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Appel à voter contre Le Pen et le Front National

      

La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyens français à voter contre Le Pen et le Front National

Le vote pour Le Pen et le Front National n’est pas une option. Pourquoi ? Parce qu’il est un parti aux tendances fascisantes utilisant les institutions démocratiques pour ensuite les supprimer une fois arrivé au pouvoir. Un parti raciste, sexiste, xénophobe, antisémite, islamophobe, à l’idéologie identitaire et totalitaire.

Le Front National possède une histoire archaïque où le culte du chef, le mépris du système républicain, le goût de la violence sont masqués aujourd’hui par une attention apparente à l’inquiétude des citoyens et le souci affiché de proposer des solutions sociales et politiques qui transformeraient  leur vie.

Pour ce faire, Le Pen et le Front National distillent un discours démagogique dont les pierres angulaires sont la préférence nationale (renommée priorité nationale), la recherche de boucs émissaires (les étrangers, les immigrés, les réfugiés), la référence au peuple, entité républicaine complexe où les droits de Homme sont les nerfs de la Nation, mais outrageusement déformée par l’officine Le Pen en l’expression absurde « eux non-blancs/nous les blancs », la glorification du nationalisme, « antidote » à la mondialisation, appelée « mondialisme » dans le jargon frontiste.

En réalité, cette politique correspond à une remise en cause radicale des valeurs républicaines (liberté, égalité, fraternité, solidarité, laïcité) en développant une mécanique d’opposition de tous contre tous et en instituant un socle de comportements où dominent les sentiments de haine et de mépris.

Voter pour Le Pen et Le Front National, c’est assurément voter contre les libertés privées et publiques, sociales et politiques. C’est voter contre l’égalité de toutes et tous. C’est voter pour la défaite de l’intelligence, de la dignité humaine, et de la démocratie.

Votons pour l’épanouissement de chaque personne et l’accomplissement de chaque citoyen dans une République où les femmes et les hommes pourront jouir intensément des droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels.

Soyons acteurs-actrices de notre profonde humanité ! Votons contre Le Pen et sa clique !

 

Châtellerault, le 1er mai 2017  Arbre des Libertés

Festival Hexagone : 3000 nuits

 

Dans le cadre de la « 41e Journée de la Terre », le Collectif Palestine 86 dont fait partie la section LDH

vous invite à la projection du film de Maï Masri « 3000 nuits » lundi 20 mars à 20h 30 aux 400 coups.

 

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice – via Skype – celle-ci résidant au Liban.

 

Venez nombreux !

18 mars – Manifestation à Poitiers contre le racisme, les violences policières, la chasse aux migrant-e-s

DNSI 18 mars 17

Collectif poitevin D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici (auquel adhèrent les sections LDH de Châtellerault et Poitiers)

appelle à une manifestation à Poitiers – place d’Armes 18 mars – 14 h 30

Contre le racisme, les violences policières, la chasse aux migrant-e-s

Marche pour la justice et la dignité

Contre le délit de solidarité : isoler les mi-grant-e-s en réprimant leurs soutiens

 

Après l’expulsion policière dans des conditions inhumaines du camp de Calais, après la chasse aux migrant-e-s qui n’en finit pas sur les trottoirs de Paris, le gouvernement s’en prend maintenant aux citoyen-ne-s qui refusent cette politique d’exclusion pour briser toute possibilité de résistance et toute manifestation de solidarité active.

Il multiplie les poursuites judiciaires, les condamna-tions, les mises en garde à vue pour «délit de solidarité» comme c’est actuellement le cas au Havre ou dans la val-lée de la Roya, près de Nice.

Mais cette répression ne s’arrête pas là.

Dans les quartiers populaires – et ce n’est pas nouveau – c’est d’abord une pratique de discrimination quotidienne faite de provocation et d’humiliation. Les contrôles d’identité sont 20 fois plus nombreux pour les jeunes noirs et arabes que pour le reste de la population, comme le rappelle Jacques Toubon, le défenseur des droits. Pour cette discrimination, l’État français a déjà été condamné à deux reprises.

Ne pas laisser faire les violences policières.

Avec la chasse aux migrant-e-s ou la chasse aux jeunes dans les quartiers populaires il y a urgence à ne pas laisser se banaliser les violences policières qui visent aussi de plus en plus durement ceux qui participent aux manifestations (contre la loi El Khomri, contre les Grands Travaux Inutiles)

L’État cherche à contrôler ou à briser toute forme de résistance ou d’opposition.

C’est pour cela que nous répondons à l’appel des fa-milles des victimes des violences policières, soutenu par de nombreuses associations, syndicats et partis qui orga-nisent une marche nationale pour la justice et la dignité.

Alors Théo, Adama et tous les autres on ne vous oublie pas !

 

Nous devons être nombreuses et nombreux à répondre présent :

  • pour soutenir la légitime revendication de Vérité et de Justice portée par les familles vic-times de violences policières
  • pour dénoncer la banalisation inacceptable des discours xénophobes et des actes racistes pour en finir avec l’État d’urgence et ses mesures liberticides qui touchent particulièrement celles et ceux qui subissent le racisme
  • pour exiger, contre l’Europe forteresse, l’accueil des migrant-e-s dans des conditions dignes et la régularisation des sans-papiers

Signataires : La CIMADE Groupe Poitiers, DAL 86, Éducation-World 86, Sections de Poitiers et de Châtellerault de la Ligue des droits de l’Homme, RESF 86, Solidaires 86, UD CGT 86, Ensemble 86, EELV Poitiers-Sud Vienne, Jeunes Communistes 86, NPA 86, PCF 86, PG 86.

 

Poitiers le 1 mars 2017                                           Contact:dnsi86info@gmail.com          dnsi86

Décembre 2016 – Châtellerault Libertés n° 13

Châtellerault Libertés n° 13 couleurs

Juin 2016 – Châtellerault Libertés n° 12

Châtellerault Libertés n° 12 couleurs

Décembre 2016 – Journées de la laïcité

Décembre : Journées de la laïcité

Deux temps : trois courts-métrages proposé par Pascal Robin, le directeur des 400 coups le jeudi 1er décembre (Journée d’appel, de Basile Doganis ; Ama, d’Emilie Almeida ; Où je mets ma pudeur, de Sébastien Bailley) ; suivi du traditionnel rassemblement du collectif Laïcité de Châtellerault, Promenades Blossac, le samedi 10 décembre. C’est Mehdi Dimoto, le benjamin de la section qui a conçu et lu le texte de la LDH.

Affiches Laïcité 2016

Discours Laïcité LDH 10-12-16

25 novembre : « Soirée de Solidarité avec le Peuple Palestinien »

Le Affiche_Palestine_imprimerie

Lecture de poèmes palestiniens en français et arabe par Lise, Catherine et Muhammad. Projection du documentaire de Stéphane Valentin « Terre de Sumud » qui présente le travail des producteurs palestiniens et leurs difficultés face à l’occupation. Constitué essentiellement d’interview et d’images de leurs activités, il a le mérité de présenter une Palestine au travail et non la violence qu’on se plait à nous montrer ici. Il est en même temps critique vis-à-vis des ONG puisque les producteurs palestiniens réclament de vivre de leur travail et non de l’assistanat. Débat animé par Philippe et thé et gâteaux préparés par Aziza. 70 personnes.


Solidarité avec le peuple palestinien !

 

Le peuple palestinien subit une oppression terrible depuis de hautes dates. Aujourd’hui, cette oppression est passée sous silence par les médias. Des stratégies à l’œuvre au Proche-Orient masquent l’urgence de faire justice au peuple de Palestine de se voir reconnaître ses droits inaliénables. La colonisation israélienne s’intensifie en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, les assassinats se multiplient, les emprisonnements  se perpétuent, le blocus de Gaza étrangle les populations civiles. Les enfants sont les premières victimes de cette politique coloniale singulière. Les enfants qui sont les femmes et les hommes de demain.

 

Les ONG pallient l’absence de détermination des gouvernants des Etats. La société civile montre sa ténacité (sumud) dans tous les actes de la vie. Mais il est nécessaire qu’une autre politique s’enclenche dans l’Etat de Palestine afin que le Proche-Orient ne bascule pas dans le chaos. Rappelons que le droit international a vocation à être appliqué, par de là l’arrogance criminelle des Etats.

 

La France doit jouer le rôle qui est le sien ; celui d’une grande puissance mondiale capable de contribuer à instaurer justice et paix dans la région, même si l’Etat d’Israël méprise cet objectif.  La lutte continue. Venez participer au débat à la suite de la projection du film !

 

LDH : 06 88 32 01 49    https://fr-fr.facebook.com   ldhchatel@ldh-france.org

 

8 novembre : soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé

Soirée-débat : « Prison, vivre enfermé », salle Camille Pagé   Affiche JNP 2016

Dans le cadre des Journées Nationales Prison. Coopération LDH Châtellerault-GDCP 86.

Conférencier : Christophe de la Condamine. 100 personnes. Très belle soirée avec des gens nouveaux et jeunes.

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Prison, vivre enfermé

Quelques  chiffres liés à l’enfermement suffisent à faire un sort aux idées reçues les plus largement répandues..

« Une justice trop laxiste » : passé sous la barre des cinquante mille en 2001, le nombre de détenus n’a cessé de progresser depuis.

« Des établissements « trois étoiles » »: la surpopulation et les matelas au sol relativisent les améliorations apportées de même que les insuffisances chroniques en matière de formation, de travail, d’accompagnement social et sanitaire..

« La prison peine dissuasive » : que reste-t-il de ses missions – outre punir – que sont : amender, protéger la société, favoriser la réinsertion ?  Les effets de l’incarcération  ont en contrepoint l’apparition ou l’aggravation de troubles mentaux, des addictions, les suicides en détention, la récidive à plus de 60 % des personnes sortant de prison sans aménagement de peine.

Dans cet univers de murs, de grilles, de règlements, de caméras et d’œilletons un détenu témoigne :  « Ici on fabrique ou bien des êtres qui ont appris à se comporter comme des loups au milieu des loups, ou le plus souvent, des personnes broyées, marquées, qui ont bien du mal à redevenir des hommes ou des femmes responsables ».

L’enfermement est vécu par le corps, l’espace, le temps. Par ces trois dimensions, c’est la vie qui est atteinte au plus profond d’elle-même.

Le corps enfermé : le choc carcéral envahit le corps et l’esprit dès les premiers jours. Physiquement et mentalement contraint on s’enferme sur soi. Comment attendre de la peine qu’elle permette à l’individu de changer, de reprendre sa destinée en mains ?

L’espace : le quotidien dans ce monde clos est fait de portes qui s’ouvrent et se ferment, soit sur la solitude, soit dans la promiscuité. Avec toujours le bout de l’horizon à quelques pas, dans un espace subit.  La santé, la vision et l’équilibre personnel souffrent de cette sensation d’enfermement.

Le temps : vivre enfermé, c’est perdre la maîtrise de son temps, c’est vivre un temps à la fois fractionné et étiré indéfiniment, dans l’attente  de la promenade, du parloir, d’une lettre, d’une comparution…

« Il n’y a rien qui montre qu’on vieillit en prison : on  rentre à 25 ans, on est libre à 40, mais on a toujours 25 ans dans sa tête. »

Comment, après un long enfermement, affronter les exigences du dehors, sans une préparation de la sortie et un accompagnement suffisants ? De même qu’une courte mais vraie peine accomplie à l’extérieur, peut donner un sens à la réparation et éviter une cassure familiale, professionnelle et sociale.

 

17 janvier 2016 – CP – La LDH contre l’armement de la police municipale –

La Ligue des Droits de l’Homme contre l’armement de la police municipale

La Ligue des droits de l’Homme critique résolument la décision du maire de Châtellerault, Monsieur Jean-Pierre Abelin, d’armer les policiers municipaux. En voici les raisons :

  • Les missions de la police municipale sont de suppléer les forces de police nationale et celles de la gendarmerie nationale. Elles ont trait au bon ordre, à la sûreté, à la sécurité, à la salubrité publique. Elles s’exercent en termes de médiation lorsqu’il y a contentieux sur la voie publique (en relation avec les médiateurs, ce qui semble faire pléthore) et d’intervention dans l’espace public pour éviter les encombrements sur la voirie, garantir la tranquillité publique, repérer les animaux malfaisants et féroces, avoir le soin de réglementer la fermeture annuelle des boulangeries et quelques autres tâches d’intérêt général.
  • La police municipale doit immédiatement informer les officiers de police judiciaire de la police nationale ou la gendarmerie nationale en cas de contraventions, de délits et de crimes dont ils ont connaissance. Elle n’est pas nue devant les délinquants. Elle est habilitée à porter des armes de catégorie D (bombes lacrymogènes, bâtons de défense, tonfa). On peut imaginer que la pratique des arts martiaux fait partie de la formation des policiers municipaux. S’il s’agit d’affronter des criminels rompus à l’usage des armes de poing ou de fusils d’assaut, les policiers municipaux ne sont pas les personnels appropriés. S’ils étaient engagés, un revolver Manurhin 38 Spécial à la hanche ne les protégera pas d’un destin funeste. C’est le travail de la force publique nationale et de ses corps spécialisés que de faire face aux criminels.
  • Deux principes juridiques doivent guider l’action des professionnels du bon ordre et de la bonne police : celui d’absolue nécessité et celui de la proportionnalité dans la mise en œuvre de la force publique pour neutraliser les assaillants. S’il s’agit de régler les différents entre personnes au cours d’une rixe ou une querelle de voisinage, les armes de catégorie D sont suffisantes.

La Ligue des droits de l’Homme voit dans cette décision surprenante, si on pense sérieusement le sujet, comme une intervention démagogique dans l’air du temps. Insuffler la peur à la place du débat démocratique, c’est devenu une mode détestable. Ce n’est pas rassurant pour les citoyens épris de liberté. Bien évidemment la LDH est contre.

La section de Châtellerault de la LDH                                               Dimanche 17 janvier 2016

15 avril : Palestine en fête

Cette initiative organisée par le Comité citoyen d’Ozon, « Si-T en Mouvement », le Comité Poitevin Palestine, l’association Front de Gauche châtelleraudais, le PCF, les JCF et la LDH a été un succès (150 personnes). Une table-ronde a réuni deux intervenants : Sylvette Rougier (Comité Poitevin Palestine) qui a évoqué les conditions de la formation de l’Etat d’Israël, et Philippe Pineau (LDH Châtellerault) qui a présenté la situation actuelle en Palestine.

 

24 mars – Accueillir migrants et réfugiés

Le 24 mars : Réunion publique salle Camille Pagé Conférence de Catherine Wihtol de Wenden 

Cette très riche conférence de Catherine Wihtol de Wenden a réuni près de 120 auditeurs. La conférencière, spécialiste de ce sujet, nous a permis de prendre du recul sur l’actualité et de rétablir quelques vérités, à travers une contextualisation historique et une analyse des statistiques des migrations.

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Accueillir migrants et réfugiés

 

L’histoire de l’humanité correspond essentiellement aux migrations successives qui ont scandé la vie des gens et des peuples. Les migrations ont été personnelles, familiales, de groupes, en fonction de besoins et de nécessités, mais aussi de désir et d’esprit d’aventure. L’envie de découvrir d’autres pays, d’autres cultures, d’autres individus comptent pour beaucoup dans la constitution de la richesse humaine, le bien commun de l’Humanité.

Les réfugiés, eux, sont des personnes qui fuient des situations de guerre, de calamités sanitaires ou de catastrophes environnementales. Leur vie est en danger et il est naturel que leur demande d’asile, d’hospitalité, soit reconnue.

Au fil du temps, le droit international a pris en considération ces formes de mobilité, gage du développement humain. Aujourd’hui les Conventions et les Traités organisant les relations internationales en termes de droits de l’Homme, droit humanitaire et droits des Etats coexistent avec les lois des Etats-Nations en des mouvements parfois paradoxaux. Les flux migratoires redéfinissent la souveraineté de l’Etat et la citoyenneté au cœur de la Nation. Le monde bouge et les personnes migrantes témoignent de la nécessité d’inventer des structures d’accueil propres à refonder un humanisme respectant la dignité humaine. Il est temps de changer le regard d’une gouvernance incapable de bonne politique migratoire. Les migrants et les réfugiés sont des trésors pour l’humanité.

Nous vous invitons à débattre des solutions pour construire un monde meilleur où la liberté d’aller et venir sera encouragée, et non entravée ou interdite.

 

La librairie « Aux Classiques » présentera lors de la soirée-débat les livres de Catherine Wihtol de Wenden lors d’une séance de dédicaces.

 

 

 

 

 

 

Mars/avril 2016 : Participation à 3 soirées film et débat au cinéma Les 400 coups

Mars/avril 2016 : Participation à 3 soirées film et débat au cinéma Les 400 coups

18 mars : film L’homme qui répare les femmes, soutenu par la LDH. Philippe a animé le débat pour la LDH, aux côtés du groupe de Châtellerault d’Amnesty International. La salle (125 places) était pleine.

21 mars : la LDH Châtellerault (Philippe) est intervenue, ainsi que le Comité Poitevin Palestine après la projection du film This is my Land en présence de la réalisatrice, Tamara Erde. Salle presque pleine.

11 avril : débat mené par la LDH Châtellerault (Philippe) après la projection du film Merci Patron.  Salle presque pleine.

 

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

L’Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans la Vienne

 

Les associations signataires ont créé en janvier 2016 un Observatoire de l’état d’urgence et des libertés dans le département de la Vienne. L’Observatoire recueillera les plaintes ou recours qui pourraient résulter d’assignations à résidence ou de perquisitions jugées abusives. Il contribuera à apporter un soutien au citoyen qui le solliciterait pour contester ces mesures afin que justice soit rendue.

 

Association du Front de Gauche châtelleraudais, ATTAC, CGT, Emmaüs Naintré-Châtellerault, la Fédération de la Vienne de la Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme-Châtellerault et Poitiers, Mémoire de la Commune de Paris 1871, Syndicat des Avocats de France, Union des FAmilles Laïques

 

Contact : LDH : 06 88 32 01 49   ldhchatel@ldh-france.org

 

LA CRISE ACTUELLE N’EST PAS UNE CRISE DES RÉFUGIÉS

MAIS UNE CRISE DE L’ACCUEIL DES RÉFUGIÉS EN FRANCE ET EN EUROPE
Lettre ouverte des la LDH du Pays royannais

A l’heure où certains se servent des malheurs du monde pour de bas calculs politiques, jouent sur les peurs, en brouillant la réalité, bafouent les droits de l’Homme (celui de demander asile), la section LDH du pays Royannais réaffirme son soutien et sa solidarité envers toutes celles et tous ceux, citoyens du monde, qui donnent un sens au droit d’asile, et servent la cause de l’humanité.
Elle tient aussi à témoigner à toutes celles et ceux qui ont fui des pays dévastés par la guerre, les catastrophes, soumis à des dictatures, que beaucoup de citoyens français souhaitent les accueilli, comme ils ont pu l’être, pour certains et en d’autres temps, quand ils ont dû aussi fuir des guerres.
La crise actuelle n’est pas une crise des réfugiés mais une crise de l’accueil des réfugiés, dans nos communes, en France et en Europe.
Nos pays ne sont pas menacés par une « vague d’immigration massive » comme certains veulent le faire croire. Soyons précis face à ceux qui ne le sont pas.
L’an dernier, la France a accordé l’asile à 19 506 personnes. Soit l’équivalent d’à peine 0,03% de sa population. Un chiffre quasi stable depuis des années.
Depuis septembre 2015, à peine 5000 personnes ont été relocalisées (1600 en France) sur les 160 000 qui doivent l’être à l’échelle européenne d’ici 2017 (30 000 en France).
4000 personnes ont péri en Méditerranée en 2016, plus de 12 000 depuis le naufrage de Lampedusa en octobre 2013 .
A Royan, en proposant il y a quelques jours une charte « ma commune sans migrants », deux élus d’extrême droite refusent l’installation de centres d’orientation et d’accueil mis en place par l’Etat pour répondre aux situations indignes et inhumaines des bidonvilles de Calais ou de Paris. Ils refusent également la création de places pour des demandeurs d’asile (CADA), écrasant ainsi du pied un droit fondamental.
Depuis plusieurs mois, des personnes, hommes, femmes, enfants, ont trouvé refuge en pays royannais, à Cormes Ecluse, à Étaules, à Meschers. Venant de Syrie, d’Irak, du Soudan, d’Afghanistan, d’Iran. Certains ont été amenés en bus pour désengorger les camps de Calais, de Grande-Synthe ou de Paris. D’autres sont venus de Grèce, dans le cadre du plan dit de relocalisation européen. Des bénévoles se sont mobilisés auprès d’eux ainsi que des professionnels en charge de leur hébergement et de leur accompagnement. Ces témoignages sont la véritable expression de notre humanité.
Dans notre région, beaucoup de citoyens sont prêts à apporter leur soutien à l’accueil des exilés. Certains élus préfèrent n’entendre que ceux qui crient et vocifèrent.
Il n’y a pas de débat à avoir sur le droit d’asile. C’est un principe fondamental, un droit inscrit par la Convention de Genève, au lendemain de la seconde guerre mondiale, à l’époque où l’on comprenait qu’il fallait savoir accueillir l’autre.
Notre pays a trop longtemps fermé les yeux sur tous les pays beaucoup moins riches et stables que le nôtre, qui accueillent l’essentiel des mouvements de migrations provoqués par des catastrophes naturelles et des conflits.
Le débat d’aujourd’hui porte sur notre capacité à accueillir dignement ces personnes. En Europe même, d’autres pays assument cet accueil à des niveaux sans commune mesure à celui de la France. Ramenons donc ces questions à de justes proportions. Revenons aux enjeux fondamentaux des droits de l’Homme.
La Ligue des droits de l’Homme réaffirme que le droit d’asile est un droit fondamental, inconditionnel, et que l’accueil et l’hospitalité sont des devoirs.
Nous appelons donc à combattre les discours qui refusent à des hommes, des femmes et des enfants leurs droits élémentaires d’êtres humains, et à s’inspirer des valeurs républicaines d’égalité et de fraternité pour agir.

Section LDH du Pays royannais

Migrants : faire reculer la haine et la peur attisées par le FN à Cognac

L’accueil de 15 migrants à Cognac, dans deux appartements vides depuis plusieurs mois, fait rugir de haine et de démagogie le FN qui appelle à manifester ce samedi 15 octobre à Cognac.

C’est une attitude à la fois inhumaine et politicienne qui veut faire de « l’autre », de l’étranger, du migrant, le bouc-émissaire facile pour dévoyer l’indispensable solidarité avec des familles migrantes victimes de la guerre et de la pauvreté dans leurs pays d’origine. Bouc-émissaire permettant de dévoyer le débat sur les vrais enjeux : la lutte contre Daesh qui utilise l’Islam pour des objectifs dictatoriaux, la lutte contre les injustices, la lutte contre la domination des multinationales, la lutte pour les libertés et la démocratie.

La Ligue des droits de l’Homme d’Angoulême réaffirme que le droit d’asile est un droit fondamental, inconditionnel, et que l’accueil et l’hospitalité sont des devoirs. Elle appelle à combattre les discours qui refusent à des hommes, des femmes et des enfants leurs droits élémentaires d’êtres humains.

La Ligue des droits de l’Homme d’Angoulême rappelle fermement les termes de la Convention de Genève de 1951 et les principes constitutionnels de la France qui engagent la république : Les réfugiés, les demandeurs d’asile, les migrants sont des hommes, des femmes et des enfants qui fuient leur pays pour vivre. Ce ne sont ni des délinquants ni des terroristes contrairement à ce qu’affirme l’extrême droite qui cherche à propager ses idées racistes et xénophobes.

La LDH régionale et les ligueurs de Charente dénoncent cette récupération ignoble du FN, comprennent et soutiennent le contre-rassemblement des démocrates à Cognac, place d’Armes à 10h, et appellent leurs adhérents et amis à s’y joindre, avec le souci d’éviter toute provocation.

Pour la LDH

Henri MOULINIER

Délégué régional

06 77 82 78 87

Henri.moulinier@orange.fr

Compteurs Linky à Niort : la réponse en clair-obscur de la mairie.

Pourquoi M. Six entretient-il, pour le grand public, sciemment la confusion en jouant habilement sur les mots et en déclarant : « les appareils de comptage font partie de ce qui est concédé » ? Dans le cas d’une délégation de service public, le contrat ne peut concéder au prestataire que des équipements dont la commune est propriétaire et qui sont nécessaires à la gestion. Même concédés les compteurs des particuliers restent la propriété de la commune de Niort. Comme le rappelle le Maire la loi française s’impose sur tout le territoire français.

Mais dont acte, la mairie de Niort par la voix de M. Dominique Six vient bien de rappeler et confirmer de fait dans un article de la Nouvelle République du 1er Mars que dans le cadre du contrat de concession entre la commune et les sociétés de distribution ( ERDF et Géridis) les nouveaux compteurs électriques installés ( qu’ils s’appellent Linky ou Tartemuche ) resteront la propriété de la commune de Niort.

voir notre précédent communiqué sur ce sujet ici : http://site.ldh-france.org/poitou-charentes/2016/02/26/linky-compteur-intelligeant-consommateurs-veulent-pas-etre-pris-imbeciles

Doit-on comprendre que tout en possédant les compteurs et le réseau de distribution final la commune de Niort n’est pas maître de la qualité de l’énergie qui y est distribuée, des conditions de sa distribution et de l’entretien de ce réseau final ? Voire pire qu’elle ne s’en préoccupe pas, car on peut comprendre que le cadre règlementaire local, national et européen soit contraignant et laisse une marge réduite à une municipalité ? Y-a-t’il comme pour le système de vidéo-surveillance installé récemment ( à tort ) par la mairie de Niort, une instance ? un comité ? chargé au moins formellement de contrôler le bon fonctionnement et la bonne mise en œuvre du contrat de concession ? L’argumentaire renvoyant à la seule ERDF l’organisation de réunions publiques d’information est d’un autre âge industriel et réglementaire. En ce début de 21eme siècle les citoyens sont dans une attente forte en matière de transparence dans le fonctionnement de la démocratie représentative et exigent une information contradictoire au bénéfice de leur qualité de vie. La municipalité de Niort doit l’entendre.

Pourquoi la ville de Niort montre tant d’empressement à favoriser l’installation de ce type de compteurs, s’interrogent de nombreux Niortais ? la LDH entend se faire l’écho de nos concitoyens d’autant plus qu’un certain nombre de pays ont renoncé ou critiquent ce type de compteur dont la Belgique, l’Autriche, l’Allemagne, le Canada… Nous militons surtout pour l’instant pour que les Niortaises et les Niortais aient sur le sujet la possibilité d’un consentement éclairé ( sic ).

LDH Niort
Communiqué du 7.03.2016

Le racisme de M. Charbonneau n’est pas une opinion c’est un délit.

Dans l’édition de Vivre à Niort n° 254/mars 2016, sous la signature de M. Charbonneau, représentant du FN au conseil municipal et au conseil régional , il est dit que les migrants du
fait même qu’ils soient migrants, « ne respectent pas nos lois, nos coutumes, pratiquant des actes d’incivilité » (1).

De tels propos ouvertement discriminatoires sont une insulte à la raison :

Qui parmi nous, n’a pas parmi les siens ou  ses proches, des migrants ? Ces migrants du fait même qu’ils soient migrants, sont-ils nécessairement irrespectueux de nos lois, de nos coutumes et pratiquent-ils des actes d’incivilité ? A l’évidence non.

Au contraire, c’est  le représentant du FN, M. Charbonneau, qui est manifestement irrespectueux des lois de la république, de nos coutumes d’accueil et fait preuve pour le moins d’incivilité.

Ces propos sont une atteinte flagrante à la conscience républicaine incarnée par les valeurs inscrites sur le fronton de nos mairies : Liberté, Égalité, Fraternité.

C’est là une infraction flagrante aux lois en vigueur interdisant absolument toute forme de préjugé à caractère xénophobe ou racial et tout acte susceptible de porter atteinte à l’ordre public.

La LDH interpelle les pouvoirs publics, tous corps confondus, à commencer par  les élus, pour qu’ils prennent d’urgence toutes leurs responsabilités. La dignité des personnes, l’image de notre ville et la paix civile sont à ce prix.

Fidèle à sa tradition humaniste et aux décisions de son dernier congrès qui fondent son action, la LDH  appelle tous les citoyens à une mobilisation vigilante pour lutter contre la banalisation des paroles ou des actes xénophobes.

Nous demandons à Monsieur le Maire, directeur de publication de Vivre à Niort, de se démarquer clairement des déclarations de M. Charbonneau et de présenter des excuses, dans un souci d’apaisement, dans le prochain numéro du journal municipal. En tant que directeur de publication, le Maire n’est-il pas responsable des propos contenus dans Vivre à Niort ?

La LDH se réserve l’éventualité de porter plainte, en temps opportun, auprès des juridictions compétentes.
Dans tous les cas, la LDH se considère mobilisée contre toute forme de discrimination et appelle toutes les forces syndicales, associatives et politiques à un sursaut citoyen.

Ligue des Droits de l’Homme Niort-Deux -Sèvres
Communiqué du 4 mars 2016

1) depuis les dernières élections municipales, c’est le troisième article que M. Charbonneau publie dans le magazine municipal,
ayant trait à un traitement xénophobe des migrants.

La soupe au caillou ou comment accueillir l’étranger

C’est une histoire traditionnelle, un conte pour enfants, mais me direz-vous, que vient faire un conte au sein des réunions, généralement fort sérieuses, de la Ligue des droits de l’homme ? Je vous laisse en juger. Lire la suite »

Linky, un compteur « intelligent » et des citoyens-consommateurs qui ne veulent pas être pris pour des imbéciles ?

Compteur Linky : les niortaises et les niortais ont le droit d’être informés.

Après les caméras de vidéo-surveillance qui ne protègent pas,  tout en surveillant tout le monde, la municipalité de Niort a-t-elle autorisé, contre leur gré, l’installation du nouveau compteur électrique Linky chez les particuliers de notre commune  ?
Le cadre légal permettant apparemment de refuser individuellement la pose de ce nouveau compteur électrique. http://refus.linky.gazpar.free.fr/q…

ref : http://refus.linky.gazpar.free.fr

La délibération du conseil municipal du 29 avril 2013 n’est pas clairement explicite sur le sujet. Qu’en est-il actuellement pour les compteurs Linky installés ou en cours d’installation sur la commune de Niort ?
Sont-ils la propriété de la ville de Niort, comme celà est la règle ailleurs en France ? Sinon pourquoi ?

Accepter que nos fournisseurs sachent, tous les deux mois, combien nous avons consommé globalement d’électricité durant la période écoulée parce que celà fait partie d’une réalité incontournable et à condition que celà ne soit pas plus intrusif est une chose.

Par contre, il nous parait difficilement justifiable que des sociétés privées connaissent nos consommations plusieurs fois par jour, ainsi que l’utilisation quotidienne de nos différents objets ménagers, car cela leur donnera d’innombrables informations sur nos vies privées en tant que consommateurs potentiels, à commencer par notre présence ou absence du lieu de logement.
Il est un moment où les logiques industrielles rentrent en conflit avec les libertés du citoyen qui ne se résume pas à un consommateur.

Plus largement ce sujet fait partie des changements sociétaux en cours, dans le cadre de l’économie numérique, qui posent d’importantes questions de fond et en pratique du point de vue des libertés individuelles et collectives.

Tout comme les caméras de vidéo-surveillance ces compteurs font partie des « objets connectés » qui recueillent systématiquement et de façon massive des informations sur les citoyens/consommateurs, lesquelles informations peuvent/pourraient être utilisées à d’autres fins que celles initialement annoncées.

Tout comme les caméras de vidéo-surveillance ces compteurs sont aussi un investissement coûteux dont l’utilité peut rester très relative pour ne pas dire très faible pour le citoyen, utilisateur final.

On peut craindre que ces données soient récupérables par les autorités, sans même obtenir l’aval d’une instance judiciaire ( en cas d’état d’urgence par exemple, mais pas que… ).
On peut craindre également que la mise en place de compteurs communicants donnerait à ces personnes des outils de surveillance généralisée de la population simplement parce qu’ils n’ont pas été conçu prioritairement pour l’utilisateur final.

Nous appelons les Niortaises et Niortais à demander à Monsieur le Maire de clarifier le cadre juridique municipal concernant l’installation de ces compteurs.
Nous demandons au Maire de Niort et à ERDF l’arrêt du déploiement de ces compteurs afin de permettre la mise en place de réunions publiques pour informer contradictoirement la population sur les modalités d’implantation, l’intérêt et les risques éventuels de ces nouveaux compteurs électriques ( dispositifs Linky ) dans les domiciles des particuliers.

LDH Niort.

Communiqué du 26 février 2016

Pour nous protéger, mieux que l’état d’urgence, interdire dans l’espace européen la vente libre des armes de guerre aux particuliers ?

Lettre ouverte aux Député-e-s et Sénateurs des Deux-Sèvres

Pour nous protéger, mieux que l’état d’urgence, interdire dans l’espace européen la vente libre des armes de guerre1 aux particuliers ?

Mesdames, Messieurs,

Les attaques terroristes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher de la porte de Vincennes à Paris en janvier 2015, et le Bataclan en novembre 2015, réalisées à l’arme automatique de type Kalachnikov mettent, une fois de plus, en évidence la dissémination d’armes de guerre dans la population civile.

A la suite de ces évènements dramatiques, quelques médias se sont interrogés sur l’origine de ces armes, leurs filières de vente et d’acheminement, voire de légalisation ( cf Médiapart du mardi 22/09/20152 et La Voix du Nord du 25/09/2015 3). D’importants stocks d’armes de guerre circulent librement en Europe dont certains proviennent des anciens pays de l’Est et des Balkans. C’est ce que confirmait M. Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, dans son Plan de lutte contre les armes à feu qu’il a présenté le 13 novembre 2015, le jour même de l’attentat du Bataclan, en citant par ailleurs, à côté des « filières historiques », « les différences de législation entre les Etats membres européens, la vente d’armes illégales sur Internet en pleine expansion », « de nouvelles connexions entre le milieu des collectionneurs et la grande délinquance », ainsi que « les cambriolages d’armureries et de résidences ».
Indépendamment de ces évènements dramatiques liés au terrorisme, il est fait état, chaque année, de 5 000 armes à feu saisies par les forces de l’ordre, dont 1% ( soit 50 armes de guerre ) de la totalité des armes saisies en 2013 concernent des fusils d’assaut de type kalachnikov et 6% des armes de première catégorie.

Les différents textes et initiatives mettent en évidence un arsenal juridique important et manifestement inefficace alors que la circulation des armes de guerre, et leur utilisation, tant par des terroristes que par des malfrats divers, n’a fait qu’augmenter.

Ainsi, la loi du 6 mars 2012 relative à l’établissement d’un contrôle des armes modernes, simplifié et préventif et le décret n° 2013-700 du 30 juillet 2013 (transposition en droit français de la Directive 2008/51/CE du Parlement Européen et du Conseil du 21 mai 2008) a abouti à une avancée en terme de renforcement du droit pénal, avec l’adoption d’une nomenclature unique basée sur la dangerosité. Mais cette disposition pose aujourd’hui question, d’autant que l’application n’en serait pas réellement homogène dans l’ensemble des pays européens. Ainsi il suffirait de « neutraliser » une kalachnikov, un lance-roquettes ou un pistolet pour que ces armes soient classées en catégorie D au titre de l’article L311-2 du Code de la Sécurité Intérieure et assimilée à des « armes et matériels dont l’acquisition et la détention sont libres » ?

Ce rapide constat conduit les citoyens que nous sommes à s’interroger, tant sur l’efficacité et les failles de la législation existante, que sur les moyens mis à la disposition des services en charge du contrôle.

- Quels sont les éléments d’informations dont nous disposons concernant la provenance des armes utilisées par les terroristes en janvier et novembre 2015 ?

- Existe-t-il un bilan récent des ventes d’armes neutralisées et des moyens mis en oeuvre pour leur contrôle, tant au niveau national qu’européen ? Quels sont les efforts de collaboration au niveau européen dans ce domaine ?

- Peut-on savoir quelles dispositions sont envisagées pour mieux contrôler la vente d’armes à feu sur Internet et y interdire la diffusion des plans d’armes pour imprimante 3D » ?

- Ne doit-on pas aller au niveau européen vers une interdiction pure et simple de la vente aux particuliers d’armes de guerre même neutralisées quel que soit leur type ?

- Ne doit-on pas aller au niveau européen vers la destruction de ces stocks d’armes et de leurs munitions sous contrôle « citoyen » ?

Ligue des Droits de l’Homme Niort-Deux Sèvres. Niort le 19 février 2016


1Il s’agit des armes de guerre dites neutralisées ou démilitarisées officiellement destinées à l’usage des collectionneurs2Derrière les armes de Coulibaly, le fiasco très secret des gendarmes. Publié le 22/09/2015 par KARL LASKE

3 Affaire Claude Hermant : le secret défense qui ajoute au trouble. Publié le 25/09/2015 par PATRICK SEGHI