Tunisie : deux pétitions mises en ligne

Voici deux pétitions mises en ligne ces tous derniers jours. Toutes les deux concernent la Tunisie. Ce serait bien qu’elles soient diffusées…
L’une concerne la nomination du représentant d’Ennahdha en France, Karim Azouz, comme Consul général à Paris. L’autre est un manifeste de défense des libertés qui dit sa solidarité avec H Kazdaghli, doyen de l’université de la Manouba à Tunis, qui repasse au tribunal le 25 octobre et risque désormais 5 ans de prison, après une requalification des faits qui lui sont reprochés.
Non à la nomination partisane et partiale au poste de Consul Général de Tunisie à Paris
Manifeste de solidarité avec le Doyen Habib Kazdaghli, l’artiste Nadia Jelassi et tous les défenseurs des libertés académiques, de la liberté de création et de la liberté de presse

Tunisie : une délégation belge pour soutenir le doyen Habib Kazdaghli le 25 octobre

Pour info sur le soutien au Doyen de la Manouba qui repasse au tribunal ce 25 octobre à Tunis :

‘Une délégation belge pour soutenir le doyen Habib Kazdaghli’ (22 oct 2012)
« Une délégation belge menée par Hervé Hasquin, secrétaire permanent de l’Académie royale de Belgique se rendra le jeudi 25 octobre 2012 à Tunis pour assister au procès du doyen de la Faculté des arts, des lettres, et des humanités de La Manouba, Habib Kazdaghli, et ce afin de marquer davantage son soutien au doyen ainsi qu’à la liberté d’enseignement, de recherche et de création, selon un communiqué.
Outre M. Hasquin, cette délégation comprendra la vice-rectrice à la politique académique de l’ULB Annemie Schaus, le président de la Fédération humaniste européenne Pierre Galand, l’avocate pénaliste Michèle Hirsch et le professeur Jean-Philippe Schreiber (ULB)…….. »

11 mai 2012, 17h30 : un rassemblement pour faire libérer Ales Bialiatski !

Vendredi 11 mai à 17h30, sur le parvis de la Mairie du 11e arrondissement, sera inauguré portrait d’Alès Bialiatski, Vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

Information sur le site de la mairie.

La FIDH poursuit son action pour obtenir la libération d’Ales Bialiatski, vice-président de la FIDH et président du Centre des droits de l’Homme Viasna. La condamnation d’Ales Biatiatski est une confirmation de la dégradation de la situation des libertés au Belarus

Voilà plus d’un mois qu’Ales Bialiatski a été transféré à la colonie pénitentiaire de Bobrouïsk, où il doit purger le reste de sa peine (4 ans), accusé par les autorités « d’évasion fiscale à grande échelle ». La Cour de Cassation à Minsk a confirmé, le 24 janvier 2012, en son absence, la sentence de 4 ans et demi de prison à régime sévère et la confiscation de ses biens (y compris le bureau de Viasna). Le 22 mars dernier, Ales Bialiatski est sorti de l’isolement où il avait été placé dès son arrivée à Bobrouïsk, pour rejoindre l’unité où il doit effectuer les travaux obligatoires.

La FIDH, avec Viasna et son vice-président Valentin Stefanovitch, compte tenu de l’évidence de la confirmation du jugement en cassation, avait demandé des réactions politiques fortes et des manifestations de solidarité du parlement européen, de la Commission européenne et des délégations des Etats membres. Cette série de rendez-vous a permis, plus largement, de mobiliser les instances européennes sur la situation des droits de l’Homme en Bélarus et en particulier sur la situation des prisonniers politiques et a eu un impact important dans la presse.

En outre, en mars 2012, grâce à cette mobilisation, le Belarus a été inscrit sur la liste des pays en crise, ce qui permet une flexibilité plus grande dans la remise des fonds aux défenseurs. Ainsi, la FIDH peut poursuivre au quotidien des actions de sensibilisation au niveau international afin que des sanctions efficaces soient prises contre le régime de Loukachenko et les personnes qui le mettent en oeuvre.

La situation politique ne cesse de se détériorer au Belarus : de nouvelles législations liberticides ont été adoptées, aggravant la situation des droits de l’Homme, et singulièrement de la société civile et des défenseurs, devenus de véritables otages du régime en même temps qu’il leur est interdit de sortir du pays, comme c’est le cas pour Valentin Stefanovitch, vice-président de Viasna et pour bien d’autres défenseurs locaux.

Enfin dernière signe de l’aggravation de la situation, après que le Belarus exigé le départ de l’ambassadeur polonais et des représentants de l’Union européenne, les pays de l’Union ont décidé le rappel de tous leurs ambassadeurs.

Maintenant que tous les recours judiciaires ont été épuisés, la mobilisation ne doit pas fléchir, afin que Ales Bialiatski, manifestement otage et victime d’une négociation politique avec la communauté internationale, soit libéré par les autorités bélarusses.

La mobilisation doit d’autant plus se développer que le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies doit en juin adopter une résolution sur la situation au Belarus. L’heure est donc à faire pression sur les Etats qui ont de l’influence et/ou qui entretiennent des relations particulièrement étroites avec le Belarus.

Deux plaintes concernant Ales Bialiatski ont été déposées avec le soutien de la FIDH – l’une devant le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire dans le cadre de l’Observatoire des défenseurs des droits, l’autre auprès du Comité des droits de l’Homme de l’Onu par la famille (l’épouse d’Ales Bialiatski a pu rendre visite à la FIDH à Paris en février) et par la FIDH.

La mobilisation est à faire aussi au quotidien pour accompagner l’équipe de Viasna dans sa ré-organisation stratégique face à la détention de longue durée de son Président et pour prévenir de nouvelles menaces.

Les témoignages et les manifestations de solidarité envers Ales Bialiatski sont très fortement attendus au Belarus. En dépit de son isolement le plus strict, la communication est possible et Ales Bialiatski suit avec courage et espoir l’écho de cette mobilisation..

Six mois après un verdict inique, la FIDH veut démontrer que la détermination reste entière et organise une mobilisation, le 11mai 2012. La LDH en est partie prenante

Le 11 mai prochain, le portrait d’Ales Bialiatski sera accroché sur la façade de la mairie du 11e arrondissement de Paris, où la FIDH a son siège. Cette action sera accompagnée d’un rassemblement à Paris. Des actions similaires sont appelées dans les divers pays européens.

 

Vous pouvez suivre la mobilisation internationale sur freeales.fidh.net et sur le site de Viasna spring96.org.

Pour en savoir plus :

http://freeales.fidh.net/pages/liberez-ales-bialietski

L’AFFAIRE CHEBEYA, UN CRIME D’ÉTAT ?

LES FILMS DU PARADOXE présentent

L’AFFAIRE CHEBEYA, UN CRIME D’ÉTAT ?

Un film de Thierry Michel

(Belgique – 2011 – 1h36)

• Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais des Droits de l’Homme, est retrouvé assassiné dans sa

voiture. Plusieurs policiers sont arrêtés et un procès a lieu.

GRAND PRIX DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DES DROITS DE L’HOMME – PARIS 2012

SORTIE NATIONALE : 4 AVRIL 2012

à l’Espace St Michel – 7 place St Michel – 75005 Paris – http://espacesaintmichel.free.fr/

http://chebeya-lefilm.com/

Appel à soutien : SOS Tunisie : les libertés menacées !

La section Paris 10/11 soutient l’appel « SOS Tunisie : les libertés menacées ! » lancé ce 26 janvier suite à des évènements alarmants qui se sont déroulés en Tunisie ces derniers temps.

http://www.petitions24.net/sos_tunisie_les_libertes_menacees

Une centaine de Tunisiennes et Tunisiens à l’étranger, notamment en France, des universitaires, des chercheurs, acteurs de la société civile et citoyens ont lancé cet Appel pour défendre les libertés menacées dans le pays. Les signataires s’alarment « de la dégradation des libertés acquises par la Révolution tunisienne » et demandent notamment « aux autorités publiques de mettre tout en œuvre pour rechercher les auteurs (des) violences, de les traduire devant les tribunaux et d’assurer sans délai la sécurité des personnes menacées ».

Vous pouvez soutenir cet appel en signant la pétition « SOS Tunisie : les libertés menacées ! » http://www.petitions24.net/sos_tunisie_les_libertes_menacees

Théâtre : Un dhikri pour nos morts

Du 18 au 20 et du 25 au 27 janvier 2012 à 20h30, au théâtre Confluences :

Un dhikri pour nos morts

Conscience brisée, un homme, fils et petit-fils d’un peuple de lune*, raconte, la rage entre les dents, le lent délitement de son archipel. Nous sommes aux Comores. Et ses semblables se noient par milliers sous les spotlights éteints du vaste monde. Au pied du mur – un mur dressé d’une main de maître sur un bras de mer d’à peine 70 km de long – l’homme égrène son chapelet au rythme des kwasa en naufrage, orchestrant ainsi le dhikri de la dernière illusion.

Un dhikri pour nos morts rend compte des obsessions d’un homme face au plus grand cimetière marin de l’océan indien. Entre l’Union des Comores et «Mayotte française» se meurent des milliers d’innocents depuis 1995, suite à l’instauration par l’Etat français du «visa Balladur». Les Nations Unies considèrent Mayotte comme un territoire occupé par la France depuis 1975. Les kwasa sont les embarcations de fortune utilisées par une partie de la population comorienne pour rejoindre cette île. Le dhikri est un rituel d’invocation divine dont se saisissent les initiés soufi pour rendre hommage à leurs saints et à leurs morts les plus illustres aux Comores.

Adresse : 190 boulevard de Charonne 75020 PARIS.

Ligne 2 Métro Philippe Auguste ou Alexandre Dumas.
Informations et réservations: 01 40 24 16 46 / mail: resa@confluences.net Informations mécénat: 06 03 43 27 74 / mecenat.confluences@gmail.com


TARIF SPECTACLE
Plein tarif: 15€ Tarif réduit: 13€ Tarif groupe 10€ Scolaires : 5€

Fête de l'association Telilt : traditions Touareg – 17 septembre 2011

Samedi 17 Septembre 2011 à l’Espace Kiron (Paris 11ème) – Fête de l’association Telilt : traditions Touareg

Le but de cette événement, ouvert à tous, est de faire connaitre la culture et les traditions Touareg par une exposition de photos, d’artisanat (en cuir, vannerie, bois, bijoux Touaregs en argent…), panneaux explicatifs ainsi que la musique (concert). Les actions de l’association seront également présentées.

Ce sera la 2nd fête de l’association, après le  succès de l’an passé (plus de 150 participants).

Information communiquée par Mme Hélène Okba Kounta, Présidente Association Telit