RAPPEL : ACTIONS ÉDUCATIVES ET CONCOURS ECRITS POUR LA FRATERNITE (2022)

Chers correspondants,

Nous saisissons l’occasion de la rentrée scolaire, pour vous rappeler notre concours national Ecrits pour la Fraternité et nos propositions d’actions éducatives en milieu scolaire.

1) Concours Ecrits pour la Fraternité. A partir d’une citation de Victor Hugo, « Rien de de tel que le rêve pour engendrer l’avenir. »  c’est sur le thème d’un monde nouveau pour les droits et libertés, l’égalité et la fraternité, que nous invitons les élèves à s’exprimer. Les enseignants sont invités à inscrire leur classe en adressant un simple courriel à notre adresse : saintdenis-reunion@ldh-france.org, selon la notice et la fiche de participation ci-jointes.

2) Autres Interventions éducatives à la demande : Comme les années précédentes, et dans le fil de la mobilisation pour la transmission des valeurs de la République, nous proposons également des modules de 2 heures minimum, sous forme de débats ou d’animations pédagogiques permettant d’aborder  divers thèmes, liés ou non à l’actualité, tels que : la démocratie, la laïcité, les droits, l’égalité de genre, la lutte contre les discriminations, l’éco-citoyenneté, l’historique et la libération de l’esclavage, la diversité culturelle. Ces interventions font l’objet d’une convention prévoyant une indemnisation de 120 €.

3) Journée des Droits de l’Enfant (20 novembre)Il s’agit d’une journée éducative et récréative en liaison avec divers établissements scolaires volontaires, que nous organisons chaque année, autour de la date du 20 novembre, dans un lieu se prêtant à diverses animations par niveaux d’âge.

4) Journée de la Laïcité (9 décembre) et anniversaire de la DUDH (10 décembre) :  Comme chaque année, nous souhaitons également organiser une journée autour du thème de la laïcité et de la DUDH avec l’intervention d’élèves des écoles. Cette manifestation qui se déroule habituellement sur le Parvis des droits de l’homme et de la laïcité à Saint-Denis pourrait cette année se dérouler à Saint-Pierre.

5) Kozemsemb : Cette initiative nouvelle, pilotée par des étudiants en liaison avec la LDH, est destinée à lutter contre les stéréotypes de genre, les discriminations et les violences faites aux femmes et LGTB+., et propose notamment des débats et des initiatives sur réseaux sociaux.

Nous sommes à votre disposition pour vous présenter ces initiatives et sollicitons le concours du rectorat pour la diffusion de nos propositions auprès des équipes pédagogiques des établissements scolaires.

Nous vous prions d’agréer, chers correspondants, l’expression de notre meilleure considération.

Isnelle GOULJAR, Jean-François RIVOLO, coprésidents

CONCOURS « ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ »

30ème Edition : 2021-2022

« RIEN DE TEL QUE LE RÊVE POUR ENGENDRER L’AVENIR »

Le concours est organisé par la Ligue des Droits de l’Homme. Il s’adresse, avec le concours des établissements scolaires et des enseignants, aux catégories suivantes:

1) Grandes sections, CP, CE1 ; 2) Ce2, cm1, cm2 ; 3) 6e, 5; 4) 4e, 3e

5) Lycées et formations professionnelles ; 6) Classes et établissements spécialisés

7) structures complémentaires de l’éducation nationale, centre de loisirs, conseil municipal de jeunes, etc.

Thème : C’est sur le thème d’un monde nouveau, respectueux des droits, des libertés, de l’égalité et de la solidarité que nous proposons aux enfants et aux jeunes de s’exprimer pour cette 30e édition du concours. A partir d’une citation de Victor Hugo dans Les Misérables, on pourra analyser la période que l’on vient de vivre et se projeter dans un avenir différent, celui dont nous rêvons toutes et tous :

« Rien n’est tel que le rêve, pour engendrer l’avenir »

Votre rêve, notre rêve d’aujourd’hui peut devenir la réalité de demain…

Nous tous, adultes, jeunes et enfants, avons besoin d’imaginer l’avenir après ces longs mois de crise sanitaire et de privations de libertés.

En espérant que vous serez nombreux à participer activement au concours « Écrits pour la fraternité », nous restons à votre disposition pour tout renseignement. Bon concours à toutes et à tous !

Récompenses : A la Réunion, un jury sera réuni et les meilleures œuvres seront récompensées et envoyées au niveau national. Dans chaque catégorie, les œuvres individuelles et collectives seront primées séparément. Les œuvres écrites, graphiques, plastiques, vidéographiques et musicales seront primées de façon confondue.

Calendrier :

Avant le 31 mars :

Les établissements qui ont l’intention de participer doivent s’inscrire, par mail, auprès de la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion :  saintdenis-reunion@ldh-france.org

Avant le 1er avril 2021 : Envoi des œuvres des élèves (individuelles ou collectives) en joignant la fiche de participation qui sera renvoyée lors de l’inscription.

Entre le 2 et le 14 avril 22021 : Réunion du jury local.
Avant le 23 avril 2021 : Envoi au jury national des deux meilleures œuvres (individuelles et collectives) de chaque catégorie.

Tous autres détails sur : https://www.ldh-france.org/rien-nest-tel-que-le-reve-pour-engendrer-lavenir/

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/

https://www.facebook.com/ldh.reunion; https://twitter.com/LDHReunion

FICHE DE PARTICIPATION

https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2021/08/fiche-participation-enfants-2021-2022.pdf

Préférence régionale ? Saisine du Défenseur des Droits

Une seconde saisine de la LDH à la Réunion porte pour sur la récente affaire du CNFPT qui a fait polémique dans notre Île, sur la notion de « préférence régionale » et sur les éventuelles discriminations « positives » qu’il serait possible d’envisager en matière d’emploi dans notre région d’Outre-mer.

Sur le cas du CNFPT, la saisine pose inévitablement la question de l’existence d’une discrimination individuelle prohibée soit au détriment de M. BOUKERROU, soit au détriment d’un ou de plusieurs candidats écartés, alors même qu’aucun recours n’a été exercé.

Sur la notion de «préférence régionale », la saisine pose d’une manière plus générale la question de savoir s’il est admissible de voir cette notion de « préférence régionale » érigée en une sorte de principe non écrit, qui serait supérieur à la prohibition légale de toute discrimination individuelle à raison de l’origine, du lieu de naissance ou de résidence, comme de toute appartenance ethnique supposée.

Sur les « discriminations positives » en matière d’embauche, cette saisine pose encore la question de possibles évolutions législatives applicables à la Réunion ou dans les DROM. A ce titre, la saisine tente de faire l’inventaire des « discriminations positives » admises en droit français et sur la base de différents rapports officiels et de la loi Egalité Réelle (votée à l’unanimité par le Parlement), de rappeler les données objectives et mesurables, pouvant être invoquées pour justifier dans notre territoire, des mesures dérogatoires en matière d’embauche.

Dans l’esprit de la LDH à la Réunion, ces saisines de l’autorité indépendante que constitue le Défenseur des Droits vise à éclairer ces débats et interrogations, en vue d’apaiser d’inutiles polémiques, mais aussi de contribuer, sur une base équitable et volontariste, à une meilleure cohésion sociale et à une égalité plus réelle.

Demander le texte de la saisine : saintdenis-reunion@ldh-france.org

Droits linguistiques : Saisine du Défenseur des Droits

Une première saisine porte sur nos droits linguistiques et les discriminations qui y sont liées. A partir d’un cas individuel où un bénévole associatif s’est vu interdire de s’exprimer en créole, dans le cadre d’une association nationale faisant appel à la générosité du public, il s’agit notamment, au vu des évolutions législatives, des pratiques et du nouveau code pénal, d’interroger sur une discrimination liée à la « capacité de parler une autre langue que le français » dans l’accueil dans les écoles des jeunes enfants créolophones ou ayant une langue maternelle autre que le français.

A partir d’un Rapport de l’IGESR de 2020 (Évaluation des dispositifs favorisant la prise en compte des situations de plurilinguisme mis en place dans les académies d’Outre-mer et à Wallis-et-Futuna), et d’une avis du CESE sur les langues régionales Outre-mer de 2019, cette saisine sollicite l’avis et l’intervention de Mme la Défenseur  des Droits sur la question de savoir si le manque ou l’insuffisance de l’usage du créole dans l’accueil des enfants n’aboutit pas, de facto, à une discrimination à l’égard des enfants créolophones par rapport à ceux dont la langue maternelle est le français.  

Plus précisément, compte tenu de l’importance reconnue de la langue maternelle dans la construction de l’estime de soi et pour les apprentissages fondamentaux, elle pose la question de savoir si la situation actuelle ne caractérise pas une différenciation prohibée à l’égard des enfants créolophones à raison de leur « capacité à s’exprimer dans une autre langue que le français », tombant de ce fait sous le coup de l’article 225-1 du Code pénal, dans sa version actuelle et si les taux élevés d’échecs scolaires et d’illettrisme dans notre Île ne seraient pas en rapport avec ce traitement initial discriminant. Elle interroge enfin sur les mesures correctives qu’il serait possible d’apporter, de manière générale et réglementaire, à cette situation.

Enfin, alors que le conseil constitutionnel a pu juger en 2011 que cette disposition constitutionnelle ne donnait aucun droit ou liberté opposable par les particuliers et les collectivités (Décision n° 2011-130 QPC du 20 mai 2011), le code pénal, comme le code du travail, reconnait depuis une loi de 2016 que constitue une discrimination reprochable toute inégalité de traitement négative opérée entre des personnes sur le fondement « de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français », ce qui introduit objectivement le critère linguistique, notamment pour les langues régionales, comme base possible de discrimination.

Alors qu’une récente loi est venue encourager l’enseignement des langues régionales et leur usage pédagogique (loi Molac) et que des États généraux du multilinguisme dans les Outre-mer doivent se tenir le 28 octobre 2021 à la Réunion, nous croyons opportun, pour la cohésion sociale et l’accès aux droits dans notre île, que votre autorité indépendante puisse se prononcer sur les droits linguistiques et les discriminations qui y sont liées, dans l’esprit de DUDH et de la convention des droits des enfants..

Demander le texte complet de la saisine : saintdenis-reunion@ldh-france.org

Lancement de la 30e édition du concours des « Écrits pour la fraternité »

Le concours fête ses 30 ans !
C’est sur le thème d’un monde nouveau, respectueux des droits, des libertés, de l’égalité et de la solidarité que nous proposons aux enfants et aux jeunes de s’exprimer pour cette 30e édition du concours. A partir d’une citation de Victor Hugo dans Les Misérables, on pourra analyser la période que l’on vient de vivre et se projeter dans un avenir différent, celui dont nous rêvons toutes et tous :« Rien n’est tel que le rêve, pour engendrer l’avenir ».
Aux enseignants : Pour inscrire votre classe, nous adresser un courriel à notre adresse saintdenis-reunion@ldh-france.org 
– Prenez connaissance de la plaquette de présentation de l’édition de cette année et diffusez l’information autour de vous.- Commandez dès maintenant des plaquettes de présentation papiers en envoyant votre adresse postale et la quantité souhaitée à clotilde.julien@ldh-france.org afin de les distribuer localement.- Rendez-vous sur le site de la LDH pour télécharger les fiches, la plaquette et l’affiche du concours.- Si vous participez pour la première fois, consultez le vade-mecum qui vous donnera des pistes pour mener à bien ce projet en section (il existe également un vade-mecum à destination des enseignants dans le cas où la section locale ne participerait pas au concours).– N’hésitez pas à commander à la boutique en ligne des plaquettes « Les actions de la LDH auprès des jeunes » : laboutique@ldh-france.org
Pour qui ?Le concours « Écrits pour la fraternité » s’adresse aux enfants et aux jeunes des classes de grande section de maternelle, de primaire, de collège, de lycée, d’établissement spécialisé, mais aussi aux centres de loisirs et aux individuels.Les sections et fédérations de la LDH travaillent localement avec les enseignants et éducateurs. Ainsi, chaque année, des établissements scolaires, instituts médicaux spécialisés, associations, centres de loisirs, conseils municipaux des jeunes… proposent de relever ce pari à de jeunes poètes en herbe.Comment ?Le respect du thème est primordial mais les œuvres, individuelles ou collectives, peuvent prendre plusieurs formes : textes en prose ou en vers, scènes de théâtre, textes de chanson, chansons en musique, œuvres vidéographiques, objets et œuvres graphiques, qui sont réparties en plusieurs catégories d’âges ou d’établissements ;Concernant les échéances :— pour les sections, n’oubliez pas d’envoyer au plus tôt vosfiches d’inscription. Celles-ci nous permettent d’évaluer la participation au concours et d’établir un fichier de contacts préalables ;— les participants ont jusqu’au 1er avril 2022 pour envoyer leurs œuvres aux représentants locaux de la LDH (sections) avec les fiches de participation rattachées à chaque œuvre ;— toutes les œuvres primées localement par les sections devront nous parvenir au siège impérativement avant le 22 avril 2022. Nous devons laisser le temps nécessaire aux membres du jury national d’examiner les œuvres avec attention.La réunion du jury se tiendra en mai 2022 et la cérémonie de remise des prix aura lieu en juin.

Sur la gestion de la crise sanitaire

Communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme de la Réunion sur la gestion de la crise sanitaire.

La LDH à la Réunion, inquiète de la gestion verticale de la crise sanitaire et préoccupée par les bouleversements des droits humains qui en découlent, réaffirme la nécessité de veiller au respect des droits fondamentaux de chacun.

En effet, le passe sanitaire, devenu notre sauf conduit nécessaire pour tous les actes quotidiens, menace notre droit fondamental à la mobilité et notre libre accès aux services culturels et commerciaux. De facto, il discrimine deux catégories de personnes, fracturant davantage la cohésion sociale déjà éprouvée par la pandémie.

De même, du fait d’un cadre légal prêtant aux interprétations multiples et de l’absence d’une pédagogie adaptée à notre société où l’illettrisme touche 21% des adultes, la gestion de la crise génère une défiance, laissant le champ libre aux fake news. Elle accentue le climat anxiogène née de la pandémie et aggrave la crise sociale déjà éprouvée durement. Allons-nous vers une société où la peur de perdre son emploi ou d’être exclus motivent les choix de vie et les choix politiques ?

En outre, le contrôle de la mobilité des citoyens par des agents non assermentés déroge aux règles de notre état de droit. La pandémie offre ainsi l’opportunité d’expérimenter à grande échelle la délégation d’une compétence régalienne à des sociétés privées, en gestation dans la loi pour une sécurité globale préservant les libertés (2021LOI n° 2021-646). Faute d’un cadre réglementaire et d’un cahier des charges, nous sommes en droit de craindre les abus de pouvoir.

L’utilisation de la peur en lieu et place d’une pédagogie visant à convaincre afin de susciter l’adhésion éclairée de chacun d’entre nous, pose question et nous inquiète. Nous sommes par ailleurs préoccupés par la généralisation à bas bruit d’une société de contrôle et pire d’une société d’inclus et d’exclus.

Dans ce climat marqué par cette crise multiforme, il n’est pour la LDH, qu’un seul objectif : celui de la défense globale et inconditionnelle des Droits et des Libertés partout et pour tous.

Le Bureau de la LDH

Écrits pour la Fraternité : Palmarès 2021

Le Palmarès

Au niveau national : 4 œuvres de la Réunion primées

Au niveau local : 13 classes primées; 9 œuvres collectives ; 17 œuvres individuelles.

 Au niveau national

Travaux individuels

Catégorie 3 – 6e/5e

2e prix ex aequo : Ma fleur de cœur, Valentin Willaume Ponce, collège Jean-  Albany, professeure : Christine Bacque – LDH La Réunion

3e prix ex aequo : Mon arbre m’a dit, Théo Augustin, collège Jean-Albany, professeure : Christine Bacque – LDH La Réunion

Travaux Collectifs

Catégorie 4 – 4e/3e

3e prix : Recueil de poèmes Ode à la nature, classe de 3e, collège Cambuston, professeure : Dania Leocadie – LDH La Réunion

Catégorie 5 – Lycées et formations professionnelles

2e prix : Soupirs poétiques, Maya Telliez et Mathilde Lafage, lycée Saint-Exupéry, professeur : Patrick Janc – LDH La Réunion

Depuis 1991… Catégories ; œuvres collectives ou individuelles ;

Chaque année, des élèves de tous âges démontrent une vraie ouverture d’esprit, une réelle sensibilité et une grande créativité en participant au concours des «Écrits pour la fraternité». Les thèmes sont variés et souvent en lien avec l’actualité, ils ont porté dernièrement sur la citoyenneté, la paix, la solidarité, l’égalité ou encore, en 2019-2020, sur la liberté autour de la phrase de Thucydide «Il faut choisir : se reposer ou être libre». Grâce à l’engagement et au dynamisme des acteurs locaux de la Ligue des droits de l’Homme et de nombreux enseignants et animateurs, ce sont, chaque édition, entre 2000 et 5 000 jeunes qui prennent part à cette belle initiative qui permet d’enrichir notre réflexion sur des thèmes majeurs des droits de l’Homme.

    – Le thème 2020-2021:

D’après un proverbe africain cité par Antoine de Saint-Exupéry dans Terre des hommes : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » Un thème sur la protection de l’environnement en lien avec les droits de l’Homme

    – La participation :

      16 établissements à la Réunion. Environ 200 élèves

    – le Jury national ; le Jury local

Groupe Éducation LDH ; Mme Elisabeth ARDON (SREPEN) ; Mme Dominique DAMBREVILLE ( Centre de lecture du Brûlé)    

Partenariat : Réunion des livres ; Solidarité laïque.

Au niveau local

13 classes primées

9 œuvres collectives ; 17 œuvres individuelles.

LES PRIX : Remerciements à RÉUNION DES LIVRES

  Œuvres COLLECTIVES
  – CP Ecole des Jacques Saint-Joseph  Affiche « Dans notre Ecole »  
  – CM2 Ecole Jean Albany La Saline (5 œuvres collectives formant un ensemble d’une même classe : le monde de la pollution, le montre des déchets, le sauveur de la planète, l’histoire du petit Tom, l’histoire de la belle Diana)   – CE2 Ecole des Jacques Saint Joseph Recueil de poésies « Fraternité » (textes et images)   – CM2 Ecole des Camélias, Saint-Denis, Suspension Bois et Cordes , images et vidéo « Le monde sur une corde raide »   – CM1 Ecole SARDA, Saint-Louis Affiche et texte « La part du Colibri »   – CM2 Medersa Œuvre plastique (carton) « les inégalités du monde »  
 3ème   Collège de Cambuston, Saint-André Recueil de poèmes (texte, images et vidéo) « Ode à la nature , Escapade en forêt » 
2ème Lycée Saint Exupéry, Les Avirons
Mathilde LAFAGE, Maya TELLIEZ : Vidéo « Soupirs poétiques »
Œuvres INDIVIDUELLES
– 5ème Collège Jean Albany La Possession (Poésies) William Ponce VALENTIN « Ma fleur de cœur » ; Auguste THEO « Mon arbre m’a dit » Paul HUGO  « Qu’avons-nous fait ? »; Dobaria NOHAM « Les arbres sont comme nous autres » ; Alexia BARBIN  « Ecologie quand tu me tiens »; Rachel ANCELLY « Je vous demande » ; Mathéo MALLET « Un homme, une planète »; Melinda CAVANE  « A toi, mon ami »; Mathis GERE DENA « Ce qui est funeste »; Dassimatri BOTRA «  Regarde »
Classes les ULIS Collège Guy Moquet, Saint-Benoit (Dessins et textes) 6ème : Daniel SAID « Je laisse la terre propre » Majeya PAYET « J’aime ma terre » ; 5ème Samuel JEBANE « La terre est très belle »  ;
4ème, 3ème
Faharid ABDOU « La Terre offre des plantes qui nous guérissent »
Yan PAYET « La terre est magnifique »

– 6ème Lycée Saint Exupéry, Les Avirons (texte);
Lora VELLOUPOULE « L’enfant des arbres »

KOZENSEMB pour lutter contre les discriminations faites aux femmes et aux LGTB

Partenariats entre la LDH à la Réunion (co-porteuse de Kozensemb)

  • Le Refuge La Réunion
  • OriZon
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Seul nou sa va pli vite, ensemb nou sa va pli loin ! Alon met’ ensemb pou fait entend’ la voix ban LGBTQIA+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel.le, Transgenre, Queer, Intersexe, Asexuel.le et +) !

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Merci au équipes du Refuge Réunion et de OriZOn Réunion pour leur confiance et leur soutien .

Avec le concours de la DILCRAH

GROUPE DE TRAVAIL LDH

Vous est invité.e à vous inscrire :

– dans un ou deux des groupes de travail au niveau national, en retournant le bulletin d’inscription ci-joint (https://www.ldh-france.org/…/bulletin-inscription…) à l’adresse : direction@ldh-france.org ;

– et dans un ou deux des groupes de travail au plan local, en écrivant à la section locale (saintdenis-reunion@ldh-france.org) ÉDUCATION, DROITS DE L’ENFANT, CULTURE DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX, DÉMOCRATIE, LIBERTÉS LOGEMENT DROITS ET ENVIRONNEMENT SANTÉ, BIOÉTHIQUE LAÏCITÉ DROITS DES ÉTRANGERS FEMMES, GENRE, ÉGALITÉ, LGBTI

STOP Sécurité Globale

PLUS DE SECURITE SOCIALE, PAS DE « SECURITE GLOBALE » 16/01/2021 : Mobilisation à la Réunion contre la loi Sécurité Globale, à Saint-Paul. Avec les syndicats et les partenaires Stop Sécurité Globale dont la LDH à la Réunion, quelques 200 à 300 personnes ont défilé de la médiathèque CIMENDEF à la sous-préfecture pour alerter les Réunionnais sur les dangers de la loi Sécurité Globale.

Voici le Communiqué publié à cette occasion par la LDH Réunion :

ENSEMBLE POUR NOS LIBERTÉS Contre la proposition de loi dite de Sécurité GlobaleSamedi 16 janvier 2021 à Saint-Paul.

Avec d’autres associations et syndicats, la LDH à la Réunion appelle à manifester contre la proposition de loi dite de « Sécurité globale », ce samedi 16 janvier 2021 à Saint-Paul.Présentée par un groupe de députés de la majorité actuelle avec l’aval du Gouvernement, cette proposition de loi (déjà votée en 1ère lecture et en cours d’examen au Parlement), comporte diverses dispositions pouvant porter gravement atteinte à nos libertés fondamentales, notamment au droit de manifester, au droit à la vie privée et à la liberté d’information. Elle menace ainsi notre démocratie, dans un contexte où nombre d’interrogations et de plaintes ont visé dans la dernière période le comportement des forces de l’ordre.La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) considère que le fait de passer par une proposition de loi pour présenter ces nouvelles orientations sécuritaires, constitue un détournement de procédure. Cela prive le débat démocratique d’une étude d’impact ainsi que de l’expertise juridique préalable du Conseil d’État, qui sont obligatoires en cas de projet présenté par le gouvernement, ce qui n’est pas le cas pour une proposition de loi émanant de députés. Aucune autre instance qualifiée n’a d’ailleurs été consultée au préalable.La LDH s’oppose à plusieurs articles contenus dans cette proposition de loiContre l’article 24 qui entend interdire la diffusion des images identifiées de policiers à des fins malveillantes les visant personnellement. En réalité il s’agit, en édictant des peines particulièrement lourdes, de dissuader la diffusion d’images prises lors de manifestations ou d’interventions des forces de l’ordre. Une telle disposition fait de tous ceux qui filment l’action des forces de l’ordre des délinquants potentiels, et entravent la capacité des citoyens à contrôler l’action de leur police, ce qui un droit démocratique reconnu.Contre la mesure qui, à titre expérimental, entend transférer à des policiers municipaux, dépendant des seuls élus locaux et non soumis à la même formation que les agents de police judiciaire. des missions de police judiciaire, normalement soumises au contrôle et la surveillance de l’autorité judiciaire.Contre le recrutement d’agents de sécurité privés en leur accordant un statut de protection similaire à celui des agents de la police nationale et en leur autorisant la « palpation » directe dans des périmètres de sécurité, sans habilitation préalable.Contre l’utilisation extensive des « drones » munis de caméras permettant la reconnaissance faciale. Outils intrusifs de surveillance massive et d’intimidation de la population, auxquels les polices municipales pourraient aussi avoir accès. Ces dispositions font peser des risques immédiats et non justifiés sur le respect de la vie privée des citoyens et sur leur liberté de manifester. Elles sont contraires à nos engagements européens comme à nos obligations constitutionnelles, comme l’a souligné la Défenseure des Droits.Pour la LDH, la libre communication des pensées et des opinions est un des droits humains les plus précieux. Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi (article 12 de la Déclaration de 1789, 19 de la DUDH, et 10 de la CEDH)Enfin, dans ce contexte, le nouveau schéma national du maintien de l’ordre, publié en septembre par le ministère de l’Intérieur, ne laisse pas d’inquiéter également. Ce nouveau texte aura pour effet d’entraver le travail des journalistes et des observateurs indépendants tels que ceux mis en place par des organisations démocratiques dont la LDH.Aujourd’hui, près d’une centaine d’organisations représentant les journalistes et professionnels de la presse et de l’image, des avocats, des magistrats, des défenseurs des libertés publiques et de l’Etat de droit ou encore des victimes de violences policières ont rejoint la coordination à l’origine de cette mobilisationParce que ce projet de loi constitue une réelle menace sur les libertés fondamentales, nous demandons le retrait des articles 21, 22 et 24, ainsi que le retrait du nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO).Nous demandons à l’exécutif d’entendre la voix des plus hautes autorités qualifiées, celle de la CNDH et de la Défenseure des Droits, celle des experts de l’ONU et de l’Europe, celles enfin de plus de cent organisations de la société civile, associations et syndicats, qui tous ont émis publiquement les plus sérieuses alertes au sujet des dispositions proposées.Nous appelons tous les Réunionnaises et Réunionnais à prendre de leur temps pour venir manifester leur opposition résolue à ce texte dit de Sécurité Globale. Le bureau de la LDH à la Réunion