Le 6 avril, les forces de l’ordre ont fait usage d’un attirail répressif complètement démesuré contre une chaîne humaine, non violente, de lycéens qui stationnaient devant l’entrée de leur lycée,
Ce rassemblement situé à l’entrée du Lycée ne constituait aucun obstacle à la circulation ni un trouble conséquent à l’ordre public.
Pourtant, après avoir été gazés, mis en joug par des lanceurs de grenades Cougar des LBD pointés au niveau du visage, les lycéens ont également dû assister à l’interpellation violente de l’un d’entre eux.
En effet , toutes les techniques déjà trop connues ayant abouti à des conséquences dramatiques ont été utilisées.
Placage au sol, immobilisation par quatre policiers se positionnant pour peser de tout leur poids sur le jeune.
La LDH alerte toutes les autorités concernant ces pratiques violentes qui ont contribué à mettre en danger des mineurs qui ne faisaient qu’expérimenter la liberté de manifester, qui est une des libertés fondamentales dans un État démocratique.
De surcroît, les mineurs doivent être l’objet d’une protection renforcée en raison de leur âge.
Quant à l’usage de la force publique, la LDH rappelle qu’elle doit être encadrée et respecter les principes de stricte nécessité et de proportionnalité.
La LDH attire l’attention de toutes les autorités concernant des pratiques hors du cadre de l’état de droit et de plus particulièrement dangereuses.
des images montrant la démesure des armes utilisées pour faire peur aux lycéens et la preuve de la certitude des policiers de ne pas être menacés puisque tous avaient le crane découvert, aucun casque ni béret ni képi…