Rien ne peut justifier qu’une femme de 74 ans se retrouve à l’hôpital avec de graves blessures parce qu’elle voulait exercer son droit de manifester.
La violence avec laquelle cette femme âgée a subi, à Nice, la charge des forces de l’ordre est une des conséquences des consignes délivrées par le ministre de l’Intérieur.
Que, de plus, la famille de Madame Legay ne puisse avoir toutes les informations utiles sur son état de santé interroge sur les raisons qui conduisent à cette situation.
La LDH assure Madame Legay et sa famille de toute sa solidarité et exige qu’une enquête soit menée en toute impartialité et en toute transparence.
Suite à ces faits, la LDH a participé à un rassemblement pour « la liberté de manifester » devant la préfecture de La Roche sur Yon à l’appel d’Attac Vendée.
Ci-joint l’extrait du journal Ouest France :
La Roche-sur-Yon. Un rassemblement pour « la liberté de manifester »
Lancé le jour-même, l’appel d’Attac Vendée a été entendu par une vingtaine de militants. Ce lundi 25 mars, ils manifestaient en soutien à la militante d’Attac blessée à Nice.
Ils étaient une petite vingtaine lundi 25 mars à 18 h, devant la préfecture de La Roche-sur-Yon. Des membres de l’organisation Attac, mais également des gilets jaunes et des militants, de la Ligue des droits de l’Homme et du Parti communiste. Tous ont répondu à l’appel du comité local d’Attac de Vendée, lancé dans l’après-midi pour dénoncer « la répression des rassemblements pacifiques » .
Une action, réalisée dans le plus grand calme, entreprise pour soutenir Geneviève Legay, porte-parole d’Attac dans les Alpes-Maritimes, grièvement blessée après une charge des forces de l’ordre samedi à Nice. « Nous avons peur que, plutôt que de résoudre cette crise, le gouvernement accentue la répression. On espère un vrai débat démocratique sur la liberté de manifester. Protester est un droit », a défendu Stéphane Thobie, président d’Attac Vendée.