STOPCOVID : ATTENTION DANGER !

Géolocalisation, traçabilité et drones face au Covid-19 : Jacques Toubon donne l’alerte 1 avr. 2020

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/73457-geolocalisation-tracabilite-drones-face-covid-jacques-toublon-alerte?fbclid=IwAR1X05zbZEAX33f2AaDLBLl5ncxgkgBtclhRPi1gGrzrQDEv-NepQF8E_d8

Le défenseur des Droits, Jacques TOUBON

Nouvelle Lettre ouverte concernant le Vote sur la mise en œuvre de l’application StopCovid
Lettre ouverte aux député-es de Malik Salemkour, président de la LDH

Mesdames les députées, Messieurs les députés,
Le 24 avril, nous vous avions exposé les raisons de s’opposer à la mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid, destinée à lutter contre la pandémie de Covid-19 et présentée comme une application de déconfinement.
Après des discours contradictoires du gouvernement, les débats et le vote ont finalement été reportés au mercredi 27 mai.
Qu’avons-nous appris de nouveau sur cette application qui aurait pu vous convaincre de voter favorablement ? Rien !
Le secrétaire d’Etat au numérique sera entendu ce mardi 26 mai par la Commission des lois et vous serez amenés à débattre et voter, dans des conditions de fonctionnement toujours dégradées, dès le lendemain.
Les informations communiquées par le gouvernement, notamment sur un site dédié (https://www.economie.gouv.fr/stopcovid), ne permettent toujours pas de considérer que cette application ne représente pas un danger pour la vie privée et les libertés.
En effet cette application serait destinée à « contribuer au travail des médecins et de l’Assurance maladie, pour alerter au plus vite les personnes ayant été en contact avec les personnes malades de la Covid-19, et ainsi casser la chaîne de transmission ».

La question de l’anonymat reste posée

L’application StopCovid serait installée volontairement sur les smartphones à partir des « magasins » GooglePlay ou de l’AppleStore, et un serveur central sécurisé générera des pseudonymes stockés sur les smartphones qui enregistreront, toujours grâce au Bluetooth, les pseudonymes des smartphones à proximité desquels (au moins un mètre) ils seront restés au moins quinze minutes.
Lorsqu’une personne aura été testée positive, elle pourra alerter les personnes qu’elle a croisées, en partageant son pseudonyme et ceux des personnes croisées qui se trouvent dans son application avec la base de données centrale. Or le propre d’un pseudonyme est qu’il n’est qu’une technique permettant de cacher l’identité au plus grand nombre mais qu’il reste toujours un moyen de retrouver l’identité en question.
Une donnée totalement anonyme n’est plus une donnée à caractère personnel, or le fait que le gouvernement demande l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) confirme bien qu’il s’agit de données personnelles. Par ailleurs tous les utilisateurs ont pu constater que lorsqu’ils installent une application à partir de ces « magasins » gérés par Google ou Apple ils « offrent » de gré ou de force des données personnelles à ces entreprises, ce qui n’est pas anodin pour cette application.
L’utilisation de données personnelles doit respecter le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et notamment un consentement libre spécifique et éclairé de la personne concernée. Le gouvernement considère que l’utilisation de l’application étant basée sur le volontariat, celui-ci vaudrait consentement, or il ne donne aucune garantie sur les suites données aux déclarations de contamination : devra-t-on avoir installé l’application pour accéder aux tests, masques ? Sera-t-elle obligatoire pour accéder à son entreprise, lieux publics, etc. ? Déjà certains suggèrent d’offrir aux porteurs de l’application « 50 km ajoutés aux 100 autorisés » à ce jour…
Si l’accès à ces bénéfices ou « bonus » dépendait de l’installation de l’application, cela constituerait une discrimination vis à vis d’une grande partie de la population et, par ailleurs, le consentement ne serait plus libre.

Les problèmes liés au Bluetooth demeurent

En plus de risque de piratage, cette technologie n’est pas fiable quant à la mesure des distances. De plus elle est « aveugle » aux barrières protectrices que représentent un mur, une vitre séparant deux personnes porteuses d’un smartphone, ce qui risque de générer de fausses alertes, et elle ne fonctionne pas lorsque ce dernier est en mode veille.
La question de l’efficacité reste posée dans la mesure où, pour que l’objectif de StopCovid soit atteint, il faudrait qu’au moins 60% de la population utilise l’application et que tout le monde dispose d’un smartphone (or seulement 77 % des Français en avaient un en 2019) et, même si le gouvernement étudie encore à ce jour les possibilités de rendre StopCovid accessible au plus grand nombre grâce à des solutions alternatives au smartphone, il est fort peu probable que 60% de la population utilise StopCovid…
Un mois après l’annonce d’un débat et d’un vote, il apparaît qu’aucune garantie et amélioration notable n’aient été apportées.

C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas céder aux pressions et à nouveau de refuser de voter ce projet qui, contrairement à une augmentation significative des moyens pour la recherche scientifique et les systèmes de santé publique, n’apportera rien à la lutte contre l’épidémie de Covid-19 et porte au contraire de graves dangers pour notre vie privée et nos libertés.

Nous vous prions d’agréer, Mesdames les députées, Messieurs les députés, l’expression de nos salutations les meilleures.

Malik Salemkour, président de la LDH

Paris, le 25 mai 2020Ligue des droits de l’Homme25 mai, 20:50 · 

#StopCovid | ? Demandons aux député-es de pas céder aux pressions et à nouveau de refuser de voter ce projet qui, contrairement à une augmentation significative des moyens pour la recherche scientifique et les systèmes de santé publique, n’apportera rien à la lutte contre l’épidémie de #Covid19 et porte au contraire de graves dangers pour notre vie privée et nos libertés.
Aidez-nous à les interpeller !
➤ https://www.ldh-france.org/nouvelle-lettre-ouverte-concerna…

RETOUR À L’ÉCOLE :

04.05.2020
RETOUR À L’ÉCOLE : N’OUBLIONS PAS LES ENFANTS LES PLUS VULNÉRABLES !
Communiqué commun et LETTRE OUVERTE COMMUNE à l’attention du ministre de l’Education nationale et de la jeunesse pour demander à ce que les mesures de renforcement de la continuité éducative soient étayées et élargies à tous les enfants en situation de précarité

A partir du 11 mai prochain, certains élèves reprendront le chemin de l’école. Pour ceux qui ont été privés de continuité scolaire durant le confinement, faute d’accès au numérique ou d’accompagnement suffisant, les problématiques sont multiples. A l’urgence sanitaire est venue s’ajouter, pour de nombreuses familles, une urgence éducative.

La récente volonté exprimée par le gouvernement de concentrer les efforts pour lutter contre les inégalités et favoriser la continuité éducative des enfants les plus vulnérables constitue un premier pas salué par nos organisations. Cependant, alors que ces mesures sont destinées aux élèves des quartiers prioritaires de la politique de la ville et des « cités éducatives », nos organisations constatent qu’au-delà des territoires ciblés, les enfants et les jeunes en situation de grande précarité vivant en bidonvilles, squats, hôtels sociaux, hébergement d’urgence et d’insertion, aires d’accueil de gens du voyage, structures de la protection de l’enfance, sont exposés à des difficultés et des risques accrus de décrochage alors même que leur relation à l’école est essentielle.

Dans leur lettre adressée au gouvernement, nos associations dressent un état des lieux des principaux obstacles rencontrés par les enfants et les familles qu’elles accompagnent : entre 70 % et 80 % d’entre elles ne disposent ni d’un ordinateur, ni d’une tablette, ce qui rend quasiment impossible l’accès à l’enseignement à distance mis en place actuellement, qui repose entièrement sur la communication numérique. L’accès à l’électricité, à une connexion internet ou à un espace personnel est lui aussi compromis. Les adultes, souvent allophones et dépassés par les programmes scolaires qu’ils maîtrisent mal, sont souvent désarmés et peinent à accompagner et aider efficacement leurs enfants dans leur scolarité et l’appui aux devoirs. De nombreux parents rencontrent également des difficultés dans l’utilisation du numérique. Malheureusement pour beaucoup de ces familles, et ce malgré l’engagement des professeurs et associations, le maintien du lien se révèle très difficile, voire impossible.

Fortes de ces constats, nos associations demandent des mesures concrètes pour une meilleure prise en compte de tous les enfants et jeunes et de leurs besoins afin que le droit à l’éducation soit effectif pour toutes et tous. Parmi elles :

s’assurer que les mesures, destinées aux quartiers prioritaires, à la protection de l’enfance et à certains centres d’hébergement, bénéficient effectivement à l’ensemble des enfants et jeunes en grande précarité (bidonvilles, aires d’accueil de gens du voyage, squats, accueils sociaux, foyers, etc.), afin que tous puissent accéder aux outils informatiques ;
ils doivent aussi bénéficier de l’accompagnement scolaire prévu pendant l’été 2020 et pendant l’année 2020-2021 pour rattraper le retard, tout en s’assurant que ces mesures ne soient vécues ni comme une punition, ni comme un facteur de stigmatisation ;
au vu de l’impact différentiel du confinement sur la scolarité des enfants en fonction de leur milieu social et de leurs conditions de vie, il est impératif que la période actuelle soit uniquement considérée comme une période de consolidation des acquis, et que celle-ci ne soit pas considérée comme ayant été « suivie » par les enfants et les jeunes ;
l’investissement de l’Etat dans l’égalité numérique doit permettre à tous les enfants et jeunes d’être équipés et avoir accès à une connexion, et à tous les enseignants d’être formés à l’accompagnement des élèves à distance ;
développée cette année par le gouvernement dans les squats et bidonvilles, la médiation scolaire doit être renforcée dans la durée et élargie à tous les enfants et jeunes qui en ont besoin, quel que soit leur lieu de vie. En effet, l’attention portée aux élèves les plus fragiles à l’occasion de cette période de crise ne doit pas faire oublier les enfants et jeunes en situation de précarité les plus éloignés de l’école, qui ne sont pas encore élèves.
Aujourd’hui plus que jamais, le défi du respect du droit à l’éducation pour chaque enfant et chaque jeune revêt une importance considérable pour tous les acteurs de l’éducation et du secteur social. Ensemble, nous appelons le gouvernement à s’engager pour que le droit à l’éducation soit effectif pour tous les enfants en métropole et en Outre-mer et pour faire de la devise républicaine une réalité pour tous et toutes.

TÉLÉCHARGER LA LETTRE OUVERTE
//oemmndcbldboiebfnladdacbdfmadadm/https://www.ldh-france.org/…/Lettre-ouverte-MENJ_Covid_cont…

COMMUNIQUE DE PRESSE
Déconfinement progressif : Rentrée scolaire le 18 mai 2020

Après la stratégie gouvernementale, fixant un cadre politique de déconfinement suite à la situation sanitaire actuelle, la LDH à la Réunion, fidèle à son engagement dans le souci du respect des droits, notamment celui de l’éducation, s’interroge sur les mesures proposées pour la rentrée des classes le 18 mai dans l’île.

La reprise de l’école est un impératif pédagogique dans un souci d’égalité et de justice sociale, avec toutes les mesures de sécurité annoncées et respectueuses des règles communes.
Ce retour à la vie scolaire en mode volontariat, suscite le doute, auquel s’associe la LDH, chez les parents, enseignants et élèves, devant le manque de moyens cruciaux, favorables à la transmission de nouveaux savoirs et au bon fonctionnement de l’école.

Il est évident que les mesures exceptionnelles instaurées ont montré leurs limites.
L’usage du numérique a révélé les inégalités. Beaucoup d’enfants n’ont pas pu se connecter, malgré les efforts déployés par les enseignants.
Les jeunes les plus défavorisés et en difficulté, avaient disparu des radars pédagogiques Cette situation s’est amplifiée au fil des semaines.
Chacun sait qu’aucun écran ne peut remplacer la présence du maître auprès de ses élèves.
Cette situation pose réflexion, d’autant plus que « la carte météo COVID » proposée repose sur un constat : pas de vaccin, aucun remède.
Un déconfinement progressif pénalisant encore plus les enfants de familles défavorisées (cantine non assurée dans certaines communes, écoles insuffisamment équipées….) ne peut être la solution adaptée.

• Pour la réussite scolaire et l’égalité des chances de nos jeunes dans un contexte sanitaire satisfaisant,
• Pour une meilleure prise en compte de leurs besoins, dans le respect du droit à l’éducation,
La LDH demande :
– La mise en place d’un plan d’aide aux élèves démunis
– l’annulation de la suppression des 53 postes d’enseignants prévus à la rentrée scolaire 2020-2021
– Le port du masque grand public ou « pédiatrique » gratuit pour tous les élèves.
– Qu’aucun établissement ne devrait fonctionner sans que les règles communes soient respectées.
– Des tests obligatoires pour tous.

D’autant plus que le Conseil scientifique prévoit 3000 à 4000 nouveaux cas à partir du 11 mai (discours du Premier ministre).

Devant tant d’incertitudes, la LDH à la Réunion, dans un souci de solidarité avec la communauté éducative, et afin d’éviter un redémarrage de l’épidémie sur notre territoire, demande aux autorités locales de reporter la rentrée scolaire.

Saint-Denis, le 09/05/2020

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71 – saintdenis-reunion@ldh-france.org
Site : http://www.ldh-france.org/section/saintdenis-reunion/
https://www.facebook.com/ldh.reunion https://twitter.com/LDHReunion

Paris, le 4 mai 2020

DES MAUX EN MOTS : Droits des femmes, Egalité !

Magnifique après-midi ce 7 mars pour prendre ensemble COURAGE et continuer la lutte pour l’Egalité et les DROITS DES FEMMES, avec Pti Colibti, l’AFAR, Lilomots et la LDH à la Réunion, le Film les 30 COURAGEUSES de la REUNION de Jarmila BUSKOVA, les expressions des élèves et celles des conteurs et poètes. Le COURAGE de prendre la parole pour faire vivre les droits des femmes et faire s’envoler notre humanité à deux ailes. GÉNÉRATION ÉGALITÉ ! Merci à tous.

Injures raciales : Brigitte Bardot devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis en juillet prochain

Sur plainte de la LDH,

Madame Brigitte BARDOT comparaîtra

pour injures raciales !

Dans une lettre adressée au préfet de La Réunion en mars 2019, Brigitte Bardot avait dénoncé l’errance animale et s’en prenant violemment aux Réunionnais. Suite à ses propos, Brigitte Bardot sera convoquée devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, en juillet, pour injures raciales.

Elle s’en prenait violemment aux Réunionnais et affirmait qu’ils ont des « des gènes de sauvages » et des « réminiscences de cannibalisme ». Brigitte Bardot décrivait La Réunion comme « l’île du diable ». Elle qualifiait les Réunionnais d' »autochtones » qui « ont gardé leurs gênes de sauvages ».

« J’ai honte, écrivait-elle, de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore, des risques que prennent les êtres humains qui tentent au péril de leurs vies de sauver des chiens, des chats pris pour cible par une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches ».

 

“CONTRE LA DÉRIVE AUTORITAIRE EN INDE “

12 MARS 2020 – TRIBUNE, DONT LA LDH EST SIGNATAIRE, “CONTRE LA DÉRIVE AUTORITAIRE EN INDE “, Tribune collective, dont la LDH est signataire.

https://www.ldh-france.org/12-mars-2020-tribune-dont-la-l…/…
Alors que l’Union Européenne et l’Inde souhaitent renforcer leurs relations bilatérales, en particulier sur le plan économique, sécuritaire et environnemental, des organisations de la société civile, font part de leurs vives inquiétudes face aux régressions démocratiques et aux violences en cours en Inde. Ils appellent le gouvernement Français à s’exprimer fermement contre ces dérives.

Cette tribune est le fruit d’un constat partagé et d’une préoccupation collective de nombreux acteurs de la société civile en France : mouvements sociaux, organisations de défense des droits humains, syndicats, organisations de solidarité internationale. Certaines de ces organisations sont néanmoins contraintes de demeurer anonymes et ne peuvent apposer leur signature car cette dernière risquerait de mettre en danger leurs partenaires indiens.

Alors que l’Union Européenne et l’Inde souhaitent renforcer leurs relations bilatérales1, en particulier sur le plan économique, sécuritaire et environnemental à travers la prochaine adoption de leur agenda conjoint de coopération 2020-2025, nous, organisations de la société civile, faisons part de nos vives inquiétudes face aux régressions démocratiques et aux violences en cours en Inde et appelons la France, « amie » et alliée « de confiance » 2 de l’Inde à s’exprimer fermement contre ces dérives.

La relation privilégiée et les liens forts entre l’Inde et l’Union Européenne, sont fondés, selon cette dernière, sur des valeurs communes, aux premiers rangs desquelles un « engagement mutuel en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des droits humains »3. — Or, depuis l’accession au pouvoir du BJP, un parti nationaliste hindou, en 2014, la SITUATION DES DROITS HUMAINS INDIENNE NE CESSE DE SE DÉTÉRIORER.

En effet, la répression et la violence d’État subies par la société civile, les journalistes, les avocat·e·s ou les syndicalistes ne cesse de croître et se traduit de différentes façons : arrestations et intimidations de militant·e·s, « cas fabriqués » contre des leaders communautaires ou des défenseurs des droits, assassinats de journalistes, traque des ONG critiques, multiplication des accusations de « sédition » et imposition d’un langage et d’un récit stigmatisant, marquant la volonté d’isoler ces forces citoyennes du reste de la nation en les accusant d’être des « traîtres à la partie » ou autres « agents de l’étranger ».

En outre, les attaques contre les législations progressistes obtenues de haute lutte se multiplient, avec la dérégulation des lois de protection des travailleurs, de l’environnement et des communautés marginalisées et historiquement opprimées (dalits, adivasis, minorités religieuses, etc.).

L’Inde ne cesse de régresser dans tous les classements internationaux, quel que soit l’enjeu retenu : 140ème au Classement mondial de la liberté de la presse dev2019, 177ème selon l’Indice de Performance Environnementale de 2018, 129ème selon l’Indice de Développement Humain du PNUD de 2019, 141ème selon l’Indice Global sur la Paix (Global Peace Index) de 2019, etc.

La prise de contrôle des institutions publiques et des contre-pouvoirs (universités, justice, médias) ainsi que LES DÉRIVES AUTORITAIRES DU RÉGIME nous interpellent, en particulier au moment où DES PANS ENTIERS DE LA POPULATION INDIENNE, notamment les musulmans, sont mis au ban de la société et sont menacés. La presse française s’est d’ailleurs largement fait écho de cette situation critique, explosive, et du spectre ethno-nationaliste qui plane sur la « plus grande démocratie du monde »4.

« Suivre la situation de très près » ne suffit plus, arguer que ces questions relèvent de la politique intérieure et de la souveraineté nationale indiennes ne tient plus, se cacher derrière la Constitution indienne, qui n’est plus respectée, et des institutions démocratiques prétendument solides ne peut plus nous satisfaire. « Rappeler son attachement au respect des libertés individuelles, dont la liberté de conscience, ainsi que sa condamnation de tout discours de haine contre les minorités5 » est un devoir de la France qui doit mettre en adéquation ses paroles et ses actes. Les intérêts économiques et géopolitiques de la France ne sauraient justifier cette attitude consistant à vanter les mérites du Premier Ministre Narendra Modi et à s’afficher comme un allié privilégié du régime au niveau international.

Nous appelons ainsi le Président de la République Emmanuel Macron et le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à faire preuve de responsabilité et de cohérence en dénonçant publiquement les violations des droits, les violences contre les minorités marginalisées et les discriminations dangereuses qui détruisent progressivement les valeurs séculaires et démocratiques sur lesquelles l’Inde a été fondée.

Nous réitérons également notre solidarité avec les citoyens et citoyennes, les organisations de la société civile et les militant.es indien.nes qui prennent des risques importants pour défendre les droits humains, les libertés fondamentales et la Constitution indienne. Car ne l’oublions pas, ils et elles sont le véritable souffle démocratique de l’Inde.

Signataires :

Amnesty international France

ATTAC – Association pour la taxation des transactions financières et pour l’aide aux citoyens

CEDETIM – Centre d’Études et d’Initiatives de Solidarité Internationale

CFDT – Confédération française démocratique du travail

CGT – Confédération générale du travail

CRID

FIDH – Fédération internationale pour les droits humains

FSU – Fédération syndicale unitaire

LDH – Ligue des droits de l’Homme

RSF – Reporters Sans Frontières

SHERPA

SOLIDAIRES

SOS Africaines en danger

Survival International France

Paris, le 3 février 2020

1) Un sommet Union Européenne – Inde devait se tenir les 13 et 14 mars 2020 à Bruxelles, en présence du Premier Ministre Narendra Modi et des chefs d’Etat européens. CE SOMMET A ÉTÉ ANNULÉ ET REPOUSSÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE JUSQU’À PRÉSENT INCONNUE.

2) HTTPS://WWW.DIPLOMATIE.GOUV.FR/…/IN…/RELATIONS-BILATERALES/

3) HTTPS://EEAS.EUROPA.EU/…/INDIA-SPEECH-BEHALF-HRVP-JOSEP-BOR… CITIZENSHIP-AMENDMENT-ACT_EN

4) Notamment. Articles de Laure Siegel dans Mediapart du 27 février 2020, « A DELHI, LES ULTRANATIONALISTES HINDOUS METTENT DES QUARTIERS MUSULMANS À FEU ET À SANG » et du 27 décembre 2019 « L’INDE S’ENFLAMME CONTRE DE NOUVELLES LOIS QUI LIMITENT L’ACCÈS À LA CITOYENNETÉ »

Reportage de Sébastien Farcis dans Libération du 6 février 2020, « INDE : DANS LES ÉCOLES HINDOUISTES DE LA HAINE DE L’AUTRE » et article du 27 février 2020 « A L’ORIGINE DES VIOLENCES, UN NATIONALISME HINDOU D’ETAT »

Editoriaux Le Monde « MENACES SUR LA LAÏCITÉ INDIENNE » du 17 décembre 2019 et « L’EXPLOSIVE MISE AU BAN DES MUSULMANS D’INDE » du 27 février 2020

Articles de Lina Sankari dans l’Humanité du 5 février 2020 « INDE. UNE ÉCOLE MILITAIRE POUR FASCISTES EN HERBE » et du 2 mars 2020 « INDE. À NEW DELHI, UN POGROM ANTI-MUSULMANS ».

5) HTTP://QUESTIONS.ASSEMBLEE-NATIONALE.FR/Q15/15-25296QE.HTM

« ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ », le concours

Information importante
concernant les échéances
du concours « Écrits pour la fraternité »

A l’attention des sections participant au concours des « Ecrits pour la fraternité »

Sur la plaquette de présentation du concours, l’envoi des œuvres aux sections est indiquée au 1er avril. Ce délai ne pouvant être respecté en raison de la situation actuelle liée au Covid-19, à savoir la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires, les échéances sont reportées. Vous voudrez bien faire savoir aux établissements participants que la date du 1er avril ne peut être tenue et qu’ils prennent contact avec vous.

La date d’envoi au siège des œuvres que vous avez primées, initialement prévue le 24 avril, est donc reportée au lundi 18 mai. Vous pouvez bien sûr envoyer les œuvres dès que cela vous est possible.

Nous ferons preuve d’une certaine souplesse quant à vos envois si vous n’avez pas eu le temps nécessaire de sélectionner les meilleures œuvres et compte-tenu du nombre réduit qui devrait nous parvenir en raison de la situation.

Le jury se réunira le mercredi 3 juin et vous serez prévenus par téléphone et mail si vous avez des élèves lauréats. La remise des prix aura lieu le samedi 20 juin.

Tout ceci reste valable tant que d’autres facteurs liés à cette crise sanitaire ne sont pas connus.

Merci de votre compréhension.

Bien cordialement,

Le service communication

Namasté ! Appliquons les consignes.

Pour protéger nos proches et nos voisins

Appliquons les consignes.

Na in jour y appel demain ! Mais pour l’heure, face à l’épidémie de coronavirus, il est important d’appliquer les consignes. Y compris dans sa famille. Ni poignées de mains, ni bisous.

Puisons dans nos traditions, pour adopter le « Namasté », un salut respectueux qui n’oblige à aucun contact sinon visuel.

La solidarité pour sa famille et ses proches, la sécurité de tous, est en jeu. Cela nous oblige à nous comporter différemment. Appliquons les consignes à la Réunion. Et lavons nos mains par solidarité. Le virus ne circulera pas tout seul à la Réunion. C’est nous qui le ferons circuler si nous n’appliquons pas les consignes. Si nous ne ralentissons pas la propagation du virus, ce sont les plus fragiles qui en pâtiront, car l’hôpital ne pourra prendre en charge trop de malades.

Namasté !

En cette occasion, la Ligue des droits de l’Homme à la Réunion tient à rappeler l’égale dignité de tous les membres de la « famille humaine ». Refusons ensemble toutes les formes de discriminations et de racisme. La journée internationale de lutte contre le racisme du 21 mars nous invite à partager ce combat ici et partout dans le monde.

Cependant, dans la période actuelle, le respect d’autrui et de soi-même, pour protéger la santé, nous oblige à maintenir, dans notre vivre ensemble, une distance de sécurité. C’est aujourd’hui un geste de fraternité.

C’est la responsabilité de tous et de chacun.

Saint-Denis, le 16/03/2020

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/

https://www.facebook.com/ldh.reunion   https://twitter.com/LDHReunion

MARCHE POUR LE CLIMAT : TRANSFORMONS NOS TERRITOIRES

Appel dont la LDH est signataire

Un ensemble d’associations et de collectifs citoyens appellent à une nouvelle large mobilisation, un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, le 14 mars prochain, aux côtés de Greta Thunberg qui sera présente à Paris. Ils exhortent à « contraindre nos élu-e-s à agir à la hauteur de l’urgence » pour un « changement de modèle économique et social ».
Un an après la Marche du siècle et à la veille des élections municipales, de nombreuses associations et collectifs citoyens appellent à une nouvelle mobilisation partout dans les territoires.
Nous étions plus de 500 000 dans les rues les 15 et 16 mars 2019. Un an après, le samedi 14 mars, à la veille des élections municipales, nous serons une nouvelle fois mobilisé-e-¬s¬.¬
Face à l’inaction et aux reculs de nos dirigeant-e-s¬, nous ne voulons plus attendre. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.
Qu’elles soient locales ou nationales, petites ou grandes, chaque jour de nouvelles mobilisations, initiatives et actions se dessinent ici et là.
Partout, les habitant-e-s sont impacté-es par le dérèglement climatique, la pollution des sols, de l’eau, de l’air. En réponse à la désertification des centres-villes et à la diminution des services publics, tous les scénarios tendent à démontrer qu’un changement de modèle économique et social serait créateur d’emplois.
Nous pouvons stopper les grands projets inutiles et lutter contre les entreprises polluantes ; nous devons exiger la mise en œuvre de mesures nécessaires à la protection de l’environnement, de la société et des individus.
Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant car chaque dixième de degré compte pour éviter le pire. Puisque 50% des émissions nationales de gaz à effet de serre proviennent des décisions DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CHAQUE ÉLU-E LOCAL-E, chaque citoyen-ne, peut s’emparer de ce problème, apporter des solutions efficaces, réplicables et socialement justes pour tou-te-s à mettre en œuvre au niveau de son territoire.
Face à la sixième extinction de masse en cours, nous devons préserver la biodiversité. Nous devons exercer notre pouvoir et contraindre les décideur-euse-s dans tous les territoires à protéger les intérêts de tou-te-s plutôt que ceux de quelques-un-e-s. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne à chacun-e.
Le 13 mars, une journée de mobilisation et de grève inter-générationnelle portée par la jeunesse est prévue partout en France et ailleurs en Europe. Le 14 mars, nous marcherons ensemble : témoins des dérèglements climatiques et de l’extinction du vivant, porteur-euse-s de luttes locales et artisan-ne-s des alternatives territoriales. A la veille d’un dernier mandat pour le climat, démontrons une nouvelle fois notre engagement pour transformer nos territoires et contraindre nos élu-e-s à agir à la hauteur de l’urgence.
Action Non-Violente COP21; ActionAid France; ADENY (Yonne); Agir pour l’Environnement;
Alofa tuvalu; Alteritees; Alternatiba; Animafac; Argenteuil en commun; ARPE; Artisans du Monde; Association Héry Clean et Ecolo; Association La Nature en Ville; ATD Quart Monde; Attac France; Avenir Climatique; B&L évolution; Bible et Création; Bizi!; BLOOM; Boycott citoyen; Ça commence par moi; CADTM; Cap Solidarités; CARI; Carre Geo & Environnement; CCFD-Terre Solidaire; Châteauroux Citoyen; Chrétiens Unis pour la Terre; Cibele; CLER Réseau pour la Transition Energétique; CliMates; Collectif Malgré Tout; Collectif STOP Monsanto-Bayer; Combat Monsanto;
Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques; Confédération paysanne; Coordination SUD;
COP1 Étudiante; Citoyens pour le Climat; CRID; Dialogues en humanité; Eclaireuses et éclaireurs unionistes de France; Ecologie au Quotidien le Laboratoire de la Transition; Electriciens sans frontières; Emmaüs Europe; Emmaüs France; Enercoop; Engagé.e.s et Déterminé.e.s pour la Solidarité; Enseignant.e.s Pour la Planète; Ensemble pour le climat et le vivant La Rochelle; Entrepreneurs du Monde; FAGE; FAIR[e] un monde équitable; Faith for future; FIDL, Le syndicat lycéen; Fondation Danielle Mitterrand; Fondation de l’Écologie Politique; Fondation ELYX; Fondation Énergies pour le Monde; Forum Français de la Jeunesse; France Amérique Latine; France Nature Environnement; * Geres; Grdr; Greenpeace France; GRET; Sos Racisme; I-boycott; Il Est Encore Temps; Ingénieurs sans frontières; La Bascule; La Base; La Nef; La Fourmilière; ~ le mouvement;
Les Amis de la Terre France; Lève les yeux !; Ligue des droits de l’Homme; Little citizens for climate; Lobby citoyen; LUPA-Les Universitaires Planteurs d’Alternatives; Metz Marche pour le climat avec tous ceux qui veulent; MIRAMAP; Mission populaire évangélique de France;

Enseignants pédophiles présumés mutés en Outre-mer : NOUS VOULONS LA VÉRITÉ.

Les propos de Mme Ségolène ROYAL, selon lesquels, alors qu’elle occupait une fonction ministérielle à l’Education Nationale, comme ministre déléguée à l’Enseignement scolaire de 1997 à 2000, elle aurait eu connaissance de différents cas où des enseignants pédophiles présumés avaient été mutés discrètement Outre-mer, ont suscité une légitime indignation dans les Outre-mer et à la Réunion en particulier.

En effet, non seulement la pratique de mutation dénoncée traduit une certaine conception des Outre-mer de la part de la haute administration de notre pays, mais il est fait état de faits de nature criminelle qui auraient été couverts par le ministère de l’Education Nationale. Les propos de l’ancienne ministre comportent en effet l’affirmation implicite qu’aucune poursuite n’aurait été engagée par les autorités compétentes, ce qui aurait mis en danger l’intégrité d’autres enfants. Ces autorités se seraient ainsi rendues complices d’actes criminels non dénoncés.

Dans ces conditions, il est indispensable que toute la vérité soit faite sur les situations ou rumeurs évoquées par l’ancienne ministre. La Ligue des droits de l’Homme à la Réunion soutient les démarches pouvant y contribuer. Une commission d’enquête parlementaire a été demandée. Il doit y être fait droit. Enfin, il est indispensable qu’après investigation, des suites judiciaires puissent être données aux faits de pédophilie avérés mais aussi à l’omerta coupable qui a pu les entourer.

Nous exigeons des autorités civiles qu’elles agissent en ce sens.

Cette affaire se situe dans un contexte où la parole se libère pour dénoncer les abus sexuels dans différents milieux, notamment dans les milieux sportif et culturels. C’est un des moyens de lutter pour l’égalité et la fins des violences faites aux femmes et aux mineurs. Cette lutte doit recevoir le soutien de tous.

Fait à Saint-Denis le 12/02/2020
Le bureau de la LDH à la Réunion

COMMUNIQUE DE PRESSE

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/
https://www.facebook.com/ldh.reunion https://twitter.com/LDHReunion

Les Municipales, c’est Notre Affaire

Les Municipales, c’est Notre Affaire
Les 15 et 22 mars prochains, VOTONS !

Nous appelons l’ensemble des Réunionnais à voter et à participer aux débats citoyens.
Nous appelons l’attention sur un certain nombre de thématiques importantes sur lesquelles les citoyens sont appelés à s’informer pour faire leur choix :
– Le respect dans le débat démocratique.
– L’inclusion et la justice sociale
– La transition écologique au niveau local.
– La garantie de nos libertés
– La démocratie au quotidien
– Le soutien à la vie associative et aux actions solidaires
– La mise en garde contre le vote d’extrême droite représenté par le RN
Sur ces différentes thématiques,
nous invitons nos concitoyens, – et la Presse -,
à comparer et à interroger les candidats et à participer au débat citoyen.

Depuis janvier, la LDH à la Réunion a entrepris de sensibiliser nos correspondants sur les réseaux sociaux et par voie de presse sur les enjeux des MUNICIPALES. D’abord pour l’inscription sur les listes. Puis sur les thématiques nous paraissant les plus pertinentes.
PETIT DÉJEUNER DE PRESSE
A Mesdames et Messieurs de la presse et des médias à la Réunion
Nous avons l’honneur de vous rappeler notre invitation à
un petit déjeuner de rencontre ce samedi 08 février 2020 à partir de 9H30
au siège de la Ligue (97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde
– TEL : 0692 69 01 71)
portant sur l’enjeu démocratique des MUNICIPALES, ainsi que sur les principaux axes de l’actions de la Ligue des droits de l’Homme à la Réunion pour l’année 2020.