Catégorie : A la une

Ciné débat Aubervilliers 1er juin 20h TRANCHÉES

Notre section soutient la projection du film « TRANCHÉES »  de Loup BUREAU


Alors que la guerre fait rage à l’Est de l’Ukraine, dans le Donbass, la section LDH de Saint-Denis Plaine Commune soutient cette rencontre et vous invite à y participer nombreux
 
La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur, Loup Bureau, qui a passé plusieurs mois aux côtés des soldats ukrainiens dans les tranchées du Donbass.
 
 
« Si Loup Bureau capte ce quotidien incertain à travers la sobriété du format 4/3 et du noir et blanc, la vision de tranchées ébranlées par le souffle des explosions réveille les souvenirs d’une forme « archaïque » de guerre que, naïvement, l’on croyait disparue, comme si un tel conflit ne pouvait appartenir qu’à une époque lointaine ». CAHIERS DU CINEMA
 
https://lestudio-aubervilliers.fr/tranchees/
 
Cinéma Le Studio – Art et Essai – Jeune public
– 2 rue Edouard Poisson – 93300 Aubervilliers –
Tel: 09 61 21 68 25

Contre l’extrême droite, votez !

Communiqué LDH:

Pour la deuxième fois consécutive, l’extrême droite est présente au second tour de l’élection présidentielle, sur fond d’une participation électorale en recul.

L’accession de l’extrême droite au pouvoir est aujourd’hui possible, favorisée par les reculs sociaux et démocratiques accélérés du quinquennat qui s’achève. Cela constituerait une lourde hypothèque sur nos libertés et inaugurerait, y compris sur le plan international, des temps d’insécurités et d’injustices accrues, marqués de tensions sociales et de violences inédites avec un démantèlement complet de l’Etat de droit et toutes ses conséquences. Nos vies toutes entières en seraient profondément affectées, à commencer par celles des plus faibles, des plus démunis, des plus exploités.

La liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas négociables et doivent être protégées de leurs pires ennemis, ceux et celles qui ne souhaitent qu’une chose : détruire l’idéal démocratique et les valeurs de la République, remettre en cause l’intérêt général et mettre en œuvre un programme antisocial de « préférence nationale » tissé de xénophobie, de haine et de mensonges.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) alerte sur ce péril pesant sur la justice, l’Etat de droit garant des libertés, de l’égalité des droits, sans discriminations d’origine, de genre, de religions ou de convictions.

C’est pourquoi, en conscience et responsabilité, forte de tous les combats menés ces cinq dernières années contre les politiques gouvernementales, la LDH appelle chacune et chacun à voter le 24 avril 2022, et à utiliser le bulletin de vote E. Macron pour que M. Le Pen et ses alliés soient largement battus et aient le moins de voix possible.

En avril et juin exercez votre droit de vote

L’élection présidentielle se tiendra les 10 et 24 avril prochains.
Elle sera suivie, les 12 et 19 juin, des élections législatives. Il
s’agit d’un des moments les plus forts de notre vie
démocratique.
Cette année, il est plus important que jamais que chacune et
chacun puisse s’exprimer pour dire quelle France elle ou il veut.
Nous voyons et entendons quotidiennement les candidates et
candidats désignés par les principales formations politiques.
D’ores et déjà, nous percevons, de la part de certaines
personnalités qui s’apprêtent à concourir, ou de leurs soutiens,
des signes inquiétants pour nos libertés, pour l’égalité des
citoyennes et des citoyens, et pour les valeurs de la République.
Ces personnes exploitent des situations politiques ou sociales
qu’elles caricaturent pour faire entendre des discours de rejet de
l’autre, de peur, d’intolérance, de stigmatisation et de
discrimination.
C’est ainsi que nous entendons, presque tous les jours, des
formules aussi choquantes que provocatrices sur les immigrés,
les musulmans, les femmes, les bénéficiaires de logements
sociaux, etc.
La Ligue des droits de l’Homme combat toute forme de haine,
de discrimination, de racisme ou de stigmatisation.
Très attachée à la République et à la démocratie, elle souhaite
plus que tout que chacune et chacun puisse exercer son droit de
vote après un débat aussi sain et respectueux que possible.
L’abstention nourrit les discours populistes, ne règle pas les
problèmes de chacune et de chacun et dégrade la santé de
notre démocratie.

Quinzaine anti-raciste et solidaire de Saint-Denis

Du 18 au 31 mars a eu lieu la 50 ème quinzaine anti-raciste et solidaire de Saint-Denis, organisée par un collectif d’associations dont la LDH. Le programme est le suivant

Plaidoyer pour l’ouverture de bains-douches

La section LDH participe à un collectif demandant l’ouverture d’établissements publics de bains-douches à Saint-Denis et plus largement dans Plaine Commune. Un plaidoyer (voir ci-dessous) a été rédigé, des entretiens ont eu lieu avec élus et usagers potentiels.

Communiqué suite à l’expulsion de 55 personnes de l’immeuble du 29, rue Émile CORDON à Saint-Ouen


Ce mercredi 19 janvier, 55 personnes ont été expulsées d’un immeuble situé 29, rue Emile CORDON à
Saint-Ouen, où elles s’étaient établies depuis le 8 janvier.


Il s’agit de ressortissants soudanais, érythréens et tchadiens, pour la plupart réfugiés ou demandeurs
d’asile.


Contrairement à ce qu’a pu laisser entendre la Ville de Saint-Ouen dans un communiqué, ces
personnes ne sont pas parties de leur plein gré de ce local au motif que son état de péril imminent
constituerait une menace pour leur sécurité.


Il a été établi que des agents de la police nationale, avec, en soutien, des personnels de la police
municipale, ont procédé à l’expulsion des occupants, alors qu’aucune décision judiciaire ou
administrative n’avait été prise.


Qui pourrait en effet croire que des personnes quitteraient un lieu de leur propre chef sans emporter
leurs affaires personnelles, et notamment leurs documents administratifs ou leurs médicaments ?


Les affirmations de la Ville, comme la légalité même de cette intervention de la force publique, sont
donc sujettes à caution.


Il est par ailleurs rapporté des propos déplacés tenus par des policiers à l’endroit de certains expulsés.55 personnes ont dû passer la nuit du 19 au 20 janvier sur le trottoir, en face du bâtiment, gardé par
des agents de la police municipale.


La Nuit de la solidarité à Saint-Ouen…


Ce n’est que le lendemain qu’une délégation a été reçue par des élus, alors que des tentes étaient
installées devant l’hôtel de ville sur initiative privée.


La Ville a fait savoir hier que des solutions d’hébergement avaient été trouvées avec la préfecture.


La situation de ces personnes aurait néanmoins dû être traitée dans le respect de l’Etat de droit et de
la dignité humaine, et non sous des prétextes d’urgence qui ne convainquent personne.


La section de Saint-Denis Plaine Commune de la Ligue des droits de l’Homme appelle donc la Ville de
Saint-Ouen et ses élus à trouver, au préalable à toute intervention de la force publique, les solutions
d’hébergement et d’assistance que la situation de chacune et chacun exige.


Il en va du respect des droits fondamentaux de toutes et de tous par une collectivité longtemps réputée
pour son attention au sort des plus fragiles et à la promotion des valeurs de solidarité et d’humanité.


Saint-Denis, le 24 janvier 2022

Rencontre jeunes-police, « Si on se parlait »

La LDH (Fédération du 93, fédération de Paris et section de Plaine Commune) et les Observatoires des libertés publiques (Paris) et des Pratiques Policières (93) se sont impliqués dans la préparation du prochain forum de rencontre de Médiation Nomade

Cette rencontre Jeunes /Police dont le titre est « Si on se parlait? » se tiendra le mardi  30 novembre de 18h à 22h30 au Campus Condorcet à Aubervilliers (métro Front populaire)

L’affiche et le programme sont aux adresses

  • Programme : http://www.mediationnomade.fr/wp-content/uploads/2021/11/Programme-Forum-Jeunes-Police.pdf
  • Affiche : http://www.mediationnomade.fr/wp-content/uploads/2021/11/AFFICHE-FORUM-2021.pdf

La LDH et les Observatoires y tiendront une table et seront présents dans l’organisation, l’animation et les ateliers.

Sortie du film « La voix d’Aïda »

La LDH soutient lefilm « La voix d’Aïda ». Nous participerons aux débats suivant les projections de ce film à Saint-Denis et à Aubervilliers le 13 octobre (sortie en salle le 22 septembre).

C’est par le biais d’une tragédie individuelle, celle d’Aïda, professeur d’anglais réquisitionnée comme interprète sur la base des Casques bleus de l’ONU, que la réalisatrice de ce film exceptionnel fait revivre de façon haletante et dans une tension extrême, à la manière d’un thriller, le siège de Srebrenica par l’armée serbe de Bosnie, entre le 11 et le 16 juillet 1995, qui se termina par le massacre de plus de 8000 hommes

Destruction de tentes par la police municipale d’Aubervilliers

Lundi 16 Août 2021, à 18H, deux pakistanais en règle sur le sol français (ils ont un récépissé de demandeur d’asile) et un marocain en situation illégale sont rentrés de l’armée du salut lorsqu’ils ont découvert que toutes leurs affaires avaient disparus (2 tentes rouges et 1 tente grise) ainsi que tout ce qu’elles contenaient : les vêtements et bien personnels. Leur « campement » était sous la passerelle de la rue Heurtault, sur le canal saint Denis à Aubervilliers.

Un témoin de la scène est venu les voir et a confirmé avoir vu la police municipale ainsi que les services propreté de la ville (plaine commune) agir de la sorte, ce qui est totalement illégal. Ils ont dormi à même le sol sur des cartons.

Rappelons qu’en France, pour pouvoir expulser légalement une personne qui habite dans une tente, le propriétaire (la municipalité si la tente est
sur la voie publique) doit saisir le Tribunal de Grande Instance
(TGI) qui envoie alors un huissier sur les lieux pour constater les
faits. Il fait un rapport au TGI qui rend alors une décision de
justice. Si la procédure d’expulsion est engagée, un huissier vient
remettre la décision de justice signée aux personnes concernées.
Ces dernières ont alors trente jours pour quitter les lieux avant
l’intervention des forces de l’ordre. Si c’est la ville qui
requiert l’expulsion, elle est obligée de proposer une solution
d’hébergement.

Ci-dessous le communiqué commun MRAP-LDH-SAF

Défenseur des Droits

Suite aux annonces du président de la République, la LDH est sollicitée par la Défenseure des droits (DDD), chargée de mettre en œuvre une plateforme de lutte contre les discriminations (joignable par téléphone et discussions instantanées en ligne), destinée à simplifier le signalement des discriminations et à permettre l’accompagnement et l’écoute des victimes, et ce dans tous les domaines : emploi, logement, éducation, santé, sport, contrôles d’identité… La plateforme, officiellement lancée le vendredi 12 février, peut être contactée par téléphone via :

Un numéro de téléphone à 4 chiffres : le 3928,

Un site internet https://www.antidiscriminations.fr/, doté d’un tchat disponible du lundi au vendredi (9h-18h),

Un accès spécifique pour les personnes sourdes et malentendantes.