » (Tw, 1 fév).

2-LES SIDÉRÉS MUETS qui zappent sur l’événement : les chefs religieux, Dominique REY, Marc AILLET… pourtant hyperactifs pour promouvoir l’engagement des chrétiens en politique à Paray-le-Monial (2012) et à la Sainte Baume (2013). S’ajoutent la MANIF POUR TOUS, parti politique depuis avril 2015 qui accrédite certains candidats aux élections (Wauquiez, Pécresse, Retailleau..), mais aussi les VEILLEURS de Cognac et la députée Anne LORNE qui, lors d’une inauguration d’une permanence LR à Lyon, campe sur un déni très métaphorique : « En avant pour la reconquête, qu’importe la houle, hissons nos couleurs… » (FB 1er fév.). Quant à François-Xavier BELLAMY, le délégué aux affaires scolaires de la MPT, le 1er février, il annonce sa candidature aux législatives dans Famille Chrétienne (LR) en ignorant complètement l’affaire tout en revendiquant les valeurs chrétiennes : « servir ce qui est bon, juste et vrai » (sic). Pas un mot sur les réseaux sociaux non plus…hormis une allusion rappelant que l’attentat du Louvre devrait inciter à revenir « aux vrais sujets » (tw 3/2).

2-LES CRITIQUES DUBITATIFS : Sur son blog, Bruno GOLLNISCH refuse de reconnaître que « François Fillon est blanc comme neige » et manie la litote avec jubilation : « Je ne dis pas que Madame Pénélope Fillon a travaillé assidûment pour son mari» (1 fév). Le 3 février, il tire la sonnette d’alarme en s’appuyant sur les sondages : « Reste qu’à moins de 80 jours d’un premier tour de la présidentielle plus ouvert que jamais, il est cependant loisible d’apporter quelques crédits aux enquêtes qui enregistrent les contrecoups des révélations du Canard Enchaîné sur la candidature Fillon. » Bernard ANTONY s’essaie à l’ironie mi-figue mi-raisin, s’en tient à la légalité et suggère le combat ultime : « Après le coup du canard, Fillon a-t-il du plomb dans l’aile ? » (Blog 25/1) « Mais voici que pèse désormais sur les Fillon l’accusation d’emploi fictif de Pénélope, sorte de délit …Dans l’état actuel de ce que rapportent les medias, … rien ne permet d’affirmer que François et Pénélope ont enfreint la loi…Mais, même s’ils sont blanchis, on sait ce qu’il en est de ce genre d’accusation, il risque d’en rester quelque chose. …on verra si, pour venger l’honneur de sa Pénélope, François Fillon saura, tel Ulysse, occire l’infâme et conquérir alors dans la foulée « l’île des bienheureux » (Makarôn nêsoi), encore appelée Élysée par Homère et Hésiode. Mais il faut se souvenir de ce que plus tard, pour Platon et pour Virgile dans l’Énéide, l’Élysée était une partie des Enfers gouvernée par Rhadamante. Mais pas la pire puisque c’était le lieu de séjour provisoire des âmes bonnes avant leur réincarnation. » (Blog, 27/1)

3-LES FANS INCONDITIONNELS ne lâchent rien sur l’objectif de la présidentielle. Ils font un black out massif sur la question des salaires et de l’éthique alors qu’à ce jour F. Fillon n’a pas toujours pas déposé plainte contre le Canard Enchaîné comme il l’avait annoncé. La défense de leur champion s’organise autour d’une triple thématique :

-La minoration des faits : « Rien n’est illégal et tout est réglementé. On va chercher des poux dans la tête de François Fillon » , JM NESME (JSL, 26/1) ; « emploi fictif de Pénélope, sorte de délit » B. ANTONY ; « Vous n’avez pas commis de délit, mais vous n’êtes pas indifférent aux intérêts de votre famille. Ceux qui comme moi ont participé à la vie parlementaire savent combien y prolifèrent les pratiques laxistes. En avoir usé avec le sentiment d’avoir eu le droit de le faire n’est donc pas un crime. C’est une faute qu’il s’agit aujourd’hui de réparer en vous donnant à fond au combat pour le redressement du pays. » C. VANNESTE (Blog 3/2) ; « François Fillon défend la famille et la filiation. Et il a pour cela, mieux que quiconque, pu fonder sa réussite politique sur la réussite de sa propre famille…Il était donc légitime qu’il s’entoure de sa femme et de ses enfants dans sa vie parlementaire […] pour incarner cette conviction » , F. BARJOT (Pétition, 3/2) « L’homme François Fillon est au fond de peu d’importance : L’important c’est son diagnostic sur la France et la nécessité de réformer. » Retweet, X LEMOINE, ( 3/2).

-La victimisation : « les autres candidats à la présidence de la République commencent à sortir les boules puantes » JM NESME (JSL, 26/1) ; « une mise à mort » Il est cloué au pilori, c’est un acharnement » ; « Cet acharnement est malsain. La transparence est nécessaire, mais pas la traque, pas la chasse à l’homme ! » B RETAILLEAU (tw, 2/2, 3/2) ) ; « le lynchage médiatique » C. VANNESTE, (Blog, 1 fév) ; « Fillon: après le lynchage, le déluge », Le Causeur publié par Jean SEVILLIA, ( tw, 2/2) ; « Depuis une semaine, François Fillon est cloué au pilori médiatique et politique. Pour y parvenir, tous les coups sont permis : on jette aux loups un homme, sa femme, ses enfants, ses collaborateurs, sans attendre leurs arguments ni entendre leur défense » VALERIE BOYER (Fb 2/2).

– La théorie du complot » il y a quelque chose qui ressemble à un coup d’état institutionnel, X LEMOINE, (Tw, 1 fev ; B RETAILLEAU, (Tw 1er fév); V BOYER, (Tw 1er fév); « je suis effaré de la célérité du parquet… le parquet est aux ordres du pouvoir…le parquet a été créé pour trouver quelque scandale à droite », B GOLLNISCH, (Blog, 1 fév) ; « Cette tentative de mise à mort vise à installer un face-à-face mortel « B. RETAILLEAU ( tw 2/2 ).

-les propos insultants : « le cloaque républicain »,« le microcosme politique et médiatique est indigne du pays », C.VANNESTE, (blog, 1er fév) ; « il y a quelque chose de pourri dans la démocratie », S. Fillon repris par V. BOYER, (tw, 26/1)

Notons enfin le déni total du maire de Chalon/Saône, Gilles PLATRET et son soutien sans aucune réserve à François Fillon qui l’apparentent aux plus radicaux de la Manif Pour Tous: «Des mots justes pour répondre à une campagne de caniveau. Il s’agit de la France, élevons le niveau ! » (tw 27/1) « Avancez la tête haute, ne cédez à aucune intimidation, soyez plus grands que ceux qui nous mitraillent ! »(tw 29/1).

Pour conclure, par delà cette diversité, se remarque même chez les opposants,une absence totale de références à la morale et à l’éthique. Ce vide est significatif d’une forme de cynisme afférent à la défense de pratiques insupportables aux yeux des citoyens lambdas. Il constitue sans doute l’un des aspects majeurs de la crise politique de notre pays.

GOLIAS: PARAY-LE-MONIAL: LA CRECHE ET LES MERCENAIRES. (Gilles Herlédan), 5/1/2017)

GOLIAS crèche 1

 

GOLIAS crèche 2

A LA RECHERCHE DE LA MASCULINITE PERDUE (Comité de la Jupe, 30/12/2016)

http://alpha.comitedelajupe.fr/?q=content/%C3%A1-la-recherche-de-la-masculinit%C3%A9-perdue

Á la recherche de la masculinité perdue
Anne SOUPA et Bernard BERTHIER
30/12/2016

Masculinité perdue. Grosse prime à qui la retrouvera. À en croire l’article publié dans Le Monde du 28 décembre et intitulé : « Des catholiques veulent rendre à l’Église sa virilité », les catholiques du genre mâle seraient à la recherche de leurs attributs perdus. D’où l’idée, dans des chapelles « masculinistes », de camps et séminaires réservés aux hommes, pour expurger d’eux la part féminine, semble-t-il…

Pas étonnant, me suis-je dit : à force de fréquenter des prêtres de plus en plus ensoutanés, voulant revenir à la belle époque des enfants de Marie, et des évêques un peu cocottes, soignant leur look et sortant de chez la modiste et le bijoutier avec mitres et bagouses, pas étonnant qu’il y ait du jeu dans le genre…

Faux diagnostic, docteur. Selon ces « masculinistes », c’est la féminisation de l’Église qui cause le mal des mâles : la testostérone catholique perd de son efficacité par suite de la présence malsaine des femmes dans nos lieux saints, d’où, disent-ils, un dégueulis d’homélies « asexuées » et de chants sucrés.

Je ne vois pas bien le rapport – si j’ose dire. N’est-ce pas les curés, duos habentes et bene pendentes, qui prononcent les sermons ? N’est-ce pas eux, barbus en puissance ou en acte, qui ressassent seuls les paroles sacrées et qui sont à la barre des liturgies ? Vous dites que la présence des femmes au micro ou distribuant la communion vous désespère et qu’il ne faut pas désespérer Bites-en-chœur. J’ai de la peine à vous suivre : quand je suis entouré de personnes du sexe que je n’ai pas, je ne me sens pas moins du mien. Pas plus, non plus. Je me sens plus humain.

Vous dites que les hommes se construisent non par la relation avec les femmes, mais par la filiation venue du Père céleste. Vraiment ? Que nous ayons tous besoin de pères et de mères pour nous construire, qui le nierait ? Qu’il y ait une crise de la masculinité dans les sociétés occidentales, soit. Sans nul doute, l’émancipation des femmes a « vidé le genre féminin » de sa spécificité ancienne. Les femmes ne sont plus « par définition » douces, passives et silencieuses, voire soumises, l’idéal des messieurs ! Par contrecoup, s’est posée la question du genre masculin : est-il encore définissable maintenant que la compétence est le critère ultime de sélection, que la galette du pouvoir se partage un peu mieux entre tous et que la force physique est presque devenue un accessoire de mode ?

Alors les barbus ne seront-ils plus jamais associés au pouvoir, à la parole qui tranche, à la domination de la sphère publique ? Que faire ? Faut-il croire qu’il est encore temps de rendre aux poilus et aux couillus leur agressivité naturelle et de leur réapprendre le sens du combat ? Faut-il idéaliser l’image de Jésus maniant le fouet aussi bien qu’un héros de Sade ? Nostalgie du bon temps d’hier où tout était simple. Mais souffrance stérile que cette nostalgie implique à une époque où le coming out des personnes homosexuelles chamboule de fond en comble les anciens critères de genre ! En effet, bien malin qui peut prétendre que la personne homosexuelle de sexe masculin choisisse des critères de genre généralement attribués au féminin, et vice versa. Le trouble dans le genre est tellement à son comble que l’on imagine aisément que certains veuillent se raccrocher… aux attributs virils.

Ces changements sont durs à avaler, on est bien d’accord. Mais pourquoi faut-il que ce soit dans l’Église que le malaise soit le plus visible, justement là où les barbus ont encore tout pouvoir, et que l’on veuille recréer une ligne Maginot, alors que les panzer-divisions de la modernité la contourneront de toute façon ? Est-ce parce que sont visés sans le dire les prêtres homos, gros mot tabou dans l’Église, puisqu’ils sont censés ne pas exister ? Est-ce parce que le patronat clérical est indisposé comme une chochotte par les bons et loyaux services d’une main-d’œuvre féminine qu’il a lui-même constituée en prolétariat depuis une génération et maintenue à des postes d’exécution, au mépris de la dignité que lui confèrent son baptême et ses compétences ? Faudrait-il que, de servile qu’elle est déjà, cette main-d’œuvre devienne en outre invisible ? Qu’elle travaille la nuit pour qu’on ne la voie pas ? Que ce soient les prêtres et les évêques qui signent les notes et les rapports établis par elle ?

Vous voulez nous faire croire ou vous croyez que votre virilité s’édifie par votre relation avec le Père, mais vous faites de Dieu le miroir où vous voudriez trouver votre image idéale. Narcisses foudroyés, et fourvoyés, vous voulez rester entre vous, vous voulez aimer le même, votre clone, plutôt que l’autre, le différent, l’intrus, l’insupportable, la femme. Vous voulez nous faire croire que le Père céleste est à votre image, d’une virilité désuète, alors qu’on sait depuis longtemps, depuis les temps bibliques ou l’œuvre de Rembrandt, qu’il a des mains d’homme et de femme, et un cœur de mère. Juste pour dire qu’il dépasse de loin vos petites combines d’arrivistes qui se poussent du coude.

Qu’attendent les évêques, gardiens de la doctrine, pour dénoncer cette simplification blasphématoire de l’Autre, du Tout-Autre, et cette sournoise entrée dans le règne du même ?

Anne Soupa et Bernard Berthier

DES LAICS ET DES PRETRES MULTIPLIENT CAMPS ET STAGES pour aider les hommes à se réconcilier avec leur masculinité

DES LAICS ET DES PRETRES MULTIPLIENT CAMPS ET STAGES pour aider les hommes à se réconcilier avec leur masculinité, jugeant que la société et l’Eglise sont dominées par des valeurs féminines.

Par delà les propos tenus face aux journalistes du Monde, la LDH Paray a dénoncé en octobre, le caractère antiféministe (idem pour le Comité de la Jupe, « Ecole de prestige et obscurantisme religieux ») et antimusulman des Camps Optimum organisés par Dominique Rey, l’un des fondateurs de l’Emmanuel-Manif Pour Tous à Paray-le-Monial et soutenus par Jean-Marc Nesme, le maire de la ville (voir article au-dessous).

AINSI LES MUSULMANS CONVOQUES A NOEL AVEC TAMBOURS ET TROMPETTES AVEC LA CRECHE ET LES HANDICAPES CONTRE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME ONT-ILS BON DOS…

Lisez l’article sur ces hommes qui se défissent avant tout comme des combattants pour leur foi.

LE MONDE | 27.12.2016 à 06h32 • Mis à jour le 27.12.2016 à 12h07 |Par Nathalie Brafman et Cécile Chambraud

« Lorsque Philippe Matron s’est inscrit au camp « Au cœur des hommes », il ne savait pas bien ce qui l’attendait. Trois jours plus tard, ce catholique pratiquant de 56 ans, père de six enfants dont cinq filles, est ressorti transformé de ces moments passés « entre frères » et avec le Christ. « J’ai découvert qu’on ne devient pas un homme grâce à une femme mais par son père ou par des références masculines », dit-il.

Quentin Schaepelynck, 34 ans, lui aussi catholique pratiquant, se souvient de moments très forts où l’on peut se livrer, faire tomber le masque : « J’ai compris quelle était ma place en tant qu’homme au sein de ma famille, dans la société. Y aller, c’était un petit cadeau aux miens. »

« Au cœur des hommes », « Optimum », association Pater… Depuis deux ou trois ans, les offres destinées spécifiquement à des hommes à la recherche de leur masculinité et de leur place dans l’Eglise catholique se multiplient. Comme si une inquiétude existentielle s’était emparée d’eux. Camps, retraites, expéditions, fraternités à l’ambiance « virile mais pas bourrin » sont venus s’ajouter aux quelques pèlerinages des pères de famille (Cotignac, Saint-Michel, Vézelay) déjà existants.

Ce phénomène très nouveau est certes encore limité, mais le bouche-à-oreille lui donne du dynamisme. Le père Alain Dumont, pionnier des retraites pour hommes, créées à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) il y a une quinzaine d’années, témoigne de cet engouement : « Nous avons commencé avec des retraites de dix ou douze hommes et, depuis cinq ans, cela monte en force. Aujourd’hui, chacune rassemble entre 80 et 120 hommes, majoritairement des trentenaires et des quadragénaires. » Aussi les a-t-il fait essaimer ailleurs en France.
Des techniques venues des milieux évangéliques américains

A l’origine de cette réflexion sur la masculinité et de ces initiatives, on retrouve souvent des laïcs, parfois insatisfaits de leur place dans l’Eglise. Des prêtres s’y trouvent aussi impliqués, mais ces initiatives sont d’abord l’un des fruits du grand mouvement de réaffirmation catholique qui s’est produit en 2013 lors des manifestations contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel. « Ça a créé des liens et des initiatives. On est sur la lancée de ce dynamisme », confirme le père Simon Chouanard, curé du Cœur-eucharistique-de-Jésus, dans le 20e arrondissement de Paris.

La réflexion sur le masculin et le féminin conduite dans ce creuset a peut-être donné son impulsion à ce mouvement masculiniste. Il a pris forme dans la mouvance de la communauté de l’Emmanuel, qui a pour particularité de mélanger laïcs, laïcs consacrés et clercs, et autour de figures d’un catholicisme de réaffirmation, comme l’évêque de Toulon, MgrDominique Rey, aussi issu de l’Emmanuel.

Les derniers nés sont ces camps organisés le temps d’un week-end prolongé, qui attirent surtout les 30-50 ans. Les organisateurs se sont pour beaucoup inspirés de courants et de techniques venus des milieux évangéliques américains. Un livre, au titre un peu boy-scout, fait figure de référence : Indomptable (Farel, 2015). Il est d’ailleurs fortement recommandé de l’avoir lu avant de venir au camp.

Son auteur, John Eldredge, conférencier américain, pioche pêle-mêle dans son expérience personnelle, dans des scènes de films grand public (Gladiator, Braveheart, Un monde parfait…) et dans la Bible pour illustrer et révéler à ses lecteurs « le secret de l’âme masculine ». La thèse qu’il défend – « l’homme ne sera véritablement sûr et doux que s’il assume la force que le Créateur lui donne. Il a besoin de se battre (…), d’un lieu où le guerrier qui est en lui peut reprendre vie » – a rencontré un énorme succès.
Attente d’un « déclic »

Mis au point au sein de la communauté de l’Emmanuel, les camps « Optimum » ont été les premiers à acclimater ceux fondés par Eldredge. Depuis février 2013, deux fois par an, ils accueillent entre 120 et 275 hommes pour trois jours de conférences, de sports, de prières et de « moments conviviaux ». Pour leur responsable, Gabriel Morin, un laïc consacré de 38 ans, les participants en attendent « un déclic ».

Patronnés par l’évêque de Toulon, Mgr Dominique Rey, les camps « Au cœur des hommes », à la Sainte-Baume, fonctionnent depuis l’automne 2014. Selon Clément Lescat, laïc de 40 ans qui en est le cofondateur, ils permettent de « décapsuler » les participants.

« Il s’agit de leur faire prendre conscience des désirs profonds de leur cœur d’homme, spécifiquement masculins, que sont l’aventure à vivre, le combat à mener et la belle à conquérir », dit-il.

Ces catholiques sont en plein questionnement sur la masculinité, qu’ils jugent aujourd’hui « blessée ». A leurs yeux, l’Eglise comme la société, baignées par la mixité, entravent l’expression de ces « désirs » profonds et laissent les hommes incertains de leur rôle. « Cela a un rapport à la force et à la violence » propres à l’homme, assure Clément Lescat. « C’est un sujet très épineux car la barbarie du XXe siècle a discrédité l’usage de la force. Aujourd’hui, l’homme se cherche entre deux caricatures : la soumission et la domination. Il a peur de ses désirs. Pourtant, il a un désir de combattre pour quelque chose qui le dépasse », résume-t-il.

« Il y a une force, une animalité en l’homme qui le pousse à aller vers l’extérieur. Elle doit être canalisée dans le don et la grandeur. Les garçons ont besoin de grandeur », affirme Arnaud Bouthéon. A 43 ans, cet ancien acteur des mobilisations contre le mariage pour tous et fondateur de Sens commun importe aujourd’hui en France l’organisation de bienfaisance catholique américaine des Chevaliers de Colomb, qui a la particularité d’être entièrement masculine.
Flottement dans l’identité masculine

« Dans les camps, on perçoit que les hommes, parfois, ne se sentent pas autorisés à être des hommes à fond, note Gabriel Morin. La virilité est suspectée d’une façon générale. Ils ont parfois intériorisé l’idée que c’est dangereux ou mal vu. Nous leur disons que la masculinité est une vocation, un appel de Dieu, et qu’on peut être pleinement homme sans être machiste et dominateur. »

Ces contradictions prendraient un tour aigu avec la « crise de la quarantaine ». « Dans la religion chrétienne, on dit aux hommes : sois gentil, sois doux et tais-toi. Imite Jésus, c’est un gentil. Ta force, mets-la de côté. Or, si Jésus est mort sur la croix, ce n’est pas parce qu’il est faible. Au contraire, il y va parce qu’il est fort et courageux », souligne Philippe Matron.

Tous les acteurs de ce mouvement viriliste évoquent avec envie des rites de transmission religieuse masculine, comme la bar-mitsvah (la majorité religieuse chez les jeunes garçons juifs de 13 ans), ou d’initiation, dans les cultures africaines. Ils regrettent que les garçons n’aient pas le temps de construire leur masculinité parce qu’ils « passent des bras de leur maman à ceux d’une jeune fille ». Pour expliquer le flottement qu’ils éprouvent dans l’identité masculine, ils évoquent pêle-mêle le poids du jansénisme, l’histoire du XXe siècle et « un rapport un peu compliqué au corps en France ».

Redonner du lustre à la masculinité, cela n’est pas destiné à entrer en compétition avec la place conquise par les femmes, assurent les artisans de ce réveil masculin. « Nous ne sommes surtout pas là pour réveiller la guerre des sexes », assure Clément Lescat. « Aujourd’hui, on tend vers une uniformisation des rôles, des façons d’être et de penser. Or si les hommes et les femmes sont totalement égaux, ils ne sont pas similaires pour autant », souligne Quentin Schaepelynck, qui a participé à l’un de ces camps pour homme.

« C’est le regard du père qui conforte la fille ou le garçon dans sa féminité ou sa masculinité », tranche le père Philippe de Maistre, aumônier du collège catholique Stanislas, à Paris, très engagé sur ces questions.

Ils trouvent même des vertus aux études de genre, pourtant vilipendées par le discours dominant dans l’Eglise. « Etre un homme, ça s’apprend et se construit, résume Arnaud Bouthéon. Il y a un mixte de nature et de culture. » C’est cette part culturelle de l’identité masculine qui leur paraît aujourd’hui à la peine.
Des cantiques qualifiés de trop « sucrés »

Il y a trois ans, l’abbé Simon Chouanard a fondé l’association Pater, qui propose quatre fois par an des week-ends à plusieurs générations d’hommes et de garçons, notamment pères et fils. « Certains regrettent que la mixité se soit faite sans réflexion dans l’Eglise, observe-t-il. Mais si l’on veut démontrer que les garçons et les filles ont des différences, il faut avoir des propositions d’éducation différenciées, car la fille n’a pas l’acquisition du genre à faire. Alors que le garçon doit faire un travail initiatique, il faut qu’il fasse un tour dans la communauté des hommes pour pouvoir revenir dans la communauté des femmes », explique l’abbé.

Dans l’Eglise catholique aussi, au clergé diocésain pourtant intégralement masculin, les laïcs à l’origine de ces initiatives font le constat que les hommes ne sont pas toujours à l’aise et qu’ils éprouvent le besoin de se ménager un espace pour être entre hommes. L’effacement des communautés masculines pour les laïcs, l’omniprésence des femmes dans la vie paroissiale, des homélies jugées « asexuées », une liturgie post-concile Vatican II et ses cantiques qualifiés de trop « sucrés », tout cela contribue, selon eux, à une « féminisation de la vie en Eglise ».

« Où sont les mecs dans nos églises ? », s’écrie ainsi l’abbé Chouanard. « Aujourd’hui, beaucoup d’hommes suivent leur femme à l’église et ils ne se sentent pas suffisamment rejoints comme homme par l’Eglise », abonde Gabriel Morin, des camps « Optimum ». « Ils n’ont pas besoin de discours gnangnan. L’Eglise doit faire un gros travail de conscientisation sur l’homme », tranche Clément Lescat. La virilité de Jésus serait édulcorée, la figure de Dieu présentée comme trop maternante. « L’Eglise met en valeur les vertus féminines, affirme le père de Maistre. C’est une Eglise matrice, couveuse, plus maternelle que paternelle. »

Pour plusieurs de ces militants de la masculinité, l’implantation de l’islam en France contribue aussi à bousculer l’identité des catholiques. « L’islam se développe sur ce manque de virilité. Il pose ces questions. Ils nous demandent : pourquoi n’êtes-vous pas plus forts ? Ils ne comprennent pas qu’on rentre la tête dans les épaules », assure l’abbé Philippe de Maistre. Gabriel Morin réfléchit aujourd’hui à adapter ces camps « à des jeunes des cités ».

· Cécile Chambraud
Journaliste au MondeSuivre Aller sur la page de ce journaliste

· Nathalie Brafman
Journaliste au Monde

http://site.ldh-france.org/…/non-masculin-ne-lemporte-femi…/

http://alpha.comitedelajupe.fr/…

http://alpha.comitedelajupe.fr/…

Des laïcs et des prêtres multiplient camps et stages pour aider les hommes à se réconcilier avec leur masculinité, jugeant que la société et l’Eglise sont dominées par des valeurs féminines.
lemonde.fr
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Commentaires
Ldh Paraylemonial
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Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial Si l’on compare cet article aux videos publiées par le Camp des Hommes et aux déclarations de la Manif Pour Tous, on constate deux « omissions » ou distorsions très nettes de propos tenus antérieurement : 1) La première est la soumission des femmes et lVoir plus
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· 31 décembre 2016, 18:12 · Modifié

Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial http://alpha.comitedelajupe.fr/…

Il y a des jours où on se dit que le talent de certaines…
alpha.comitedelajupe.fr
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· 28 décembre 2016, 10:17

Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial http://alpha.comitedelajupe.fr/…

Masculinité perdue. Grosse prime à qui la retrouvera.…
alpha.comitedelajupe.fr

Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial http://site.ldh-france.org/…/non-masculin-ne-lemporte…/

    Après le Parcours homosexualité en août, l’Emmanuel-Manif Pour Tous organise à Paray-le-Monial entre le 20 et le 24 octobre un « Camp Optimum » (ou « Camp Indomptable » ou « Camp au Coeur des Hommes »). Selon les vidéos enregistrées sur You Tube par leur fondateur, l’évêque de Toulon-Fréjus, Dom…
site.ldh-france.org
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· 28 décembre 2016, 09:38

Olivier Pautonnier
Olivier Pautonnier Les sectes s enrichissent sur les personnes en détresse…….
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· 28 décembre 2016, 10:48

REMERCIEMENTS (26/12/2016)

La section LDH Paray remercie les internautes qui se sont mobilisés hier pour défendre avec elle, sur les réseaux sociaux, le respect des lois, la laïcité et le vivre ensemble face à des identitaires d’extrême-droite déchaînés. Nous avons constaté que François Bayrou avait raison lorsqu’il analysait, dès le 18 décembre, l’affaire des crèches comme un coup politique plus particulièrement islamophobe, l’enjeu réel étant l’introduction des « racines chrétiennes » dans la Constitution, équivalent, pour lui, de la Révocation de l’Edit de Nantes (1685) promulgué pour exclure les protestants : « La révocation de l’Édit de Nantes, c’est-à-dire la fin de la tolérance religieuse, a été un malheur terrible pour notre pays. Je n’ai pas envie que l’on revive ce genre de choses ! Donc je défendrai l’idée que oui, en effet, il faut s’opposer avec fermeté à la création d’une obsession contre l’une ou l’autre des religions françaises ».
La section remercie aussi toutes les personnes qui se sont associées à elle pour que les plus pauvres de cette ville, à savoir les familles de migrants, passent un bon Noël…Paray reste, par delà les apparences médiatiques, une ville où la générosité, la tolérance et la solidarité ne sont pas de vains mots.

https://www.facebook.com/bayrou/videos/10154789983649761/

ARTICLE DU JSL: « Paray condamné à retirer sa crèche » (25/12/2016)

https://www.facebook.com/312178878991627/photos/p.568485443360968/568485443360968/?type=3&theater

LA REPUBLIQUE ACCUEILLE TOUT LE MONDE SANS PREFERENCE AFFICHEE (24/12/2016=

LA REPUBLIQUE ACCUEILLE TOUT LE MONDE SANS PREFERENCE AFFICHEE…Selon Sophie Mazias, « L’installation d’une crèche de Nativité dans un Hôtel de ville, cœur des services publics, alors qu’elle pourrait être disposée dans de nombreux autres lieux de la ville, démontre une réelle volonté politique qui vise à mettre en péril cet équilibre unique, même s’il est imparfait, même s’il est difficile à faire vivre, que nous permet le principe de laïcité. Il faut le rappeler, la laïcité c’est avant tout la liberté pour chacun de vivre sa foi, sa religion ou sa philosophie de vie, son agnosticisme ou son athéisme, en étant garanti de la neutralité de l’Etat.

C’est la possibilité de savoir que l’accès aux institutions de l’Etat nous est garanti de la même façon, quelle que soit la croyance ou l’absence de croyance de l’administré et du représentant des pouvoirs publics. C’est un principe de paix sociale qui permet à chacun, le cœur serein, de savoir que sans crainte d’une quelconque discrimination, il peut s’adresser à l’administration. La République peut être aimée de tous et accueille tout le monde, sans acception de personnes »

Autres publications:http://www.creusot-infos.com/…/saone-et-loire-le-fn-71-deno…

http://www.lefigaro.fr/…/97001-20161223FILWWW00285-la-justi…

http://www.lamontagne.fr/…/ces-creches-de-noel-otages-polit…
Quand les politiques instrumentalisent jusqu’aux crèches de la Nativité
L’installation d’une crèche dans l’Hôtel de ville de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) démontre une réelle volonté politique de créer une brèche dans le principe de la…
liberation.fr

REFERE DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE DIJON SUR LA CRECHE DE LA MAIRIE DE PARAY-LE-MONIAL (23/12/2016)

Photo: Sophie Mazias, avocate de la LDH, interviewée par FR3

Photographies: Germaine Lemétayer.

 

Par ordonnance du 23 décembre, le juge des référés du Tribunal Administratif de Dijon a statué, dans l’affaire de la crèche déposée dans le hall de la mairie de Paray, en faveur de la Ligue des Droits de l’Homme. Conformément à loi de 1905, « Il est interdit… d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit », la neutralité de la mairie devra donc être respectée et la crèche -qui ne s’inscrit dans aucune tradition locale- sera retirée.

La section de Paray se réjouit de ce que Noël reste, dans notre ville, un symbole universel de lumières, de fêtes, de réjouissances, de fraternité, et pour certains, un puissant symbole chrétien. Par cette ordonnance, le juge a préservé le vivre-ensemble induit par la laïcité -pilier essentiel de notre République- fondé sur le respect égal dû à tous les citoyens. C’est une très bonne nouvelle.

JOYEUX NOEL ET BONNES FETES DE FIN D’ANNEE A TOUS (TES)!!

G Lemétayer pour la LDH Paraylemonial.