Catégorie : Environnement
CONFERENCE SUR « LES EFFETS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE EN SAONE-ET-LOIRE » (26 juin 2019)
… Belle rencontre, hier, au CCC, entre Patrice Notteghem et Jérôme Escalier…Ces deux pionniers de l’écologie du Charolais-Brionnais ont fait partager leur expérience de terrain et leurs convictions telle que l’effondrement de la biodiversité des oiseaux, des mammifères, des insectes… la financiarisation de l’agriculture avec la course aux subventions de la PAC…Ils ont tiré la sonnette d’alarme face à la rupture de l’éco-système, au recul de la vocation prioritairement nourricière de l’agriculture, aux nouveaux dangers pour la santé publique; Jérôme Escalier qui cultive sans engrais, sans pesticides et sans labours a insisté sur la nécessité de gérer les déchets (compost) et l’eau et de réintroduire l’arbre dans les haies et dans les cultures; Patrice Notteghem a fait appel à la citoyenneté pour consommer bio, signer la pétition « Nous voulons des coquelicots », s’engager pour soutenir la conversion écologique, respecter une éthique de l’environnement, aider les personnes, organismes et syndicats qui la promeuvent. Conquis, le public -pas très nombreux mais motivé- a largement participé aux échanges avant de terminer autour d’un buffet. La section LDH de Paray remercie Patrice Notteghem et Jérôme Escalier pour cette conférence à deux voix qui a démontré avec brio que l’écologie était bien, en Charolais-Brionnais aussi, l’affaire du siècle…https://nousvoulonsdescoquelicots.org/
REUNION PUBLIQUE A PARAY-LE-MONIAL LE 26 JUIN 2019, 19H30, Au Centre de Culture et de Congrès
REUNION PUBLIQUE A PARAY-LE-MONIAL
LE 26 JUIN 2019, 19H30, Au Centre de Culture et de Congrès
La section de la Ligue des Droits de l’Homme
vous invite à deux conférences-débat sur:
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
ET LA REDUCTION DE LA BIODIVERSITE
DANS LE CHAROLAIS-BRIONNAIS :
ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES INNOVANTES.
Avec:
– Patrice NOTTEGHEM, Ecologue, spécialiste du paysage
– Jérôme ESCALIER, Agriculteur bio et militant de la Confédération Paysanne
COMMUNIQUE DU MAIRE DE PARAY-LE-MONIAL SUITE A L’ENQUETE D’UTILITE PUBLIQUE CONCERNANT LES PROJETS DE VENTE DE TERRAINS MUNICIPAUX (DONT UN JARDIN PUBLIC) (8 MAI 2019)
Suite au résultat de l’enquête d’utilité publique concernant la vente du jardin public et d’une partie du cours Jaurès à Paray-le-Monial, la section de la Ligue des Droits de l’Homme se réjouit d’avoir participé à la mobilisation des Parodiens… mais regrette qu’une partie du Cours Jean Jaurès risque d’être concédée…
ENOUETES PUBLIOUES
Lors de sa séance du 10 décembre 2018, le Conseil Municipal de Paray-le-Monial décide d’ouvrir une enquête publique aux fins de décider la vente ou le refus de céder une partie du
domaine public pour les projets suivants :
– Jardin de la Poste pour la construction d’une pharmacie
– Cours Jean Jaurès pour la construction au sud d’un restaurant et au nord de halles.
A l’issue de cette consultation publique, le Conseil Municipal prend connaissance des avis du
commissaire enquêteur sur les trois projets de cession précités.
JARDIN DE LA POSTE
Le commissaire enquêteur note : < Au total, l2l personnes se sont déplacées ; trois registres ont été nécessaires pour recueillir 143 inscriptions auxquelles il faut ajouter 98 courriers et
deux pétitions contre le projet qui ont recueilli 174 signatures, pour la pétition papier, et 172 pour celle lancée en ligne (soit 346 signatures). 758 expressions se sont donc manifestées à
cette occasion >.
Le commissaire enquêteur note que 5%o sont favorables à la cession et95o sont contre.
Il donne un avis défavorable.
Le Conseil Municipal, sans contester le bien fondé du projet d’une nouvelle pharmacie dont le transfert devrait se faire dans un autre lieu, prend acte de I’avis du commissaire enquêteur et
du résultat de I’enquête publique et refuse de céder une partie de I’espace public, à savoir le Jardin de la Poste.
MARCHE COUVERT – PIGNON SUD – RESTAURANT
L’enquête publique portait sur le projet d’un restaurant gastronomique et la cession d’un espace public pour en permettre la construction sur la partie sud du Cours Jean Jaurès.
Le Conseil Municipal prend acte de I’avis défavorable du commissaire enquêteur et se prononce contre la cession de l’espace projeté pour respecter I’architecture Baltard des années
1900 du Marché couvert et pour respecter le magasin < Ma Bonne Etoile >, locataire de la ville, situé dans l’angle et qui aurait demandé une indemnité à la ville, propriétaire du
bâtiment, à la suite d’une altération de sa visibilité et de sa fermeture.
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MARCHE COUVERT _ PIGNON NORD _ HALLES
L’enquête publique portait sur le projet de construction de halles et la cession d’un espace public pour en permettre la construction côté place de l’Europe.
Le Conseil Municipal prend acte de I’avis favorable avec réserves du commissaire enquêteur, sachant qu’un accord devra être trouvé avec le magasin d’optique, locataire de la ville
propriétaire du Marché couvert et situé au droit de sa façade nord, et sachant qu’un accord devra être donné par I’architecte des Bâtiments de France sur I’architecture des halles
projetées, quant à la qualité et le style de la future construction.
CONCLUSION
Il sera proposé lors de cette séance d’émettre
– un avis défavorable à la cession du Jardin de la Poste ;
– un avis défavorable à la cession de la partie sud du Cours Jean Jaurès pour le restaurant ;
– un avis favorable avec réserves à la cession de la partie nord du Cours Jean Jaurès
pour les halles
HALTE A LA GRANDE BRADERIE DES BIENS MUNICIPAUX DE PARAY-LE-MONIAL!
Le 25 février 2019, le maire de Paray le Monial a signé l’ouverture de deux enquêtes d’utilité publique en vue de l’aliénation du jardin public de la Poste situé le long de la berge de la Bourbince d’une part, du cours Jean Jaurès, lieu de passage piéton et de promenade d’autre part. Il s’agit dans les deux cas de répondre à la demande de commerçants (pharmacien, restaurateurs et autres) qui trouvent plus appropriés (et moins chers ?) des emplacements situés en zone publique au centre ville, alors qu’à Paray-le-Monial comme dans toutes les petites villes, des commerces sont régulièrement vacants et à louer.
L’aliénation du domaine public pose la question de la défense de la démocratie. En effet, depuis 1789, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme défend l’idée de « l’utilité publique » prioritaire sur les intérêts particuliers. De nos jours, c’est le Conseil Constitutionnel qui se porte garant de l’intérêt public face aux atteintes aux droits et libertés. (Cahiers du CC n°16, juin 2004) : « Il (l’intérêt public) est à la fois une cause d’illégalité de l’action administrative – l’acte administratif qui poursuit un but étranger à l’intérêt général ou qui poursuit un but d’intérêt général autre que celui exigé par la loi est annulé »
A Paray-le-Monial, l’aliénation d’un jardin public et d’une partie de zone piétonne s’inscrit dans la priorité donnée aux intérêts d’un pharmacien, d’un restaurateur gastronomique et autres commerçants. Cette pratique n’est pas nouvelle. Les Parodiens n’ont pas oublié entre autres, l’aliénation de l’hôpital public pour le remplacer par une « maison de retraite catholique ». On peut citer aussi l’occupation gratuite pendant trente ans du parc du Moulin Liron, parc municipal de 15 hectares, à une communauté religieuse aux frais des Parodiens qui ont payé l’eau, l’électricité et l’enlèvement d’ordures tandis que dans le même temps, la même communauté encaissait des forfaits de séjour, privait les Parodiens d’un lieu de promenade, de jeux et d’échanges, créait des nuisances sonores pendant deux mois et donnait de la ville une image calamiteuse sur fond d’homophobie, d’antiféminisme et de xénophobie. On peut alléguer enfin la construction actuelle d’un complexe de trois cinémas dans la zone commerciale du Champ Bossu et le délaissement en centre-ville d’un cinéma appartenant à la ville et entièrement rénové. Plus d’un million d’euros seront déboursés tandis que les personnes âgées très nombreuses à Paray seront privées de leur cinéma accessible à pied en centre-ville.
Priver les Parodiens de leurs droits et libertés tout en engraissant une communauté charismatique et des particuliers sans aucun intérêt pour eux, mais des impôts supplémentaires, le gâchis financier, l’absence de cohésion, de nouvelles contraintes et une privation de liberté témoigne du déni de l’éthique républicaine et du mépris de la fonction de maire, à la fois représentant des intérêts de l’Etat et des citoyens, et non pas d’intérêts particuliers, confessionnels et financiers.
Mais le projet de remplacement du jardin public de la Poste par un bâtiment est d’un autre ordre. Selon la Ligue des Droits de l’Homme « les droits de la terre sont maintenant au cœur des droits de l’homme » (Communiqué, 2/8/2017). Alors que nous vivons à crédit écologique depuis plus de trente ans, il est vital d’acquérir le réflexe de conserver les espaces naturels. Défendre un jardin public, c’est s’associer à une nouvelle culture qui considère que l’environnement fait partie du patrimoine commun de l’humanité. Enfin, le jardin public, le cinéma et le cours Jean Jaurès sont à Paray des lieux de rencontre, d’échanges, de repos intergénérationnels dont nous avons besoin en un temps où l’isolement et la solitude sévissent. Dans le paysage urbain, ils constituent, en qualité de biens communs, des repères culturels et de convivialité fondamentaux, inscrits au plus profond de notre représentation de la ville, comme le sont, autour des places de village, la mairie, l’église et l’école. On ne dégrade pas, on ne défigure pas un centre-ville pour faire plaisir à quelques personnes. Il y va du respect des Parodiens, de leur histoire, de leur qualité de vie et de l’identité de leur ville. La section de Paray de la Ligue des Droits de l’Homme appelle à se mobiliser massivement pour les deux enquêtes d’utilité publique le jeudi 11 avril entre 9 h et 12 heures et dire haut et fort : HALTE A LA GRANDE BRADERIE DES BIENS MUNICIPAUX, HALTE AU CENTRE-VILLE DEFIGURE, HALTE A LA PRIVATION DE LIBERTE ET DE CONVIVIALITE.