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Bienvenue à la section réunionnaise de la LDH

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
97 avenue de Lattre de Tassigny  – 97490 Ste-Clotilde  
TEL : 0692 69 01 71
Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org 

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Bureau 2021-2022

– Coprésidents : Isnelle GOULJAR, Jean-François RIVOLO, ;

– Secrétaires : Dominique RIVIÈRE, Auriane GONZALES,

– Trésorier : Michel LESCAT,

Adrien BARET, Aline DAGUT, Marie-Annick GRIMA, Jacques PENITOT, Christiane SUDNIKOWICZ.

Bureau  2020-2021

Issu de notre assemblée générale du 28/11/2021 :

– Co-présidence : Reine-Claude GRONDIN,  Dominique RIVIÈRE (délégués régionaux);

– Vice-Présidence : Isnelle GOULJAR ; Jean-François RIVOLO ;

– Trésorerie : Jacques PENITOT ; Christiane SUDNIKOWICZ ;

– Secrétariat : Dominique RIVIÈRE ; Reine-Claude GRONDIN ;

– Déléguée Région SUD: Clotilde PAUVERT

– Délégué Région OUEST : Guillaume BRIONNE

Aline DAGUT ; Marie-Annick GRIMA ; Darmapalah SEETHANEN 

La ligue est organisée en groupes de travail spécialisés auxquels les membres et sympathisants sont invités à participer.

Lieux de réflexion et de proposition, les groupes de travail thématiques permettent de préparer les décisions nationales ou locales de la LDH, de diffuser des informations et analyses,   notamment à travers la revue « Droits & Libertés ». Ces groupes de travail organisent également des réunions d’information, des débats et des sessions de formations.

Vous souhaitez participer, rejoindre un ou deux groupes de travail ?

  • DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE, TRAVAIL ET DROITS DE L’HOMME
  • DISCRIMINATIONS, RACISME, ANTISÉMITISME
  • ENVIRONNEMENT
  • IMMIGRÉS
  • LUTTE CONTRE LES EXTRÊMES DROITES
  • JEUNESSE ET DROITS DE L’ENFANT
  • JUSTICE-POLICE
  • LAÏCITÉ
  • LIBERTÉS ET TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
  • LOGEMENT
  • MAGHREB / MOYEN-ORIENT
  • MÉMOIRES, HISTOIRE, ARCHIVES
  • PRISONS
  • ROMS
  • SANTÉ, BIOÉTHIQUE

IMPORTANT : vous ne pouvez pas vous inscrire à plus de deux groupes de travail. Être inscrit à un groupe de travail signifie s’investir sur le sujet et dans la mesure du possible participer aux réunions.

TÉLÉCHARGER LE BULLETIN D’INSCRIPTION AUX GROUPES DE TRAVAIL DE LA LDH

 

ETAT D’URGENCE SANITAIRE

Démocratie, Libertés, Citoyenneté en question …

LA DÉMOCRATIE ET LES DROITS FONDAMENTAUX
NE SONT PAS CONFINES.
Notre île traverse la crise sanitaire liée au Covid 19 depuis déjà de longues semaines. Les mesures prises nationalement comme le confinement, la fermeture des établissements scolaires, la fermeture des activités commerciales non-essentielles sont autant de facteurs limitant la propagation du virus dans notre territoire.
La restriction des vols commerciaux et le contrôle sanitaire des passagers à l’arrivée, avec mise en quarantaine, permettent également de limiter l’importation de nouveaux cas. Cependant, la Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion s’étonne de la mise en place tardive de ces mesures qui prises plus tôt, auraient réduit notre exposition et les conséquences qui en découlent.
Le manque de moyens a par ailleurs été signalé par l’ensemble des acteurs de soins. Ceci constitue un sujet sérieux d’inquiétude tant pour eux que pour la population. Heureusement, la solidarité et l’esprit de responsabilité de la population réunionnaise ont tenté de pallier localement ces manques autant que possible.
Dans ce contexte anxiogène, nous appelons l’Agence Régionale de Santé à faire preuve d’un maximum de transparence par une communication claire et précise sur les moyens à disposition mais aussi sur les moyens et mesures à venir.
Selon l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la santé est un droit fondamental. La Réunion, département français d’Outre-mer, a droit à une traitement égalitaire tenant compte de ses spécificités sanitaires, notamment en raison du nombre élevé de personnes souffrant du diabète ou de cardiopathie.
Le Président de la République a annoncé lundi la mise en œuvre d’un déconfinement progressif à compter du 11 mai 2020. Dans ce contexte nous appelons les différentes autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter un redémarrage de l’épidémie sur notre territoire. Protéger la santé de nos concitoyens et limiter les conséquences d’une crise économique et sociale sont des enjeux majeurs pour la Réunion.
Nous appelons d’ores et déjà au développement d’une économie locale plus forte, à la consolidation indispensable de nos services publics, à la mise en œuvre d’un soutien social apporté aux plus démunis, aux femmes victimes de violence et à l’éducation des enfants des familles défavorisées.
C’est donc dans un souci de respect des droits de chacun que la Ligue des droits de l’Homme à La Réunion sera particulièrement vigilante sur la mise en œuvre des mesures à venir et sur leurs conséquences. Elle tient à rappeler, en toute indépendance, un certain nombre de principes :
– La démocratie ne saurait être confinée ni confisquée ; la pandémie n’est pas un blanc-seing donné aux autorités publiques et en particulier au pouvoir exécutif ;
– Les citoyens doivent, au titre de la protection sanitaire, se montrer disciplinés et solidaires, mais ils conservent leur droit d’expression, d’évaluation politique et de critique ;
– Les autorités publiques ont l’obligation de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, en s’attachant à répondre, dans le langage le plus simple, aux interrogations et critiques qui leurs sont adressées.
Les citoyens victimes d’une discrimination et d’une atteinte à leurs droits peuvent contacter la LDH à la Réunion au 06 92 69 01 71 ou par mail (saintdenis-reunion@ldh-france.org ou juridique@ldh-france.org).
A tous, bon courage ! Tienbo, larg pa. Rest’ la Kaz.
Saint-Denis 17/04/2016
La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion
97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde – TEL : 0692 69 01 71
saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://www.ldh-france.org/section/saintdenis-reunion/
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LETTRE OUVERTE CONCERNANT LE VOTE SUR LA MISE EN ŒUVRE DE L’APPLICATION STOPCOVID adressée aux député-e-s ainsi qu’aux sénateurs et sénatrices

Mesdames les députées, Messieurs les députés // Mesdames les sénatrices, Messieurs les sénateurs,

En principe, le 28 avril à l’Assemblée nationale ou le 29 avril au Sénat, vous serez appelé à un débat suivi d’un vote sur l’éventuelle mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid, destinée à lutter contre la pandémie Covid-19 et présentée comme une application de déconfinement.

Installée sur les smartphones, cette application serait capable d’alerter son propriétaire s’il a « croisé », dans les jours qui précèdent, une personne atteinte de la maladie afin qu’elle prenne les précautions d’usage pour d’arrêter la propagation de la maladie. Un service d’attribution de pseudonymes permettrait à StopCovid de ne pas révéler l’identité de la personne infectée croisée, et le Bluetooth ne permettrait pas la géolocalisation.

Annoncée comme conforme, notamment aux principes du Règlement général sur la protection des données (RGPD), elle respecterait la vie privée dans la mesure où l’anonymat des alertes serait garanti, et où l’utilisation du Bluetooth ne permettrait pas de géolocaliser les personnes, elle ne serait installée que sur la base du volontariat.

Présentée comme étant d’une grande simplicité, StopCovid comporte pourtant de nombreux paramètres qui posent problème, qu’ils soient d’ordre technologiques, médicaux, scientifiques ou éthiques.

Si le Bluetooth ne permet pas de géolocaliser les personnes, il ne permet pas non plus d’évaluer avec précision la distance entre celles-ci, ni même de détecter si elles étaient séparées par un plexiglas, une vitre ou un mur.

Comme il permet d’accéder aux données du téléphone, y compris contre la volonté de son propriétaire, son activation est généralement déconseillée et doit donc être volontaire mais il peut être désactivé par certaines fonctions du téléphone, comme la lecture de sa messagerie ou autre, ce qui rendra StopCovid inopérant.

Entre les deux principaux systèmes opérationnels sur les smartphones, (IoS pour les Iphones d’Apple et Android de Google pour la plupart des autres marques) les connexions Bluetooth passent mal, c’est pourquoi les deux entreprises proposent exceptionnellement un protocole de communication entre leurs deux systèmes, protocole dont on peut craindre qu’il permette aux deux « géants » d’avoir accès à quelques données du téléphone. C’est aussi la raison pour laquelle le secrétaire d’Etat au numérique a demandé à Apple de modifier cette désactivation du Bluetooth par défaut, allant ainsi à l’encontre des principes du RGPD alors qu’il devrait en être l’un des garants.

Par ailleurs quelles que soient les promesses d’anonymat, il n’est techniquement pas possible de le garantir, même si l’on nous affirme qu’un serveur central qui distribuerait des pseudonymes sera « honnête et sécurisé ».

Les connaissances sur les modes de transmission du virus sont encore incertaines, et comme le Bluetooth ne permet pas de mesurer la distance entre les personnes ni la durée du « contact », les alertes de l’application pourraient signaler de nombreux « faux positifs ». D’un autre côté, se déclarer atteint du Covid-19 (ou être déclaré par une autorité non encore définie) nécessite d’avoir été testé, or les tests manquent et sont pratiqués avec parcimonie. Par ailleurs, selon les projections mathématiques, il serait nécessaire pour que StopCovid soit efficace qu’au moins 60 % de la population l’installe, or même dans un Etat comme Singapour, pourtant donné en exemple, moins de 20 % de la population a installé l’application équivalente (et le confinement a dû être rétabli).

Le choix d’utiliser les smartphones est un facteur de discrimination qui mettra toute une partie de la population à l’écart. En effet seulement 44 % des « plus de 70 ans » possèdent un téléphone portable tandis qu’au moins 14 % des Français ne sont pas à l’aise avec les manipulations comme l’activation du Bluetooth ou l’installation d’une application, pourtant ce sont souvent les populations considérées comme les plus « à risques ».

Les problèmes techniques relevés pourraient, a contrario, mettre en danger les individus trop confiants dans l’application qui ne pourra pas signaler qu’un malade qu’ils n’ont jamais croisé a touché la poignée de porte de leur boutique préférée.

L’installation de StopCovid sur la base du volontariat traduirait le consentement des individus, mais le caractère libre et éclairé de celui-ci n’est pas avéré. En effet la pression sociale et patronale, l’éventuel refus d’accès à certains services, la stigmatisation des « réfractaires » risque d’obliger un grand nombre de personnes à l’installer.

Enfin la solution technologique que l’on vous propose de voter pour mettre fin à la pandémie porte en elle le risque d’une habituation à une surveillance généralisée, banalisée et pérenne. La fin de la pandémie étant tout à fait incertaine, la suppression de l’application, que l’on nous promet à la fin de la crise sanitaire, risque de ne jamais intervenir, d’autant plus qu’elle pourrait bien servir pour prévenir d’autres risques à venir.

Les risques d’atteinte au respect de la vie privée et au secret médical, les risques de surveillance généralisée au regard d’une efficacité tout à fait incertaine conduisent la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à vous demander instamment de vous opposer au projet StopCovid.

Vous comprendrez que cette démarche soit rendue publique.

Nous vous prions d’agréer, Mesdames les députées, Messieurs les députés // Mesdames les sénatrices, Messieurs les sénateurs, l’expression de nos salutations les meilleures.

Malik Salemkour, président de la LDH

Paris, le 24 avril 2020

DES MAUX EN MOTS : Droits des femmes, Egalité !

Magnifique après-midi ce 7 mars pour prendre ensemble COURAGE et continuer la lutte pour l’Egalité et les DROITS DES FEMMES, avec Pti Colibti, l’AFAR, Lilomots et la LDH à la Réunion, le Film les 30 COURAGEUSES de la REUNION de Jarmila BUSKOVA, les expressions des élèves et celles des conteurs et poètes. Le COURAGE de prendre la parole pour faire vivre les droits des femmes et faire s’envoler notre humanité à deux ailes. GÉNÉRATION ÉGALITÉ ! Merci à tous.

Injures raciales : Brigitte Bardot devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis en juillet prochain

Sur plainte de la LDH,

Madame Brigitte BARDOT comparaîtra

pour injures raciales !

Dans une lettre adressée au préfet de La Réunion en mars 2019, Brigitte Bardot avait dénoncé l’errance animale et s’en prenant violemment aux Réunionnais. Suite à ses propos, Brigitte Bardot sera convoquée devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, en juillet, pour injures raciales.

Elle s’en prenait violemment aux Réunionnais et affirmait qu’ils ont des « des gènes de sauvages » et des « réminiscences de cannibalisme ». Brigitte Bardot décrivait La Réunion comme « l’île du diable ». Elle qualifiait les Réunionnais d' »autochtones » qui « ont gardé leurs gênes de sauvages ».

« J’ai honte, écrivait-elle, de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore, des risques que prennent les êtres humains qui tentent au péril de leurs vies de sauver des chiens, des chats pris pour cible par une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches ».

 

“CONTRE LA DÉRIVE AUTORITAIRE EN INDE “

12 MARS 2020 – TRIBUNE, DONT LA LDH EST SIGNATAIRE, “CONTRE LA DÉRIVE AUTORITAIRE EN INDE “, Tribune collective, dont la LDH est signataire.

https://www.ldh-france.org/12-mars-2020-tribune-dont-la-l…/…
Alors que l’Union Européenne et l’Inde souhaitent renforcer leurs relations bilatérales, en particulier sur le plan économique, sécuritaire et environnemental, des organisations de la société civile, font part de leurs vives inquiétudes face aux régressions démocratiques et aux violences en cours en Inde. Ils appellent le gouvernement Français à s’exprimer fermement contre ces dérives.

Cette tribune est le fruit d’un constat partagé et d’une préoccupation collective de nombreux acteurs de la société civile en France : mouvements sociaux, organisations de défense des droits humains, syndicats, organisations de solidarité internationale. Certaines de ces organisations sont néanmoins contraintes de demeurer anonymes et ne peuvent apposer leur signature car cette dernière risquerait de mettre en danger leurs partenaires indiens.

Alors que l’Union Européenne et l’Inde souhaitent renforcer leurs relations bilatérales1, en particulier sur le plan économique, sécuritaire et environnemental à travers la prochaine adoption de leur agenda conjoint de coopération 2020-2025, nous, organisations de la société civile, faisons part de nos vives inquiétudes face aux régressions démocratiques et aux violences en cours en Inde et appelons la France, « amie » et alliée « de confiance » 2 de l’Inde à s’exprimer fermement contre ces dérives.

La relation privilégiée et les liens forts entre l’Inde et l’Union Européenne, sont fondés, selon cette dernière, sur des valeurs communes, aux premiers rangs desquelles un « engagement mutuel en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des droits humains »3. — Or, depuis l’accession au pouvoir du BJP, un parti nationaliste hindou, en 2014, la SITUATION DES DROITS HUMAINS INDIENNE NE CESSE DE SE DÉTÉRIORER.

En effet, la répression et la violence d’État subies par la société civile, les journalistes, les avocat·e·s ou les syndicalistes ne cesse de croître et se traduit de différentes façons : arrestations et intimidations de militant·e·s, « cas fabriqués » contre des leaders communautaires ou des défenseurs des droits, assassinats de journalistes, traque des ONG critiques, multiplication des accusations de « sédition » et imposition d’un langage et d’un récit stigmatisant, marquant la volonté d’isoler ces forces citoyennes du reste de la nation en les accusant d’être des « traîtres à la partie » ou autres « agents de l’étranger ».

En outre, les attaques contre les législations progressistes obtenues de haute lutte se multiplient, avec la dérégulation des lois de protection des travailleurs, de l’environnement et des communautés marginalisées et historiquement opprimées (dalits, adivasis, minorités religieuses, etc.).

L’Inde ne cesse de régresser dans tous les classements internationaux, quel que soit l’enjeu retenu : 140ème au Classement mondial de la liberté de la presse dev2019, 177ème selon l’Indice de Performance Environnementale de 2018, 129ème selon l’Indice de Développement Humain du PNUD de 2019, 141ème selon l’Indice Global sur la Paix (Global Peace Index) de 2019, etc.

La prise de contrôle des institutions publiques et des contre-pouvoirs (universités, justice, médias) ainsi que LES DÉRIVES AUTORITAIRES DU RÉGIME nous interpellent, en particulier au moment où DES PANS ENTIERS DE LA POPULATION INDIENNE, notamment les musulmans, sont mis au ban de la société et sont menacés. La presse française s’est d’ailleurs largement fait écho de cette situation critique, explosive, et du spectre ethno-nationaliste qui plane sur la « plus grande démocratie du monde »4.

« Suivre la situation de très près » ne suffit plus, arguer que ces questions relèvent de la politique intérieure et de la souveraineté nationale indiennes ne tient plus, se cacher derrière la Constitution indienne, qui n’est plus respectée, et des institutions démocratiques prétendument solides ne peut plus nous satisfaire. « Rappeler son attachement au respect des libertés individuelles, dont la liberté de conscience, ainsi que sa condamnation de tout discours de haine contre les minorités5 » est un devoir de la France qui doit mettre en adéquation ses paroles et ses actes. Les intérêts économiques et géopolitiques de la France ne sauraient justifier cette attitude consistant à vanter les mérites du Premier Ministre Narendra Modi et à s’afficher comme un allié privilégié du régime au niveau international.

Nous appelons ainsi le Président de la République Emmanuel Macron et le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à faire preuve de responsabilité et de cohérence en dénonçant publiquement les violations des droits, les violences contre les minorités marginalisées et les discriminations dangereuses qui détruisent progressivement les valeurs séculaires et démocratiques sur lesquelles l’Inde a été fondée.

Nous réitérons également notre solidarité avec les citoyens et citoyennes, les organisations de la société civile et les militant.es indien.nes qui prennent des risques importants pour défendre les droits humains, les libertés fondamentales et la Constitution indienne. Car ne l’oublions pas, ils et elles sont le véritable souffle démocratique de l’Inde.

Signataires :

Amnesty international France

ATTAC – Association pour la taxation des transactions financières et pour l’aide aux citoyens

CEDETIM – Centre d’Études et d’Initiatives de Solidarité Internationale

CFDT – Confédération française démocratique du travail

CGT – Confédération générale du travail

CRID

FIDH – Fédération internationale pour les droits humains

FSU – Fédération syndicale unitaire

LDH – Ligue des droits de l’Homme

RSF – Reporters Sans Frontières

SHERPA

SOLIDAIRES

SOS Africaines en danger

Survival International France

Paris, le 3 février 2020

1) Un sommet Union Européenne – Inde devait se tenir les 13 et 14 mars 2020 à Bruxelles, en présence du Premier Ministre Narendra Modi et des chefs d’Etat européens. CE SOMMET A ÉTÉ ANNULÉ ET REPOUSSÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE JUSQU’À PRÉSENT INCONNUE.

2) HTTPS://WWW.DIPLOMATIE.GOUV.FR/…/IN…/RELATIONS-BILATERALES/

3) HTTPS://EEAS.EUROPA.EU/…/INDIA-SPEECH-BEHALF-HRVP-JOSEP-BOR… CITIZENSHIP-AMENDMENT-ACT_EN

4) Notamment. Articles de Laure Siegel dans Mediapart du 27 février 2020, « A DELHI, LES ULTRANATIONALISTES HINDOUS METTENT DES QUARTIERS MUSULMANS À FEU ET À SANG » et du 27 décembre 2019 « L’INDE S’ENFLAMME CONTRE DE NOUVELLES LOIS QUI LIMITENT L’ACCÈS À LA CITOYENNETÉ »

Reportage de Sébastien Farcis dans Libération du 6 février 2020, « INDE : DANS LES ÉCOLES HINDOUISTES DE LA HAINE DE L’AUTRE » et article du 27 février 2020 « A L’ORIGINE DES VIOLENCES, UN NATIONALISME HINDOU D’ETAT »

Editoriaux Le Monde « MENACES SUR LA LAÏCITÉ INDIENNE » du 17 décembre 2019 et « L’EXPLOSIVE MISE AU BAN DES MUSULMANS D’INDE » du 27 février 2020

Articles de Lina Sankari dans l’Humanité du 5 février 2020 « INDE. UNE ÉCOLE MILITAIRE POUR FASCISTES EN HERBE » et du 2 mars 2020 « INDE. À NEW DELHI, UN POGROM ANTI-MUSULMANS ».

5) HTTP://QUESTIONS.ASSEMBLEE-NATIONALE.FR/Q15/15-25296QE.HTM

« ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ », le concours

Information importante
concernant les échéances
du concours « Écrits pour la fraternité »

A l’attention des sections participant au concours des « Ecrits pour la fraternité »

Sur la plaquette de présentation du concours, l’envoi des œuvres aux sections est indiquée au 1er avril. Ce délai ne pouvant être respecté en raison de la situation actuelle liée au Covid-19, à savoir la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires, les échéances sont reportées. Vous voudrez bien faire savoir aux établissements participants que la date du 1er avril ne peut être tenue et qu’ils prennent contact avec vous.

La date d’envoi au siège des œuvres que vous avez primées, initialement prévue le 24 avril, est donc reportée au lundi 18 mai. Vous pouvez bien sûr envoyer les œuvres dès que cela vous est possible.

Nous ferons preuve d’une certaine souplesse quant à vos envois si vous n’avez pas eu le temps nécessaire de sélectionner les meilleures œuvres et compte-tenu du nombre réduit qui devrait nous parvenir en raison de la situation.

Le jury se réunira le mercredi 3 juin et vous serez prévenus par téléphone et mail si vous avez des élèves lauréats. La remise des prix aura lieu le samedi 20 juin.

Tout ceci reste valable tant que d’autres facteurs liés à cette crise sanitaire ne sont pas connus.

Merci de votre compréhension.

Bien cordialement,

Le service communication

Namasté ! Appliquons les consignes.

Pour protéger nos proches et nos voisins

Appliquons les consignes.

Na in jour y appel demain ! Mais pour l’heure, face à l’épidémie de coronavirus, il est important d’appliquer les consignes. Y compris dans sa famille. Ni poignées de mains, ni bisous.

Puisons dans nos traditions, pour adopter le « Namasté », un salut respectueux qui n’oblige à aucun contact sinon visuel.

La solidarité pour sa famille et ses proches, la sécurité de tous, est en jeu. Cela nous oblige à nous comporter différemment. Appliquons les consignes à la Réunion. Et lavons nos mains par solidarité. Le virus ne circulera pas tout seul à la Réunion. C’est nous qui le ferons circuler si nous n’appliquons pas les consignes. Si nous ne ralentissons pas la propagation du virus, ce sont les plus fragiles qui en pâtiront, car l’hôpital ne pourra prendre en charge trop de malades.

Namasté !

En cette occasion, la Ligue des droits de l’Homme à la Réunion tient à rappeler l’égale dignité de tous les membres de la « famille humaine ». Refusons ensemble toutes les formes de discriminations et de racisme. La journée internationale de lutte contre le racisme du 21 mars nous invite à partager ce combat ici et partout dans le monde.

Cependant, dans la période actuelle, le respect d’autrui et de soi-même, pour protéger la santé, nous oblige à maintenir, dans notre vivre ensemble, une distance de sécurité. C’est aujourd’hui un geste de fraternité.

C’est la responsabilité de tous et de chacun.

Saint-Denis, le 16/03/2020

La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion

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Courriel : saintdenis-reunion@ldh-france.org – Site : http://site.ldh-france.org/saintdenis-reunion/

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MARCHE POUR LE CLIMAT : TRANSFORMONS NOS TERRITOIRES

Appel dont la LDH est signataire

Un ensemble d’associations et de collectifs citoyens appellent à une nouvelle large mobilisation, un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, le 14 mars prochain, aux côtés de Greta Thunberg qui sera présente à Paris. Ils exhortent à « contraindre nos élu-e-s à agir à la hauteur de l’urgence » pour un « changement de modèle économique et social ».
Un an après la Marche du siècle et à la veille des élections municipales, de nombreuses associations et collectifs citoyens appellent à une nouvelle mobilisation partout dans les territoires.
Nous étions plus de 500 000 dans les rues les 15 et 16 mars 2019. Un an après, le samedi 14 mars, à la veille des élections municipales, nous serons une nouvelle fois mobilisé-e-¬s¬.¬
Face à l’inaction et aux reculs de nos dirigeant-e-s¬, nous ne voulons plus attendre. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.
Qu’elles soient locales ou nationales, petites ou grandes, chaque jour de nouvelles mobilisations, initiatives et actions se dessinent ici et là.
Partout, les habitant-e-s sont impacté-es par le dérèglement climatique, la pollution des sols, de l’eau, de l’air. En réponse à la désertification des centres-villes et à la diminution des services publics, tous les scénarios tendent à démontrer qu’un changement de modèle économique et social serait créateur d’emplois.
Nous pouvons stopper les grands projets inutiles et lutter contre les entreprises polluantes ; nous devons exiger la mise en œuvre de mesures nécessaires à la protection de l’environnement, de la société et des individus.
Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant car chaque dixième de degré compte pour éviter le pire. Puisque 50% des émissions nationales de gaz à effet de serre proviennent des décisions DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CHAQUE ÉLU-E LOCAL-E, chaque citoyen-ne, peut s’emparer de ce problème, apporter des solutions efficaces, réplicables et socialement justes pour tou-te-s à mettre en œuvre au niveau de son territoire.
Face à la sixième extinction de masse en cours, nous devons préserver la biodiversité. Nous devons exercer notre pouvoir et contraindre les décideur-euse-s dans tous les territoires à protéger les intérêts de tou-te-s plutôt que ceux de quelques-un-e-s. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne à chacun-e.
Le 13 mars, une journée de mobilisation et de grève inter-générationnelle portée par la jeunesse est prévue partout en France et ailleurs en Europe. Le 14 mars, nous marcherons ensemble : témoins des dérèglements climatiques et de l’extinction du vivant, porteur-euse-s de luttes locales et artisan-ne-s des alternatives territoriales. A la veille d’un dernier mandat pour le climat, démontrons une nouvelle fois notre engagement pour transformer nos territoires et contraindre nos élu-e-s à agir à la hauteur de l’urgence.
Action Non-Violente COP21; ActionAid France; ADENY (Yonne); Agir pour l’Environnement;
Alofa tuvalu; Alteritees; Alternatiba; Animafac; Argenteuil en commun; ARPE; Artisans du Monde; Association Héry Clean et Ecolo; Association La Nature en Ville; ATD Quart Monde; Attac France; Avenir Climatique; B&L évolution; Bible et Création; Bizi!; BLOOM; Boycott citoyen; Ça commence par moi; CADTM; Cap Solidarités; CARI; Carre Geo & Environnement; CCFD-Terre Solidaire; Châteauroux Citoyen; Chrétiens Unis pour la Terre; Cibele; CLER Réseau pour la Transition Energétique; CliMates; Collectif Malgré Tout; Collectif STOP Monsanto-Bayer; Combat Monsanto;
Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques; Confédération paysanne; Coordination SUD;
COP1 Étudiante; Citoyens pour le Climat; CRID; Dialogues en humanité; Eclaireuses et éclaireurs unionistes de France; Ecologie au Quotidien le Laboratoire de la Transition; Electriciens sans frontières; Emmaüs Europe; Emmaüs France; Enercoop; Engagé.e.s et Déterminé.e.s pour la Solidarité; Enseignant.e.s Pour la Planète; Ensemble pour le climat et le vivant La Rochelle; Entrepreneurs du Monde; FAGE; FAIR[e] un monde équitable; Faith for future; FIDL, Le syndicat lycéen; Fondation Danielle Mitterrand; Fondation de l’Écologie Politique; Fondation ELYX; Fondation Énergies pour le Monde; Forum Français de la Jeunesse; France Amérique Latine; France Nature Environnement; * Geres; Grdr; Greenpeace France; GRET; Sos Racisme; I-boycott; Il Est Encore Temps; Ingénieurs sans frontières; La Bascule; La Base; La Nef; La Fourmilière; ~ le mouvement;
Les Amis de la Terre France; Lève les yeux !; Ligue des droits de l’Homme; Little citizens for climate; Lobby citoyen; LUPA-Les Universitaires Planteurs d’Alternatives; Metz Marche pour le climat avec tous ceux qui veulent; MIRAMAP; Mission populaire évangélique de France;

Enseignants pédophiles présumés mutés en Outre-mer : NOUS VOULONS LA VÉRITÉ.

Les propos de Mme Ségolène ROYAL, selon lesquels, alors qu’elle occupait une fonction ministérielle à l’Education Nationale, comme ministre déléguée à l’Enseignement scolaire de 1997 à 2000, elle aurait eu connaissance de différents cas où des enseignants pédophiles présumés avaient été mutés discrètement Outre-mer, ont suscité une légitime indignation dans les Outre-mer et à la Réunion en particulier.

En effet, non seulement la pratique de mutation dénoncée traduit une certaine conception des Outre-mer de la part de la haute administration de notre pays, mais il est fait état de faits de nature criminelle qui auraient été couverts par le ministère de l’Education Nationale. Les propos de l’ancienne ministre comportent en effet l’affirmation implicite qu’aucune poursuite n’aurait été engagée par les autorités compétentes, ce qui aurait mis en danger l’intégrité d’autres enfants. Ces autorités se seraient ainsi rendues complices d’actes criminels non dénoncés.

Dans ces conditions, il est indispensable que toute la vérité soit faite sur les situations ou rumeurs évoquées par l’ancienne ministre. La Ligue des droits de l’Homme à la Réunion soutient les démarches pouvant y contribuer. Une commission d’enquête parlementaire a été demandée. Il doit y être fait droit. Enfin, il est indispensable qu’après investigation, des suites judiciaires puissent être données aux faits de pédophilie avérés mais aussi à l’omerta coupable qui a pu les entourer.

Nous exigeons des autorités civiles qu’elles agissent en ce sens.

Cette affaire se situe dans un contexte où la parole se libère pour dénoncer les abus sexuels dans différents milieux, notamment dans les milieux sportif et culturels. C’est un des moyens de lutter pour l’égalité et la fins des violences faites aux femmes et aux mineurs. Cette lutte doit recevoir le soutien de tous.

Fait à Saint-Denis le 12/02/2020
Le bureau de la LDH à la Réunion

COMMUNIQUE DE PRESSE

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Les Municipales, c’est Notre Affaire

Les Municipales, c’est Notre Affaire
Les 15 et 22 mars prochains, VOTONS !

Nous appelons l’ensemble des Réunionnais à voter et à participer aux débats citoyens.
Nous appelons l’attention sur un certain nombre de thématiques importantes sur lesquelles les citoyens sont appelés à s’informer pour faire leur choix :
– Le respect dans le débat démocratique.
– L’inclusion et la justice sociale
– La transition écologique au niveau local.
– La garantie de nos libertés
– La démocratie au quotidien
– Le soutien à la vie associative et aux actions solidaires
– La mise en garde contre le vote d’extrême droite représenté par le RN
Sur ces différentes thématiques,
nous invitons nos concitoyens, – et la Presse -,
à comparer et à interroger les candidats et à participer au débat citoyen.

Depuis janvier, la LDH à la Réunion a entrepris de sensibiliser nos correspondants sur les réseaux sociaux et par voie de presse sur les enjeux des MUNICIPALES. D’abord pour l’inscription sur les listes. Puis sur les thématiques nous paraissant les plus pertinentes.
PETIT DÉJEUNER DE PRESSE
A Mesdames et Messieurs de la presse et des médias à la Réunion
Nous avons l’honneur de vous rappeler notre invitation à
un petit déjeuner de rencontre ce samedi 08 février 2020 à partir de 9H30
au siège de la Ligue (97 avenue de Lattre de Tassigny – 97490 Ste-Clotilde
– TEL : 0692 69 01 71)
portant sur l’enjeu démocratique des MUNICIPALES, ainsi que sur les principaux axes de l’actions de la Ligue des droits de l’Homme à la Réunion pour l’année 2020.
 

#DROITSDESFEMMES DES MAUX EN MOTS 7 mars 2020

7 mars 2020 : A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

L’association PTI COLILIBRI, LILOMOTS, l’Association Femmes Actuelles Réunion (AFAR) et La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion s’associent pour proposer un événement encourageant la libération de la parole des femmes.  L’événement est baptisé « Des maux en mots ».

Début Février 2020 :

#LaREUNION : Les résultats de l’étude relative aux féminicides et tentatives de féminicides à la Réunion sur la dernière période, ont été présentées ce vendredi 08 février 2020. Cette étude a été confiée à l’Institut Régional du Travail Social et au Centre de recherche Juridique de l’Université de la Réunion, par le Centre de Ressources de la Cohésion Sociale et Urbaine de la réunion, en charge de l’Observatoire réunionnais des violences faites aux femmes (ORVIFF) De nombreux acteurs public et privés (associations) étaient présents lors de cette restitution.

La restitution s’est faite au Téat de Champ-Fleuri dans le cadre d’un partenariat avec le Téat visant à promouvoir l’implication des artistes dans la prise de conscience collective des violences faites aux femmes à la Réunion. Elle a été suivie du vernissage d’une exposition, intitulée « Preuves d’amour », sur les féminicides en France réalisée par la photographe Camille GHARBI.

Pour la photographe, intituler son travail « Preuves d’amour » était un moyen de dénoncer une société patriarcale qui romance les féminicides, comme le prouve le terme de « crime passionnel ».

« On continue à alimenter le mythe de l’amour qui mènerait à la mise à mort de l’être aimé. Les meurtres de femmes par leur conjoint, compagnon ou ex ne sont pas des crimes passionnels mais des crimes possessionnels. La grande majorité des passages à l’acte ont lieu dans des contextes de séparation, de crise conjugale ou de jalousie amoureuse. La jalousie, la colère, la violence ne sont pas des preuves d’amour. »

DROITS DES FEMMES : prenez connaissance du numéro spécial de la revue de la LDH sur le sujet.

H&L numéro 185 –

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