CINE DROIT – DEBAT 8 avril « Un jour çà ira »

Ce documentaire pétri d'espoir et de l'énergie spontanée de ces jeunes, est boulversant. il nous invite subtilement à inverser notre regard sur les migrants et nous offre l'occasion de penser une réalité qui nous laisse trop souvent submergés par un sentiment d'impuissance

VENEZ NOMBREUX – Dimanche 8 avril à 11H – Tari Unique 6.20 €

RDV Dimanche 8 avril à 11 H AU MAJESTIC BASTILLE

Ce film nous fait entendre la voix de deux adolescents, Djibi et ange, accueillis à l’Archipel, un centre d’hébergement d’urgence (CHU), aménagé dans d’anciens bâtiments administratifs au coeur de Paris. Tout y est collectif : les repas, les activités, la promiscuité, le bruit. Un atelier d’écriture leur permet de s’exprimer, de réfléchir sur leur vécu. (Ballotés par l’exil, leur maturité est extrême, leur sensibilité exacerbée).

Ce documentaire pétri d’espoir et de l’énergie spontanée de ces jeunes, est bouleversant. il nous invite subtilement à inverser notre regard sur les migrants et nous offre l’occasion de penser une réalité qui nous laisse trop souvent submergés par un sentiment d’impuissance

Documentaire de Stan et Edouard Zambeaux
Débat : Accueillir les exilés en présence du réalisateur et un membre de la LDH

FACEBOOK
https://www.facebook.com/pg/UnJourCaIra/videos/?ref=page_internal

TELERAMA
http://www.telerama.fr/cinema/films/un-jour-ca-ira,n5436139.php
http://www.telerama.fr/cinema/un-jour-ca-ira-la-vie-des-mal-loges-chez-les-bien-lotis,n5484660.php

DES LOIS et DES HOMMES CINE DROITS

C’était samedi 15 au Majestic avec la LDH… vous l’avez raté… toujours au cinéma

John O’Brien, un pêcheur de la petite île de Bo Finne en Irlande ne savait pas qu’il se lancerait dans une longue croisade quand il a initié avec l’aide d’un groupe d’insulaires, d’experts internationaux et d’ONG, une campagne européenne pour retrouver son droit ancestral de pêcher. Comment aurait-il pu mesurer l’ampleur de la tâche ? Filmé pendant 8 ans, le film raconte comment cet homme s’est lancé tel « David contre Goliath » au cœur de la nouvelle réforme de la pêche commune à Bruxelles pour comprendre et essayer de changer le système qui lui a tout enlevé. C’est l’histoire d’un homme, l’histoire d’une communauté, d’un pays et de toute l’Europe entière.

http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/44722_1

19 mars- prochain ciné droits de l’homme

« Un Paese di Calabria » Projection-débat

Film de Shu Aiello et Catherine Catella,France/Italie/Suisse, 2015, 1h30, VOSTF

La Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme et l’association « Autour du 1er mai » vous invitent à la projection du film « Un Paese di Calabria »

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Le village de Riace au sud de l’Italie a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage.
Spontanément, les habitants leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont redonner vie au village.
Le film nous immerge au cœur de cette vie avec ses traditions archaïques et sa modernité.

Ainsi, alors que dans les pays de l’Union Européenne, l’accueil des migrants est présenté comme une charge impossible à assumer, dans ce village pauvre de nombreux migrants de toutes origines sont accueillis et semblent s’intégrer sans difficultés particulières.

DÉBAT
La projection sera suivie d’un débat, sur le thème Droit d’asile, droit d’accueillir,
en présence de

  • Shu Aiello, réalisatrice
  • Catherine Teule, Vice-présidente de l’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH).


LIEU
Cinéma Majestic-Bastille
2 bd Richard Lenoir

Paris, 75011 France + Google Map

Séance 11h , Tarif 6 euros

 

Des lycéens en danger !

Communiqué de la Fédération LDH de paris

Des lycéens en danger !

Engagés depuis longtemps auprès des MIE, voici plus d’un an que nous dénonçons les conditions de traitement des MIE (Mineurs Isolés Etrangers) à Paris.

Aujourd’hui parce que l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dénie leur minorité ou ne renouvelle pas leur contrat jeune majeur, des lycéens se retrouvent sans logement ni repas assurés.

Face à cette situation inacceptable le syndicat lycéen de la FIDL a décidé d’héberger depuis mardi 14 octobre une dizaine de lycéens actuellement à la rue.

Malgré les récentes recommandations du Défenseur des Droits  et celles de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), aucune amélioration n’est constatée pour l’accueil et la mise à l’abri des mineurs et jeunes majeurs isolés sur Paris ce qui entraine qu’aujourd’hui des lycéens doivent loger des lycéens !

La fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à l’initiative de la FIDL et demande à la Ville de Paris de prendre d’urgence les mesures nécessaires.

Paris, le 16 octobre 2014

Le manifeste en faveur du retour à une carte de résident de 10 ans

Comme plus de 120 organisations à ce jour, la LDH a signé le manifeste en faveur du retour à une carte de résident de 10 ans.

Pour rendre cette initiative plus visible, un site a été ouvert :  www.cartederesident.org.

Vous y trouverez donc le texte du manifeste, la liste des signataires, des éléments pour replacer notre campagne dans un contexte historique et, bientôt, d’autres informations qui permettront d’appuyer notre revendication en faveur de la réhabilitation de la carte de résident de 10 ans. N’hésitez pas à vous rendre sur ce site, à le faire connaître, à y signaler des initiatives locales, à y apporter des témoignages.

Pétition pour le droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014

Pour le droit de vote des étrangers dès 2014, la mobilisation continue !
Signez et faites signez la pétition sur www.droitdevote2014.org
 
ou par courrier en renvoyant le document ci-joint complété et signé
à l’adresse suivante : LDH, 138 rue Marcadet, 75018 Paris
Veuillez trouver ci-dessous l’appel à la mobilisation citoyenne lancé par une soixantaine d’organisations (associations, syndicats, partis politiques), dont la LDH, pour le droit de vote des étrangers aux élections locales, dès 2014.

Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014

Pour une République ouverte et fraternelle

Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.
Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en œuvre par la IIe République , après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.
En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.
En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire.
De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.
En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013.
Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)…
La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n’existe aucune raison  pour que toutes cel les et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l’égalité des droits.
Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues.
Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en œuvre dès les élections municipales de 2014.
Monsieur le Président de la République,
 
Nous vous demandons d’engager le processus de révision constitutionnelle permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s étranger(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014.
 
Cet impératif d’égalité et de démocratie est urgent !
 
 A l’appel de :
Associations : Aseca – Lettre de la citoyenneté, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association de soutien aux étrangers du Val-de-Marne (Assouevam), Association des Marocains de France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association nationale des élus communistes et républicains (Anecr), Association pour une citoyenneté européenne de résidence (Acer), Atams, Attac France, Banlieues actives, Cedetim, Collectif « Avà Basta », Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif « Votation citoyenne », Conseil français de la citoyenneté de résidence (Cofracir), Fédération des élu(e)s verts et écologistes (Feve), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fondation Copernic, France terre d’asile (FTDA), Gauche citoyenne 94, Ipam, Les Indivisibles, Ligue de l’enseignement (LE), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement citoyen des Tunisiens en France (MCTF), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement Utopia, Réseau éducation sans frontières (RESF), Ruptures, Solidarité laïque, Sortir du colonialisme, SOS Racisme, Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (Utac), Vérité et justice pour l’Algérie, Visa.
Syndicats : Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT),  CGT-Radio France, Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération syndicale unitaire (FSU), Snes-FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des enseignants (SE-Unsa), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale Solidaires.
Partis politiques : Europe écologie les Verts (EELV), Front de gauche (Convergences et alternative (CetA), Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), Gauche anticapitaliste (GA), Gauche unitaire (GU), Les Alternatifs, Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti communiste français (PCF), Parti de gauche (PG), République et socialisme (RetS)), Jeunes de l’Union démocratique bretonne (UDB Yaouank/UDB Jeunes), Jeunes écologistes, Jeunes radicaux de gauche (JRG), Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF), Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti radical de gauche (PRG)

Pétition pour le droit de vote des résidents étrangers

SOS Racisme lance, avec plus de 150 acteurs de la société civile, un appel pour la reconnaissance du droit de vote des étrangers (#DDVE) aux élections locales. Responsables associatifs, chercheurs, intellectuels, artistes, élus locaux, ou simples citoyens engagés, ils se mobilisent tous pour l’égalité.
« NOUS N’ATTENDRONS PLUS ! »

Pour signer la pétition : http://sosdroitdevotedesetrangers.wesign.it/fr

Lettre ouverte aux députés et sénateurs de Paris sur le droit de vote des étrangers aux élections locales

La Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme vient d’adresser aux parlementaires parisiens la lettre ouverte suivante :

Objet : Lettre ouverte aux députés et sénateurs de Paris sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.

Madame le parlementaire, Monsieur le parlementaire,

Suite à l’appel de 75 députés de l’Assemblée Nationale, dont quatre élus parisiens, la fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme demande que cette loi soit inscrite dans les priorités affichées par le gouvernement et qu’elle soit adoptée avant l’été 2013 afin d’être effective aux élections municipales de 2014.

Permettre aux étrangers en situation régulière résidant sur le territoire national depuis au moins 5 ans d’exprimer leur choix lors des municipales de 2014 favorisera la démocratie, l’intégration et la cohésion.

Accorder le droit de vote des étrangers installés durablement en France, c’est responsabiliser les politiques en rappelant que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 a une vocation universelle, que la République se doit d’être ouverte, et que les républicains se doivent d’œuvrer pour un suffrage véritablement universel. C’est également  favoriser la cohésion sociale aujourd’hui bien mise à mal par la pauvreté et les discriminations subies tout particulièrement par cette population.

La loi a été adoptée par le Sénat en décembre dernier, reste maintenant à modifier la Constitution, soit par référendum, soit par une majorité des 3/5ème des députés et sénateurs.

Le candidat François Mitterrand avait fait de cette mesure la 80ème de ses 110 propositions. Le droit de vote des étrangers aux élections locales constitue aujourd’hui le 50ème engagement de François Hollande : « J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. »

La promesse non tenue depuis 30 ans ne doit pas être oubliée en raison des propagandes mensongères d’une partie de la classe politique et des médias !

Députés et sénateurs de Paris, nous vous demandons de vous prononcer sur cette question.

 Julien Molesin,

Secrétaire de la Fédération de Paris

fedeparis@ldh-france.org

Copie : à l’ensemble des parlementaires parisiens

Les réponses écrites des candidats aux législatives à la question « Quel accueil et quelle protection voulons-nous pour les mineurs étrangers isolés ? »

Mai 2012 – Les réponses écrites des candidats aux législatives à la question « Quel accueil et quelle protection voulons-nous pour les mineurs étrangers isolés ? » sont publiées sur la page « LÉGISLATIVES 2012 : INTERPELLATION DES CANDIDATS« , dans le menu à gauche de la page d’accueil.

Vous trouvez là également une synthèse, et nous publierons les avancées sur le sujet.

Femmes enceintes, IVG et fausses couches en centre de rétention, ça suffit !

Femmes enceintes, IVG et fausses couches en centre de rétention, ça suffit !

Des femmes enceintes sont placées et maintenues au CRA de Paris Cité.
Depuis quelques mois, leur nombre est en constante augmentation, sans aucune prise en compte de cet état physique par l’administration.

En dépit de leur devoir de réserve, les policières du centre sont aussi des femmes, et souffrent aussi de cette situation, tout comme les soeurs de la Miséricorde qui assurent la vie quotidienne dans le centre.

Les femmes enceintes ne sont plus libérées par le service médical, contrairement à ce qui se faisait encore un peu en 2011.

Il ya environ un mois, une jeune roumaine qui attendait son premier enfant, après des moments difficiles en garde à vue, a fait une fausse couche à son arrivée au CRA.
Quelques jours plus tard, elle a été libéré : mais son mari, lui, est déjà expulsé.

La même semaine, une jeune marocaine de 27 ans avait découvert sa grossesse au CRA. Le futur père ravi voulait reconnaître l’enfant.
Mais la justice a rejeté tous les recours, Le consul a délivré le laissez-passer.
Elle a finalement accepté une IVG la mort dans l’âme, juste avant de prendre le vol, par terreur de la réaction de rejet de retour au pays.

Lundi, une femme roumaine enceinte a pris un vol, tout comme son mari. Leur fils et le grand père malade sont seuls à la maison.

Hier, une femme nigériane a découvert sa grossesse.

Chaque jour, un peu plus d’indignité se pratique en centre de rétention, un peu plus de dislocation des familles, d’enfermement de mineurs, de non respect du médical, les calmants pas anodins en accès presque libre qui ne cachent pas l’horreur violente du quotidien, mais aussi toujours davantage de vies brisées, de boulots perdus, de situations individuelles pas prises en compte.

La directive-retour européenne indique pourtant qu’il faut protéger les personnes vulnérables, et que la rétention n’est pas la règle générale.

Quand appliquera-t-on la loi?
Quand cesseront ces atteintes à la dignité?

Signons, au moins pour faire respecter le droit, et protéger les plus vulnérables d’entre nous.

l’adresse pour signer :
http://educationsansfrontieres.org/article42287.html