25 avril-13 mai 2012 – Spectacle "coup de poing" à la Maison des Métallos

Du 25 avril au 13 mai, représentations de N.A.Z à la Maison des métallos spectacle « coup de poing » :

Cette pièce de théâtre politique (un débat est systématiquement intégré au spectacle, dans la foulée) s’inspire d’une immersion dans les réseaux extrémistes d’inspiration néo nazi qui prennent une ampleur grandissante dans le Nord Pas de Calais et qui fascinent notamment de plus en plus de lycéens.

A la maison des métallos, 94, rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e

Tel 01 47 00 25 20    reservation@maisondesmetallos.org
NAZ
Compagnie Sens Ascensionnels
NAZ vous propose d’entrer pendant une heure spectaculaire, bruyante et imagée dans l’intimité d’un jeune Naz afin de comprendre de l’intérieur ce qui s’est passé, ce qu’on – la république, l’école, la famille – a raté. Ce projet trouve son origine dans un article de presse faisant état du développement inquiétant de mouvances extrémistes dans la région Nord-Pas-de-Calais dont le terreau est la précarisation et le manque de repères dans une société en crise.
Culture Commune, Scène nationale du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, et l’association Colères du présent commandent alors à Ricardo Montserrat un texte, qu’il écrira à partir des paroles de jeunes fréquentant ces mouvances. Ils sont parfois bons élèves, bons potes, sportifs, sympas même, mais ils se rasent le crâne, ou pas, et dégueulent des slogans haineux sur des musiques lourdes, dans des stades, ou ailleurs. Ils ont peur de l’avenir, n’ont pas de présent et rêvassent à un passé qu’ils idéalisent.
Chaque soir après le spectacle, un débat avec l’équipe artistique et ses invités propose de faire le tri, et, ensemble, d’imaginer comment chacun pourrait réparer, raconter, relier, relever, libérer ces enfants perdus.
texte Ricardo Montserrat
adaptation et mise en scène Christophe Moyer
avec Henri Botte
vidéo Jérémie Bernaert
régie Yann Hendrickx
coproduction Culture Commune – Scène nationale du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, Colères du présent, Ville de Grenay (Espace culturel Ronny Coutteure), Ville de Carvin, L’Escapade d’Hénin-Beaumont
avec le concours de l’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances (ACSÉ) pour l’accompagnement du volet débat
diffusion Compagnie Sens Ascensionnels

Maison des Métallos

25 avril > 13 mai

du mercredi au vendredi > 20h
samedi > 19h
dimanche > 16h

durée 1h25 débat inclus
tarif spectacle

Appel à soutien : SOS Tunisie : les libertés menacées !

La section Paris 10/11 soutient l’appel « SOS Tunisie : les libertés menacées ! » lancé ce 26 janvier suite à des évènements alarmants qui se sont déroulés en Tunisie ces derniers temps.

http://www.petitions24.net/sos_tunisie_les_libertes_menacees

Une centaine de Tunisiennes et Tunisiens à l’étranger, notamment en France, des universitaires, des chercheurs, acteurs de la société civile et citoyens ont lancé cet Appel pour défendre les libertés menacées dans le pays. Les signataires s’alarment « de la dégradation des libertés acquises par la Révolution tunisienne » et demandent notamment « aux autorités publiques de mettre tout en œuvre pour rechercher les auteurs (des) violences, de les traduire devant les tribunaux et d’assurer sans délai la sécurité des personnes menacées ».

Vous pouvez soutenir cet appel en signant la pétition « SOS Tunisie : les libertés menacées ! » http://www.petitions24.net/sos_tunisie_les_libertes_menacees

Lancement de l'audit citoyen de la dette publique

Aujourd’hui 26 octobre, le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique publie son appel constitutif. Il invite tous les citoyens à signer cet appel et à s’engager dans la démarche de l’audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l’objet d’un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen. Le Collectif pour un audit citoyen est composé d’une vingtaine d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par plusieurs formations politiques. Il tiendra une conférence de presse à Nice, le 2 novembre à 12h, lors de l’alter-forum qui précèdera et contestera le G20.

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

Appel pour un audit citoyen de la dette publique
Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ? Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? Qui détient ses titres et profite de l’austérité ? Pourquoi les États sont-il obligés de s’endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?

Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d’un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.

En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ?

Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens. Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

Premiers signataires :
Marie-Laurence Bertrand (CGT), Jean-Claude Chailley (Résistance sociale), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Thomas Coutrot (Attac), Pascal Franchet (CADTM), Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires), Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Jean-François Largillière (Sud BPCE), Philippe Légé (Économistes atterrés), Alain Marcu (Agir contre le Chômage !), Gus Massiah (Aitec), Franck Pupunat (Utopia), Michel Rousseau (Marches européennes), Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes), Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l’Homme), Patricia Tejas (Fédération des Finances CGT), Bernard Teper (Réseau Education Populaire), Patrick Viveret (Collectif Richesse)

et Philippe Askénazy (économiste), Geneviève Azam (économiste), Étienne Balibar (philosophe), Frédéric Boccara (économiste), Alain Caillé (sociologue), François Chesnais (économiste), Benjamin Coriat (économiste), Cédric Durand (économiste), David Flacher (économiste), Susan George (écrivain), Jean-Marie Harribey (économiste), Michel Husson (économiste), Stéphane Hessel (écrivain), Esther Jeffers (économiste), Jean-Louis Laville (sociologue), Frédéric Lordon (économiste), Marc Mangenot (économiste), Dominique Méda (sociologue), Ariane Mnouchkine (artiste), André Orléan (économiste), Dominique Plihon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Denis Sieffert (journaliste), Henri Sterdyniak (économiste)…

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

La République défigurée – Etat des droits de l'Homme en France Edition 2011

La République défigurée

La LDH publie aux éditions La Découverte l’édition 2011 de son Etat des droits de l’Homme en France sous le titre « La République défigurée ».
L’été 2010 a marqué un tournant dans le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lien martelé entre immigration et insécurité, remise en cause des naturalisations de « Français d’origine étrangère », présomption de délinquance pour les jeunes nés en France de parents étrangers, etc. Cette avalanche salit l’image de la France et défigure la République. Il s’agit là d’une tentative, d’ailleurs ratée, de récupération de l’électorat d’extrême droite après l’échec des régionales de mars 2010, mais aussi d’une diversion face au rejet d’une politique ouvertement favorable aux plus hauts revenus en pleine crise sociale.

Ce qui est défiguré, c’est ce qui fait de la République bien plus qu’une simple étiquette constitutionnelle, c’est la République « laïque, démocratique et sociale » qu’institue l’article 1er de la Constitution. Celle qui permet le respect égal de tous les citoyens.

Ce qui défigure la République, c’est, de lois antiétrangers en chasse aux sans-papiers, la dérive vers une véritable xénophobie d’Etat. C’est l’ethnicisation croissante du politique, le président de la République lui-même se défaussant sur des groupes ethniques responsables de l’insécurité qu’il met en scène. C’est le démantèlement des droits sociaux qui accentue la précarité, la fragmentation sociale et l’accroissement des inégalités. C’est, enfin, l’exacerbation d’un système monarchique qui étouffe les débats politiques réellement contradictoires et mine la séparation des pouvoirs.

Si la LDH a signé avec cinquante organisations associatives et syndicales un « Pacte pour les droits et la citoyenneté », c’est qu’il est plus que temps d’interpeller les forces politiques, les élus et les candidats pour en finir avec ces politiques de la peur, de la discrimination et de la régression sociale. Pour reconstruire, par l’exercice actif de la citoyenneté, une République dont chacun puisse se sentir fier d’être le citoyen.

Commander « La République défigurée – Etat des droits de l’Homme en France Edition  2011 » (12 Euros)