KOZENSEMB pour lutter contre les discriminations faites aux femmes et aux LGTB

Partenariats entre la LDH à la Réunion (co-porteuse de Kozensemb)

  • Le Refuge La Réunion
  • OriZon
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Seul nou sa va pli vite, ensemb nou sa va pli loin ! Alon met’ ensemb pou fait entend’ la voix ban LGBTQIA+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel.le, Transgenre, Queer, Intersexe, Asexuel.le et +) !

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Merci au équipes du Refuge Réunion et de OriZOn Réunion pour leur confiance et leur soutien .

Avec le concours de la DILCRAH

GROUPE DE TRAVAIL LDH

Vous est invité.e à vous inscrire :

– dans un ou deux des groupes de travail au niveau national, en retournant le bulletin d’inscription ci-joint (https://www.ldh-france.org/…/bulletin-inscription…) à l’adresse : direction@ldh-france.org ;

– et dans un ou deux des groupes de travail au plan local, en écrivant à la section locale (saintdenis-reunion@ldh-france.org) ÉDUCATION, DROITS DE L’ENFANT, CULTURE DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX, DÉMOCRATIE, LIBERTÉS LOGEMENT DROITS ET ENVIRONNEMENT SANTÉ, BIOÉTHIQUE LAÏCITÉ DROITS DES ÉTRANGERS FEMMES, GENRE, ÉGALITÉ, LGBTI

STOP Sécurité Globale

PLUS DE SECURITE SOCIALE, PAS DE « SECURITE GLOBALE » 16/01/2021 : Mobilisation à la Réunion contre la loi Sécurité Globale, à Saint-Paul. Avec les syndicats et les partenaires Stop Sécurité Globale dont la LDH à la Réunion, quelques 200 à 300 personnes ont défilé de la médiathèque CIMENDEF à la sous-préfecture pour alerter les Réunionnais sur les dangers de la loi Sécurité Globale.

Voici le Communiqué publié à cette occasion par la LDH Réunion :

ENSEMBLE POUR NOS LIBERTÉS Contre la proposition de loi dite de Sécurité GlobaleSamedi 16 janvier 2021 à Saint-Paul.

Avec d’autres associations et syndicats, la LDH à la Réunion appelle à manifester contre la proposition de loi dite de « Sécurité globale », ce samedi 16 janvier 2021 à Saint-Paul.Présentée par un groupe de députés de la majorité actuelle avec l’aval du Gouvernement, cette proposition de loi (déjà votée en 1ère lecture et en cours d’examen au Parlement), comporte diverses dispositions pouvant porter gravement atteinte à nos libertés fondamentales, notamment au droit de manifester, au droit à la vie privée et à la liberté d’information. Elle menace ainsi notre démocratie, dans un contexte où nombre d’interrogations et de plaintes ont visé dans la dernière période le comportement des forces de l’ordre.La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) considère que le fait de passer par une proposition de loi pour présenter ces nouvelles orientations sécuritaires, constitue un détournement de procédure. Cela prive le débat démocratique d’une étude d’impact ainsi que de l’expertise juridique préalable du Conseil d’État, qui sont obligatoires en cas de projet présenté par le gouvernement, ce qui n’est pas le cas pour une proposition de loi émanant de députés. Aucune autre instance qualifiée n’a d’ailleurs été consultée au préalable.La LDH s’oppose à plusieurs articles contenus dans cette proposition de loiContre l’article 24 qui entend interdire la diffusion des images identifiées de policiers à des fins malveillantes les visant personnellement. En réalité il s’agit, en édictant des peines particulièrement lourdes, de dissuader la diffusion d’images prises lors de manifestations ou d’interventions des forces de l’ordre. Une telle disposition fait de tous ceux qui filment l’action des forces de l’ordre des délinquants potentiels, et entravent la capacité des citoyens à contrôler l’action de leur police, ce qui un droit démocratique reconnu.Contre la mesure qui, à titre expérimental, entend transférer à des policiers municipaux, dépendant des seuls élus locaux et non soumis à la même formation que les agents de police judiciaire. des missions de police judiciaire, normalement soumises au contrôle et la surveillance de l’autorité judiciaire.Contre le recrutement d’agents de sécurité privés en leur accordant un statut de protection similaire à celui des agents de la police nationale et en leur autorisant la « palpation » directe dans des périmètres de sécurité, sans habilitation préalable.Contre l’utilisation extensive des « drones » munis de caméras permettant la reconnaissance faciale. Outils intrusifs de surveillance massive et d’intimidation de la population, auxquels les polices municipales pourraient aussi avoir accès. Ces dispositions font peser des risques immédiats et non justifiés sur le respect de la vie privée des citoyens et sur leur liberté de manifester. Elles sont contraires à nos engagements européens comme à nos obligations constitutionnelles, comme l’a souligné la Défenseure des Droits.Pour la LDH, la libre communication des pensées et des opinions est un des droits humains les plus précieux. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi (article 12 de la Déclaration de 1789, 19 de la DUDH, et 10 de la CEDH)Enfin, dans ce contexte, le nouveau schéma national du maintien de l’ordre, publié en septembre par le ministère de l’Intérieur, ne laisse pas d’inquiéter également. Ce nouveau texte aura pour effet d’entraver le travail des journalistes et des observateurs indépendants tels que ceux mis en place par des organisations démocratiques dont la LDH.Aujourd’hui, près d’une centaine d’organisations représentant les journalistes et professionnels de la presse et de l’image, des avocats, des magistrats, des défenseurs des libertés publiques et de l’Etat de droit ou encore des victimes de violences policières ont rejoint la coordination à l’origine de cette mobilisationParce que ce projet de loi constitue une réelle menace sur les libertés fondamentales, nous demandons le retrait des articles 21, 22 et 24, ainsi que le retrait du nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO).Nous demandons à l’exécutif d’entendre la voix des plus hautes autorités qualifiées, celle de la CNDH et de la Défenseure des Droits, celle des experts de l’ONU et de l’Europe, celles enfin de plus de cent organisations de la société civile, associations et syndicats, qui tous ont émis publiquement les plus sérieuses alertes au sujet des dispositions proposées.Nous appelons tous les Réunionnaises et Réunionnais à prendre de leur temps pour venir manifester leur opposition résolue à ce texte dit de Sécurité Globale. Le bureau de la LDH à la Réunion

Droit au logement: le FLACOURT sainte-Marie, état des lieux

Intervention LDH à l’Immeuble Flacourt à Ste Marie, en liaison avec la CNL. La ligue des Droits de l’Homme s’est rendue sur place ce matin. 83 étais posés, des appareils de mesure…. et un immeuble dans un état lamentable….

En France, quatre millions d’habitants n’ont pas de logement ou vivent dans de très mauvaises conditions. C’est le chiffre que donne la Fondation Abbé Pierre dans son dernier rapport annuel. Loin de s’améliorer la situation s’aggrave, dit l’association (janvier 2020) .

LAÏCITÉ: Rapport annuel de l’Observatoire

Publication par l’Observatoire de la laïcité publie son rapport annuel 2019-2020. Ce 7e rapport annuel établit un état des lieux précis sur la situation de la laïcité en France .Selon CADENE, dans ce rapport, vous trouverez un état des lieux précis qui,sans se fonder sur l’émotion, n’occulte aucune difficulté. Loin de la course au buzz, vous y trouverez des analyses de fond sur la visibilité et l’expression religieuses. Enfin,des préconisations pour une laïcité en actes.

https://www.facebook.com/observatoiredelalaicite/

https://www.gouvernement.fr/observatoire-de-la-laicite?

Pour un 20 Désamn d’émancipation

Déclaration de la LDH à La Réunion

A l’occasion du 20 Décembre 2020, alors que les contraintes sanitaires actuelles vont réduire les rassemblements et festivités traditionnelles, la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion appelle tous les Réunionnaises et Réunionnais, sans distinction d’origine, de culture ou de conviction religieuse ou philosophique, à retrouver le sens et la portée de la commémoration de l’Abolition de l’Esclavage dans notre Île, à savoir : l’esprit d’émancipation !  

Nous les appelons, en ce sens, à s’approprier davantage les outils d’une citoyenneté partagée pour faire vivre davantage à la Réunion nos libertés et droits humains fondamentaux.

Il apparait en effet nécessaire aujourd’hui que chacune et chacun puisse s’inscrire, sous diverses formes, dans les actions civiles collectives visant à promouvoir concrètement, dans notre société, les valeurs de liberté, d’émancipation et de fraternité humaine.

Il s’agit notamment de :

– Contribuer à la réhabilitation et à la valorisation de nos ascendances africaines et malgaches et de la figure de l’homme ou de la femme noire ;

– Combattre, dès le plus jeune âge et au-delà, les préjugés racistes et répondre de manière appropriée aux diverses idéologies du ressentiment et de la haine de l’autre ;

– Marquer, au-delà de nos frontières, une solidarité effective dans la lutte contre l’esclavage contemporain, alors que l’Organisation internationale du Travail (OIT),  estime  à plus de 40 millions dans le monde le nombre de personnes actuellement victimes du travail forcé ;

– Participer activement à lever les entraves à la liberté et à l’épanouissement que constituent le chômage et le mal logement dans notre Île.

– Réhabiliter et soutenir financièrement, à la hauteurs des besoins, l’éducation populaire laïque et la lutte contre l’illettrisme, et cela au niveau des écoles, des centres de vacances, et des divers quartiers et lieux d’apprentissage de la citoyenneté ;

Oui, pour être fidèles aujourd’hui aux luttes de nos anciens et à l’esprit de notre 20 DÉSAMN, il nous faut davantage mobiliser notre citoyenneté et nos ressources culturelles et intellectuelles locales, pour construire ensemble un développement plus humain et plus équitable à la Réunion.

Vive le 20 DÉSAMN !

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/https://www.facebook.com/ldh.reunion

INTERVENTIONS ÉDUCATIVES de la LDH à la Réunion

INTERVENTIONS ÉDUCATIVES Laïcité, Égalité, Démocratie, lutte contre les discriminations, Droits humains : La Ligue des Droits de l’Homme intervient en milieu scolaire avec d’autres associations pour diverses actions éducatives .

Laïcité, le 9 décembre 2020 : Intervention de la LDH à la Réunion au Lycée LECOMTE DE LISLE, grâce au concours de M. FRANCES, professeur d’histoire et de géographie et de Mme CELDRAN, professeur documentaliste, avec Jacques PENITOT et Jean-François RIVOLO. Bravo aux jeunes citoyens pour leur participation ! Avec l’expo Laïcité de l’UFAL.

Journée LAÏCITE (ce 09/12/2020) au Collège de l’Etang Saint-Paul :Concert des élèves sous la direction de Mme Valérie GALDIN, avec la chanson « Je suis Françoise, je suis Charlie… ». Magnifique. Bravo les artistes ! Sous le patronage de la LDH à la Réunion.

Sciences, Confiance et Démocratie : Université d’Automne de la LIGUE

Compte-rendu de l’Université d’Automne de la LIGUE: sciences, confiance et démocratie.

En raison des annonces de reconfinement, l’événement, initialement prévu en présentiel, s’est déroulé en visioconférence (webinaire en accès gratuit sur préinscription) aux mêmes dates, les 28 et 29 novembre.

Télécharger le dossier de présentation des intervenants de l’université d’automne.

Si nombre d’enquêtes d’opinion montrent une forte confiance dans la science, elles révèlent aussi un soupçon croissant envers l’objectivité des scientifiques, leur indépendance ou leur capacité à s’extraire de leurs intérêts particuliers. La crise sanitaire avec les débats qui l’ont traversée n’a fait qu’accentuer cette défiance. Les causes en sont multiples. Pour en percevoir les conséquences, il faut rappeler que la démocratie ne se réduit pas au vote mais repose sur une étape cruciale, celle de la délibération. Et c’est là qu’intervient le rôle du scientifique : éclairer cette délibération. De fait, le débat démocratique implique non seulement un socle de valeurs communes mais aussi la reconnaissance d’une même réalité échappant aux préjugés et aux diverses visions du monde. C’est essentiel dans un monde de plus en plus complexe et confronté à des défis considérables. Il s’agira donc, lors cette université d’automne, de réfléchir aux facteurs expliquant cette défiance mais aussi de s’interroger sur les conditions à créer pour construire du commun autour et à partir de la science. L’enjeu en est que les scientifiques puissent jouer tout le rôle qui doit être le leur dans une société démocratique et que les citoyennes et citoyens puissent s’appuyer sur les apports des sciences pour délibérer et faire des choix politiques, économiques, sociaux, environnementaux éclairés.

Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & LibertésSamedi 28 novembre (9h30-12h)9h30 – Ouverture : Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12ème arrondissement de Paris9h40 – Courte présentation et animation de la matinée : Gérard Aschieri, rédacteur en chef d’Hommes & LibertésOuverture (10h-11h30) Quel rôle de la science dans la société ? Quels enjeux ? « Grands témoins » : Bruno Canard (virologue, directeur de recherche au CNRS à Aix-Marseille), John Crowley (chef de section recherche, politique et prospective à l’Unesco)

9 Décembre : laïcité à la Réunion

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Compte tenu des restrictions liées à la crise sanitaire, les action réalisées le 9 décembre par la LDH Réunion pour l’anniversaire du vote de la loir de 1905 concernant la séparation des églises et de l’État n’ont pas pu toutes se déroulées ; en particulier le traditionnel rassemblement d’élèves sur le parvis des droits de l’Homme à St Denis.

Cependant, la section de St Denis de la Réunion a pu participer à deux actions en milieu scolaire et a organisé une conférence débat sur le thème de la laïcité.

Au Collège de l’Étang St Paul

Une journée laïcité placée sous le patronage de la LDH à la Réunion a eu lieu le 09/12/2020. Le Président de section, Dominique Rivière, y a participé.  Initiée par une professeure de musique, les élèves vêtus de tee-shirts bleu, blanc et rouge, se sont réunis dans la cour du Collège pour réaliser une figure qui, vue depuis un drone, représentait la colombe de la paix, et pour interprété divers chants en chorale, dont « Je suis Françoise… je suis Charly » et la Marseillaise.

Interventions au Lycée Leconte de Lisle de St Denis :

A la demande de la documentaliste et avec le concours d’un professeur d’histoire géographie, le vice-Président de section, Jean François RIVOLO et le trésorier, Jacques PENITOT, sont intervenus le 9 décembre au matin auprès de deux classes de seconde de 35 élèves sur le thème de la laïcité. Pour respecter les consignes sanitaires, pour chaque créneau d’intervention, les classes ont été divisées en deux. Dans un premier temps, les élèves étudient les panneaux de l’exposition ou de la vidéo mise à disposition par l’UFAL et préparent les questions qui seront débattues lors d’un deuxième temps, en regroupant la classe entière.

Constat : Les élèves sont très intéressés par le thème de la laïcité, par la loi de 1905 et par les rapports entre religion et Etat. Les questions tournent autour de la, liberté religieuse et sur le droit de manifester son appartenance religieuse dans l’espace public. Peu de questions sur le port de signes religieux ostensibles en milieu scolaire. Quelques questions sur la laïcité et les rapports femmes/hommes et sur le vivre ensemble à la Réunion.
Analyse interne : Les élèves sont très intéressés. Le professeur d’histoire géo et la documentaliste sont satisfaits des interventions de la LDH et demandent à ce qu’on passe une convention. Il faut bien être deux pour pouvoir gérer les moments (2 groupes) et les réponses aux interventions.  A refaire…

Conférence débat dans la salle polyvalente de la mairie de St Denis à 17h30

Sous le titre « les Chemins de la Laïcité », Reine Claude Grondin, co Présidente de la section, a fait un exposé très documenté sur l’histoire de la laïcité et Daniel Cadet (ancien président des CEMEA Réunion et formateur laïcité) a enchaîné sur les liens entre les valeurs de la République et laïcité.

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Les échanges avec la salle, une 50aine de personnes notamment du monde enseignant, ont donné lieu à différents questionnements liés à la situation réunionnaise et aux méthodes de transmission ou d’intervention sur certains cas…

Parallèlement, l’exposition de l’UFAL a été présentée ainsi que le livre de Nicolas CADENE « En finir avec les idées fausses sur la laïcité », dont 15 exemplaires ont été vendus sur place.