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La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
97 avenue de Lattre de Tassigny  – 97490 Ste-Clotilde  
TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org 

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Bureau 2021-2022

– Coprésidents : Isnelle GOULJAR, Jean-François RIVOLO, ;

– Secrétaires : Dominique RIVIÈRE, Auriane GONZALES,

– Trésorier : Michel LESCAT,

Adrien BARET, Aline DAGUT, Marie-Annick GRIMA, Jacques PENITOT, Christiane SUDNIKOWICZ.

Bureau  2020-2021

Issu de notre assemblée générale du 28/11/2021 :

– Co-présidence : Reine-Claude GRONDIN,  Dominique RIVIÈRE (délégués régionaux);

– Vice-Présidence : Isnelle GOULJAR ; Jean-François RIVOLO ;

– Trésorerie : Jacques PENITOT ; Christiane SUDNIKOWICZ ;

– Secrétariat : Dominique RIVIÈRE ; Reine-Claude GRONDIN ;

– Déléguée Région SUD: Clotilde PAUVERT

– Délégué Région OUEST : Guillaume BRIONNE

Aline DAGUT ; Marie-Annick GRIMA ; Darmapalah SEETHANEN 

La ligue est organisée en groupes de travail spécialisés auxquels les membres et sympathisants sont invités à participer.

Lieux de réflexion et de proposition, les groupes de travail thématiques permettent de préparer les décisions nationales ou locales de la LDH, de diffuser des informations et analyses,   notamment à travers la revue « Droits & Libertés ». Ces groupes de travail organisent également des réunions d’information, des débats et des sessions de formations.

Vous souhaitez participer, rejoindre un ou deux groupes de travail ?

  • DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE, TRAVAIL ET DROITS DE L’HOMME
  • DISCRIMINATIONS, RACISME, ANTISÉMITISME
  • ENVIRONNEMENT
  • IMMIGRÉS
  • LUTTE CONTRE LES EXTRÊMES DROITES
  • JEUNESSE ET DROITS DE L’ENFANT
  • JUSTICE-POLICE
  • LAÏCITÉ
  • LIBERTÉS ET TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
  • LOGEMENT
  • MAGHREB / MOYEN-ORIENT
  • MÉMOIRES, HISTOIRE, ARCHIVES
  • PRISONS
  • ROMS
  • SANTÉ, BIOÉTHIQUE

IMPORTANT : vous ne pouvez pas vous inscrire à plus de deux groupes de travail. Être inscrit à un groupe de travail signifie s’investir sur le sujet et dans la mesure du possible participer aux réunions.

TÉLÉCHARGER LE BULLETIN D’INSCRIPTION AUX GROUPES DE TRAVAIL DE LA LDH

 

TOUSSAINT LOUVERTURE  à la Réunion

 

Les 7 et 8 juin 2019 à Saint André : inauguration d’une stèle TOUSSAINT LOUVERTURE au Jardin de la Mémoire à Saint-André et Colloque à l’initiative de Kartyé Lib – Mémoire & Patrimoine Océan Indien.
Je sers un autre maître…
Qui ne connait ni Blancs, ni Noirs, ni nations,
Qui s’indigne là-haut de ces distinctions…
Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute.
Sans aimer, sans haïr les drapeaux différents,
Partout où l’homme souffre, il me voit dans ses rangs,
Plus une race humaine est vaincue et flétrie.
Plus elle m’est sacrée et devient ma patrie…
Lamartine, « Toussaint-Louverture »

Les 7 et 8 juin 2019, Jardin de la Mémoire et Médiathèque de Saint-André

Colloque international : « Toussaint Louverture Day » & « La condition des esclaves et le statut de prisonnier jusqu’au XIXème siècle » en présence de :
Maurice :
Jimmy HARMON, docteur en langues et anthropologie, Chercheur et membre du comité de l’esclavage ;
Stéphanie TAMBY, Doctorante en Sciences Humaines, Chercheuse au Centre for Research on Slavery and Indenture Université de Maurice.
Satyendra PEERTHUM, Historien et Responsable de Documentation et Part-Time Lecturer et écrivain, gère le site du patrimoine mondial Aapravasi Ghat

Afrique du Sud :
Kiru NAIDOO, Gandhi-Luthuli Documentation Centre
University of KwaZulu-Natal, South Africa

Bénin :
Monseigneur l’évêque Barthélémy ADOUKONOU, Docteur d’Etat en sociologie à l’université Paris V, N° 2 au dicastère de la culture au Vatican ;
Prince Serge GUEZO, Royaume d’Abomey
Eugénie DOSSA-QUENUM, Psychologie Interculturelle, Chercheure Indépendante en Sciences Politiques et Sociales.
Marie-Ange BILLOT, Association échanges sans frontières, Festival International de Films Itinérant Mémoire de l’Humanité

Brésil :
Silvia CAPANEMA, Historienne, spécialiste civilisation brésilienne,
Maria Jurema NASCIMENTO, association France-Bahia

Haïti :
Josué PIERRE, Docteur en sociologie, Université de la Sorbonne/Paris Descartes
Anne-Louise MESADIEU, Chargée des Affaires culturelles et manifestations patriotiques à l’Ambassade d’Haïti en France

Madagascar :
Gil Dany RANDRIAMASITIANA, Sociologue, université d’Antananarivo

Les Comores :
Ali Tabibou IBOUROI, MCF à l’Université des Comores, dirige le Service Universitaire de la formation Permanente (SUFOP)

France :
Philippe PICHOT, Expert auprès de l’Unesco sur les lieux de Mémoires liés à l’esclavage

La Réunion :
Prosper EVE, Professeur d’histoire moderne et président de l’AHIOI, Université de La Réunion
Céline RAMSAMY-GIANCONE et Didier HUITELEC, Docteur(e)s en Histoire contemporaine, Université de La Réunion, CRESOI,
Patrice PAYET, Maîtrise d’histoire en cours sur l’univers pénitentiaire à La Réunion
Guilmée TECHER, Psychanalyste, membre de l’école  » Le Pari de Lacan » et certifiée en Histoire,

#LDH Congrès : AU CŒUR DES LUTTES POUR L’EGALITE : LES DROITS DES FEMMES

La LDH défend une société mixte dans laquelle les femmes et les hommes sont libres et égaux en dignité et en droits indivisibles et universels.Le contexte mondial de montée des extrêmes droites, d’accès au pouvoir de leaders ouvertement sexistes, de montée des intégrismes et de recul des droits fondamentaux touche en particulier les femmes dont les droits, reconnus de manière inégale à travers le monde, sont encore fragiles.Confrontées à des situations de guerre, de crise démocratique et d’aggravation des inégalités, les luttes de femmes sont traversées par des débats politiques généraux. Il en résulte donc des risques graves de minimisation, de subordination, voired’instrumentalisation de ces luttes spécifiques.Les luttes des femmes pour leurs droits se heurtent à de nombreux obstacles renforcés par l’aggravation des inégalités, la crise démocratique, les situations de guerre. Elles sont traversées par des débats qui très souventinstrumentalisent la question des femmes au profit de combats politiques qui leur sont extérieurs.Les luttes des femmes pour leur émancipationDepuis des siècles, les femmes luttent pour leur émancipation. La conquête de leurs droits, au sein de civilisations régies par un patriarcat systémique faisant d’elles les sujets du père, du frère ou de l’époux, a rencontré et rencontre encore de fortes résistances.Ces droits, elles les ont conquis un à un. Dans certaines sociétés, ce sont d’abord les droits àl’éducation, à la propriété, à l’accès à des métiers réservés, à la gestion de leur salaire qui ont été acquis, et ensuite des droits politiques, le droit àdisposer de leur corps et à maîtriser leur fécondité. Dans de trop nombreux pays, certains de ces droits n’existent pas encore, avec parfois des situations de subordination instituées par la loi.L’émancipation ne pourra se réaliser pour les femmes qu’avec l’arrêt des violences physiques et psychiques qu’elles subissent et qui empêchent le plus souventleur expression pour revendiquer et atteindre l’égalité.En France comme dans de nombreux pays, une série de réformes juridiques et législatives a bouleversé le déséquilibre historique entre hommes et femmes. Un véritable tournant s’est opéré depuis la fin de la seconde moitié du XXesiècle notamment à travers le droit à la contraception et à l’IVG.Les droits des femmes ont aujourd’hui une assise légale et une légitimité profonde au sein de la société française. Mais si, dans les discours officiels, ilest rare que les individus, groupes ou partis politiques s’opposent explicitement à l’égalité entre les femmes et les hommes, il n’en reste pas moins que comme partout dans le monde, des forces conservatrices continuent de s’opposer avec force aux droits des femmes.Une revendication universelle d’égalitéLa Ligue des droits de l’Homme considère l’égalité entre les femmes et les hommes comme un enjeu universel, à articuler avec les autres luttes pour l’égalité.Le patriarcat est un mode de relation universel. Il structure les rapports entre les femmes et les hommes sur le mode «dominant/dominé».Cesystème d’oppression majeure s’ajoute pour les femmes auxautres systèmes de domination.Au-delà d’une revendication universelle d’égalité, les luttes des mouvements féministes s’expriment dans une diversité des modes de pensée et de culture. Cette diversité n’empêche pas d’affirmer avec clarté que les options religieuses et éthiques particulières ne peuvent justifier des interdictions ou des obligations frappant toute la société.La liberté de conscience est une liberté fondamentale inséparable de la conquête des droits des femmes. Celles-ci doivent
2pouvoir décider quel rapport elles ont à leur corps, à leur sexualité, à leur habillement, sans avoir à se conformer contre leur gré à des normes sociales, culturelles ou religieuses. L’émancipation passe par des chemins multiples. C’est un combat de chaque instant qui s’appuiesur l’éducation, la culture, l’indépendance économique et l’engagement dans la citoyenneté.Un travail sur les structures sociales et les préjugés, sur le droit et sur les mœurs est nécessaire, afin de mettre en lumière et combattre les mécanismes inégalitaires qui s’appuient sur l’infériorisation du féminin par rapport au masculin, c’est-à-dire sur le genre. L’école et l’ensemble des structures éducatives et sociales ont un rôle essentiel à jouer. Il faut promouvoir et rendre effectives la Cedaw1et la convention d’Istanbul2.La notion de genre, à laquelle les institutions françaises, européennes et internationales se réfèrent officiellement depuis la conférence de Pékin de 1995, est un outil pour combattre ces discriminations. Il pose avec justesse les catégories femmes, hommes, de sexe, de sexualité, et les notions de féminin, de masculin, de féminité et de masculinité comme des constructions sociales et non comme des données intangibles. L’usage de cette notion ne doit pas invisibiliser le sujet «femme » parcelui de l’orientation sexuelle qui reste distinct, même si les formes d’oppressions et de discriminations associées aux diverses identités sexuelles ont pour point commun de s’arrimer à un modèle normatif patriarcal.Du discours en faveur de l’égalité, en particulier le discours institutionnel, aux pratiques et à leur généralisation, la distance est encore importante. Nos sociétés, française comprise, restent porteuses dans les rapports sociaux, le langage et les pratiques quotidiennes, de l’héritage millénaire d’une vision patriarcale et genrée des rôles masculins et féminins qui justifie largement que le combat féministe continue et se diversifie.L’égalité entre les femmes et les hommes doit être effective dans toutes les fonctions électives et responsabilités au sein des institutions politiques, des associations, des syndicats, des conseils d’administration… Les pressions sociales et la loi sur la parité ouvrent la voie mais des inégalités persistent et des combats doivent encore être menés.Combattre le sexisme et les violences envers les femmesLe mouvement « #MeToo » a montréque le harcèlement sexuel des femmes et les violences sexuelles à leur égard est un phénomène mondial qui n’épargne aucun milieu.La lutte contre le sexisme doit se retrouver dans toutes les politiques sectorielles, singulièrement dans le monde du travail. Cela implique la mise en place d’une politique volontariste et le développement de campagnes de sensibilisation et de responsabilisation dans l’ensemble des domaines où se joue l’image des femmes.Le sexisme doit être combattu sous toutes ses formes, depuis celles qui apparaissent comme les plus anodines (remarques et plaisanteries déplacées, représentations stéréotypées…) jusqu’aux plus graves qui se traduisent par des violences répétées et des féminicides.En France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son (ex)compagnon ou (ex)mari, et environ 140 000 enfants vivent dans un foyer où leur mère est victime de violences. Les enquêtes menées de 2012 à 2018 par l’Observatoire national des violences faites aux femmes comptabilisent 219 000 femmes victimes, chaque année, de violences physiques par leurs conjoints. Du fait notamment de l’emprise que peuvent avoir ces derniers sur elles, du manque d’autonomie financière, ou de la présence des enfants, seules 19 % ont porté plainte.Le nombre de plaintes et de condamnations ne rend pas compte de l’ampleur du problème. La loi d’août 2018 pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes ne répond pas aux situations les plus graves, pèche par une orientation principalement répressive et nes’accompagne pas de moyens financiers significatifs pour agir, notamment pour les associations. Il est urgent de former davantage de professionnels (policiers, gendarmes, magistrats, avocats…) à l’écoute et au recueil des plaintes des victimes.Le nombre et la capacité des centres d’hébergement, actuellement insuffisants, doivent être largement augmentés et les ordonnances de protection, aujourd’hui trop rares, plus souvent mises en place.L’accompagnement des victimes du sexisme doit être renforcé par une augmentation pérenne et sans mise en concurrence du financement des associations dédiées à cette tâche.La dépendance juridique dans laquelle elles se trouvent, doublée bien souvent d’une dépendance économique, place les femmes étrangères victimes de violences dans une configuration de subordination au sein des espaces domestique et
3public. Il convient donc que les pouvoirs publics leur permettent d’obtenir l’asile et des titres de séjour pérennes et les accompagnent dans la durée pour qu’elles puissent être protégées et en mesure de reconstruire leur vie. Il faut aussi agir contre les formes modernes de l’esclavagisme, souvent accompagnées de confiscation des papiers, et contre le trafic marchand des femmes.La prostitution ne doit relever ni d’un droit spécifique ni du non-droit, mais des droits communs à tous, dans une perspective réellement égalitaire : délivrance d’un titre de séjour, droits sociaux, accès aux soins gratuits, droit au logement, reconnaissance d’un statut de victimes pour les personnes liées à un réseau de prostitution en même temps que possibilités concrètes de mises à l’abri, aides à la réinsertion…Défendre le droit à disposer de son corpsDans certains pays européens, le recours à l’IVG n’est possible qu’avec d’importantes limitations (risque pour la vie des femmes en Irlande, uniquement à la suite d’un viol en Pologne…), voire carrément interdit, comme à Malte.Conquis de haute lutte, l’accès à la contraception et à l’IVG est relativement garanti en France. Mais ces acquis sont fragiles et parfois remis en cause. D’une part, des médecins faisant valoir leur clause de conscience refusent abusivement d’orienter les femmes vers un autre médecin acceptant de pratiquer les IVG, comme la loi les y oblige. D’autre part, des coupes budgétaires raréfient les centres d’IVG et de planning familial rendant ainsi leur accès inégalitaire socialement et géographiquement.Les politiques publiques d’austérité tendent à fragiliser le secteur associatif en partie en charge de l’effectivité de cedroit fondamental. Cette situation préoccupante est aggravée par des politiques locales et les choix arbitrés par certaines personnes élues, essentiellement de droite ou d’extrême droite. Il revient donc aux pouvoirs publics de dégager des moyens suffisants et pérennes pour assurer l’effectivité du droit à l’IVG sur l’ensemble du territoire.La réduction des moyens des services publics, particulièrement des hôpitaux et des maternités crée de véritables déserts obstétricaux, mettant ainsi en danger la vie des femmes et de l’enfant à naître.La LDH demande : -l’ouverture et l’accès à l’assistance médicale à la procréation à toutes les femmes quelles que soient leur situation familiale ou leur orientation sexuelle ;-un débat public sur la gestation pour autrui (GPA).Assurer l’égalité professionnelleSi, depuis la loi sur l’égalité professionnelle de 1983, les dispositifs légaux et juridiques ont été régulièrement complétés, les femmes sont toujours victimes de discriminations à l’embauche,d’inégalitésde salaires et de contrats de travail précaires. La maternité demeure aussi l’une des causes et prétextes des inégalités persistantes. Celles-ci se poursuivent lors de la retraite.59 % des entreprises de plus de cinquante salariés ne respectent pas la loi et n’ont ni accord, ni plan d’action sur l’égalité professionnelle. Seules 0,2 % d’entre elles ont été sanctionnées. L’égalité professionnelle passe aussi par une prise en compte de la place des hommes dans le couple en favorisant l’émergence de droits nouveaux comme le congé paternité, d’une durée égale à celui de la femme.La mise en place de quotas au sein des conseils d’administration des entreprises publiques ou privées, des jurys de concours, des commissions administratives paritaires, des organes consultatifs… a permis de lutter avec une certaine efficacité contre le « plafond de verre ». Mais les résultats restent largement insuffisants au regard des exigences en matière de parité comme étape vers l’égalité.La volonté de promouvoir des femmes aux plus hautes responsabilités hiérarchiques ne doit pas masquer les obstacles rencontrés par la masse d’entre elles, surtout celles en situation précaire, particulièrement nombreuses dans certains secteurs (grande distribution, entretien, services à la personne…), où l’activité syndicale et l’action collective sont entravées. Dans ces secteurs, les femmes sont confrontées à des conditions de travail de plus en plus dégradées (temps partiels imposés, horaires de travail fractionnés, formes d’exploitation quis’exercent aussi dans les emplois à domicile, ou dans les soins aux plus vulnérables…). Ces politiques doivent donc concerner toutes les femmes et pas seulement les plus diplômées ou celles qui ont les capacités sociales ou symboliques de se faire entendre.
4Lutter contre la précaritéDes constats inquiétants perdurent : les femmes constituent aujourd’hui 70 % des travailleurs pauvres et occupent 82 % des emplois à temps partiel. Les appels au 115, marqueurs de l’évolution de la pauvreté, montrent qu’en dix ans le nombre de femmes ayant appelé le 115, au moins une fois, a augmenté de 66 %. De plus l’accès aux soins leur demeure souvent difficile du fait des grandes inégalités territoriales des permanences d’accès aux soins de santé (Pass).Une attention toute particulière doit être portée aux mères isolées. Celles-ci sont souvent confrontées à de grandes difficultés économiques et sociales. Des mesures spécifiques doivent être prises en faveur de ces mères : accompagnement social et professionnel renforcé pour un retour à l’emploi, moyens adaptés pour faciliter l’accueil des enfants, recouvrement effectif des pensions alimentaires fixées par le juge, développement de l’aide à la parentalité, amélioration de l’information et de l’accès aux droits. Il convient de développer un service public de la petite enfance pour que chaque parent puisse mener de front, et de façon satisfaisante et sereine, son rôle parental et son activité professionnelle.En conclusionTout entière mobilisée pour la défense des droits et des libertés, la LDH réaffirme son engagement féministe. Elle l’inscrit comme un axe essentiel d’une société mixte organisée autour de l’égalité.1 Cedaw : Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes,adoptée par l’ONU le 18 décembre 1979.2. Convention d’Istanbul : convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes, ratifiée par la France en juillet 2014.Adopté le 10 juin 2019Pour :268; contre : 8 ; abstentions :32
https://www.ldh-france.org/dans-les-changements-societaux-…/

CONTRE LA PEINE DE MORT

Arabie saoudite : arrêté depuis ses 13 ans, Murtaja Qureiris, majeur, risque désormais la peine capitale.

Après quatre ans de détention préventive, le plus jeune prisonnier politique d’Arabie saoudite risque la peine de mort. Issu d’une famille chiite, il a participé à 10 et 13 ans à des manifestations pour les droits de l’homme.

9 juin 2019

L’Arabie saoudite va-t-elle exécuter son plus jeune prisonnier politique, sans doute le plus jeune au monde ? C’est la crainte d’Amnesty international. Murtaja Qureiris a eu 18 ans vendredi et cette majorité ouvre en théorie la porte à la peine capitale, sanction requise contre lui en août dernier.

Les torts de ce garçon, détenu depuis 2014 ? Deux événements font de lui, aux yeux de la justice saoudienne, un opposant membre d’une organisation terroriste. À 10 ans, en 2011, il se trouvait parmi d’autres petits Saoudiens à bicyclette qui accompagnent une manifestation d’Arabes chiites. CNN a retrouvé des images de la scène, on le voit sur son vélo au centre d’un groupe de garçons. Un peu plus tard, il tourne le dos à son père, qui dans un mégaphone demande « des droits » pour le peuple chiite.

Puis à 13 ans, il assistait aux funérailles de son frère Ali Qureiris, tué en 2011 dans une manifestation au cours de laquelle des cocktails Molotov avaient été lancés sur un poste de police. Le père des deux garçons a été emprisonné lui aussi, pour s’être opposé au régime saoudien.

Arrêté en 2014 par la police des frontières alors que la famille se rendait à Bahreïn, l’adolescent de 13 ans aurait été placé à l’isolement pendant un mois dans un centre de détention pour mineurs dans la ville de Dammam, selon Amnesty International . Là, il aurait subi des coups, des brimades, de multiples tentatives d’intimidation. Les geôliers qui l’interrogeaient lui auraient également promis de le libérer s’il avouait les charges qui pesaient sur lui.

Selon CNN, il aurait au total passé quinze mois à l’isolement ces quatre dernières années. Sans jamais voir d’avocat avant sa première apparition devant un tribunal, spécialisé dans les dossiers de terrorisme, en août 2018. Depuis, alors que la peine de mort a été requise, il attend la suite de son procès, assure Amnesty. Qui appelle l’opinion à réagir.

Une marche blanche en hommage à Mamoudou Barry

A la suite du meurtre raciste de Mamoudou Barry et à l’heure où la toile s’enflamme et où la haine anti-arabe prolifère, SOS Racisme appelle tous les citoyens et citoyennes à se rassembler à Rouen ce vendredi mais également partout en France ce week-end !

Ensemble, disons OUI à solidarité et à l’humanisme et NON au racisme !

Le racisme tue encore aujourd’hui et nous nous devons de le dénoncer. Avec ces rassemblements, montrons aux racistes que nous sommes plus nombreux à vouloir le vivre-ensemble !

#touchepasamonpote

22 juillet 2019

Inde: des travailleuses des champs privées de leur utérus « pour améliorer leur rendement »

Une ONG du nom de Tathapi, une association indienne qui défend les droits des femmes, alerte l’opinion publique en Inde.

Dans le district de Beed (à l’est de Bombay), un nombre anormal de femmes a subi une hystérectomie, une ablation de l’utérus. L’objectif de cette opération serait d’empêcher ces travailleuses des champs, employées dans les plantations de canne à sucre, d’avoir leurs règles. Elles sont ainsi plus productives puisqu’elles peuvent travailler sans arrêt.

Dans cette région de l’Inde, 36% des femmes qui travaillent dans les champs ont subi une ablation de l’utérus. Un chiffre bien plus élevé que dans le reste du pays, note Tathapi, une association indienne qui défend les droits des femmes. « La moyenne en Inde s’établit à 3,2%« , rapporte le site internet du Courrier international qui relaye une enquête publiée par le média Firstpost le 16 juin dernier.

« Les employeurs des coupeuses de canne à sucre poussent souvent les femmes à procéder à l’opération pour qu’elles n’aient plus leurs règles, ce qui rendra leur vie plus simple et leur permettra, entre autres, de travailler sans interruption« , peut-on lire dans l’article de Firstpost.

Les opérations chirurgicales sont effectuées à la demande des employeurs par des cliniques privées. L’un de ces établissements ne compterait même pas de gynécologue dans ses équipes. « Certains témoignages de victimes indiquent que des médecins instrumentalisent la peur du cancer du col de l’utérus pour arriver à leurs fins« , écrit encore Courrier International. Pire : ce sont les femmes elles-mêmes qui payent les frais médicaux, entre 250 et 500 euros, alors que leur salaire tourne autour des 400 euros par saison.

22 ans au Pakistan.

  

Le blogueur pakistanais Bilal Khan sauvagement assassiné

Très populaire sur les réseaux sociaux du pays, où il s’exprimait notamment sur les questions religieuses, ce jeune citoyen-journaliste a été tué à l’arme blanche en banlieue d’Islamabad. Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités du Pakistan à faire toute la lumière sur ce meurtre.

C’est une effroyable embuscade qui lui a été tendue. Le blogueur Muhammad Bilal Khan, âgé de 22 ans, a été retrouvé mort hier soir, dimanche 16 juin, en banlieue  d’Islamabad. Un peu plus tôt, en fin de journée, il avait reçu un appel lui enjoignant de se rendre dans la zone dite G-9/4, selon les premiers éléments recueillis par la police. Là, plusieurs individus l’ont attaqué et traîné dans une zone boisée, où il a été achevé à la machette. Un coup de feu a été tiré. Dans leur rapport préliminaire, les policiers décrivent la scène comme ayant été mue par “une haine ou une colère profondes”.

S’exprimant notamment sur les questions religieuses, Bilal Khan était particulièrement actif sur les réseaux sociaux, drainant une vaste audience : son compte Twitter compte 16.000 abonnés, son compte Facebook plus de 22.000, et sa chaîne Youtube réunit plus de 48.000 abonnés. Dans une vidéo, son père affirme que son fils n’avait pas d’ennemi personnel : “Sa seule faute aura été de parler du Prophète et de ses compagnons.”

“Tous les éléments indiquent que Bilal Khan a été tué en raison de son activité de blogueur, s’inquiète Daniel Bastard, responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF. Il est crucial qu’une enquête complète identifie au plus vite les auteurs et les commanditaires de ce meurtre. L’impunité qui entoure les exactions commises contre ceux qui diffusent leurs points de vue sur Internet ne peut plus durer, et toutes les pistes doivent être envisagées.”

En janvier 2017, cinq célèbres blogueurs avait été enlevés en quelques jours depuis différents points du Pakistan, pour être relâchés plusieurs semaines, voire plusieurs mois plus tard. L’un d’entre eux, Ahmed Waqass Goraya, aujourd’hui en exil, estime que ce sont les services de renseignement du pays qui ont agi ainsi pour intimider les voix dissidentes en ligne.

En chute de trois place, le Pakistan se situe à la 142e position sur 180 pays dans l’édition 2019 du Classement mondial de la liberté de la presse récemment publiée par RSF, autour de la thématique de la “mécanique de la peur” qui frappe aujourd’hui les journalistes.

Revenu universel d’activité: attention danger !

 

Emmanuel Macron a annoncé, le 13 septembre 2018, le lancement d’un plan de lutte contre la pauvreté, qui intégrera la mise en place d’un « revenu universel d’activité ». Les associations signataires de cette tribune veulent pointer les risques de ce projet et en appellent à de véritables mesures d’amélioration du système de protection sociale. 20 Juin 2019

Le revenu universel d’activité (RUA) vise à fusionner plusieurs minima sociaux, avec au minimum la prime d’activité et le Revenu de solidarité active (RSA). Il est également envisagé d’intégrer les aides personnalisées au logement (APL), ainsi que des allocations ciblant un public spécifique comme l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), entre autres.

Le RUA sera aussi conditionné à « l’obligation d’inscription dans un parcours d’insertion, qui empêche de refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi ou d’activité. » Le risque est donc grand que ce « revenu » soit conditionné à une démarche d’insertion par l’emploi, alors que la plupart des aides actuelles sont liées à un niveau de vulnérabilité (AAH, ASI) ou de ressources (APL).

Ainsi, après avoir organisé le naufrage de l’assurance chômage, qui coupera les droits de centaines de milliers de personnes, les minima sociaux vont se retrouver une nouvelle fois sous tension. Même sans réforme, les budgets augmenteront donc de manière exponentielle par cet afflux de nouveaux allocataires potentiels, alors même que le RUA est pour l’instant prévu à budget constant.

Sortir de la pauvreté doit être un droit inconditionnel pour toutes et tous

Alors même que 5,6 millions de personnes sont actuellement au chômage total ou partiel, il n’existe que 524 000 offres d’emplois à pourvoir. Les discours culpabilisants sur la culture d’assistanat des chômeurs et, plus largement des allocataires des prestations sociales, reposent sur une vision erronée de la société prétextant qu’il suffirait de « traverser la rue » pour trouver un emploi.

L’emploi n’est pourtant pas systématiquement source d’insertion ou de réalisation personnelle. Il est aussi parfois facteur de souffrance, déclencheur de pathologies (surmenage, perte de sens, dépressions, maladies professionnelles…), mais également d’exploitation dans le cas des travailleurs·ses précaires (la France en compte entre un et deux millions, dont une majorité de femmes).

Placer sous condition le droit à la protection sociale est contraire aux principes de solidarité et de justice. Cela reviendrait à infliger une double peine aux publics concernés. Rien ne justifie de maintenir des personnes dans la pauvreté sous prétexte qu’elles n’accepteraient pas d’agir sous injonction (par du bénévolat forcé par exemple, tel qu’envisagé par le Premier Ministre).

Des lignes rouges à ne pas franchir

La concertation organisée par le gouvernement sur le projet de RUA a débuté le 3 juin dernier. L’hypothèse que la réforme se ferait à budget constant est une option sur la table, ce qui ferait de très nombreux perdants parmi les allocataires actuels.

Nous, associations signataires craignons qu’une telle réforme porte préjudice aux plus précaires. Un exemple à ne pas suivre est celui du crédit universel britannique qui, sous couvert de simplification, n’a fait qu’aggraver la précarité mais aussi renforcer le contrôle des plus vulnérables.

Nous appelons à un débat large et transparent, et préconisons d’ores et déjà d’exclure les mesures suivantes :

→ Le conditionnement du RUA à l’acceptation d’une des deux offres d’emploi jugées « raisonnables » par l’administration. Cela n’aboutirait qu’à un contrôle abusif des demandeurs·ses d’emploi et les obligerait à accepter un emploi à n’importe quel prix.

→ Le bénévolat forcé : il est impensable de conditionner des aides sociales à des heures de bénévolat. Cela reviendrait à conditionner la survie des bénéficiaires à du travail forcé.

→ La lutte contre la pauvreté avec des moyens constants : le gouvernement a annoncé vouloir simplifier le système de protection sociale, ce qui est entendable au vu de sa complexité actuelle. Mais pour lutter contre le non-recours aux aides sociales qui touche près de 30 % des allocataires potentiels, il est indispensable de mobiliser des moyens supplémentaires, sans quoi cela reviendra à partager le budget actuel, déjà insuffisant, entre un plus grand nombre de personnes.

→ Une fusion de l’ensemble des minima sociaux : alors qu’il faudrait tendre vers l’inconditionnalité des minima sociaux, certaines aides comme les APL ou l’AAH, en étant intégrées au RUA, risqueraient de devenir elles aussi conditionnées à une démarche d’insertion, alors qu’elles ont été conçues pour pallier un manque de ressources.

→ Le « tout numérique » : aujourd’hui, le conditionnement des prestations sociales va souvent de pair avec une lourdeur administrative et des démarches en ligne obligatoires. Le non-recours est en partie dû à ce problème de fracture numérique, puisque 20 % de personnes en France ne parviennent pas ou ont du mal à effectuer des démarches dématérialisées.

Égalité sociale, liberté individuelle et organisation collective

L’inconditionnalité d’un revenu socle devrait être au cœur du projet gouvernemental. Nous estimons que le projet du gouvernement devrait intégrer les principes suivants :

  • Automatisation du versement des aides sociales, pour lutter contre le non-recours et simplifier les démarches administratives.
  • Élargissement du RSA aux 18-25 ans, un public aujourd’hui particulièrement touché par la précarité.
  • Individualisation des prestations sociales – par opposition à la notion de « foyer fiscal »pour assurer une véritable autonomie des personnes et l’indépendance notamment vis-à-vis dude la conjoint·e.
  • Garantie qu’aucun allocataire actuel ne soit perdant à l’issue de cette réforme.

Notre système de protection sociale est aujourd’hui largement perfectible, mais les intentions affichées par le gouvernement avec le projet de RUA nous inquiètent profondément, en dépit de la concertation lancée récemment. Nous, associations signataires, appelons à un débat de fond sur ce projet. Il est urgent de promouvoir des mesures ambitieuses pour sortir l’ensemble de nos concitoyen·ne·s de la pauvreté.

Organisations signataires :

AequitaZ ; Assemblée des citoyens du monde ; Collectif Roosevelt Ile de France ; Emmaüs France ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) ; Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP).

Témoignages :

« Le regard sur les chômeurs n’a cessé de se durcir. On cherche à nous faire croire qu’il y a des bons et des mauvais chômeurs. Il y a ceux qui cherchent du boulot et ceux qu’il faut contrôler et sanctionner. Mais on ne cherche pas à comprendre l’impact que ça peut avoir quand ça fait deux ans que vous enchaînez les refus, que vous avez fait tout l’annuaire mais qu’il y a toujours quelqu’un qui finit par vous passer devant. Ce sont toujours les mêmes qui vont prendre une claque dans la gueule. On ne parle jamais de cette violence-là. » Marc Desplats, membre du Mouvement National des Chômeurs et Précaires

« J’ai travaillé pendant de nombreuses années dans une grande entreprises de télécommunications. J’ai vu comment la « gestion managériale» s’est transformée en industrie à broyer des salariés. On finit par devenir des robots, sanctionnés pour avoir eu le malheur de dire « bonjour » au téléphone parce que ça nous faisait perdre en compétitivité… Si le travail nous rend inhumain, il faudra finir par s’interroger sur le bien-fondé de notre système actuel qui l’encense sans poser la moindre question sur sa nature ou ses conditions… » André Barnouin, membre du Mouvement National des Chômeurs et Précaires

« On ne peut pas vivre des minima sociaux aujourd’hui. On peut à peine survivre. Mais ça n’intéresse personne. Depuis le temps qu’on demande à être reçus par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités donc aussi des Précaires… Mais on n’est jamais entendus, jamais à la table des négociations. Il faut se rendre à l’évidence, quand vous êtes chômeurs, précaires, vous finissez par être complètement invisible. Pourtant nous contribuons aussi à l’économie nationale par la TVA. Aujourd’hui, ce n’est pas d’un RUA dont nous avons besoin, mais d’un véritable revenu universel, individuel et inconditionnel. »Isabelle Maurer, membre du MNCP, RSA 68 et MFRB

« Le revenu universel d’activité n’aura d’universel que le nom. Il ne répond pas aux trois critères définissant un revenu de base : il ne sera pas universel puisqu’il ne ciblera que les personnes en recherche d’emploi. Il ne sera pas inconditionnel puisqu’il s’agira d’accepter une des deux offres d’emploi proposées jugées « raisonnables » par l’administration. Et il ne sera pas non plus individuel puisqu’il n’est pas prévu de revoir dans ce projet le modèle du foyer fiscal ». Nicole Teke, membre du Mouvement Français pour un Revenu de Base

 

Opération CARTON ROUGE contre les violences faites aux femmes

« Il faut tout un village pour élever un enfant », à l’image du Village des Associations « Carton rouge… » – Samedi 29 juin 2019, Complexe Sportif Jean ALLANE de St Benoît. Avec le CEVIF

    

12O ANS

Connaissez-vous l’histoire de la LDH ? Ses grandes figures ? Ses grands combats d’hier et d’aujourd’hui ? Ses forces, ses faiblesses ?
Ce numéro spécial d’H&L (80 pages) permet de comprendre que l’histoire de la LDH n’est pas close et s’écrit chaque jour sous des formes renouvelées.

Suivre le lien : https://www.ldh-france.org/hl-numero-183/?fbclid=IwAR3n9GtkMW8N3ffmksmSNn6adNvfXvuW7Fcbdp33-DC8HNTOsg9qfku_GR4

    

AU SOMMAIRE

120 ANS : 1898-2018

ÉDITORIAL
Une histoire utile pour agir au présent LIRE L’ARTICLE
Malik Salemkour

 

1898

La fondation de la LDH : le droit et la justice LIRE L’ARTICLE
Emmanuel Naquet

De quoi la Ligue des droits de l’Homme est-elle le nom ? LIRE L’ARTICLE
Emmanuel Naquet

Les deux élans fondateurs LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Ludovic Trarieux LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

Francis de Pressensé LIRE L’ARTICLE
Rémi Fabre

 

1906-1909

L’engagement social de la LDH LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

L’affaire Durand LIRE L’ARTICLE
Marc Hédrich

Anatole France LIRE L’ARTICLE
Nicole Racine

 

1898-1940

Une association en politique LIRE L’ARTICLE
Emmanuel Naquet

Ferdinand Buisson LIRE L’ARTICLE

 

1914/18-2018

La réhabilitation des « fusillés pour l’exemple » de la Grande Guerre LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

 

1904/1918-38/1933

Trois conflits qui déchirèrent la LDH LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

Léon Blum ligueur LIRE L’ARTICLE
Robert Verdier

 

1933-1939

Le rôle antifasciste de la LDH LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

Jean Zay, militant de la LDH à Orléans LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

1929-1936

Les procès de Moscou LIRE L’ARTICLE
Madeleine Rebérioux

L’antifascisme de la LDH odieusement calomnié LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Victor Basch, le pourfendeur de Bastilles LIRE L’ARTICLE
Françoise Basch

Paul Langevin LIRE L’ARTICLE
Bernadette Bensaude-Vincent

Au cœur de la LDH LIRE L’ARTICLE
Dominique Guibert

Andrée Vienot, l’Européenne et l’anticolonialiste LIRE L’ARTICLE

René Cassin LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

L’aide juridique LIRE L’ARTICLE
Isabelle Denise

L’affaire Joliot-Curie LIRE L’ARTICLE

 

1898-2018

La défense des droits des femmes LIRE L’ARTICLE
Françoise Dumont

Séverine LIRE L’ARTICLE

 

1954-1962

La LDH et la guerre d’Algérie LIRE L’ARTICLE
Gilles Morin

Daniel Mayer, un président politique pour relancer la LDH LIRE L’ARTICLE
Martine Pradoux

 

1945-1998

Un engagement associatif entre morale et politique LIRE L’ARTICLE
Eric Agrikoliansky

Du Bulletin officiel de la Ligue des droits de l’Homme à Hommes & Libertés LIRE L’ARTICLE
Catherine Teule

 

1978-1983

Le comité « Droits et libertés dans l’institution militaire » LIRE L’ARTICLE
Bertrand Main et Bernard Wallon

Henri Noguères LIRE L’ARTICLE
Claude Pennetier

L’apport du Maitron. Mille sept cents notices pour les droits de l’Homme LIRE L’ARTICLE
Claude Pennetier

Le siège de la LDH LIRE L’ARTICLE

Les trois services du siège LIRE L’ARTICLE
Dominique Guibert

Robert Verdier : portrait d’un ligueur naturel LIRE L’ARTICLE
Daniel Junqua

Françoise Seligmann : un demi-siècle de combats pour les libertés LIRE L’ARTICLE
Entretien avec Gilles Manceron

La bonne mémoire de Drancy LIRE L’ARTICLE
Yves Jouffa

 

1940-1945

Les ligueurs pendant l’Occupation LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Bertrand Main : un fonctionnaire engagé LIRE L’ARTICLE
Danièle Lochak

 

1998

Manifeste adopté à l’occasion du centenaire de la LDH LIRE L’ARTICLE

 

1940-2000

Paris-Moscou : récit d’une spoliation et d’une restitution LIRE L’ARTICLE
Sonia Combe

 

2000-2018

Histoire et archives de la LDH LIRE L’ARTICLE
Thomas Morel

Madeleine : celle qui n’avait qu’un prénom LIRE L’ARTICLE
Gilles Manceron

Henri Leclerc : une foi inextinguible dans l’humanité LIRE L’ARTICLE
Françoise Dumont

 

2004-2018

La LDH en campagnes LIRE L’ARTICLE
Pierre Tartakowsky

Une action forte et durable dans un monde global LIRE L’ARTICLE
Michel Tubiana

L’engagement dans le champ de la santé et de la bioéthique LIRE L’ARTICLE
Philippe Laville et Tatiana Gründler

Numérique, vie privée et libertés LIRE L’ARTICLE
Maryse Artiguelong

« Combien coûte la vie d’une femme ? »

« Combien coûte la vie d’une femme ? » : des associations ont réclamé des moyens lors d’un rassemblement lundi à Saint-Denis après la mort de Leïla, une jeune femme enceinte, dont le compagnon est mis en cause pour violences conjugales.
https://reunion.orange.fr/actu/metropole/rassemblement-apres-la-mort-d-une-jeune-femme-enceinte-a-saint-denis.html

Une jeune femme étranglée par son petit ami ce samedi. 75e féminicide de l’année, en France. « L’écoute de la parole de la victime, c’est le premier moment de reconnaissance. » Reportage sur les praticiens qui luttent contre les violences faites aux femmes par la force des mots. France Culture.

 

Les combattantes : sortir des violences faites aux femmes (2/4)

Après le silence

« L’écoute de la parole de la victime, c’est le premier moment de reconnaissance. »

« L’image qu’on a des victimes de violences sexuelles est tellement dégradée, que je n’arrivais pas à me dire que j’étais une victime. J’ai mis beaucoup de temps avant d’accepter de dire ça. (..) Ce qui est encore très difficile aujourd’hui, c’est d’accepter que ça aura été mon histoire. Je ne peux rien y changer. »

Pour aller plus loin :

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