Julian Assange s’exprime devant la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg

Ce mardi 1er octobre 2024, Julian Assange s’exprimait devant la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg.

La commission s’appuie sur le rapport de la représentante islandaise Thórhildur Sunna Ævarsdóttir ( Parti pirate). Le comité de soutien Assange pointe dans un communiqué que « cette commission a émis un avis clair sur le cas Assange, notamment quant à la nature politique de la persécution. Elle accuse sans détour les États-Unis et le Royaume-Uni, demandant des actions. »

Il s’agissait de sa première prise de parole publique depuis trois mois, depuis qu’il est sorti de sa détention terrible de la prison de Belmarsh à Londres, après 14 ans de persécution pour fait de journalisme …
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Retour sur l’histoire du cas Assange

Le calvaire kafkaïen de Julian Assange

Lancement d’un site Internet d’information : comiteassange.fr.


Un message de Stella Assange : « C’est aujourd’hui la date limite fixée par la Haute Cour britannique pour que les États-Unis, le pays qui a planifié l’assassinat de mon mari, fassent promis-juré (c’est-à-dire fournissent leurs « garanties »). » 

Le 16 mai, se tiendra en soirée à Paris une conférence sur l’affaire Assange du point de vue du droit avec des avocats et juristes spécialistes du dossier. Précisions à venir.

Ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les Etats-Unis

Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les Etats-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison. À l’issue de ces deux jours d’audience, ou bien les deux juges de la Haute Cour autoriseront le fondateur de WikiLeaks à présenter formellement cet appel, ou bien ils le lui refuseront et il pourrait être extradé dans la foulée, dans les 48 heures selon Stella Assange.

Dans ce second cas de figure, Julian Assange aura la possibilité de présenter un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) mais celui-ci ne sera pas suspensif et on ignore à ce stade si le Royaume-Uni respectera cette procédure et surseoira à l’extradition. C’est pourquoi les avocats présenteront parallèlement une demande de suspension de celle-ci.

L’urgence est donc immense en ce mois de février. Il importe d’informer et de mobiliser comme jamais sur le sort du journaliste australien, persécuté depuis bientôt 14 ans par Washington et certains de ses alliés pour avoir notamment révélé, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, des crimes de guerre commis en Irak et Afghanistan par l’armée états-unienne.

Le risque imminent d’extradition a conduit à l’organisation de l’opération nommée « Day X » : le 20 et/ou le 21 février, des rassemblements pour demander la libération de Julian Assange auront lieu un peu partout dans le monde, le principal rendez-vous se tenant bien sûr à Londres, où le journaliste le plus primé du XXIe siècle est emprisonné depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh.

Voir le site de soutien

Rassemblements de soutien à Julian Assange

« Le jour J approche, c’est maintenant ou jamais »

Julian Assange est persécuté depuis sa révélation en 2010 de documents accablants pour les Etats-Unis. La criminalisation du journalisme d’investigation & des lanceurs d’alerte doit cesser : la liberté d’informer est fondamentale en démocratie.