Catégorie : communiqués

Élections municipales

Nous avons diffusé aux candidats un questionnaire sur le logement élaboré par le groupe logement de la LDH. Ce questionaire est visible ici.

Permanence logement

Nous participons avec le DAL et le Réseau Solidarité Logement à une permanence ouverte à tous chaque 2ème et 4ème mardi de chaque mois à 19h
sur les problèmes de logement à la bourse du travail de Saint-Denis 4ème étage, salle Berthelot.

Non à l’expulsion de Mains d’Oeuvres

La section LDH soutient Mains d’OEuvres, lieu culturel de Saint-Ouen expulsé mardi 8 octobre.
Voici le communiqué de Mains d’Oeuvres:

« William Delannoy, maire de Saint-Ouen, après de nombreuses années de menaces et de contre-vérités à notre encontre, est passé aux actes :
Mains d’Œuvres a fait l’objet d’une expulsion par les forces de l’ordre mardi 8 octobre 2019.
Mains d’Œuvres est sous scellés. Les 25 salarié.e.s de l’association, les 250 artistes et associations en résidence, les 300 élèves de l’école de musique n’ont plus accès à leurs outils de production, de répétition, leurs décors, leur matériel, etc. Les conséquences économiques et sociales sont désastreuses : annulation de dates, commandes non honorées, dépôt de dossiers empêchés, fournisseurs et livraisons en attente, tournées, enregistrements de
disque ou encore expositions annulées. Chaque jour de fermeture, ce sont des dizaines de milliers d’euros de perte par effets collatéraux. Chaque jour des centaines d’usagers de ce lieu de vie ne peuvent plus se réunir, pratiquer, produire, répéter, travailler.
Nous ne cherchons pas à nous opposer à une décision de justice, mais nous demandons le droit à être respecté·e·s, le droit à attendre la décision finale de la justice avec le résultat de l’appel ainsi que, dans le cas d’une décision en notre défaveur, le droit d’un temps nécessaire pour déménager et libérer les lieux dignement. »

Signez la pétition

Création de l’Observatoire des Pratiques Policières en Seine-Saint-Denis

Création de l’Observatoire des pratiques policières de Seine-Saint-Denis
Depuis plusieurs années, la mise en œuvre de lois sécuritaires alimente un climat de
tension entre la police et la population, au prétexte du maintien de l’ordre public.
Dans les rues, les quartiers, les commissariats, les relations de la police avec la population
se dégradent.
L’instrumentalisation des forces de police et de gendarmerie par le Gouvernement aboutit,
de fait, à faire obstacle à l’expression de la contestation dans l’espace public, notamment
par l’emploi d’armes de guerre (LBD, grenades GLI F4…), d’abord dans les quartiers
populaires, à l’encontre des jeunes en particulier, puis lors des manifestations, avec pour
conséquence des traumatismes, des blessures graves, ou même des mutilations.
Ces dérives dans l’emploi de la force publique, avec leur cortège de contrôles abusifs et
de violences, procèdent d’une même doctrine d’engagement, non pas justifiée par l’ordre
et la paix publiques, mais par un objectif de contrôle politique et social. Cela conduit à
remettre en cause l’exercice des droits et des libertés, en plus d’empêcher les agents de
police d’être véritablement au service de la collectivité.
Ce n’est pas nouveau, mais la période récente a vu une multiplication de cas très graves
que les institutions ne reconnaissent que marginalement, quand elles ne sont pas dans le
déni, quelque chose que la Seine-Saint-Denis entre autres connaît bien depuis de
nombreuses années dans les rapports de la population avec la police. Les difficultés à
déposer plainte, notamment pour les femmes victimes de violence, sont un autre signe du
dysfonctionnement de ce service public.
Parce que nous refusons de nous résigner face à l’iniquité,
parce que nous sommes convaincues que la diffusion de l’information et l’élargissement
du débat public sur ces questions peuvent contribuer à éveiller les consciences,
nous, organisations locales et réseaux nationaux, militantes ou habitants concernés,
spécialistes ou non,
voulons participer à documenter ces pratiques abusives, à notre échelle, depuis la prise
de décision d’engager des forces de police jusqu’au suivi judiciaire.
Nous créons donc un observatoire des pratiques policières en Seine-Saint-Denis.
Des observatrices et observateurs seront présents sur les lieux où s’exercent ces
pratiques et recueilleront des témoignages. Des rapports et analyses seront rendus
publics afin de sensibiliser les citoyens, les acteurs de la justice et les pouvoirs publics,
d’alimenter le débat d’intérêt général sur les libertés et d’apporter une réponse collective
à ces dérives.
Informations : contact@obs93.org – 07 67 29 36 66

Invitation lancement Observatoire des pratiques policières 93

SOLIDARITÉ AVEC LES FAMILLES RÉFUGIÉES SYRIENNES EXPULSÉES À SAINT-DENIS

Fête de soutien samedi 7 septembre à partir de 18h au square De Geyter.

Jeudi 29 août à 9h au matin, 15 familles ont été mises à la rue par la police sur ordre de la préfecture au 6 rue Raspail, à
côté du Square de Geyter. Alors que ces familles sont en cours de régularisation de leur situation de réfugié-es,
l’expulsion a été violente, avec menaces au taser et les familles n’ont rien pu récupérer (objets et papiers personnels) car
tout a été jeté à la benne.
Cela concerne 38 enfants, de 1 à 15 ans, et 33 adultes. Ces familles ont fui la guerre en Syrie et ont traverse le Sahara,
certaines avec des enfants. A Saint-Denis, elles ont été expulsées du 6 rue Raspail alors qu’elles étaient victimes d’un
marchand de sommeil qui avait pris possession illégalement de cet immeuble et leur faisait payer à chacune 600 euros
par mois de loyer pour des appartements insalubres. Il y a un an, les familles ont eu le courage de porter plainte au
commissariat contre ce marchand de sommeil et elles en ont informé la mairie. Cette situation était donc connue des
services municipaux. Alors qu’elles auraient dû être protégées, elles ont été expulsées par la préfecture sur ordre du
bailleur FREHA ( filiale de EMMAUS).
Malgré la guerre, les chemins de l’exil, la surexploitation, les expulsions, elles veulent rester ensemble soudées sur
notre territoire de solidarité et de résistance…Voir la suite

Pour la liberté de manisfester

Liberté de manifester : abrogation de la loi

Communiqué commun signé par plus de 50 organisations

Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019.

Une conférence de presse se tiendra au siège de la Ligue des droits de l’Homme (138 rue Marcadet 75018 Paris) le jeudi 11 avril à 11h.

Paris, le 8 avril 2019

Signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Amnesty international France ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Agir ensemble pour les droits de l’Homme ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid) ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Confédération nationale du logement (CNL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes Egalité ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Gilets jaunes signataires ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement national lycéen (MNL) ; Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN) ; Oxfam France ; Pas sans nous ! ; Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC) ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale lycéenne (UNL) ; Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC).

Contre les violences anti-roms

Communiqué des associatins participa,nts à la quinzaine anti-raciste de Saint-Denis, dont la section LDH est membre:

La Quinzaine anti-raciste et solidaire de Saint-Denis
contre les agressions contre les Rroms
Le collectif des associations de la Quinzaine anti-raciste et solidaire de Saint-Denis, réunies
précisément en cette période pour appeler à abattre les murs des préjugés et des discriminations :
– condamne avec force les actes racistes anti-Rroms violents des derniers jours, dont sont victimes
dans plusieurs communes de Seine-Saint-Denis des populations déjà fragiles et discriminées ;
– salue le travail de soutien aux victimes de violences ou d’intimidation déjà engagé notamment
par les associations et collectifs du CNDH Romeurope ;
– appelle les pouvoirs publics y compris locaux à assumer pleinement leur devoir de protection et à
s’engager dans la lutte contre la diffusion de rumeurs et de préjugés racistes qui peuvent devenir
mortels.
– Entend redoubler ses efforts pour démonter partout les préjugés et combattre les
discriminations, contre les personnes Rroms ou non, chacun.e avec ses moyens propres et
ensemble (dialogue avec son entourage, éducation populaire, interventions dans les
établissements scolaires, médiation artistique et culturelle…).
Amnesty International groupe de St Denis /Agence de promotion des cultures et du voyage/
Association des marocains de France/ Comité dionysien du Mouvement de la paix/ Comité catholique
contre la faim pour le développement (CCFD) Terre solidaire/ le Comité des résidents des foyers de
travailleurs immigrés/ Ensemble vivre travailler et coopérer/ Espace Solidaire 93/ PCMMO-Panorama
des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient / Librairie Folie d’encre/ Ligue des droits de l’Homme –
LDH/ La Brigade des agitateurs de la jeunesse/ L’Ecran/ Le Mouvement contre le racisme et pour
l’amitié entre les peuples – MRAP/U L CGT/Sonjé/ Saint-Denis ville au cœur/La voix démocratique du
Maroc, Association Franco-Malienne d’Aourou/La compagnie Jolie Môme.
Saint-Denis le 28 mars 2019

TOUTES ET TOUS Contre les fauteurs de haine !

Communiqué de la fédération 93 de la LDH:

TOUTES ET TOUS Contre les fauteurs de haine !

La Fédération de Seine-Saint-Denis de la Ligue des droits de l’Homme condamne avec indignation l’opération commando menée par un groupuscule d’extrême-droite venu dans notre département déployer sur les toits de la CAF 93 une banderole prônant la xénophobie au nom d’une soi-disant préférence nationale. Cette initiative exacerbe le racisme, la violence et l’intolérance. Elle stigmatise les plus pauvres et les plus exploités.

Nous rappelons que les étrangers, ou ceux qui sont supposés tels, travaillent, payent des impôts et des cotisations sociales. Ils sont aussi les premières victimes des patrons voyous, des inégalités de salaires, des discriminations salariales, du mal logement, autant d’injustices contre lesquelles il faut lutter ensemble.

Nous réaffirmons que, particulièrement dans notre département, la diversité des couleurs, des origines et des cultures peut être une richesse et une source de dynamisme pour la collectivité dès lors que les valeurs républicaines d’égalité et de solidarité sont au cœur des politiques mises en œuvre.

En tentant de faire oublier les injustices sociales pour encourager la haine de l’autre, le rejet du voisin plutôt que celui des exploiteurs de toutes sortes, l’extrême droite confirme son rôle traditionnel : légitimer le système et faire oublier la nécessité des combats à mener. Au moment où des violences inadmissibles, fondées sur des fantasmes, frappent les Roms dans notre département et ailleurs, ce message est particulièrement insupportable.

La Ligue des droits de l’Homme exige des sanctions exemplaires vis à vis des organisateurs de cette manifestation et de tous les fauteurs de haine. Elle réclame la dissolution pure et simple du groupuscule Génération identitaire et appelle avec toutes les organisations démocratiques, partis et syndicats au rassemblement organisé le mercredi 3 avril à Bobigny (12 h 30 – Esplanade Jean Moulin).

Bobigny, le 31.03.2019

Communiqué Parcoursup

Parcoursup: une discrimination supplémentaire.

Les premiers résultats du système d’affectation dans l’enseignement supérieur « Parcoursup » semblent montrer que le pourcentage de réponses positives est plus faible dans l’académie de Créteil qu’en moyenne nationale.  La section LDH de Saint-Denis Plaine Commune s’inquiète des risques de discrimination territoriale induits par ce système d’affectation qui semblent dus à une pondération de l’évaluation des dossiers des lycéens en fonction de leur établissement d’origine.
D’autre part le système Parcoursup semble impliquer une « assignation à résidence » en fonction du lieu d’habitation et d’étude des lycéens les contraignant à s’inscrire dans un établissement de leur territoire de proximité et non pas dans l’établissement de leur choix.
La section LDH de Plaine Commune dénonce également le fait que ce nouveau système remet en cause l’accès à l’université à tout détenteur et toute détentrice du baccalauréat, accès inscrit dans la loi.

Elle dénonce enfin la tension psychologique entraînée par Parcoursup des lycéen-ne-s qui doivent passer leur bac dans les jours à venir sans avoir aucune certitude de ce que leur réserve l’avenir et la remise en cause de l’égalité des chances dans les domaines de l’éducation et de la formation

Auber en colère

La section LDH soutient la revendication des enseignants et parents d’élèves d’Aubervilliers
pour une vraie éducation prioritaire.
Tract Auber en colère mars 2018