Festival Justice Prison

Samedi 15 juin, le Groupe de travail Prisons de Lyon Confluence et de St Fons Vénissieux Feyzin était présent au festival Justice Prison organisé par l’association « Possible » sur les quais du Rhône. Étaient présentes :

– l’association Possible qui rend visibles les initiatives citoyennes se développant  dans le secteur carcéral pour les pérenniser et les diversifier

– l’association San Marco qui accueille les familles de détenus à la prison de Corbas

– l’association Syner JR qui oeuvre pour la justice restaurative

– le Wake up Café qui accompagne les personnes détenues et ex-détenues pour une réinsertion durable

Prison Insider dont la mission est de collecter, d’organiser et de diffuser des connaissances sur les conditions de détention à travers le monde

l’ANVP : association de visiteurs de prisons

Ce festival avait pour but d’informer et de faire changer les regards sur la réalité carcérale et pénale et faire découvrir les initiatives locales qui agissent pour la réinsertion durable des personnes condamnées.

La présence de Khaled Miloudi, ancien détenu, devenu auteur-poète a été un moment d’échange chaleureux et émouvant autour  de ses poèmes, et d’un débat. Il anime aujourd’hui des ateliers de justice restaurative en prison, ainsi que des cours de poésie dans plusieurs établissements d’Ile-de-France.

Cette journée a été l’occasion d’échanges entre les associations et le public présent.

L’extrême droite veut prendre le pouvoir, résistons ! 

Après le résultat de l’élection européenne dimanche 9 juin, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale. Pendant 7 ans il a déroulé le tapis rouge au rassemblement national, il leur donne aujourd’hui la possibilité de prendre le pouvoir. 
Après le résultat de l’élection européenne dimanche 9 juin, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale. Pendant 7 ans il a déroulé le tapis rouge au rassemblement national, il leur donne aujourd’hui la possibilité de prendre le pouvoir. 

Face à ce constat, l’heure est à la riposte antifasciste. Nous appelons à une mobilisation ce vendredi 14 juin à 18h30 place des Terreaux. Notre unité fait notre force, soyons nombreux pour enclencher une dynamique de résistance la plus combative et massive possible !

Ensemble, contre l’extrême droite

MANIFESTONS ENSEMBLE LE DIMANCHE 16 JUIN – 14H 30 Place Jean Macé – LYON

Appel commun

Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous.

La victoire des extrêmes droites aurait les mêmes conséquences dramatiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouverner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Argentine de Milei, la Pologne du PiS, l’Italie de Meloni, la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés. Dans tous ces pays, la violence, la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité.

Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.

Certes, la défaite des extrêmes droites ne suffira pas à garantir la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux inégalités, injustices, et à l’urgence sociale et environnementale. Mais sa victoire en compromettrait radicalement la perspective.

Le recul des droits, la régression des libertés auxquels nous avons assisté ces dernières années, les choix politiques tournant le dos au progrès social, la maltraitance des précaires, l’abandon des services publics, le mépris des mouvements sociaux d’ampleur, comme le combat contre la réforme des retraites, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite a prospéré.

Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet raciste doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits.

Il est donc crucial que chacune et chacun trouve dans l’exercice électoral le prolongement des mobilisations et aspirations communes. Une réponse de l’ensemble des forces politiques considérant que les droits sont les mêmes pour toutes et tous est indispensable.

Nous, syndicats et associations, serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’hui et demain dans un dialogue social et civil effectif.

Dans la société que nous voulons, la liberté, l’égalité, la démocratie, la solidarité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides de sens mais les principes mêmes qui organisent notre vie commune, notre avenir commun. Sur ces bases, face aux tenants de la haine, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme, de la LGBTQI+phobie, de la régression sociale, et de la destruction du vivant : des alternatives de rupture sont nécessaires.

Ensemble, nous en appelons à la mobilisation citoyenne. Sans attendre, nous appelons à participer dès ce week-end à toutes les manifestations partout en France.

MANIFESTONS ENSEMBLE LE DIMANCHE 16 JUIN – 14H 30 Place Jean Macé – LYON

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et Cimade, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Abbé Pierre (FAP), Greenpeace France, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la Magistrature (SM), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union syndicale Solidaires

Autres signataires :….

Festival Justice et Prison

Nous sommes ravis de vous inviter à la 3ème édition du festival Justice et Prison le 15 juin 2024 sur les Quais du Rhône, à Lyon (entre le pont de la Guillotière et le pont Wilson), à laquelle le Groupe de travaiil Prison de la LDH participera.


samedi 15 juin 2024, de 10 h à 17 H
sur les Quais du Rhône à Lyon (entre le Pont de la Guillotière et le Pont Wilson

Si vous voulez en savoir plus sur la justice, la prison et les peines alternatives, venez échanger avec des associations et professionnel.le.s du secteur, et aussi participer à nos animations pour petits et grands. Évènement totalement gratuit, ouvert à toutes et tous, à partir de 9 ans.

avant-première du film documentaire « TEHACHAPI ».

au Cinéma le Comoedia le lundi 3 juin à 20 h 30

Le film sera suivi d’un débat en présence du réalisateur et de Kevin Walsh, ex-détenu de la prison de Tehachapi, également présent Prison Insider et l’association Possible. Le groupe de travail Prison de la LDH soutient cet évènement.

TEHACHAPI vous emmène pour la première fois derrière les murs de l’une des prisons de haute sécurité les plus violentes de Californie. 

Les Etats-Unis représentent 4,2% de la population mondiale et 20% des détenus dans le monde. En octobre 2019, l’artiste JR obtient l’autorisation sans précédent d’intervenir dans l’une des prisons de haute sécurité les plus violentes de Californie : Tehachapi. Certains détenus y purgent des peines à perpétuité pour des crimes commis alors qu’ils n’étaient que mineurs. À travers son projet de fresque, JR rassemble les portraits et les histoires de ces hommes, offrant un regard différent sur le milieu carcéral et apportant un message d’espoir et de rédemption possible.

Violences policières : un autre maintien de l’ordre est possible

Communiqué LDH, le 11 mars 2024

L’année 2023 a été marquée par un nouveau tournant dans la gestion autoritaire du gouvernement en matière de maintien de l’ordre. Mobilisation sociale contre la réforme des retraites, action écologiste à Sainte-Soline, mouvement de contestation, notamment dans les quartiers populaires, à la suite du meurtre du jeune Nahel par des policiers, manifestations en soutien à Gaza… autant de mouvements de protestation de la société civile qui ont été frappés par la répression policière tout au long de l’année passée. 

Malgré les alertes répétées de la société civile, l’Organisation mondiale des Nations unies (ONU) a, quatre ans après une alerte similaire lors des rassemblements des « Gilets jaunes », à nouveau épinglé la France face à son escalade répressive. Loin d’en tenir compte, le gouvernement a préféré attaquer la LDH (Ligue des droits de l’Homme) pour son travail d’observation des pratiques policières. 

Comme c’était à craindre, après avoir été expérimenté dans les quartiers populaires, la LDH a constaté que le déploiement de moyens répressifs hors norme était maintenant la règle dans les situations de maintien de l’ordre : retour de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD, les grenades de désencerclement et les grenades offensives, des nasses illégales en manifestation, du gazage à outrance, du matraquage systématique, ou encore de l’utilisation nouvelle de drones. Elle a également fait le constat de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et connus pour leur violence – en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les Brigades anti criminalité (BAC), ainsi que de nouvelles compagnies de CRS, dont l’action est déjà repérée comme étant problématique, notamment à Mayotte, lors de l’opération « Wuambushu ». Le recours systématique aux interpellations « préventives », la multiplication des gardes à vue arbitraires et violentes, ainsi que des verbalisations abusives, mais aussi la recrudescence d’arrêtés préfectoraux interdisant les mobilisations sociales viennent compléter cette panoplie répressive, au mépris des conséquences pour les libertés, comme pour les personnes. La LDH a également fait le constat des difficultés pour les victimes d’accéder à la justice.

Pour que la société civile puisse continuer à exprimer son opposition au pouvoir en place chaque fois que cela est nécessaire, contrepoids nécessaire en démocratie, la LDH n’aura de cesse d’appeler à une profonde révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre et à une réforme des services de contrôle interne des forces de l’ordre (IGPN et IGGN) afin de mettre fin à l’impunité des violences policières.

Voir le communiqué