CONTRE LA MONTÉE DE LA HAINE, DU RACISME, DE ANTISÉMITISME, ET DES DISCRIMINATIONS.

 

VIGILANCE CONTRE LA MONTÉE DE LA HAINE, DU RACISME, DE ANTISÉMITISME, ET DES DISCRIMINATIONS.

Pour un soutien accru de notre effort collectif d’éducation populaire.

Au moment où l’on commémore les victimes de l’Holocauste à la date anniversaire de la libération du camp de la mort d’Auschwitz (27 janvier), force est de constater la montée dans l’hexagone des expressions de haine de l’autre, et des faits de racisme et d’antisémitisme. Les chiffres récemment publiés l’attestent.

Ailleurs dans le monde, on voit aussi se propager sous diverses formes d’idéologies véhiculant la haine et engendrant violences et discriminations, notamment dans les pays dont est issue notre diversité réunionnaise. Au Pakistan, en Chine, au Shri-Lanka des minorités religieuses sont persécutées. En Inde, sous l’influence du mouvement extrémiste dont se réclamait l’assassin de Gandhi, l’abandon de l’héritage démocratique de tolérance et de non-violence laissé par le Mahatma, assassiné la 30 janvier 1948, crée une situation dramatique où se conjuguent violations des droits, tensions et révoltes.

Il nous faut prendre garde, dans notre Île, à toute contamination, portée notamment par les réseaux sociaux.

C’est pourquoi la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion croit nécessaire d’appeler l’ensemble des composantes de notre société civile à une vigilance absolue face aux idéologies racistes et discriminatoires qui conduisent toujours à la barbarie.

En particulier, notre responsabilité collective est de soutenir un effort accru en faveur d’une éducation populaire fondée sur les valeurs de la République, en finançant davantage l’action des associations qui y concourent dans les établissements scolaires et les quartiers ou encore dans les centres de vacances qui doivent permettre, comme l’école publique, le mélange de nos enfants sans considération de leur confession ou origine particulière.

Le devoir de mémoire et de prévention est plus actuel que jamais. Aujourd’hui comme hier, aujourd’hui comme demain, nous devons nous montrer solidaires contre toutes formes de discriminations, de racisme et d’antisémitisme. C’est ainsi que nous ferons notre part réunionnaise pour construire l’horizon d’une humanité fondée sur la justice, la paix et la tolérance.

Saint-Denis, le 30/01/2020

Le Bureau de la LDH à la Réunion

 

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/

https://www.facebook.com/ldh.reunion   https://twitter.com/LDHReunion

INDE : OU VA-TON ?

#Inde : l’évolution de la situation en Inde ne cesse de préoccuper en matière de respect des droits des minorités et de démocratie. Sous l’influence du mouvement extrémiste RSS, dont se revendiquait l’auteur de l’assassinat de Gandhi (le 30 janvier 1948), c’est l’héritage démocratique de tolérance et de non-violence, laissé par le père de la nation indienne qui se trouve actuellement remis en cause, ce qui entraîne tensions, violences et violations des droits. Cette situation n’appelle-t-elle pas la solidarité de tous les amis et/originaires de l’Inde ?

Jusqu’à sept millions de personnes se sont alignées, dimanche, dans les rues du Kerala, dans le sud de l’Inde, et ont formé une chaîne humaine de 620 kilomètres de long. Selon les organisateurs, cette chaîne humaine à été organisée par le Front démocratique de gauche (LDF) pour protester contre la loi d’amendement de la citoyenneté du gouvernement indien (CAA). Cette nouvelle loi sur la citoyenneté, est, d’après les critiques, anticonstitutionnelle et discriminatoire envers les musulmans.

https://fr.euronews.com/2020/01/27/inde-sept-millions-de-personnes-contre-une-nouvelle-loi-sur-la-citoyennete

#PRISONS surpeuplement, conditions indignes.

Surpopulation, matelas au sol et crasse : la France condamnée par la justice européenne pour ses prisons

Une trentaine de détenus avaient porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme, qui recommande d’« envisager des mesures » contre « le surpeuplement » carcéral.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/01/30/surpopulation-dans-les-prisons-la-france-condamnee-par-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_6027767_3224.html 

RAPPORT SUR LE MAL-LOGEMENT/ FONDATION ABBE PIERRE

La Fondation Abbe_Pierre publie ce 30 janvier son 25e rapport sur « l’État du #MalLogement en ?? 2020 » !
Focus cette année sur :
1⃣ Les personnes seules face au mal-logement
2⃣ Le mal-logement à l’épreuve des #Municipales2020
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/…/25e-rapport-sur-leta…

LUTTER CONTRE LES DÉRIVES SECTAIRES


Communiqué commun dont la LDH est signataire
La conférence de presse du jeudi 10 octobre à l’Assemblée nationale, présidée par le député Les Républicains (LR) du Rhône Patrice Verchère et à laquelle participaient des député-e-s en exercice, d’anciens députés, dont Monsieur Georges Fenech ex-président de la Miviludes, des sénateurs (dont un ancien ministre) et sénatrices de plusieurs partis républicains (PS, PC, LR, LERM) ainsi que des universitaires et des professeurs en psychiatrie infanto-juvénile, des victimes et de nombreuses associations de défense des victimes et de lutte contre les dérives sectaires a permis de rappeler l’importance de l’action de la Miviludes.
Il a été rappelé aussi l’importance de la dimension interministérielle, fondamentale, de la Miviludes ainsi que son savoir-faire et son expérience accumulée depuis vingt ans, notamment en matière de prévention.
Comment passer à la trappe le fait que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires mène, depuis 2002, une mission d’observation et d’analyse du phénomène sectaire à travers ses agissements attentatoires aux droits de l’Homme, aux libertés fondamentales, à la laïcité… Elle coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires et contribue à la formation et l’information de ses agents. Elle informe le public sur les risques, voire les dangers, auxquels il est exposé et facilite la mise en œuvre d’actions d’aide aux victimes de dérives sectaires, ses rapports d’activités sont aussi un indicateur de la problématique et de son évolution.
Pour tous les participants à cette journée, la dissolution de la Miviludes et l’affectation de quelques uns de ses personnels dans un service du ministère de l’Intérieur (bureau des cultes), sans aucune raison tangible, constitueraient un recentrage exclusif sur la répression et sur le fond, à un renoncement du gouvernement à lutter contre les dérives sectaires en leur laissant le champ libre.
L’expansion des mouvements sectaires dans notre pays, et au-delà, est une véritable menace pour de nombreuses personnes et pour le fonctionnement démocratique. Faut-il le rappeler également que, ces organisations, souvent cachées derrière des faux-nez, ont leurs entrées dans les grandes administrations, les grandes entreprises, le milieu politique, bref aux étages décisionnaires.
La situation doit être clarifiée car Monsieur Edouard Philippe a, à de nombreuses reprises et pas plus tard que fin août 2019 en réponse à des questions parlementaires, rappelé l’importance de la Miviludes et de son rôle.
Les organisations signataires demandent expressément :
• le maintien de la Miviludes dans ses prérogatives actuelles à protéger par la loi ainsi qu’une augmentation de ses moyens humains et financiers avec le maintien de son rattachement au Premier ministre ;
• à être reçues par le Premier ministre dans les meilleurs délais.

Signataires :
Action antisecte, Association de défense des familles et de l’individu victimes des sectes (ADFI. Paris-IDF), Association noiséenne de défense et de protection contre les sectes (ANDPS), Anjou laïque, Astec, Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation actives (Cemea), Centre national d’accompagnement familial face à l’emprise sectaire (Caffes), Centre contre les manipulations mentales (CCMM National) – Centre Roger Ikor, Cercle laïque pour la prévention du sectarisme (CLPS), Comité national des associations familiales laïques (Cnafal), Fédération internationale des associations de personnes âgées (Fiapa), Fédération syndicale unitaire (FSU), Groupe d’étude des mouvements de pensée en vue de la protection de l’individu (Gemppi), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Psychothérapie vigilance, Secticide, Société famille individu – Association de défense des familles et de l’individu victimes des sectes (SOFI-ADFI), Solidarité laïque.
Paris, le 29 octobre 2019

BAYONNE : UN CRIME RACISTE QUI NOUS BLESSE TOUS


Communiqué LDH
Lundi 28 octobre, une mosquée a été à nouveau attaquée à Bayonne. Deux hommes ont été blessés volontairement parce qu’ils étaient musulmans.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) condamne absolument cette violence raciste venue de l’extrême droite, l’auteur présumé étant un ancien membre du Front national. Elle exprime sa pleine solidarité aux victimes.
Ce crime atteint toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République qui protège le libre exercice des cultes sans aucune distinction.
Cette attaque islamophobe s’inscrit dans un contexte lourd de haine et de racisme croissant qui dépasse largement l’extrême droite, qui en a fait son fonds de commerce odieux.
Les bonnes paroles des uns et des autres ne suffiront pas à effacer les propos répétés faisant des musulmans, des femmes et des hommes à part, des suspects de terrorisme parce que musulmans, des Françaises et des Français de façade toujours astreints à prouver qu’ils le sont réellement.
Il est urgent d’arrêter les amalgames, les stigmatisations et les traitements différenciés et de réunir la communauté nationale autour du combat contre le racisme, quelles qu’en soient les formes.

29.10.2019

#JournéeMondialedurefusdelaMisère 17 Octobre la Réunion

Le #17octobre, 30 ans après la Convention des droits de l’enfant, 3 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté en France. Leurs droits sont encore bafoués. Aujourd’hui ils disent : Engagez-vous pour mes droits ! #LesEnfantsRecrutent #droitdexpression

Avec notre partenaire ATD Quart Monde

#JournéeMondialedurefusdelaMisère

#JournéeMondialedurefusdelaMisère Le #17octobre, 30 ans après la Convention des droits de l'enfant, 3 millions d'enfants vivent sous le seuil de pauvreté en France. Leurs droits sont encore bafoués. Aujourd’hui ils disent : Engagez-vous pour mes droits ! #LesEnfantsRecrutent #droitdexpression

Publiée par Ligue des droits de l'Homme sur Mardi 15 octobre 2019

Accès aux droits : les inégalités persistent Outre-mer.


Les équipes du Défenseur des droits à La Réunion et à Mayotte du 30 septembre au 3 octobre. Ce déplacement, dont l’objectif est de lutter notamment contre les discriminations, sera aussi l’occasion de présenter les résultats de deux études sur les inégalités Outre-mer. Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a été malheureusement contraint d’annuler sa venue, suite à l’annonce de la mort de l’ancien président de la République, Jacques Chirac. Mme AVENARD, défenseure des droits des enfants et les équipes seront présentes. Le programme est diffusé sur le site du Défenseurs des droits . Ce sera aussi l’occasion de rendre publique une enquête sur l’accès au droits dans les Outre-mer. Cette étude est téléchargeable ici : https://www.defenseurdesdroits.fr/…/appel-a-temoignages-les…

Les dimensions cachées de la pauvreté.

Avec ADT Quart Monde. Rapport ATD sur les dimensions cachées de la pauvreté.
? http://atdqm.fr/yw

La recherche sur les dimensions cachées de la #pauvreté c’est
? 1091 universitaires, professionnels & personnes en situation de pauvreté
? de 6 pays
? qui ont travaillé 3 ans ensemble
 pour définir 9 dimensions de la pauvreté
? http://atdqm.fr/yw

VIDEO : https://www.facebook.com/ATDQM/videos/635421953547602/

NEUF DIMENSIONS DE LA PAUVRETÉ

Lutter efficacement contre la pauvreté, c’est d’abord la comprendre

S’il est largement admis que la pauvreté est multidimensionnelle, aujourd’hui encore on tend à la limiter à ses aspects financiers quand il s’agit de la mesurer, comme le fait par exemple la Banque mondiale qui fixe le seuil international de pauvreté à 1,90 dollar par personne et par jour. Pourtant l’enjeu est de taille : alors que la communauté internationale a adopté de nouveaux Objectifs pour un Développement Durable (ODD) – dont le premier est d’éradiquer la pauvreté partout et sous toutes ses formes – la manière dont nous comprenons et mesurons la pauvreté est plus que jamais essentielle.

Pour répondre à cet enjeu, une recherche participative internationale sur les dimensions cachées de la pauvreté, pilotée par l’Université d’Oxford et ATD Quart Monde avec le soutien de nombreux partenaires, a été menée dans six pays – trois au Nord et trois au Sud. Durant trois ans, les équipes de recherche composée à la fois de chercheurs universitaires, de professionnels et de personnes vivant en situation de pauvreté venant du Royaume-Uni, de France, des Etats-Unis, du Bangladesh, de Tanzanie et de Bolivie ont travaillé pour établir de nouvelles catégories d’analyse de la pauvreté. Moins technocratiques et davantage nourries par la vie des personnes qui en souffrent, ces « dimensions cachées de la pauvreté » mises en lumière par cette recherche ont pour but de faire avancer la pensée globale sur la nature et la mesure de la pauvreté. Objectif à long terme : contribuer à des actions de terrain plus efficaces et à l’élaboration de meilleures politiques de lutte contre la pauvreté aux niveaux national et international.

Lire l’intégralité du rapport

Définir la pauvreté : 9 dimensions, 5 facteurs modificateurs

Les résultats mettent en avant l’interaction entre neuf dimensions de la pauvreté. Les trois premières ont été exprimées très fortement par les personnes en situation de pauvreté dans les six pays, mais elles sont encore peu comprises par la société et pas suffisamment prises en compte dans les indicateurs de pauvreté actuels. Trois dépendent ensuite des dynamiques relationnelles et les trois dernières sont plus classiques et renvoient à un manque de ressources, monétaires, matérielles et sociales.

Dépossession du pouvoir d’agir

La pauvreté entraîne un manque de contrôle sur sa propre vie. Les personnes en situation de pauvreté n’ont souvent pas leur mot à dire dans les décisions prises à leur place par des personnes qui ont autorité sur elles.

« La pauvreté, c’est comme une toile qui t’englue, dont tu ne peux jamais t’échapper. » (Personne en situation de pauvreté, Royaume-Uni.)

Souffrance dans le corps, l’esprit et le cœur

Vivre dans la pauvreté, c’est vivre des souffrances physiques, mentales et émotionnelles intenses, accompagnées d’un sentiment d’impuissance à y faire quoi que ce soit.

Tu ne peux pas t’endormir : tu penses ‘qu’est-ce que je peux faire ? Qu’est-ce que je vais donner à manger à mes enfants ?’ Tu te sens très mal, ça te fait mal à l’intérieur.” (Personne en situation de pauvreté, Bolivie.)

Combat et résistance

Il y a un combat continu pour survivre, mais la créativité des personnes en situation de pauvreté leur permet de répondre aux besoins fondamentaux de manière inventive, tout en acquérant de nouvelles compétences.

Quand j’ai de vieux vêtements, j’en fais de nouveaux. Quand on n’a rien à manger, je fais des gâteaux avec ce que j’ai. Je fais pousser mes propres légumes. On se débrouille. » (Personne en situation de pauvreté, France.)

Maltraitance institutionnelle

Les institutions, publiques et privées, de par leurs actions ou leur inaction, se montrent souvent incapables de répondre de manière appropriée et respectueuse aux besoins et à la situation des personnes en situation de pauvreté, ce qui les conduit à les ignorer, à les humilier et à leur nuire.

“Le système d’aide sociale n’est pas conçu pour vous permettre d’en sortir. Il vous maintient constamment la tête sous l’eau. Il vous met dans cette situation et vous reproche d’y être. C’est parfois comme si vous deviez sortir de la pauvreté par effraction.” (Militant, États-Unis.)

Maltraitance sociale

Le comportement du public envers les personnes en situation de pauvreté se caractérise par des jugements négatifs préjudiciables, la stigmatisation et le blâme. Les personnes vivant dans la pauvreté sont souvent ignorées ou exclues.

Ici, aux États-Unis, qui vous êtes est défini par ce que vous possédez. Quand vous n’avez pas grand-chose, vous n’êtes pas grand-chose. Et alors, on considère que vous n’avez pas votre place dans la société.” (Militant, États-Unis.)

Contributions non reconnues

Les connaissances et les compétences des personnes vivant dans la pauvreté sont rarement vues, reconnues ou valorisées. Individuellement et collectivement, ces personnes sont souvent présumées incompétentes, à tort.

Nous avons de sérieuses compétences pour gagner de l’argent, nous savons tricoter, nous savons faire tant de choses, comme recycler, mais personne n’accorde de valeur à ces compétences. Personne ne dit vraiment : ‘ils font un effort.’ Tout cela est rendu invisible.” (Personne en situation de pauvreté, Bolivie.)

Manque de travail décent

Les personnes vivant dans la pauvreté ont rarement accès à un travail équitablement rémunéré, sûr, stable, réglementé et digne.

Nous sommes surmenées, mais nous sommes sous-payées. La plupart des femmes qui travaillent dans la carrière se réveillent généralement à 5h du matin et travaillent de 6h à 16h. A la fin de la journée, elles sont payées entre 2000 et 5000 Tsh (environ 0,78 à 1,95 euros). » (Personne en situation de pauvreté, Tanzanie.)

Revenu insuffisant et précaire

Cette dimension se réfère au fait d’avoir trop peu de revenus pour pouvoir subvenir aux besoins de base et aux obligations sociales, pour maintenir l’harmonie au sein de la famille et vivre dans de bonnes conditions.

Quand nous n’avions pas d’argent, nous devions chercher de la nourriture dans la forêt. Parfois, nous mangions des feuilles et des racines, sans savoir si elles étaient sans danger pour notre santé.” (Personne en situation de pauvreté, Tanzanie.)

Privations matérielles et sociales

Cela caractérise le manque d’accès à des aliments nutritifs en quantité suffisante, à des vêtements adéquats, à des logements de qualité avec de bonnes installations sanitaires, de l’eau propre et un approvisionnement énergétique fiable, à une éducation non-discriminatoire dans des écoles bien équipées, à des soins de santé accessibles et efficaces, à des transports publics qui fonctionnent et à des environnements non dangereux.

Ne pas avoir de vêtements chauds pour l’hiver. De mauvaises odeurs venant des habits qui ne peuvent pas sécher dehors, dans une hutte en mauvais état, mal ventilée. Nous avons toujours faim. Nous avons toujours les pieds sales parce que nous n’avons pas de chaussures.” (Personnes en situation de pauvreté, Bangladesh.)

 Brigitte BARDOT :  « des gènes de sauvages, etc… » 

NE PAS S’HABITUER AU RACISME !
UNE RÉPONSE COORDONNÉE DE L’ENSEMBLE DES ACTEURS A LA RÉUNION (ETAT, COLLECTIVITÉS ET ASSOCIATIONS) DEMEURE PLUS QUE JAMAIS ACTUALITÉ

21 mars 2019 : Plainte de la LDH adressée au parquet du TGI de Saint Denis concernant les écrits de Brigitte Bardot dans sa lettre ouverte au préfet de La Réunion en date du 18 mars, et qui a circulé publiquement à partir du 19 mars.

NE PAS S’HABITUER AU RACISME !
UNE RÉPONSE COORDONNÉE DE L’ENSEMBLE DES ACTEURS A LA RÉUNION (ETAT, COLLECTIVITÉS ET ASSOCIATIONS) DEMEURE PLUS QUE JAMAIS ACTUALITÉ

8 avril 2019. La lettre raciste et provocatrice reçue par un député de la Réunion, et faisant référence à la récente intervention délictuelle de Mme Brigitte BARDOT incriminant les réunionnais, de même que différents propos visant un nouveau membre du gouvernement en raison de son origine, sont autant de signes qui montrent la persistance d’un racisme ordinaire et parfois violent, qui se banalise.
Indépendamment des poursuites judiciaires encourues par les auteurs de tels actes, la Ligue des Droits de l’Homme appelle depuis plusieurs années, à un effort éducatif et notamment d’éducation populaire dans notre Île. Alors que l’ensemble des forces vives (cf. Récent avis du CESER de la Réunion) se sont prononcées pour un soutien accru à l’Education populaire, une réponse coordonnée de l’ensemble des acteurs (Etat, collectivités et Associations) demeure plus que jamais d’actualité.

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – Tél. : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org