Maintien des familles à l’abri à Gilibert !

Les enfants sans logement scolarisés dans le 2e arrondissement et leurs familles, sont à l’abri depuis novembre 2024 dans les locaux de l’ancienne école Gilibert. La Ville de Lyon a accepté cette mise à l’abri durant la trêve hivernale. Aujourd’hui, la Ville de Lyon a engagé la procédure d’expulsion au 1er avril.  Familles et enfants, de bébés à adolescents, 60 personnes vont se retrouver immédiatement à la rue.

> Les locaux de Gilibert sont récupérés par la Ville de Lyon pour les mettre à disposition des pratiques amateurs de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts.
> Pour rappel : la Ville de Lyon fait partie du réseau UNICEF “Ville amies des enfants” et a adopté un plan “Zéro enfant à la rue” il y a trois ans.

Des écoles, des citoyens du deuxième (et d’ailleurs)… demandent que l’occupation de l’école Gilibert soit la priorité absolue jusqu’à l’obtention d’autres solutions. La pétition.

Alors que prend fin la trêve hivernale, le nombre d’enfants à la rue atteint un record : 417 enfants sont sans solution officielle d’hébergement au sein de la métropole lyonnaise. Un chiffre en hausse de 55 % par rapport à l’an dernier, et qui a explosé depuis la fin de l’état d’urgence sanitaire puisqu’il a été multiplié par cinq. Face à cette crise, l’inaction de l’État est flagrante. Malgré les promesses, aucune réponse à la hauteur des besoins n’est apportée. Nous, enseignants de la métropole de Lyon, accueillons chaque jour ces enfants sans toit dans nos classes. Nous ne pouvons fermer les yeux sur leurs conditions de vie. Ces enfants ont des droits, comme tous les autres enfants. Or ces droits sont bafoués car l’état ne respecte pas la loi, ne respecte pas ses engagements. La suite de l’article

404 enfants sans toit

404 enfants sans toit dans la métropole dont 40 bébés : un chiffre en augmentation de 56% en un an et multiplié par 5 en trois ans. 

23 écoles occupées à bout de souffle et 81 000 euros dépensés en nuitées d’hôtel depuis septembre 

60% des 201 enfants sans toit de la ville de Lyon hébergés chaque nuit dans des écoles 

2 sites (Gilibert et Arloing) remplis de mômes menacés d’expulsion dans les jours qui viennent… 

À une semaine de la fin de la trêve hivernale, Jamais Sans Toit est sur le pont. 

Venez nombreux nous soutenir !

Contact presse :

Juliette 06 89 34 50 65

 🍪 goûters et soirées solidaires :

École Denise Domenach Lyon 7e le lun 24 à 16h30 

École Émile Zola Villeurbanne le mar 25 à 16h40

École de la Gare d’eau Lyon 9e les jeu 20 et 27 à 16h45 

École Nové Josserand Lyon 3e les jeu 27 et ven 28 à 16h45 

Collège Raoul Dufy Lyon 3e le ven 28 de 18 à 22h à la maison pour tous 

🗣️RASSEMBLEMENT place Guichard mer 26/3 à 17h avec prises de parole des collectifs, associations, syndicats et élu.e.s 

🥘REPAS à prix libre et CONCERT à l’Amicale du Futur au 31 rue Sébastien Gryphe Lyon 7e sam 29/3 à partir de 17h30 avec Gelsomini, Les Branlheureuses, Dr Kyle et KLM

Les habitants de Gilibert appellent Grégory Doucet à l’aide

Le Président de la République adoube la Préfète : les habitants de Gilibert appellent Grégory Doucet à l’aide

Monsieur le Maire,

Le 21 novembre 2024, toutes les familles qui étaient installées dans le campement de la place Carnot ont trouvé refuge dans les locaux désaffectés de l’ancienne école maternelle Gilibert. Trente enfants y ont ainsi été mis à l’abri. Hormis les deux bébés, tous sont scolarisés dans les écoles, collèges et lycées de Lyon. De nombreuses personnes souffrent également de graves problèmes de santé.

Tous ont trouvé à Gilibert un répit : même si les conditions de vie sont loin d’être idéales en raison de la promiscuité et du manque d’équipements, ils sont enfin au chaud et en sécurité.

La ville de Lyon a décidé de tolérer cette occupation et de financer la sécurité du site. Ce sont les soutiens bénévoles qui assurent quant à eux la gestion humanitaire de Gilibert : alimentation, hygiène, santé, accompagnement des familles dans leur démarches, médiation, relai auprès des structures d’éducation populaire pour offrir des activités au enfants.

Durant ces trois mois d’occupation, plusieurs ménages ont pu obtenir une solution d’hébergement : certains par le logement social, d’autres via l’OFII.
Mais 60 personnes demeurent encore sur ce site.

Or, lors d’une rencontre avec les familles de Gilibert, en présence des soutiens, vos adjointes Sophia Popoff et Marie Alcover ont informé les familles du lancement d’une démarche d’expulsion au 1er avril.
Cette annonce est un traumatisme pour les familles qui ont toutes connu pendant des mois, parfois des années, le cauchemar du sans-abrisme.

Votre municipalité prévoit à long terme un projet de bains-douches sur ce site, et dans un premier temps la mise à disposition des locaux aux amateurs de l’ENSBA à partir de septembre. Nous ne remettons pas en cause l’intérêt pour les amateurs de l’école des Beaux Arts de poursuivre leurs enseignements, mais il nous semble que la mise en sécurité des enfants doit primer sur ces considérations.

La Ville de Lyon, qui fait partie du réseau UNICEF « Villes amies des enfants », a adopté un plan « Zéro enfant à la rue » il y a trois ans. Hélas le sans-abrisme infantile ne cesse de croître à Lyon, et le nombre d’enfants sans toit a été multiplié par 10 en 3 ans. Les velléités de la Préfète du Rhône de « fluidifier » le système d’hébergement risquent d’aggraver une situation déjà critique.
D’autant plus que, désavouant ses ministres qui s’étaient la semaine dernière prononcés contre cette expérimentation, le Président de la République vient d’apporter son soutien à la Préfète.
Ce faisant, il porte atteinte aux deux principes intangibles qui régissent le droit à l’hébergement d’urgence : l’inconditionnalité et la continuité.

Dans ce contexte inquiétant, il serait absolument indigne de remettre ces familles vulnérables à la rue. En ce moment même, 24 établissements scolaires sont déjà occupés par des enseignants et parents d’élèves à bout de souffle.

Nous vous demandons donc solennellement de ne pas lancer cette procédure d’expulsion, et de continuer à faire tout ce qui est en votre pouvoir pour qu’elles puissent obtenir un logement digne et adapté à une vie familiale.

Nous souhaitons également que les services du CCAS ou un opérateur social puissent désormais intervenir régulièrement auprès de ce public fragile.

Nous comptons sur votre engagement et nous nous tenons à votre disposition afin de bâtir ensemble une solution.

Le collectif Jamais Sans Toit

Soutenu par :

Coordination Urgence Migrants, Hébergement en danger, Solidarité entre femmes à la rue, Soutiens Migrants/Croix-Rousse, Droit Au Logement, L’Intersquat, la Cimade, C.L.A.S.S.E.S, Solidaires, CGT éduc’action, FSU, SUD éduc, la FCPE, LFI du Rhône, PCF, Ensemble !, l’Après, L’Anticapitaliste /NPA, LDH69, Anaïs Belouassa-Chérifi – Députée de la première circonscription du Rhône, Gabriel Amard -Député de la sixième circonscription du Rhône, Abdelkader Lahmar -Député de la septième circonscription du Rhône, Idir Boumertit -Député de la quatorzième circonscription du Rhône, André Gachet -fondateur de l’ALPIL, Aurélie Gries, adjointe à la petite enfance de la maire du 7ème arrondissement de Lyon, Samira Dadache -administratrice nationale FCPE en charge de la question des enfants à la rue

HEBERGEMENT EN DANGER

Le Collectif HEBERGEMENT EN DANGER appelait ce jeudi 13 mars à un rassemblement devant le siège de la Métropole . Le droit au logement et à l’hébergement n’est pas respecté et il est remis en cause. Pourtant le droit d’accéder à un hébergement sans condition et sans craindre une remise à la rue constituent des libertés fondamentales. L’UNICEF France et la Fondation des Acteurs de la Solidarité ont révélé une hausse,en Auvergne Rhône Alpes, de 11% des enfants à la rue en 2024 par apport à l’année précédente. Ces chiffres ne recensent pas les ménages vivant en squats, bidonvilles et campements (y compris les mineur.es non accompagné.es en recours), or ces lieux d’habitat précaires se multiplient sur la métropole lyonnaise, alors que 17 000 logements vides sont recensés sur la Métropole lyonnaise.


Avec la fin de la trève hivernale fin mars, même les solutions précaires trouvées avec l’aide des bénévoles sont sous la menace d’expulsions de leur abri quai Arloing. C’est ce que craint le Collectif des Femmes à La Rue qui de plus dénonce les violences – en particulier sexuelles- dont sont victimes ces femmes migrantes sans papier et sans logement , mais avec enfant. Tout aussi inquiètes sont aussi les familles de l’école Gilibert qui craignent l’expulsion à la fin mars.


Les 200 jeunes MNA qui ont trouvé refuge dans un square de la Croix Rousse après avoir été expulsés d’un autre squat étaient aussi nombreux à ce rassemblement pour demander que leurs « droits d’enfant », l’hébergement, l’éducation et l’accès aux soins soient reconnus .


Ce rassemblement de près de 300 personnes s’est prolongé par une manifestation en direction de la Préfecture.

Solidarité entre femmes à la rue

Le Collectif Droits des femmes 69 dont fait partie la LDH, réuni hier soir, soutient et est partenaire de ce rassemblement à l’initiative du Collectif Femmes à la Rue. Merci à tous de diffuser largement et d’être présent mardi 11 février à 18h, quai Augagneur au niveau de la préfecture.

La situation des femmes à la rue avec ou sans enfant, des filles mineures isolées, toutes en grande vulnérabilité, doit interpeller et des solutions doivent être trouvées.

Déjà 5 écoles occupées à Lyon

Lyon : C’est la rentrée et cinq écoles hébergent déjà 11 enfants sans toit.

Le gouvernement est démissionnaire sur la question du sans-abrisme infantile !

La Préfecture doit agir !

  1. Montaigne-Ferry (6e)
  2. Audrey Hepburn (9e)
  3. Antoine Charial (3e)
  4. Frida Kahlo (7e)
  5. Marc Bloch (7e)

Et si aucune solution n’est trouvée :
Denise Domenach (7e) (anciennement Berthelot : goûters solidaires prévus les mardis 24/9 et 8/10 à 16h30) ;
Veyet (7e) ; Ernest Renan (Villeurbanne) ; Germaine Tillon (2e)
[jamais sans toit]

Un gymnase expulsé en pleine nuit à Lyon

La section Lyon Confluences de la LDH dénonce ces pratiques à l’encontre de familles qui ne cherchent qu’à se mettre à l’abri pour la nuit ! Alors qu’en ce début de semaine, à Lyon, était présenté l’état du mal-logement par la fondation Abbé Pierre, cette expulsion nous révolte ! Soutien !
Pour info : réponse de la ville de Lyon.

Collectif femmes à la rue
La mairie a perdu son âme ? Cette nuit 168 femmes et enfants à la rue qui avaient été mis en sécurité dans un gymnase par notre collectif en ont été expulsés par la police nationale à la demande de Grégory Doucet. Une soixantaine de policiers sont entrés à l’intérieur du gymnase occupé.


Près de 170 personnes, principalement des femmes avec des enfants en bas-âge, avaient trouvé refuge dans le gymnase Dargent (Lyon 8e) dans la soirée du vendredi 3 mai. Leur repos a été de courte durée. Les sans-abri ont été expulsés quatre heures plus tard par les forces de l’ordre.

Un RASSEMBLEMENT a eu lieu ce samedi 4 mai à 10h devant Hôtel de ville de Lyon.

Suite : communiqué du Collectif Solidarité entre femmes à la rue

Un rassemblement pour exiger des solutions d’hébergement et contre les expulsions est prévu mercredi prochain le mercredi 15 mai à 16h30 place Ambroise Courtois à Monplaisir.