7 avril 2012 – Journée Contre l’arbitraire du pouvoir

Samedi 7 avril 2012, la Générale et La Fabrique éditions organisent une

Journée Contre l’arbitraire du pouvoir

à La Générale, 14 avenue Parmentier, 75011 Paris

14h
Introduction générale : Gilles Manceron

14h15
“Justice, police : même combat ?”
avec Antoine Comte, Matthieu Bonduelle, Gilles Sainati et
Félix Boggio Éwanjé-Épée
Débat animé par Jérôme Vidal (La Revue des livres)

16h
“L’exception à l’échelle internationale”
avec William Bourdon, Géraud de la Pradelle, Karine Parrot et Rony
Brauman.
Débat animé par Denis Sieffert (Politis)

18h
“Ils nous protègent…”
avec Evelyne Sire-Marin, Carlo Santulli, Paul Machto et Roland Gori
Débat animé par Eric Hazan (La fabrique éditions)

Conclusion générale : Antoine Comte

Cette journée se déroulera présence de Act up, Cimade, Collectif des 39, GISTI, les Indigènes de la république, Ligue des droits de l’Homme, Politis, La Revue des Livres, Survie, Syndicat de la magistrature, etc.

Le CALAS,  Comité pour l’Abrogation des Lois Antiterroristes

Comparution immédiate : quelle justice ?

Mardi 3 avril 2012, de 10 à 13 heures, à la bibliothèque de l’Ordre des avocats,

La Ligue des droits de l’Homme, avec le soutien du Syndicat de la Magistrature, présente :

Conférence de lancement de l’ouvrage : « Comparution immédiate : quelle justice ? »

La section de Toulouse de la LDH, des membres d’Amnesty International, des universitaires, des étudiants, ont voulu, dans une démarche citoyenne, observer, analyser, commenter et rendre compte de ce qu’ils auront vu et entendu de février à juin 2011 lors de 102 audiences de comparutions immédiates et pour 543 affaires au TGI de Toulouse.

Cette initiative est un regard inédit et une démarche exceptionnelle à propos d’une justice quotidienne que les professionnels du monde judiciaire finissent par banaliser.
Ce livre sera présenté par

. Maître Henri Leclerc, Président d’honneur de la LDH,

. Serge Portelli, Vice Président au TGI de Paris et membre du Syndicat de la Magistrature,

. Patrick Castex (ancien magistrat), Rémi Cochard, Daniel Welzer-Lang (sociologue, CNRS Toulouse), coordinateurs de l’ouvrage,

. Evelyne Sire-Marin, Vice-présidente de la LDH.

Entrée du Palais de Justice: 4, boulevard du Palais, 75001 Paris, métro Cité, Chatelet ou Saint Michel.

La République défigurée – Etat des droits de l'Homme en France Edition 2011

La République défigurée

La LDH publie aux éditions La Découverte l’édition 2011 de son Etat des droits de l’Homme en France sous le titre « La République défigurée ».
L’été 2010 a marqué un tournant dans le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lien martelé entre immigration et insécurité, remise en cause des naturalisations de « Français d’origine étrangère », présomption de délinquance pour les jeunes nés en France de parents étrangers, etc. Cette avalanche salit l’image de la France et défigure la République. Il s’agit là d’une tentative, d’ailleurs ratée, de récupération de l’électorat d’extrême droite après l’échec des régionales de mars 2010, mais aussi d’une diversion face au rejet d’une politique ouvertement favorable aux plus hauts revenus en pleine crise sociale.

Ce qui est défiguré, c’est ce qui fait de la République bien plus qu’une simple étiquette constitutionnelle, c’est la République « laïque, démocratique et sociale » qu’institue l’article 1er de la Constitution. Celle qui permet le respect égal de tous les citoyens.

Ce qui défigure la République, c’est, de lois antiétrangers en chasse aux sans-papiers, la dérive vers une véritable xénophobie d’Etat. C’est l’ethnicisation croissante du politique, le président de la République lui-même se défaussant sur des groupes ethniques responsables de l’insécurité qu’il met en scène. C’est le démantèlement des droits sociaux qui accentue la précarité, la fragmentation sociale et l’accroissement des inégalités. C’est, enfin, l’exacerbation d’un système monarchique qui étouffe les débats politiques réellement contradictoires et mine la séparation des pouvoirs.

Si la LDH a signé avec cinquante organisations associatives et syndicales un « Pacte pour les droits et la citoyenneté », c’est qu’il est plus que temps d’interpeller les forces politiques, les élus et les candidats pour en finir avec ces politiques de la peur, de la discrimination et de la régression sociale. Pour reconstruire, par l’exercice actif de la citoyenneté, une République dont chacun puisse se sentir fier d’être le citoyen.

Commander « La République défigurée – Etat des droits de l’Homme en France Edition  2011 » (12 Euros)