Catégorie : DISCRIMINATIONS

Tractage contre l’homophobie et la pauvrophobie, sur le marché de Paray-le-Monial, le 4 août 2017

Photographies: Germaine Lemétayer. G. Lemétayer, G. Uhlrich, N. Plat, M. Affonso (CGT), D. Sibut (CGT).

Tractage de la LDH Paray accompagnée de deux militants de la CGT, pour demander le retrait de l’arrêté anti-mendicité et l’interdiction de « Parcours homosexualité » discriminants sur le Moulin Liron. Après des discussions souvent animées, les Parodiens ont été nombreux à témoigner leur soutien à ces actions tandis que les débats avec la Communauté de l’Emmanuel qui défend les positions traditionnelles de l’Eglise catholique tournaient au dialogue de sourd…Mais l’essentiel, avec eux, est de rappeler que les catholiques sont des citoyens comme les autres et que la République  les protège contre les discriminations. Eux mettent en avant le droit des homosexuels de s’impliquer dans un engagement à la chasteté qu’ils estiment libre par delà les stigmatisations du Catéchisme de l’Eglise.

LE « PARCOURS HOMOSEXUALITE » DE PARAY-LE-MONIAL, C’EST DE L’HOMOPHOBIE (Communiqué de la LDH Paray et de Solidarité Laïque 71, 3/8/2017).

 

Cette année encore, la communauté de l’Emmanuel organise un « Parcours Homosexualité » à Paray-le-Monial entre le 1er et le 6 août sur le parc municipal du Moulin Liron. Il s’agit de convaincre des personnes rassemblées en l’occurrence de s’engager sur la voie de la chasteté considérée comme seule voie de salut selon les principes du Catéchisme de l’Eglise catholique (2357-2359) et de l’Eglise de France qui considèrent l’homosexualité comme une « dépravation » ou une « déviation grave », le Vatican s’opposant à sa dépénalisation aux Nations Unies. Pour citer Elizabeth Montfort, référente de la communauté de l’Emmanuel sur le sujet, n’affirme-t-elle pas dans une conférence intitulée « L’homoparentalité, la théorie du genre » diffusée le 3 juillet sur « Radio-Espérance », que le genre est une « théorie de déconstruction de la féminité et de la masculinité », niant toute faculté, pour l’individu, de « s’autodéterminer pour définir son identité », de choisir sa famille et son mode de reproduction, de bénéficier de nouveaux droits en référence au principe d’égalité ? Depuis un an, plusieurs articles et plus particulièrement le « Dossier D§J n°6 (association LGBT chrétienne) intitulé « Homosexualités et spiritualités » (avril 2017) témoignent de l’accroissement des écarts et des tensions entre certains courants religieux de plus en plus conservateurs, des chercheurs en sciences sociales faisant progresser la question du genre et des personnes LGBT en demande d’inclusivité, c’est-à-dire d’une intégration sociale sans conditions. S’appuyant sur une doctrine intangible, les catholiques d’identité multiplient les thérapies de conversion, renforcent leur influence à travers un clergé formé par des séminaires conservateurs et s’impliquent dans des courants identitaires d’extrême-droite (Sens Commun, Manif Pour Tous). En ce qui concerne les « thérapies de conversion », Anthony Favier, vice-président de « David et Jonathan », met en cause l’association Courage, la Communauté de l’Emmanuel et la bienveillance de la hiérarchie catholique à l’égard la promotion de la chasteté comme substitut à l’homosexualité. (Libération, 21/1/2017).

En 2014, la Ligue des Droits de l’Homme déclarait : « A l’heure où l’ordre moral et patriarcal relève la tête, elle invite chacune et chacun à […] affirmer, ensemble, le refus de l’homophobie, de la haine, de la violence, des discriminations dont sont victimes les femmes et les hommes en raison de leur orientation sexuelle». La section de Paray-le-Monial considère comme porteur de discriminations -selon la loi du 27 mai 2008- «le traitement « moins favorable …dans une situation comparable », de regroupements de personnes homosexuelles visant à promouvoir pour eux seuls une abstinence qui constitue une atteinte à leur intégrité identitaire, à leur dignité et au principe d’égalité tel qu’il qui prévaut dans les lois sur le PACS et le Mariage pour Tous. En référence à l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen « Nul ne sera soumis […] à des peines ou traitements […] dégradants », elle appelle les Parodiens à prendre conscience des effets dévastateurs et dégradants de telles idéologies, et de l’image « moyenâgeuse » qui est donnée de notre ville dans la presse nationale. Elle renouvelle donc l’appel lancé au Maire de Paray-le-Monial l’an dernier pour exiger de la Communauté de l’Emmanuel, qu’elle cesse ce genre d’activités sur le terrain municipal du Moulin Liron.

Paray-le-Monial, le 2 août 2017.

REPORTAGE FR3 BOURGOGNE SUR L’ARRETE ANTI-MENDICITE DE PARAY-LE-MONIAL (27/7/2017). INTERVENTION DE LA PRESIDENTE DE LA SECTION DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME DE PARAY-LE-MONIAL

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire/paray-monial-71-mendicite-interdite-au-centre-ville-cinq-mois-1303561.html

Paray-le-Monial (71) : la mendicité interdite au centre ville pendant cinq mois

Le maire de Paray-le-Monial en Saône-et-Loire a pris le 24 avril 2017, un arrêté qui interdit la mendicité au centre ville, du 1er mai au 30 septembre. Une mesure qu’il avait déjà prise en 2014 et qui suscite des réactions.

Par C.R. Publié le 27/07/2017 à 18:35
L’arrêté date du 24 avril 2017, mais les Parodiens qui en ont entendu parler sont peu nombreux. Seuls les quelques SDF qui fréquentent habituellement la ville le connaissent. Du 1er mai au 30 septembre, s’ils mendient au centre ville, ils risquent d’en être expulsés.

Une mesure que le maire (LR) Jean-Marc Nesme justifie par la volonté de garantir la sécurité des habitants et des pélerins, qui viennnent par milliers tout l’été, participer aux sessions de l’Emmanuel. Il avait déjà pris un arrêté similaire en 2014, à la suite d’incidents entre mendiants. Il dit vouloir donner aux forces de l’ordre les moyens d’agir et rejette toute idée de discrimination.

Un arrêté que certains contestent, notamment la section locale de la Ligue des droits de l’Homme et sur lequel les habitants ont des avis partagés.

Reportage avec : Jean-Marc Nesme, Maire de Paray-le-Monial (DVD) et Germaine Lemétayer, présidente de la Ligue de Droits de l’Homme de Paray-le-Monial
Arrêté anti-mendicité à Paray (71)
Du 1er mai au 30 septembre, la mendicité est interdite au centre de Paray, à la suite d’un arrêté du maire. – Damien Boutillet, Christophe Gaillard

QUAND LA « CITE DU SACRE-COEUR » CHASSE LES PLUS PAUVRES

…Le 24 avril 2017, le Maire de Paray-le-Monial a signé un arrêté interdisant la mendicité dans la ville entre le 1er mai et le 31 août 2017. Pour se justifier, il allègue « l’image négative pour le développement touristique » ainsi que « le comportement verbal agressif de nombreux quêteurs » sans pour autant en justifier par des plaintes, mains courantes ou autres doléances des habitants ou des touristes.

Ville de pèlerinage, Paray-le-Monial attire de nombreux pèlerins se rendant aux sessions de la Communauté de l’Emmanuel. La présence de mendiants est traditionnelle et fait d’eux une partie intégrante de la ville. Les Parodiens les connaissent et ne les redoutent pas. La section de Paray-le-Monial de la LDH exprime donc sa vive préoccupation de constater qu’à Paray-le-Monial, les libertés des individus dans l’espace public ne sont pas les mêmes pour tous. Si les pèlerins prennent la liberté d’imposer leur musique et leurs chants par hauts-parleurs à tous les quartiers riverains du Moulin Liron, aux usagers de la Voie Verte et aux vacanciers fluviaux en infraction avec la loi sur les nuisances sonores, s’ils se permettent d’enlever sur la voie publique, les tracts de la Ligue des Droits de l’Homme, s’ils interpellent parfois violemment leurs militants sur le marché ou dans les rues, cela constitue autant de troubles à l’ordre public contrairement à l’activité consistant à solliciter la charité des passants. Nous constatons donc qu’à Paray-le-Monial, il existe une inégalité de fait entre les citoyens. Par l’arrêté, le maire sanctionne toute une catégorie de personnes privées de la liberté d’aller et venir, principe de valeur constitutionnelle (Conseil Constitutionnel, 79-107, 12 juillet 1979, rec p 31) comme étant une composante de la liberté personnelle protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 ou encore l’article 2 du Protocole additionnel n° 4 de la CEDH, l’article 12 du Pacte International des droits civils et politiques. Cet arrêté est également attentatoire à la liberté d’utilisation du domaine public, consacrée par la jurisprudence administrative précisément quant à l’exercice de la mendicité.

La section de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme proteste donc fermement contre cette logique d’exclusion, Avec cet arrêté municipal, tout est fait pour faire prévaloir un sectarisme « propre » autour d’un Moulin Liron et d’une basilique « aseptisés » alors que de tout temps, les personnes en marge de la société ont pu trouver de l’empathie et de l’aide auprès des Parodiens.

Nous, section de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme appelons donc les Parodiens à RESISTER A LA CHASSE AUX PLUS PRECAIRES. Dans l’éventualité où certains reviendraient, il est important de nous en informer rapidement (0385534203), et de dire à ces personnes que la mendicité n’est plus interdite en France depuis 1994 et que s’ils observent les conditions requises (pas de trouble à l’ordre public), PERSONNE NE PEUT LES INQUIETER.

LE « PARCOURS HOMOSEXUALITE » DE PARAY DANS LE COLLIMATEUR! SIGNEZ LA PETITION EXIGEANT L’INTERDICTION DES THERAPIES DE CONVERSION DES HOMOSEXUELS (24/1/2017)

 

Selon Libération, « Anthony Favier, vice-président de David & Jonathan, association LGBT chrétienne, s’inquiète de la bienveillance de la hiérarchie catholique envers Courage, une association «implantée dans les deux tiers des diocèses aux Etats-Unis», qui s’est installée depuis 2014 dans les diocèses de Paris, Toulon ou Fréjus. «Depuis trois ans, la Communauté charismatique de l’Emmanuel, un courant conservateur dans la droite ligne de la « Manif pour tous », essaye d’implanter Courage en France, raconte Anthony Favier. Ses dirigeants ne recommandent pas la « guérison » de l’homosexualité à proprement parler mais ils proposent de contenir sa sexualité.» En un mot : l’abstinence.

Sur le site du très conservateur diocèse de Fréjus, Courage propose d’ailleurs, de manière soft, de «vivre une vie chaste selon l’enseignement de l’Eglise catholique sur l’homosexualité». Pour trouver la version hard, il faut plutôt aller voir les écrits explicites du fondateur américain de l’association catholique, le prêtre Paul N. Check. «L’attirance vers le même sexe est un désordre développemental qui est à la fois soignable et évitable», peut-on lire dans un texte traduit et exposé sur le site de l’association. Sollicités par Libération, ni les dirigeants de Courage France ni les porte-parole de la Conférence des évêques de France (Cef) n’ont à ce jour répondu à nos demandes d’entretien.

La pétition:

https://www.change.org/p/pour-l-interdiction-des-th%C3%A9ra…

Début décembre, Malte est devenu le premier pays européen à interdire les «traitements» censés «guérir» les personnes LGBT. Si elles restent marginales…
liberation.fr
https://www.facebook.com/Ldh-Paraylemonial-312178878991627/

ECOLE DE PRESTIGE ET OBSCURANTISME RELIGIEUX, Anne Soupa, 30/10/2016

École de prestige et obscurantisme religieux

Anne SOUPA
31/10/2016

Il y a des jours où on se dit que le talent de certaines écoles à former des élites devrait aller de pair avec un discernement plus solide en matière religieuse.

Une récente interview (http://www.paris.catholique.fr/on-ne-nait-pas-homme-on-le-devient.html) du père Philippe de Maistre, aumônier au Collège Stanislas, soutenant les camps Optimum de l’Emmanuel, interrogé sur « la crise de la masculinité », laisse entrevoir une inquiétante conception de Dieu.

La citation qui me fait prendre la plume est celle-ci : « Nous connaissons tous la maxime de Simone de Beauvoir : On ne naît pas femme, on le devient. Elle avait raison… mais pour les hommes ! Pour devenir homme, le garçon a besoin d’accueillir et d’apprivoiser sa force. Ce travail ne peut se faire que par une transmission verticale face au Père. Au début de la Genèse, Adam est seul dans le jardin. Il ne devient homme que sous le regard du Père qui l’investit de son identité masculine dont il pourra ensuite faire le don à sa compagne. »

Pour Ph. de Maistre, dans le jardin, il y a un « père ». Faux, il y a « Yahvé Dieu ». Le terme de « père » n’est présent qu’en de rares occurrences dans l’Ancien Testament, et en tout cas, pas en ce lieu. C’est un contresens grave de considérer l’épisode de la création du couple en Genèse 2 comme un acte de paternité calqué sur la parentalité humaine. Ce n’est rien moins que ramener Dieu à un géniteur, c’est oublier l’abîme qui existe entre Dieu et l’être humain.

Comment se fait-il que Ph. de Maistre ne le sache pas ?

Certes, il aurait pu avoir en tête l’autre récit de création du couple, en Genèse 1, où Dieu crée l’homme et la femme « à l’image et à la ressemblance ». Mais là encore, rien à voir avec une paternité humaine. Personne, ni les Pères de l’Église, grands commentateurs de cette parole, ni les exégètes n’y ont jamais vu une filiation charnelle. Parfois, ils ont suggéré que c’était l’âme (souvent considérée comme féminine…) qui était appelée à l’image et à la ressemblance. En tout cas rien à voir avec l’identité masculine.

Cette erreur grossière est suivie d’autres. N’en déplaise à Ph. de Maistre, ce n’est pas Dieu (oublions ce « père ») qui « investit l’homme de son identité masculine », c’est… la femme. En effet, l’adam du début du récit n’est pas de sexe masculin, comme cela a été longtemps dit, mais c’est un être humain encore indifférencié. Comment en être sûr ? Parce que c’est le même mot adam qui est utilisé dans le verset « Dieu créa l’homme à son image ». Comme la suite précise « homme et femme il les créa » et le dit à l’aide d’un autre mot, on peut déduire avec certitude que le mot adam désigne l’humanité en général. L’adam ne découvre qu’à son réveil de la fameuse torpeur que Dieu avait fait tomber sur lui qu’il est devenu « homme et femme », séparé en deux êtres égaux et simultanément créés. L’identité de l’homme n’est donc « masculine » que quand il voit la femme auprès de lui. Si Dieu est le créateur des deux identités, leur révélation n’advient que devant « l’autre ».

Comment se fait-il que Ph. de Maistre ne le sache pas ?

Quant à faire « le don de son identité masculine à sa compagne », qu’en dire sinon que l’on nage dans le plus parfait fantasme ? Où ? Quel verset ?

Certains rétorqueront que ce n’est tout de même pas méchant de ne pas savoir, que les enfants seront sans doute très bien catéchisés si la pensée de Ph. de Maistre est correcte par ailleurs.

Eh bien non, le dommage est bien plus grave. Derrière cette conviction affichée que « le Père investirait l’homme de son identité masculine » par « transmission verticale » venue du Père céleste (je me demande comment Ph. de Maistre explique la chose aux petites filles…), il y a cette idée que Dieu est masculin, puisque, par un effet de miroir et de… verticalité, l’homme tirerait sa masculinité de lui. Fantasme, mon doux fantasme… Mais les conséquences sont graves. Comment ne pas se souvenir de la mise en garde de Mary Daly, cette théologienne américaine : «Si Dieu est mâle, alors l’homme est Dieu.» Le projet de Ph. de Maistre n’est rien moins que la divinisation de la masculinité. Contrefaçon évidente du dessein du Créateur. Projet idolâtrique car il se sert du christianisme en le faisant mentir, pour adorer l’homme, un masculin que l’on aura pris soin de victimiser au préalable.

Comment se fait-il que Ph. de Maistre n’ait pas été mis en garde dès le séminaire contre une telle dérive, la plus fondamentale contre laquelle un chrétien doive être armé ?

Enfin, recevoir son identité masculine de Dieu et non de la femme aboutit au refus manifeste de toute altérité. Cela consiste à dire : Je suis, moi, en prise directe avec le Seigneur, la femme est celle à qui j’offre ma masculinité. Mais elle n’existe pas pour elle-même.

Ph. de Maistre sait-il que le différentialisme dont se pare son discours masculiniste est structurellement un discours inégalitaire ?

Parents, peut-on construire des cervelles intelligentes quand on laisse l’obscurantisme religieux dans la place ?

Anne Soupa

 

A LA RECHERCHE DE LA MASCULINITE PERDUE (Comité de la Jupe, 30/12/2016)

http://alpha.comitedelajupe.fr/?q=content/%C3%A1-la-recherche-de-la-masculinit%C3%A9-perdue

Á la recherche de la masculinité perdue
Anne SOUPA et Bernard BERTHIER
30/12/2016

Masculinité perdue. Grosse prime à qui la retrouvera. À en croire l’article publié dans Le Monde du 28 décembre et intitulé : « Des catholiques veulent rendre à l’Église sa virilité », les catholiques du genre mâle seraient à la recherche de leurs attributs perdus. D’où l’idée, dans des chapelles « masculinistes », de camps et séminaires réservés aux hommes, pour expurger d’eux la part féminine, semble-t-il…

Pas étonnant, me suis-je dit : à force de fréquenter des prêtres de plus en plus ensoutanés, voulant revenir à la belle époque des enfants de Marie, et des évêques un peu cocottes, soignant leur look et sortant de chez la modiste et le bijoutier avec mitres et bagouses, pas étonnant qu’il y ait du jeu dans le genre…

Faux diagnostic, docteur. Selon ces « masculinistes », c’est la féminisation de l’Église qui cause le mal des mâles : la testostérone catholique perd de son efficacité par suite de la présence malsaine des femmes dans nos lieux saints, d’où, disent-ils, un dégueulis d’homélies « asexuées » et de chants sucrés.

Je ne vois pas bien le rapport – si j’ose dire. N’est-ce pas les curés, duos habentes et bene pendentes, qui prononcent les sermons ? N’est-ce pas eux, barbus en puissance ou en acte, qui ressassent seuls les paroles sacrées et qui sont à la barre des liturgies ? Vous dites que la présence des femmes au micro ou distribuant la communion vous désespère et qu’il ne faut pas désespérer Bites-en-chœur. J’ai de la peine à vous suivre : quand je suis entouré de personnes du sexe que je n’ai pas, je ne me sens pas moins du mien. Pas plus, non plus. Je me sens plus humain.

Vous dites que les hommes se construisent non par la relation avec les femmes, mais par la filiation venue du Père céleste. Vraiment ? Que nous ayons tous besoin de pères et de mères pour nous construire, qui le nierait ? Qu’il y ait une crise de la masculinité dans les sociétés occidentales, soit. Sans nul doute, l’émancipation des femmes a « vidé le genre féminin » de sa spécificité ancienne. Les femmes ne sont plus « par définition » douces, passives et silencieuses, voire soumises, l’idéal des messieurs ! Par contrecoup, s’est posée la question du genre masculin : est-il encore définissable maintenant que la compétence est le critère ultime de sélection, que la galette du pouvoir se partage un peu mieux entre tous et que la force physique est presque devenue un accessoire de mode ?

Alors les barbus ne seront-ils plus jamais associés au pouvoir, à la parole qui tranche, à la domination de la sphère publique ? Que faire ? Faut-il croire qu’il est encore temps de rendre aux poilus et aux couillus leur agressivité naturelle et de leur réapprendre le sens du combat ? Faut-il idéaliser l’image de Jésus maniant le fouet aussi bien qu’un héros de Sade ? Nostalgie du bon temps d’hier où tout était simple. Mais souffrance stérile que cette nostalgie implique à une époque où le coming out des personnes homosexuelles chamboule de fond en comble les anciens critères de genre ! En effet, bien malin qui peut prétendre que la personne homosexuelle de sexe masculin choisisse des critères de genre généralement attribués au féminin, et vice versa. Le trouble dans le genre est tellement à son comble que l’on imagine aisément que certains veuillent se raccrocher… aux attributs virils.

Ces changements sont durs à avaler, on est bien d’accord. Mais pourquoi faut-il que ce soit dans l’Église que le malaise soit le plus visible, justement là où les barbus ont encore tout pouvoir, et que l’on veuille recréer une ligne Maginot, alors que les panzer-divisions de la modernité la contourneront de toute façon ? Est-ce parce que sont visés sans le dire les prêtres homos, gros mot tabou dans l’Église, puisqu’ils sont censés ne pas exister ? Est-ce parce que le patronat clérical est indisposé comme une chochotte par les bons et loyaux services d’une main-d’œuvre féminine qu’il a lui-même constituée en prolétariat depuis une génération et maintenue à des postes d’exécution, au mépris de la dignité que lui confèrent son baptême et ses compétences ? Faudrait-il que, de servile qu’elle est déjà, cette main-d’œuvre devienne en outre invisible ? Qu’elle travaille la nuit pour qu’on ne la voie pas ? Que ce soient les prêtres et les évêques qui signent les notes et les rapports établis par elle ?

Vous voulez nous faire croire ou vous croyez que votre virilité s’édifie par votre relation avec le Père, mais vous faites de Dieu le miroir où vous voudriez trouver votre image idéale. Narcisses foudroyés, et fourvoyés, vous voulez rester entre vous, vous voulez aimer le même, votre clone, plutôt que l’autre, le différent, l’intrus, l’insupportable, la femme. Vous voulez nous faire croire que le Père céleste est à votre image, d’une virilité désuète, alors qu’on sait depuis longtemps, depuis les temps bibliques ou l’œuvre de Rembrandt, qu’il a des mains d’homme et de femme, et un cœur de mère. Juste pour dire qu’il dépasse de loin vos petites combines d’arrivistes qui se poussent du coude.

Qu’attendent les évêques, gardiens de la doctrine, pour dénoncer cette simplification blasphématoire de l’Autre, du Tout-Autre, et cette sournoise entrée dans le règne du même ?

Anne Soupa et Bernard Berthier

DES LAICS ET DES PRETRES MULTIPLIENT CAMPS ET STAGES pour aider les hommes à se réconcilier avec leur masculinité

DES LAICS ET DES PRETRES MULTIPLIENT CAMPS ET STAGES pour aider les hommes à se réconcilier avec leur masculinité, jugeant que la société et l’Eglise sont dominées par des valeurs féminines.

Par delà les propos tenus face aux journalistes du Monde, la LDH Paray a dénoncé en octobre, le caractère antiféministe (idem pour le Comité de la Jupe, « Ecole de prestige et obscurantisme religieux ») et antimusulman des Camps Optimum organisés par Dominique Rey, l’un des fondateurs de l’Emmanuel-Manif Pour Tous à Paray-le-Monial et soutenus par Jean-Marc Nesme, le maire de la ville (voir article au-dessous).

AINSI LES MUSULMANS CONVOQUES A NOEL AVEC TAMBOURS ET TROMPETTES AVEC LA CRECHE ET LES HANDICAPES CONTRE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME ONT-ILS BON DOS…

Lisez l’article sur ces hommes qui se défissent avant tout comme des combattants pour leur foi.

LE MONDE | 27.12.2016 à 06h32 • Mis à jour le 27.12.2016 à 12h07 |Par Nathalie Brafman et Cécile Chambraud

« Lorsque Philippe Matron s’est inscrit au camp « Au cœur des hommes », il ne savait pas bien ce qui l’attendait. Trois jours plus tard, ce catholique pratiquant de 56 ans, père de six enfants dont cinq filles, est ressorti transformé de ces moments passés « entre frères » et avec le Christ. « J’ai découvert qu’on ne devient pas un homme grâce à une femme mais par son père ou par des références masculines », dit-il.

Quentin Schaepelynck, 34 ans, lui aussi catholique pratiquant, se souvient de moments très forts où l’on peut se livrer, faire tomber le masque : « J’ai compris quelle était ma place en tant qu’homme au sein de ma famille, dans la société. Y aller, c’était un petit cadeau aux miens. »

« Au cœur des hommes », « Optimum », association Pater… Depuis deux ou trois ans, les offres destinées spécifiquement à des hommes à la recherche de leur masculinité et de leur place dans l’Eglise catholique se multiplient. Comme si une inquiétude existentielle s’était emparée d’eux. Camps, retraites, expéditions, fraternités à l’ambiance « virile mais pas bourrin » sont venus s’ajouter aux quelques pèlerinages des pères de famille (Cotignac, Saint-Michel, Vézelay) déjà existants.

Ce phénomène très nouveau est certes encore limité, mais le bouche-à-oreille lui donne du dynamisme. Le père Alain Dumont, pionnier des retraites pour hommes, créées à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) il y a une quinzaine d’années, témoigne de cet engouement : « Nous avons commencé avec des retraites de dix ou douze hommes et, depuis cinq ans, cela monte en force. Aujourd’hui, chacune rassemble entre 80 et 120 hommes, majoritairement des trentenaires et des quadragénaires. » Aussi les a-t-il fait essaimer ailleurs en France.
Des techniques venues des milieux évangéliques américains

A l’origine de cette réflexion sur la masculinité et de ces initiatives, on retrouve souvent des laïcs, parfois insatisfaits de leur place dans l’Eglise. Des prêtres s’y trouvent aussi impliqués, mais ces initiatives sont d’abord l’un des fruits du grand mouvement de réaffirmation catholique qui s’est produit en 2013 lors des manifestations contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel. « Ça a créé des liens et des initiatives. On est sur la lancée de ce dynamisme », confirme le père Simon Chouanard, curé du Cœur-eucharistique-de-Jésus, dans le 20e arrondissement de Paris.

La réflexion sur le masculin et le féminin conduite dans ce creuset a peut-être donné son impulsion à ce mouvement masculiniste. Il a pris forme dans la mouvance de la communauté de l’Emmanuel, qui a pour particularité de mélanger laïcs, laïcs consacrés et clercs, et autour de figures d’un catholicisme de réaffirmation, comme l’évêque de Toulon, MgrDominique Rey, aussi issu de l’Emmanuel.

Les derniers nés sont ces camps organisés le temps d’un week-end prolongé, qui attirent surtout les 30-50 ans. Les organisateurs se sont pour beaucoup inspirés de courants et de techniques venus des milieux évangéliques américains. Un livre, au titre un peu boy-scout, fait figure de référence : Indomptable (Farel, 2015). Il est d’ailleurs fortement recommandé de l’avoir lu avant de venir au camp.

Son auteur, John Eldredge, conférencier américain, pioche pêle-mêle dans son expérience personnelle, dans des scènes de films grand public (Gladiator, Braveheart, Un monde parfait…) et dans la Bible pour illustrer et révéler à ses lecteurs « le secret de l’âme masculine ». La thèse qu’il défend – « l’homme ne sera véritablement sûr et doux que s’il assume la force que le Créateur lui donne. Il a besoin de se battre (…), d’un lieu où le guerrier qui est en lui peut reprendre vie » – a rencontré un énorme succès.
Attente d’un « déclic »

Mis au point au sein de la communauté de l’Emmanuel, les camps « Optimum » ont été les premiers à acclimater ceux fondés par Eldredge. Depuis février 2013, deux fois par an, ils accueillent entre 120 et 275 hommes pour trois jours de conférences, de sports, de prières et de « moments conviviaux ». Pour leur responsable, Gabriel Morin, un laïc consacré de 38 ans, les participants en attendent « un déclic ».

Patronnés par l’évêque de Toulon, Mgr Dominique Rey, les camps « Au cœur des hommes », à la Sainte-Baume, fonctionnent depuis l’automne 2014. Selon Clément Lescat, laïc de 40 ans qui en est le cofondateur, ils permettent de « décapsuler » les participants.

« Il s’agit de leur faire prendre conscience des désirs profonds de leur cœur d’homme, spécifiquement masculins, que sont l’aventure à vivre, le combat à mener et la belle à conquérir », dit-il.

Ces catholiques sont en plein questionnement sur la masculinité, qu’ils jugent aujourd’hui « blessée ». A leurs yeux, l’Eglise comme la société, baignées par la mixité, entravent l’expression de ces « désirs » profonds et laissent les hommes incertains de leur rôle. « Cela a un rapport à la force et à la violence » propres à l’homme, assure Clément Lescat. « C’est un sujet très épineux car la barbarie du XXe siècle a discrédité l’usage de la force. Aujourd’hui, l’homme se cherche entre deux caricatures : la soumission et la domination. Il a peur de ses désirs. Pourtant, il a un désir de combattre pour quelque chose qui le dépasse », résume-t-il.

« Il y a une force, une animalité en l’homme qui le pousse à aller vers l’extérieur. Elle doit être canalisée dans le don et la grandeur. Les garçons ont besoin de grandeur », affirme Arnaud Bouthéon. A 43 ans, cet ancien acteur des mobilisations contre le mariage pour tous et fondateur de Sens commun importe aujourd’hui en France l’organisation de bienfaisance catholique américaine des Chevaliers de Colomb, qui a la particularité d’être entièrement masculine.
Flottement dans l’identité masculine

« Dans les camps, on perçoit que les hommes, parfois, ne se sentent pas autorisés à être des hommes à fond, note Gabriel Morin. La virilité est suspectée d’une façon générale. Ils ont parfois intériorisé l’idée que c’est dangereux ou mal vu. Nous leur disons que la masculinité est une vocation, un appel de Dieu, et qu’on peut être pleinement homme sans être machiste et dominateur. »

Ces contradictions prendraient un tour aigu avec la « crise de la quarantaine ». « Dans la religion chrétienne, on dit aux hommes : sois gentil, sois doux et tais-toi. Imite Jésus, c’est un gentil. Ta force, mets-la de côté. Or, si Jésus est mort sur la croix, ce n’est pas parce qu’il est faible. Au contraire, il y va parce qu’il est fort et courageux », souligne Philippe Matron.

Tous les acteurs de ce mouvement viriliste évoquent avec envie des rites de transmission religieuse masculine, comme la bar-mitsvah (la majorité religieuse chez les jeunes garçons juifs de 13 ans), ou d’initiation, dans les cultures africaines. Ils regrettent que les garçons n’aient pas le temps de construire leur masculinité parce qu’ils « passent des bras de leur maman à ceux d’une jeune fille ». Pour expliquer le flottement qu’ils éprouvent dans l’identité masculine, ils évoquent pêle-mêle le poids du jansénisme, l’histoire du XXe siècle et « un rapport un peu compliqué au corps en France ».

Redonner du lustre à la masculinité, cela n’est pas destiné à entrer en compétition avec la place conquise par les femmes, assurent les artisans de ce réveil masculin. « Nous ne sommes surtout pas là pour réveiller la guerre des sexes », assure Clément Lescat. « Aujourd’hui, on tend vers une uniformisation des rôles, des façons d’être et de penser. Or si les hommes et les femmes sont totalement égaux, ils ne sont pas similaires pour autant », souligne Quentin Schaepelynck, qui a participé à l’un de ces camps pour homme.

« C’est le regard du père qui conforte la fille ou le garçon dans sa féminité ou sa masculinité », tranche le père Philippe de Maistre, aumônier du collège catholique Stanislas, à Paris, très engagé sur ces questions.

Ils trouvent même des vertus aux études de genre, pourtant vilipendées par le discours dominant dans l’Eglise. « Etre un homme, ça s’apprend et se construit, résume Arnaud Bouthéon. Il y a un mixte de nature et de culture. » C’est cette part culturelle de l’identité masculine qui leur paraît aujourd’hui à la peine.
Des cantiques qualifiés de trop « sucrés »

Il y a trois ans, l’abbé Simon Chouanard a fondé l’association Pater, qui propose quatre fois par an des week-ends à plusieurs générations d’hommes et de garçons, notamment pères et fils. « Certains regrettent que la mixité se soit faite sans réflexion dans l’Eglise, observe-t-il. Mais si l’on veut démontrer que les garçons et les filles ont des différences, il faut avoir des propositions d’éducation différenciées, car la fille n’a pas l’acquisition du genre à faire. Alors que le garçon doit faire un travail initiatique, il faut qu’il fasse un tour dans la communauté des hommes pour pouvoir revenir dans la communauté des femmes », explique l’abbé.

Dans l’Eglise catholique aussi, au clergé diocésain pourtant intégralement masculin, les laïcs à l’origine de ces initiatives font le constat que les hommes ne sont pas toujours à l’aise et qu’ils éprouvent le besoin de se ménager un espace pour être entre hommes. L’effacement des communautés masculines pour les laïcs, l’omniprésence des femmes dans la vie paroissiale, des homélies jugées « asexuées », une liturgie post-concile Vatican II et ses cantiques qualifiés de trop « sucrés », tout cela contribue, selon eux, à une « féminisation de la vie en Eglise ».

« Où sont les mecs dans nos églises ? », s’écrie ainsi l’abbé Chouanard. « Aujourd’hui, beaucoup d’hommes suivent leur femme à l’église et ils ne se sentent pas suffisamment rejoints comme homme par l’Eglise », abonde Gabriel Morin, des camps « Optimum ». « Ils n’ont pas besoin de discours gnangnan. L’Eglise doit faire un gros travail de conscientisation sur l’homme », tranche Clément Lescat. La virilité de Jésus serait édulcorée, la figure de Dieu présentée comme trop maternante. « L’Eglise met en valeur les vertus féminines, affirme le père de Maistre. C’est une Eglise matrice, couveuse, plus maternelle que paternelle. »

Pour plusieurs de ces militants de la masculinité, l’implantation de l’islam en France contribue aussi à bousculer l’identité des catholiques. « L’islam se développe sur ce manque de virilité. Il pose ces questions. Ils nous demandent : pourquoi n’êtes-vous pas plus forts ? Ils ne comprennent pas qu’on rentre la tête dans les épaules », assure l’abbé Philippe de Maistre. Gabriel Morin réfléchit aujourd’hui à adapter ces camps « à des jeunes des cités ».

· Cécile Chambraud
Journaliste au MondeSuivre Aller sur la page de ce journaliste

· Nathalie Brafman
Journaliste au Monde

http://site.ldh-france.org/…/non-masculin-ne-lemporte-femi…/

http://alpha.comitedelajupe.fr/…

http://alpha.comitedelajupe.fr/…

Des laïcs et des prêtres multiplient camps et stages pour aider les hommes à se réconcilier avec leur masculinité, jugeant que la société et l’Eglise sont dominées par des valeurs féminines.
lemonde.fr
228 personnes atteintes
J’aimeAfficher plus de réactions

Commenter

5 commentaires
Commentaires
Ldh Paraylemonial
Votre commentaire…
Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial Si l’on compare cet article aux videos publiées par le Camp des Hommes et aux déclarations de la Manif Pour Tous, on constate deux « omissions » ou distorsions très nettes de propos tenus antérieurement : 1) La première est la soumission des femmes et lVoir plus
J’aimeAfficher plus de réactions

· Répondre ·

1

· 31 décembre 2016, 18:12 · Modifié

Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial http://alpha.comitedelajupe.fr/…

Il y a des jours où on se dit que le talent de certaines…
alpha.comitedelajupe.fr
J’aimeAfficher plus de réactions

· Répondre · Supprimer l’aperçu ·

1

· 28 décembre 2016, 10:17

Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial http://alpha.comitedelajupe.fr/…

Masculinité perdue. Grosse prime à qui la retrouvera.…
alpha.comitedelajupe.fr

Ldh Paraylemonial
Ldh Paraylemonial http://site.ldh-france.org/…/non-masculin-ne-lemporte…/

    Après le Parcours homosexualité en août, l’Emmanuel-Manif Pour Tous organise à Paray-le-Monial entre le 20 et le 24 octobre un « Camp Optimum » (ou « Camp Indomptable » ou « Camp au Coeur des Hommes »). Selon les vidéos enregistrées sur You Tube par leur fondateur, l’évêque de Toulon-Fréjus, Dom…
site.ldh-france.org
J’aimeAfficher plus de réactions

· Répondre · Supprimer l’aperçu ·

1

· 28 décembre 2016, 09:38

Olivier Pautonnier
Olivier Pautonnier Les sectes s enrichissent sur les personnes en détresse…….
J’aimeAfficher plus de réactions

· Répondre · Contacter ·

1

· 28 décembre 2016, 10:48

PARAY, BLED MOYENAGEUX! (Siné Mensuel n°27, oct 2016) (Facebook, 3/11/2016)

PARAY, BLED MOYENAGEUX! (Siné Mensuel n°27, oct 2016)

La semaine dernière, après le « Comité de la Jupe » catholique qui titre sur « l’obscurantisme » des idéologues du Camp Optimum de l’Emmanuel-Manif Pour Tous (voir ci-dessous), c’est au tour de « Siné mensuel » de brocarder notre ville dans un titre: « L’homosexualité, ça s’exorcise! ». Quelques citations qui esquissent un portait peu reluisant de notre ville : « l’hypertraditionnalisme de la ville de Marguerite-Marie Alacoque »; « 

Afficher la suite

Aucun texte alternatif disponible.

ARTICLE JSL: DES ASSOS SUR LE MARCHE CONTRE UN CAMP JUGE « SEXISTE » (22/10/2016)

22 octobre 2016: Article sur le JSL au sujet de l'action LDH Paray: "Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin"!

Publié par Ldh Paraylemonial sur dimanche 23 octobre 2016