Réunions et manifestations parisiennes semaine du 9 mai 2011

– le lundi 9 mai de 18h30 à 20h30 : « Mes données c’est personnel ! » Séances de formation « Mes données, mes droits » à l’initiative de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).Quels sont vos droits ? Comment les faire appliquer ? Régler les paramètres de confidentialité sur un réseau social.

Nombre de places limitées : inscriptions : paris10.11@ldh-france.org

– Le mardi 10 mai de 16h00 à 19h00 : Rassemblement national « Psychiatrie : massivement pour un retrait du projet de loi » à Paris devant le Sénat, square Francis Poulenc 75006 Paris (métro : Odéon).

. 16h00 Point presse

. 17h00 – 19h00: Forum citoyen avec invitation des sénateurs et de personnalités à des prises de parole et à débat.

Appel : le 4 mai 2011

Le 10 mai prochain sera discuté au Sénat le projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet d’une prise en charge psychiatrique et aux modalités de prise en charge ».

Après une mobilisation importante lors de son passage à l’Assemblée nationale, insatisfaits et indignés par ses principes fondateurs, nous confirmerons notre véto citoyen pour imposer son retrait.

Refusant unanimement ce projet de loi sécuritaire portant atteinte aux droits des citoyens et aux garants démocratiques d’un Etat de droit, nous appelons à un moratoire sur toute loi de psychiatrie et sur tout plan gouvernemental de santé mentale :

– afin d’instaurer une délibération publique et démocratique puisque question sanitaire, question sociale et question des libertés se rejoignent ici ;

– afin de prendre le temps d’élaborer une loi cadre pour une psychiatrie d’accueil et d’hospitalité.

Engagée depuis maintenant plus de deux ans, cette mobilisation sera une étape de plus dans notre mouvement rassemblant professionnels de la psychiatrie, patients, familles et proches, élus et citoyens.

Organisations signataires : Ligue des droits de l’Homme, Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, Collectif « Mais c’est un Homme », Collectif « Non à la Politique de la Peur », Advocacy France, CRPA psychiatrie (cercle de réflexion et de proposition d’actions), Coordination nationale des hôpitaux de proximité et des maternités, Europe Écologie Les Verts, Fédération des Alternatives Sociales et Écologiques, Mouvement du 2 avril La santé en danger, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Communiste Français, SNPES/PJJ/FSU, Sud santé sociaux, Syndicat de la Magistrature, Syndicat de la Médecine Générale, Union Syndicale de la Psychiatrie.

– Le mardi 10 mai à 19h30 : « Mes données c’est personnel ! » Projection débat autour du film « total contrôle » de Etienne Labroue à l’initiative de la section Paris 10/11 et suivi d’un débat animé par Maryse Artiguelong, secrétaire générale adjointe de la LDH à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

– Le mercredi 11 mai à 19h00 : « Mes données c’est personnel ! » Conférence débat à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Mairie du 11ème arrondissement – salle des mariages – 12, place Léon Blum 75011 Paris (métro : Voltaire)

Achats en ligne, dossier médical, Internet… Nouvelles facilités ? Nouveaux espaces de liberté ? Aujourd’hui, on enregistre nos données. Quels risques pour demain ? Comment les éviter ?

Avec : Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la CNIL, Jean-Gabriel Ganascia, Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, informaticien et philosophe, Jean-Marc Manach, journaliste à InternetActu.net et OWNI.fr, blogueur (BugBrother) pour LeMonde.fr, co-fondateur des Big Brother Awards, Jean-Claude Vitran, responsable du groupe de travail Libertés et Technologies de l’Information et de la Communication de la Ligue des droits de l’HommeModérateur : Noé le Blanc, journaliste spécialisé.,

– le mercredi 11 mai à 20h00 : Café citoyen « L’économie en question » à l’invitation de la section Paris 14/6 avec Philippe Askenazy, Directeur de recherche au CNRS, Professeur à l’Ecole d’économie de Paris, signataire du manifeste des économistes atterrés au café Daudet, 16 rue Alphonse Daudet 75014 Paris (Metro Alesia)

Après la crise de 2008 « tout est redevenu comme avant, la crise est derrière nous » disent un certain nombre de spécialistes. Est-ce si évident ?

Venez débattre avec Philippe Askenazy qui analysera la situation actuelle à l’aune de 40 années de politiques qui nous ont conduit là où nous sommes. Il nous donnera également sa vision pour sortir de cette situation.

– Le samedi 14 mai de 9h00 à 17h00 : « Procès de l’enfermement des enfants étrangers » à l’Institut catholique – auditorium Paul Ricoeur – 21, rue d’Assas 75006 Paris (métro : Rennes).

Ce tribunal d’opinion est organisé par Assistance nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE), Association pour la défense des mineurs isolés (ADMIE), la CIMADE, DEI – France (Défense des Enfants International), GISTI, Hors la rue, INFOMIE, Ligue des droits de l’Homme, RESF, SNPES PJJ (FSU), SNUIPP, Syndicat de la

Magistrature, avec le soutien de : l’Association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France (APSR), l’Association pour la promotion de la citoyenneté et des jeunes (APCEJ), le CCFD-Terre Solidaire, l’Ecole de formation psycho-pédagogique (EFPP-Paris), le Secours Catholique, UNICEF France, le groupe des Verts du parlement européen.

La France respecte-t-elle ses engagements internationaux lorsqu’elle prive de liberté des enfants pour le seul fait de leur migration ?

En France, des enfants étrangers (de zéro à dix-huit ans) sont privés de liberté pour la

raison de migration « irrégulière » :

– dans les « zones d’attente » aux frontières lorsqu’ils débarquent « sans disposer des documents requis » qu’ils soient seuls ou accompagnés ou « le temps strictement nécessaire à l’examen du caractère manifestement infondé de leur demande d’asile » ;

– dans les « centres de rétention administrative » lorsqu’ils sont enfermés avec leur famille, voire seuls lorsqu’un examen radiologique prétend prouver qu’ils sont majeurs.

Et pourtant la convention européenne des droits de l’Homme et la convention internationale des droits de l’enfant imposent aux États parties de respecter le droit à la liberté de m’enfant et de ne pas lui infliger un traitement humiliant ou dégradant. La France respecte-elle les droits fondamentaux de l’enfant ? Accorde-t-elle aux enfants ainsi privés de liberté le droit de se défendre équitablement ? Ne privilégie-t-elle pas les règles de contrôle de l’immigration par rapport au devoir de protection ?

Le tribunal sera placé sous la présidence de Paulo Sérgio Pinheiro, ancien expert indépendant du secrétaire général de l’ONU pour l’étude sur la violence contre les enfants, membre de la commission interaméricaine des droits de l’Homme.

Les juges : Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants, médiatrice à la Ville de Paris, Roland Kessous, avocat général honoraire à la cour de cassation.

Le procureur : Serge Portelli, vice-président au TGI de Paris et membre du Syndicat de la magistrature.

L’avocat de la défense : Claude Goasguen, avocat, député de Paris, maire du 16ème arrondissement de Paris (sous réserve).

Les avocats de parties civiles : Brigitte Jeannot, avocat à Nancy, Sylvain Laspalles avocat à Toulouse, Hélène Flautre, députée européenne.

Le tribunal entendra des témoins et des experts décrivant le vécu et la représentation que les enfants se font de l’enfermement.

L’entrée est gratuite, pour s’inscrire : tribunal.enfermement.enfants@gmail.com