AGORA-CAFE

A la suite des manifestations du 11 janvier, les sections de l’Est parisien de la Ligue des droits de l’Homme ont décidé de proposer aux citoyen(ne)s une série de rencontres-débat sur les questions qui divisent la société. Notre objectif : mettre en oeuvre des pistes d’action pour contribuer au mieux vivre ensemble.

Des journalistes et des créateurs seront présents. Venez échanger, débattre, participer !

Le premier se tient jeudi 19 mars 2015, de 19h à 20h30, au Café de la Marie – 61, rue de Bretagne – Paris 3ème (plan dans notre calendrier)

Lancement de l'audit citoyen de la dette publique

Aujourd’hui 26 octobre, le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique publie son appel constitutif. Il invite tous les citoyens à signer cet appel et à s’engager dans la démarche de l’audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l’objet d’un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen. Le Collectif pour un audit citoyen est composé d’une vingtaine d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par plusieurs formations politiques. Il tiendra une conférence de presse à Nice, le 2 novembre à 12h, lors de l’alter-forum qui précèdera et contestera le G20.

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

Appel pour un audit citoyen de la dette publique
Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ? Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? Qui détient ses titres et profite de l’austérité ? Pourquoi les États sont-il obligés de s’endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?

Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d’un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.

En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ?

Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens. Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

Premiers signataires :
Marie-Laurence Bertrand (CGT), Jean-Claude Chailley (Résistance sociale), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Thomas Coutrot (Attac), Pascal Franchet (CADTM), Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires), Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Jean-François Largillière (Sud BPCE), Philippe Légé (Économistes atterrés), Alain Marcu (Agir contre le Chômage !), Gus Massiah (Aitec), Franck Pupunat (Utopia), Michel Rousseau (Marches européennes), Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes), Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l’Homme), Patricia Tejas (Fédération des Finances CGT), Bernard Teper (Réseau Education Populaire), Patrick Viveret (Collectif Richesse)

et Philippe Askénazy (économiste), Geneviève Azam (économiste), Étienne Balibar (philosophe), Frédéric Boccara (économiste), Alain Caillé (sociologue), François Chesnais (économiste), Benjamin Coriat (économiste), Cédric Durand (économiste), David Flacher (économiste), Susan George (écrivain), Jean-Marie Harribey (économiste), Michel Husson (économiste), Stéphane Hessel (écrivain), Esther Jeffers (économiste), Jean-Louis Laville (sociologue), Frédéric Lordon (économiste), Marc Mangenot (économiste), Dominique Méda (sociologue), Ariane Mnouchkine (artiste), André Orléan (économiste), Dominique Plihon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Denis Sieffert (journaliste), Henri Sterdyniak (économiste)…

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

Les migrants tunisiens occupent le gymnase rue de la Fontaine au Roi – Appel a soutien

Samedi 7 mai, des migrants tunisiens, contraints au nomadisme, ont investi le gymnase de la rue Fontaine-au-Roi.

Journal du samedi 7 mai 2011 :
16h35
Les sans papiers Tunisiens occupent un gymnase rue de la Fontaine au Roi et ils appellent a les rejoindre.
Gymnase de la Fontaine-au-Roi, 100 rue de la Fontaine-au-Roi, Paris 11e, Metro Couronnes ou Belleville.
Merci de prevenir par un sms tou-t-es celles/ceux susceptibles de venir et de faire venir du monde
Rassemblement a 18h sur place.
17h09
Il y a un attroupement devant le gymnase ou se tient un tournoi de tennis jusqu’a 18h30. Les frappeurs de baballe ont declare, dans leur grande mansuetude (!), que l’occupation ne leur posait pas de probleme et qu’ils laissaient la place des qu’ils avaient termine...
Une banderole est deployee avec un texte en arabe et en francais: "ni policiers, ni charite, un lieu pour s’organiser".
Quatre agents de la securite de la mairie de Paris sont sur les lieux.

17h31
La banderole est deployee.
Ce gymnase est situe dans un quartier populaire et de nombreux passants s’arretent et soutiennent les occupants.De nombreux soutiens sont devant le batiment.
Le responsable du gymnase a dit aux policiers que tout se passait bien. Ceux-ci ont repondu qu’ils avaient prevenu la mairie. Un de ses responsables est attendu bientot. Les occupants auront particulierement besoin de soutien a ce moment-la.


Réunions et manifestations parisiennes la semaine du 2 mai 2011

La semaine du 2 au 8 mai :

– Le lundi 2 mai à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris.

Ordre du jour:

1° Une intervention de Gérard Aschieri (Président de l’Institut de recherche de la FSU et ancien secrétaire général de la FSU, membre de la LDH) sur « Les enjeux concrets de la défense des services publics. Perspectives pour les mois à venir ».

3° L’organisation de la semaine de votation citoyenne du 16 au 22 mai

4° Démocratie locale : échanges sur le fonctionnement des conseils de quartiers à travers les arrondissements.

5° Préparation du congrès

6° Divers : vie des sections…

Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– Le mardi 3 mai à 18h30 : Débat sur la santé mentale à l’invitation des groupes de travail « Santé et bioéthique » « Abolition de la torture et de la peine de mort » et « Justice » avec Jean Vignes (Sud Santé), Jean-Pierre Martin(Union nationale de la psychiatrie), Claude Louzoun (Collectif –Mais c’est un Homme -) au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

– le jeudi 5 mai à 19h00 : Réunion publique « Palestine : une résistance populaire non violente » à l’invitation de l’association France Palestine Solidarité Paris 14 et avec le soutien de la section Paris 14 de la LDH à la Mairie du 14ème – Salle des fêtes – 12, rue Durouchoux 75014 Paris (métro : Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau).

Avec la révolution des peuples arabes pour la démocratie,  quelles conséquences les Palestiniens vont-ils en tirer pour leur propre lutte ?

L’État d’Israël pourra-t-il poursuivre la même politique à l’égard des Palestiniens ? Quel impact dans l’opinion mondiale pour le futur État palestinien ?

Ouverture par M. Pascal CHERKI Maire du 14ème arrondissement

Table-ronde animée par Mme Bassma KODMANI, Directrice de l’Initiative Arabe de Réforme

et avec la participation de M. Abdallah ABOU RAHMA Coordinateur du comité populaire de Bil’in contre le mur et les colonies, M. Saleh ABDELJAWAD Historien, Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Bir Zeit en Cisjordanie, M. Michael SFARD (sous réserve) Avocat israélien.

– le vendredi 6 mai à 20h00 : Réunion publique « Démocratie ! » à l’invitation des sections Paris 19 et Paris 20 avec Abdane Ben Youssef, Représentant du PDP (Parti démocrate progressiste tunisien) à Paris, Sanhadja Akrouf, Présidente de « Algérie plurielle », Tarek Ben Hiba, Président de la FTCR : Fédération Tunisienne pour une Citoyenneté des deux Rives, Tewfik Allel , Manifeste des Liberté, débat animé par Nesroulah Yous et Alain Esmery, Ligue des Droits de l’Homme au Centre d’animation de la Place des fêtes – 2/4, rue des Lilas 75019 Paris (métro : Place des fêtes, bus : 48, 60).

En Tunisie, en Égypte, en Libye, au Maroc, en Algérie, en Syrie, partout des foules ont bravé la peur et la répression au nom de la liberté et de la démocratie.

Liberté de presse et d’opinion, indépendance de la justice, appel pour des élections libres, condamnation des violences et des spoliations économiques, ces peuples, nos voisins de la rive Sud de la méditerranée, se battent depuis plus de 4 mois pour un monde plus libre, plus juste.

Nous vous invitons à rencontrer des hommes et des femmes qui sont engagés dans ce formidable mouvement pour la liberté.

– Le vendredi 6 mai à 18h00 : Réunion du groupe de travail « Environnement et développement durable » au siège de la LDH -138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

La réunion sera consacrée aux gaz de schistes, compte tenu de l’importance du sujet, de l’engagement de nombreux ligueurs sur ce sujet, et du cas d’école qu’il représentait compte tenu du manque de transparence et de débat démocratique qui ont entouré la modification du code minier et les trois autorisations de forages, enfin de la catastrophe de Fukushima, et les légitimes questionnements de la population française sur notre dépendance à l’énergie nucléaire.

La publication aujourd’hui du rapport d’étape demandé par les Ministères de l’Industrie et celui du Développement Durable montre que la mobilisation ne doit pas faiblir, à la lecture d’une phrase comme celle-ci : « D’un point de vue technique et économique, la probabilité que l’accès à ces gisements permette à notre pays, à un horizon temporel à préciser, de réduire très sensiblement ses importations d’hydrocarbures et de limiter d’autant le déficit de sa balance commerciale n’apparaît pas négligeable. »

Deux questions seront abordées non pas sur les aspects spécifiques et/ou techniques, mais sur ce que ces deux problèmes ont de commun.

– la réintégration de l’activité scientifique dans le jeu normal de la société (le politique), la transparence et le débat démocratique.

– le rôle des experts, le partage des savoirs, et l’émancipation progressive de la pensée unique qui veut que, sauf à vouloir « revenir à la bougie » et à « être des loosers », on ne saurait refuser les « évolutions scientifiques et technologiques inéluctables ».

Vous trouverez les éléments du rapport d’étape « gaz de schistes » :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Nathalie-KOSCIUSKO-MORIZET-et-Eric,

22415.html

– le vendredi 6 mai à 18h30 : Réunion du groupe de travail « Egalité femmes/hommes ; les droits des femmes » au siège de la LDH -138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

Nous parlerons de la réunion du groupe genre du Réseau Euro méditerranéen des droits de l’Homme, qui s’est tenue du 7 au 9 avril à Madrid. Nos amies tunisiennes et égyptiennes, très engagées dans le processus de construction démocratique, ont trouvé le temps de venir et nous avons lancé un texte d’appel au soutien aux droits des femmes dans les pays de la Méditerranée.

Françoise Brié de la FNSF (Fédération nationale Solidarité femmes), membre du réseau qui a participé à cette réunion, sera présente.

Merci de noter : Le groupe de travail se réunira pour un bilan et une discussion le samedi 11 juin à 18h30 au Congrès de la LDH à Reims, toutes les ligueuses et ligueurs intéressés sont bienvenus.

– Le vendredi 6 mai à 18h30 : Réunion du groupe de travail « Lutte contre la torture et abolition universelle de la peine de mort » au siège de la LDH -138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Etat des initiatives sur l’abolition de la peine de mort en France en 2011 ;

. Préparation de la réunion du groupe de travail du 11 juin 2011 pendant le congrès de Reims ;

. Bilan des réunions co organisées par le groupe de travail sur la réforme de la garde à vue (4 mars      voir article H&L n° 153 et l’enfermement psychiatrique (3 mai) ;

. Bilan des contacts pris avec les groupes de travail LDH « Chine », « Égalité hommes-femmes ; les

droits des femmes », « Santé et bioéthique », « Justice » ;

. Points divers.

– du samedi 7 au mercredi 11 mai : Séries d’événements « Mes données c’est personnel ! » consacrés à la protection des données personnelles organisés par la section Paris 10/11 de la LDH avec le soutien de la Mairie du 11ème, de l’AGECA et de la Maison des associations du 11ème.

Nous naviguons, achetons, communiquons sur Internet, nous bénéficions de “miles”, on nous propose de gérer nos données ou bien on nous l’impose… Derrière ces services, que deviennent nos données, recueillies avec ou sans notre consentement ? A quoi sont-elles utilisées ? Quelles garanties pour leur sécurité et notre liberté ? Que faire pour nous protéger ?Plus d’informations : www.mairie11.paris.fr et www.ldh-paris-10-11.com – le samedi 7 mai de 14h00 à 18h00 : « Mes données c’est personnel ! » Rencontres avec des spécialistes à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Maison des associations du 11ème – 8, rue du Général Renault 75011 Paris (métro : St Ambroise, St Maur ou Voltaire).Des informaticiens, des juristes, des spécialistes de la consommation et d’internet, des représentants d’associations… répondent  à vos questions et animent des tables rondes : fichage commercial et bancaire, le paiement en ligne ; les réseaux sociaux ; la gestion des emails ; les fichiers de santé ; les fichiers scolaires ; la gestion des données par les associations.


Merci de noter :

– le lundi 9 mai de 18h30 à 20h30 : « Mes données c’est personnel ! » Séances de formation « Mes données, mes droits » à l’initiative de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).Quels sont vos droits ? Comment les faire appliquer ? Régler les paramètres de confidentialité sur un réseau social.

Nombre de places limitées : inscriptions : paris10.11@ldh-france.org

– Le mardi 10 mai à 19h30 : « Mes données c’est personnel ! » Projection débat autour du film « total contrôle » de Etienne Labroue à l’initiative de la section Paris 10/11 et suivi d’un débat animé par Maryse Artiguelong, secrétaire générale adjointe de la LDH à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

– Le mercredi 11 mai à 19h00 : « Mes données c’est personnel ! » Conférence débat à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Mairie du 11ème arrondissement – salle des mariages – 12, place Léon Blum 75011 Paris (métro : Voltaire)

Achats en ligne, dossier médical, Internet… Nouvelles facilités ? Nouveaux espaces de liberté ? Aujourd’hui, on enregistre nos données. Quels risques pour demain ? Comment les éviter ? Avec : Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la CNIL, Jean-Gabriel Ganascia, Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, informaticien et philosophe, Jean-Marc Manach, journaliste à InternetActu.net et OWNI.fr, blogueur (BugBrother) pour LeMonde.fr, co-fondateur des Big Brother Awards, Jean-Claude Vitran, responsable du groupe de travail Libertés et Technologies de l’Information et de la Communication de la Ligue des droits de l’HommeModérateur : Noé le Blanc, journaliste spécialisé., – le mercredi 11 mai à 20h00 : Café citoyen « L’économie en question » à l’invitation de la section Paris 14/6 avec Philippe Askenazy, Directeur de recherche au CNRS, Professeur à l’Ecole d’économie de Paris, signataire du manifeste des économistes atterrés au café Daudet, 16 rue Alphonse Daudet 75014 Paris (Metro Alesia)Après la crise de 2008 « tout est redevenu comme avant, la crise est derrière nous » disent un certain nombre de spécialistes. Est-ce si évident ?

Venez débattre avec Philippe Askenazy qui analysera la situation actuelle à l’aune de 40 années de politiques qui nous ont conduit là où nous sommes. Il nous donnera également sa vision pour sortir de cette situation.

– Le samedi 14 mai de 9h00 à 17h00 : « Procès de l’enfermement des enfants étrangers » à l’Institut catholique – auditorium Paul Ricoeur – 21, rue d’Assas 75006 Paris (métro : Rennes).

Ce tribunal d’opinion est organisé par Assistance nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE), Association pour la défense des mineurs isolés (ADMIE), la CIMADE, DEI – France (Défense des Enfants International), GISTI, Hors la rue, INFOMIE, Ligue des droits de l’Homme, RESF, SNPES PJJ (FSU), SNUIPP, Syndicat de la

Magistrature, avec le soutien de : l’Association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France (APSR), l’Association pour la promotion de la citoyenneté et des jeunes (APCEJ), le CCFD-Terre Solidaire, l’Ecole de formation psycho-pédagogique (EFPP-Paris), le Secours Catholique, UNICEF France, le groupe des Verts du parlement européen.

La France respecte-t-elle ses engagements internationaux lorsqu’elle prive de liberté des enfants pour le seul fait de leur migration ?

En France, des enfants étrangers (de zéro à dix-huit ans) sont privés de liberté pour la

raison de migration « irrégulière » :

– dans les « zones d’attente » aux frontières lorsqu’ils débarquent « sans disposer des documents requis » qu’ils soient seuls ou accompagnés ou « le temps strictement nécessaire à l’examen du caractère manifestement infondé de leur demande d’asile » ;

– dans les « centres de rétention administrative » lorsqu’ils sont enfermés avec leur famille, voire seuls lorsqu’un examen radiologique prétend prouver qu’ils sont majeurs.

Et pourtant la convention européenne des droits de l’Homme et la convention internationale des droits de l’enfant imposent aux États parties de respecter le droit à la liberté de m’enfant et de ne pas lui infliger un traitement humiliant ou dégradant. La France respecte-elle les droits fondamentaux de l’enfant ? Accorde-t-elle aux enfants ainsi privés de liberté le droit de se défendre équitablement ? Ne privilégie-t-elle pas les règles de contrôle de l’immigration par rapport au devoir de protection ?

Le tribunal sera placé sous la présidence de Paulo Sérgio Pinheiro, ancien expert indépendant du secrétaire général de l’ONU pour l’étude sur la violence contre les enfants, membre de la commission interaméricaine des droits de l’Homme.

Les juges : Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants, médiatrice à la Ville de Paris, Roland Kessous, avocat général honoraire à la cour de cassation.

Le procureur : Serge Portelli, vice-président au TGI de Paris et membre du Syndicat de la magistrature.

L’avocat de la défense : Claude Goasguen, avocat, député de Paris, maire du 16ème arrondissement de Paris (sous réserve).

Les avocats de parties civiles : Brigitte Jeannot, avocat à Nancy, Sylvain Laspalles avocat à Toulouse, Hélène Flautre, députée européenne.

Le tribunal entendra des témoins et des experts décrivant le vécu et la représentation que les enfants se font de l’enfermement.

L’entrée est gratuite, pour s’inscrire : tribunal.enfermement.enfants@gmail.com

– du lundi 16 au dimanche 22 mai : Semaine de votation citoyenne à travers toute la France et à Paris.

– Le jeudi 19 mai de 14h30 à 17h30 : Séminaire n°3 sur les minorités en Europe « La minorité musulmane en France » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

Les personnes de culture musulmane, de nationalité française ou étrangère, sont environ cinq millions. Au-delà de l’aspect démographique, indéniable, peut-on parler de minorités dans un pays réticent à reconnaître la diversité culturelle en son sein ? Comment peut-on décrire la diversité interne, d’origine nationale, de pratiques différentes, de la dite communauté ? Comment peut-on faire apparaître sa légitimité à l’image de celle tous les groupes religieux ? Quelle réflexion les musulmans de France développent-ils devant cette situation inédite ? Quels en sont les aspects sociologiques et théologiques ?

Tarek Oubrou, théologien, président de l’Association des imams de France, dernier ouvrage paru « Profession Imam » (Editions Albin Michel)

Fouad Imarraine, membre du Collectif des musulmans de France (CMF)

– Le samedi 28 mai à 14h30 : Commémoration du 140ème anniversaire des combats de la Commune de Paris 1871.

RDV à l’entrée du Père Lachaise, rue des Rondeaux 75020 Paris (métro : Place Gambetta) pour se diriger en cortège jusqu’au mur des fédérés où il y aura des prises de paroles et des chansons.

Venez avec badges et vos drapeaux nous rejoindre derrière la banderole de la Fédération.

Le thème de cette année sera : Ils ont sauvé la république et fait vivre la démocratie « Réhabilitons les communards ».

– Le lundi 6 juin à 19h15 : réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour à suivre.

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.

Les délais pour les sections :

. avant le 5 mai : date limite de réception au siège des propositions de modifications de l’article 18-1 des statuts de la LDH présentée par le comité régional de Picardie.

. avant le 20 mai : réception au siège des noms des délégués des sections au congrès

. le 27 mai : dernier délai pour tenir la réunion de section portant sur le vote des candidatures au Comité central

. avant le 3 juin : réception au siège des propositions d’amendements aux projets de résolutions

. avant le 10 juin : dernier délai pour la réception au siège des votes individuels sur les candidatures au Comité Central

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