Les Rencontres dans Sud-Ouest

L’utopie au cœur des Rencontres

[LEG_LEGENDE]Christian Bourroux (cinéma Le Surf), Emmanuelle Stroesser (Ligue des droits de l’homme) et Claude Baudin, maire de Saint-Palais-sur-Mer.

Christian Bourroux (cinéma Le Surf), Emmanuelle Stroesser (Ligue des droits de l’homme) et Claude Baudin, maire de Saint-Palais-sur-Mer. (Photo J. B.)

La deuxième édition des « Rencontres du livre et du citoyen » se tiendra les samedi 16 et dimanche 17 février, à la salle des fêtes de Saint-Palais-sur-Mer.

Cette manifestation organisée par la Ligue des droits de l’homme du Pays royannais, en partenariat avec les librairies du Rivage et l’Odyssée de la BD de Royan, sur le thème « L’utopie a-t-elle encore de l’avenir », est soutenue par la Région Poitou-Charentes, la direction régionale des affaires culturelles (Drac), la communauté d’agglomération Royan Atlantique, ainsi que par les villes de Saint-Palais-sur-Mer et Royan et le cinéma Le Surf de Saint-Palais-sur-Mer.

Au programme samediSamedi 16 février : à 10 heures, ouverture au public, suivie, de 11 heures à 12 heures, de rencontre avec Yves Grevet et Bruce Bégout.

De 14 heures à 15 h 30, table ronde intitulée « Les jours heureux, version 2013 : ils imaginent un nouveau contrat social ». De 15 h 45 à 16 h 15, rencontre avec Dan (Daniel Alexandre) ; de 16 h 30 à 18 heures, nouvelle table ronde : « Quelle(s) utopie(s) politique(s) aujourd’hui ? ». De 18 heures à 18 h 30, rencontre avec Marie Cosnay et Patricia Cottron-Daubigné. À 18 h 30, au cinéma Le Surf, « Tous au Larzac », en présence du réalisateur Christian Rouaud (tarifs réduits).

Au programme dimancheDimanche 17 février, ouverture au public à 10 heures. De 10 h 30 à 12 heures, table ronde intitulée « Mondes parfaits ? ». De 12 heures à 12 h 30, rencontre avec Pierre Larrouturou.

De 13 h 30 à 15 heures, table ronde « La fin des frontières », suivie, de 15 h 15 à 15 h 45, par une rencontre avec Claire Gratias. De 16 heures à 17 h 30, dernière table ronde sur « la puissance utopique de la littérature ». De 17 h 45 à 18 h 15, rencontre avec des éditeurs. À 18 h 30, clôture des Rencontres, suivie d’une nouvelle projection de « Tous au Larzac » au cinéma Le Surf.

Pendant les deux journées, dédicaces à la Grande librairie, expositions de bandes dessinées, projections de documentaires et de courts métrages au cinéma Le Surf.

Contacts : Cyril Naudin (05 46 06 52 89) ou Emmanuelle Stroesser (05 46 06 86 40).

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Littérature de jeunesse aux Rencontres

Cette année, trois auteurs de littérature de jeunesse sont invités aux Rencontres du livre et du citoyen (Programme « Littérature de jeunesse » ICI) : Yves Grevet, Fanny Robin et Claire Gratias. Plusieurs de leurs livres seront ainsi mis à l’honneur.

 

« Méto »

Soixante-quatre enfants vivent coupés du monde, dans une grande maison. Chacun d’eux sait qu’il devra en partir lorsqu’il aura trop grandi. Mais qu’y a-t-il après la Maison ?

 

« L’école est finie »

Un court roman qui ne manquera pas de titiller les esprits, et de nous faire réfléchir à l’école et à la société que nous voulons pour demain.

 

« Nox »

Un grand roman d’aventure qui renouvelle le genre de la dystopie. 

Dans une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque – la nox –, les hommes sont contraints de pédaler ou de marcher sans cesse pour produire leur lumière.

 

« On n’a rien vu venir »

Un roman à 7 voix destiné aux jeunes lecteurs de 10 ans et plus. Il décrit, à travers le regard de 7 familles, l’arrivée au pouvoir du « Parti de la Liberté » et les mesures radicales qui s’ensuivent. Un texte qui montre, avec des mots adaptés à son public, les dégâts que peut produire la propagande démagogique, lorsqu’  » on n’a rien vu venir « .

 

« Le signe de K1 »

Une variation extrêmement originale sur le thème toujours excitant du voyage dans le Temps : la colonisation temporelle !

Début du XXIVe siècle. Le niveau des eaux a considérablement monté à la surface du globe. Réduite à une dizaine de milliers d’habitants, la population de la Terre s’est réfugiée dans les Hauts Monts du Karakoram. Alors que l’humanité menace d’être emportée par ce nouveau Déluge, vingt-deux Pionniers et leurs familles sont enrôlés pour un voyage dans le temps qui les ramènera en 2020. Leur mission : s’intégrer discrètement à la population pour préparer l’exode des survivants. Son nom de code : « Le Protocole de Nod ».

La Bande Dessinée et les Rencontres

Parmi les auteurs invités aux 2è Rencontres du livre et du citoyen, trois arrivent directement du monde de la bande dessinée : DAN (ou a.dan ; se prononce Adam),  Jean-Baptiste ANDREAE et Richard MARAZANO.

Une exclusivité en avant-première !

Les éditions Dargaud nous donneront le tome trois du Protocole du Pélican en avant-première. Au dessin : Jean-Michel Ponzio ( Le complexe du chimpanzé, Genetiks, L’ordre de Cicéron…). Au scénario : Richard Marazano ( Le complexe du chimpanzé, Chaabi, Cuervos, Otaku blue, Le rêve du papillon…), qui sera présent aux Rencontres.

L’histoire : Douze citoyens d’apparence ordinaire sont enlevés et conduits en lieu secret pour y être soumis à une étrange expérience… Quelles sont les raisons de ces kidnappings ? Qui en sont les commanditaires ? Et, surtout, que cherchent les scientifiques qui cartographient l’esprit de ces condamnés sans jugement ? Prisonniers ou geôliers, scientifiques ou cobayes, coupables ou innocents, tous doivent se soumettre au protocole… On peut tuer un homme, mais peut-on tuer une idée ?

Le protocole Pélican appartient au genre science-fiction, le lecteur sur les deux premiers tomes ne se pose que des questions et se demande quel est le degré de manipulation imaginé par Marazano ? Nous sommes plongés au sein d’une énigme opaque, nébuleuse et Marazano, délivrant les solutions au compte-goutte, renforce la perplexité du lecteur. Ce troisième tome apporte le début d’une solution. Cette série est remarquablement servie par le dessin de Ponzio, froid, quasi photographique qui renforce l’impression de malaise de cette histoire, huis-clos angoissant.

Deux expos B.D.

Des  planches originales de DAN,  de la B.D. « Thoreau, la vie sublime »,  le père de la désobéissance civile (scénario de Maximillien Le Roy, éd, Lombard, 2012) et des planches originales de Jean-Baptiste ANDREAE, de la B.D. « Azimut » (scénario Wilfrid Lupano, ed Vents d’Ouest), quelque part, dans le vaste capharnaüm des mondes possibles, il en existe un où, plus qu’ailleurs, on reste profondément outré par l’idée de la vieillesse et de son issue tragique.

Dédicaces

Dan, Andréae et Marazano seront présents pour des dédicaces et participeront à des tables rondes et rencontres.

Une affiche

Un grand merci à Arthur de Pins, qui nous a offert un extrait retravaillé sur le thème de l’Utopie, du Tome 3 de « La marche du crabe » (Soleil Productions, nov. 2012) pour l’affiche des Rencontres.

Avant les Rencontres…

LECTURES

 

Lectures à haute voix, assurées par « les Diseurs de Mots » : Jacqueline et Alain Bonnifleau, Isabel Lopez-Peralta et Patricia Peltin

 

Dans les bibliothèques et centre socio culturel du pays royannais :

  • Bibliothèque d’Etaules, mercredi 23 janvier, à 18h30
  • Centre socio culturel de Royan, jeudi 31 janvier, à 18h30
  • Centre socio culturel du canton de Cozes, mercredi 6 fevrier, à 18h (salle de Meschers, derriere l ‘OT)
  • Bibliothèque de La Tremblade, vendredi 8 février, à 18h30
  • Bibliothèque de Saint Palais sur Mer, vendredi 1er février, à 18h30
  • Centre socio culturel de Saint Sulpice de Royan, jeudi 14 février 18h30
  • Bibliothèque de Saint Georges de Didonne, vendredi 15 février, à 18h30

 

Au programme :

Cioran, Platon, Thomas More (l’inventeur du concept de l’utopie),Yves Paccalet (Partageons ! L’utopie ou la guerre), et Martin Luther-King (« je fais toujours ce rêve »)

et pour les auteurs présents aux Rencontres du livre et du citoyen :

Eric Hazan, « une autre histoire de la révolution française »

Marie Cosnay, « A notre humanité »

Luc Dellisse, «2013 année terminus»

Bruce Begout, « Zéropolis » et « Le ParK »

Pierre Larrouturou, « C’est plus grave que ce qu’on vous dit… Mais on peut s’en sortir »

 

"Hommes et libertés" n° 160 – Jeunesses

Parution d’Hommes & Libertés n° 160

Jeunesses

 (décembre 2012)


SOMMAIRE

Editorial

Des Baumettes à la République
Pierre Tartakowsky

Actualité

Roms migrants en France : quelle politique ?
Laurent El Ghozi

Du fichage à la vidéosurveillance : enjeux et questionnements
Maryse Artiguelong, Viviane de Lafond

« Nous, associations de Guyane »

Mémoire des travailleurs forcés vietnamiens en France
Gilles Manceron

Monde

La déroute de l’Europe des règles
Guillaume Duval

Russie : les droits toujours muselés
Sacha Koulaeva, Eric Simon

Le Venezuela de Chavez : entre rupture et continuité
Gisèle Jean

Turquie : quand la répression s’intensifie
Catherine Choquet

Dossier « Jeunesses »

Ce que parler de jeunesse(s) veut dire
Jean-François Mignard

Lutter contre le chômage et favoriser l’emploi des jeunes
Jean-Baptiste Prévost

Travailleurs sociaux et jeunes en crise
Laurent Ott

Jeunesses, classes dangereuses et politiques publiques
Francis Bailleau

Québec : pour le droit à l’éducation
Ligue des droits et libertés du Québec

L’engagement des jeunes aujourd’hui
Jacques ion, François Maguin

Les jeunesses au cœur du pacte social
Françoise Dumont

Revue d'actu's – janvier 2013

Revue (non exhaustive) d’actu ‘s

Réunion LDH ROYAN du 7 janvier 2013

… actu législative / réglementaire …

 

La solidarité n’est plus un délit

 

Depuis le 1er janvier, le délit de solidarité n’existe plus. Plus précisément, il a été aménagé de telle sorte que l’aide au séjour irrégulier n’est plus un délit “lorsque l’acte reproché n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte” et s’il “consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci”.  Le délit de séjour irrégulier est lui  aussi  supprimé (mais le délit d’entrée irrégulière perdure avec une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an et une amende de 3750 euros). Quant à la garde à vue des sans papiers (pour vérification de la régularité du séjour), elle est remplacée par une « retenue pouvant aller jusqu’à 16 heures ». En pratique, la police ne peut contrôler quelqu’un “que si des éléments objectifs déduits de circonstances extérieures à la personne même de l’intéressé sont de nature à faire apparaître sa qualité d’étranger”. Critique, le GISTI estime que cela ne changera pas grand chose, et notamment n’empêchera pas les contrôles au faciès.

Logement : statu quo

Suite au rejet par le conseil constitutionnel de la loi Duflot sur le logement et le foncier, celle-ci a dû repasser au Parlement. Une question de procédure donc… mais qui se solde par la perte, au passage, de quelques articles, dont celui qui instaurait un taux minimum de 10% de logements sociaux pour toutes les communes de 1500 à 3500 habitants (au sein d’une agglomération de 50 000 habitants). Une mesure qui aura eu un impact certain sur notre agglomération ! Le renforcement de l’obligation de logements sociaux de 20 à 25 % dans les communes déjà obligées d’appliquer la loi SRU (le cas chez nous de Royan, St Georges de Didonne, la Tremblade, Saujon, Vaux sur mer et Saint Palais) a, elle, été maintenue. Les communes qui ne s’y conformeront pas verront la pénalité multipliée par 5, soit passer aux environs de 750 euros par logement manquant ; soit plus de 500 000 euros pour la seule ville de Royan !

 

La proposition de loi de Quentin rejetée

 

Le 6 décembre, notre député maire a défendu sa proposition de loi à l’Assemblée nationale. Celle ci visait « à encadrer les grands passages (de gens du voyage) et à simplifier la mise en œuvre de la procédure d’évacuation forcée » ainsi que donner des pistes pour ceux qui se sédentarisent. En résumé, la PPL souhaitait transférer à l’État la responsabilité pesant aujourd’hui sur les communes concernant l’accueil de ces grands passages, ainsi que « l’offre d’habitat adapté », celle ci s’avérant selon le député « insuffisante » parce ce que « les collectivités ne mettent que rarement en place un tel habitat dont l’existence doit pourtant être prévue par les documents d’urbanisme » (sic). Dans ce dernier cas, sa proposition entendait donc « obliger l’État à proposer une solution de relogement adaptée aux personnes sédentarisées sur des terrains inadaptés, qu’il s’agisse d’aires d’accueil ou de terrains non destinés à l’habitat depuis une durée supérieure à dix-huit mois ». Une situation qui fait étrangement écho à celle vécue à Royan et sur le terrain dit de la Puisade, mais cela n’a pas évoqué lors de ce débat parlementaire. Didier Quentin n’a pas réussi à convaincre les députés de la majorité ni le gouvernement, malgré ce dernier argument : « Je le répète, il ne s’agit absolument pas pour nous de stigmatiser tel ou tel. Il se trouve que, personnellement, je suis membre de l’Association pour la promotion des gens du voyage. Je ne crois pas que l’on puisse être soupçonnés de je ne sais quelles mauvaises intentions ». En revanche, on peut le soupçonner d’amnésie : il a bien été été adhérent de l’APGV, en 2003 et 2004, puis de nouveau en 2009, mais n’a plus renouvelé sa cotisation depuis.

 

Vidéosurveillance à la diète

 

Le budget dédié à l’aide aux collectivités pour l’équipement en dispositifs de vidéosurveillance va diminuer de 10 millions d’euros, passant à 19,7 millions en 2013. Le ministère de l’Intérieur a commandé un audit sur les atouts et limites de la vidéosurveillance en France… heu pardon « vidéoprotection » doit on dire depuis que le gouvernement précédent a obligé à ce changement de vocabulaire ! … mais patience, les résultats ne sont pas attendus avant 18 mois.

… autres actus …

 

Le vrai faux des chiffres sur la pauvreté

(Chiffres et données issus de la Conférence nationale sur la lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale et de ses rapports préparatoires)

14,1 % de la population (8,6 millions de personnes) vivaient en situation de pauvreté en 2010 (13,5% en 2009). Le seuil de pauvreté est situé à 964 euros par mois pour une personne seule.

Les chômeurs sont trois fois plus touchés par la pauvreté.

1 enfant sur 5 vit dans la pauvreté.

Le taux de pauvreté des jeunes dépasse 20 % et ne cesse d’augmenter depuis 2004.

800 000 personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour manger.

Dans plus d’un ménage pauvre sur deux, une personne travaille (souvent à temps partiel ou sur de courtes périodes dans l’année).

1,5 milliard d’euros = la sommes des aides qui ne sont pas redistribuées parce que les personnes qui y auraient droit ne les demandent pas.

Près d’une personne sur trois qui pourraient bénéficier du RSA socle ne le demandent pas.

Près de 7 personnes sur dix qui pourraient bénéficier du RSA Activité ne le demandent pas (soit 800 000 personnes).

5 millions de personnes sont titulaires de minima sociaux.

912 000 personnes ont obtenu l’aide juridictionnelle en 2010 (seuil de 1393 euros par mois).

757 000 ménages étaient en cours de désendettement en juin 2012 (plus de 200 000 nouveaux dossiers par an).

210 000 étrangers bénéficient de l’aide médicale d’État en 2011.

Le non recours à la CMU complémentaire atteint 20 %.

En 2011, la CNAM a relevé 563 cas de fraudes à la CMU pour 4,4 millions de bénéficiaires.

Quant aux “bénéficiaires de la CMU qui roulent en Porsche”, “vérifications faites”, Jean-François Chadelat, président d’honneur du Fonds CMU, a découvert « que personne ne les avait vraiment vus, qu’il s’agissait purement et simplement d’une rumeur. Jusqu’au jour où j’ai eu connaissance d’un demandeur de la CMU qui se déplaçait en Rolls-Royce ! L’affaire a même suscité des interpellations au Parlement. Il s’agissait d’un châtelain britannique qui, en effet, vivait dans un manoir de soixante-dix-sept pièces sur 50 hectares de terre et ne disposait d’aucune ressource en France. Depuis lors, la loi a été modifiée afin de prendre en considération les revenus perçus à l’étranger”(extraits d’une audition de la commission des affaires sociales à l’Assemblée, en décembre 2012).

 

Toujours « non » au don de sang par les homosexuels

 

Lors d’une interview sur BFM TV, la ministre des Affaires sociales (Marisol Touraine) a considéré que les conditions ne sont toujours pas réunies pour que les homosexuels masculins puissent donner leur sang. Le magazine VIVA rappelle que François Hollande « s’était pourtant déclaré favorable à la levée de cette interdiction » pendant la campagne présidentielle. Cette interdiction date de 1983, et concerne « les hommes déclarant avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, en raison d’un risque considéré comme accru de contamination par le virus du sida (VIH) ». « Les associations de défense des homosexuels regrettent cette décision qui, selon elles, stigmatise cette communauté ».

 

Pour en savoir plus sur l’univers carcéral

 

Alors que le nombre de personnes détenues (67 000) dépasse le nombre de places disponibles dans les prisons, à noter la mise à jour du Guide du prisonnier qui vient de sortir. « Destiné aux personnes incarcérées, à leurs proches, aux professions judiciaires, aux intervenants en milieu carcéral et à tout citoyen s’interrogeant sur les droits du prisonnier, ce livre accompagne par un jeu de questions-réponses l’intégralité du parcours d’un détenu, du premier au dernier jour de prison. Les différentes étapes – entrer en prison, vivre en prison, faire respecter ses droits, préparer sa sortie – sont abordées successivement et donnent lieu à une explication claire de la règle de droit, confrontée à son application au quotidien et illustrée par des témoignages, analyses et articles de presse », présente l’Observatoire internationale des prisons, auteur de l’ouvrage édité par La Découverte (704 pages 30 euros).

Dans un mois, on se rencontre !

M-1 ! Prenez date !

Rencontres du livre et du citoyen
samedi 16 et dimanche 17 février 2013
à la salle des Fêtes de Saint-Palais

En 2013, la déclaration universelle des droits de l’homme célébrera ses 65 ans ! Son utopie reste plus que jamais notre utopie.
L’utopie (les utopies !) sera le thème des 2è Rencontres du livre et du citoyen

Comme l’an dernier, il y a un AVANT les Rencontres :

– le 7 février : Rencontre avec Éric Hazan,auteur d »Une histoire de la Révolution française » (La Fabrique Editions) – 19 h – auditorium du lycée Cordouan (accès libre)

Pour l’auteur, éditeur et écrivain, la Révolution a changé à jamais la façon de penser et de vivre du monde occidental. Ce livre donne à entendre la voix des assemblées, des personnages célèbres et celle du peuple. Quand ces voix se font discordantes, alors viennent les moments les plus sombres, jusqu’au drame du 9 thermidor. Éric Hazan « espère que ce livre fera souffler un peu d’enthousiasme révolutionnaire sur notre époque où la tendance est plutôt au relativisme et à la dérision »

– du 23 janvier au 15 février, lectures des « Diseurs de mots », dans les bibliothèques et centres sociaux du pays royannais

– les jours précédents les Rencontres, des auteurs littérature jeunesse iront à la rencontre du jeune public dans des écoles du pays royannais

Pour vous tenir au courant du programme, des dates, en savoir plus sur les invités, etc.
Un clic vers notre site :  http://www.ldh-france.org/section/royan/

Cette manifestation est organisée par la Ligue des droits de l’homme du pays royannais en partenariat avec les librairies du Rivage et l’Odyssée de la BD de Royan, et soutenue par la région Poitou-Charentes, la DRAC, la Communauté d’agglomération Royan Atlantique ainsi que les villes de Saint Palais et de Royan et le cinéma Le Surf de St Palais sur Mer

CINE-DEBAT « L’évangile de la révolution » de François-Xavier Drauet en présence du réalisateur

Le 10 novembre 2025 à 20h à . Salle Michel Legrand à Saint-Palais-sur-Mer

Lancement d’une campagne de communication 2025

Aidez-nous à diffuser et partager !

La LDH lance, en ce mois de septembre 2025, une campagne nationale inédite pour alerter, mobiliser et agir contre la progression des idées d’extrême droite et leurs conséquences autoritaires.
Cette campagne a pour objectif de rappeler à chacune et chacun que les droits et libertés sont les éléments constitutifs de toute démocratie et l’Etat de droit, le meilleur rempart face aux dérives autoritaires.

Mobilisations du 1er mai

➤ Partout en France Lire le communiqué

En cette journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs, portons ensemble la rénovation démocratique qui n’a pas été engagée jusqu’ici et qui doit reposer sur l’Etat de droit et l’indivisibilité des libertés et des droits économiques, sociaux, environnementaux et culturels pour toutes et tous.

Rassemblements le jeudi 1er mai 2025 partout en France➤ A Narbonne En présence de Nathalie Tehio, présidente de la LDH.  Face à l’organisation du meeting du RN le 1er Mai à Narbonne, nous vous invitons à exprimer votre profond désaccord avec les idées d’extrêmes droites en participant à la mobilisation narbonnaise le même jour. Lire le programme

FESTIVAL CINEMA à Saint-Palais-sur-Mer :  «Films, Droits et Liberté(s). »

La section LDH pays royannais et le cinéma de Saint Palais sur Mer organisent un petit festival intitulé : Films, Droits et Liberté(s).

Il aura lieu du 14 au 16 Février prochain à la salle Michel Legrand à Saint-Palais-sur-Mer.

La LDH vous souhaite une bonne année et vous présente ses meilleurs vœux pour 2025 !

Chaque adhérente et adhérent, au sein de leur sections, fédérations et comités régionaux, ont contribué à porter nos luttes essentielles et à défendre les droits et libertés sur tous les territoires. Nous vous en remercions. 

En 2025, poursuivons ensemble nos mobilisations et nos luttes !

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

Appel à mobilisation :

Manifestations le 14 décembre 2024, partout en France et à Paris, place de Clichy à 14h

Meeting le 18 décembre 2024, à 18h30, à la Bourse du travail, 29 boulevard du Temple 75011 Paris – salle Henaff

Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui — selon elle — seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !

Mobilisations partout en France

Voir en plein écran

➤ Le 14 décembre, manifestons partout en France pour défendre le respect de la protection et des droits des travailleuses et travailleurs migrants, de leurs familles et de toutes les personnes exilées !

Et le 18 décembre, Journée internationale des migrants, en meeting unitaire à Paris et dans d’autres initiatives en régions, réaffirmons plus encore l’impérieuse nécessité de l’égalité des droits pour toutes et tous, né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs !

Ciné Blabla du Collectif Habitat

« Domicile fixe » de Xavier Diskeuve

Le Collectif pour l’habitat social en pays royannais vous donne rendez-vous
au cinéma Michel Legrand de Saint-Palais-sur-Mer,
mardi 10 décembre, à 19h, pour la première étape de « L’habitat dans tous ses états ! »

« Domicile fixe » court métrage de Xavier Diskeuve, suivi d’un débat : sans abris, une réalité ici comme ailleurs

CINE-DEBAT « JOUER AVEC LE FEU »

le 7/12/2024 à 20h30 au CREA

Synopsis

Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l’aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l’emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l’amour cède place à l’incompréhension…

SAINTE-SOLINE : LE RAPPORT QUI DÉMASQUE LES MENSONGES DES HOMMES DE DARMANIN

Vous pourrez voir la vidéo, en cliquant sur la lien ci dessous, d’un entretien entre une journaliste de « Le Media », Lisa Lap et deux observatrice et observateur de la LDH, Capucine Blouet et Flavian Lauzu. Ils commentent le rapport des observatoires des libertés publiques et pratiques policières de la LDH :  » Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain » .( Sainte Soline, le 25 mars 2023)

 « Le Media »: newsletter.lemedia.fr

Le 14 juin 2023, un jeune guinéen âgé de 19 ans était abattu par un ou de plusieurs tirs d’un policier à Saint-Yrieix-de-Charente à Angoulême à la suite d’un contrôle routier.

Conférence-débat: « Bébés d’ici, mères d’exil »

Le Collectif Migrants 17 vous invite à une conférence-débat au Palais des Congrès de Rochefort 73,rue Toufaire – Auditorium, le 31 mai 2023 à 20h.

Violences des frontières,frontières de la violence du 7 au 11 oct. 2025

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