Le Collectif HEBERGEMENT EN DANGER appelait ce jeudi 13 mars à un rassemblement devant le siège de la Métropole . Le droit au logement et à l’hébergement n’est pas respecté et il est remis en cause. Pourtant le droit d’accéder à un hébergement sans condition et sans craindre une remise à la rue constituent des libertés fondamentales. L’UNICEF France et la Fondation des Acteurs de la Solidarité ont révélé une hausse,en Auvergne Rhône Alpes, de 11% des enfants à la rue en 2024 par apport à l’année précédente. Ces chiffres ne recensent pas les ménages vivant en squats, bidonvilles et campements (y compris les mineur.es non accompagné.es en recours), or ces lieux d’habitat précaires se multiplient sur la métropole lyonnaise, alors que 17 000 logements vides sont recensés sur la Métropole lyonnaise.

Avec la fin de la trève hivernale fin mars, même les solutions précaires trouvées avec l’aide des bénévoles sont sous la menace d’expulsions de leur abri quai Arloing. C’est ce que craint le Collectif des Femmes à La Rue qui de plus dénonce les violences – en particulier sexuelles- dont sont victimes ces femmes migrantes sans papier et sans logement , mais avec enfant. Tout aussi inquiètes sont aussi les familles de l’école Gilibert qui craignent l’expulsion à la fin mars.

Les 200 jeunes MNA qui ont trouvé refuge dans un square de la Croix Rousse après avoir été expulsés d’un autre squat étaient aussi nombreux à ce rassemblement pour demander que leurs « droits d’enfant », l’hébergement, l’éducation et l’accès aux soins soient reconnus .

Ce rassemblement de près de 300 personnes s’est prolongé par une manifestation en direction de la Préfecture.