Ukraine
« Ambulance Mitraillée France » à Lyon
Place Louis Pradel samedi 16 novembre
« Ambulance Mitraillée France » est un projet humanitaire rassemblant plus de 45 associations franco-ukrainiennes pour poursuivre l’initiative « Ukaine is Calling” lancée par l’Ukraine et récompensée par le Prix du Citoyen Européen 2023 du Parlement européen.
Objectif : récolter des fonds supplémentaires avec pour objectif d’acquérir 30 nouvelles ambulances. Au-delà de la collecte de fonds, le projet “Ambulance Mitraillée France” souhaite sensibiliser le public aux réalités de la guerre en Ukraine.
Avec la participation du collectif 69 de soutien au peuple ukrainien.
à Lyon : 15,16 et 17 novembre 2024 – Place Louis Pradel – 10h-18h
Intercepted au Comoedia
Intercepted, le dernier documentaire de la réalisatrice ukrainienne Oksana Karpovych, est un film glaçant. Il juxtapose avec talent des conversations téléphoniques de soldats russes avec leurs proches (interceptées par les services de sécurité ukrainiens durant les premiers mois de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine et mises en ligne) avec des images de destructions de cette guerre infiniment meurtrière, filmées au fil d’un périple à l’intérieur du pays en longs plans à la lenteur voulue qui témoignent aussi de la volonté de vivre ou de survivre des populations civiles environnées de décombres.
Une œuvre forte dénuée de tout pathos et de toute tentation voyeuriste. Un parti-pris de sobriété d’une grande efficacité : « La chose que nous voulions que ces images transmettent, c’est le sentiment terrible et inconfortable du temps suspendu et du calme de la guerre », a déclaré la cinéaste lors du festival News Directors/News Films au printemps dernier.
En contrepoint, une bande-son terrifiante où s’expriment, sans filtre, ces soldats russes gorgés de propagande poutinienne qui volent, violent, torturent et tuent sans, pour la plupart, l’ombre d’un doute ou d’un remords, souvent encouragés – c’est peut-être le pire – par la mère ou la compagne à qui ils font, sans fard, le récit de leurs exactions.
On y entend, pêle-mêle, un mixte de mépris et de ressentiments. La jalousie devant un niveau de vie ukrainien perçu comme supérieur à celui des Russes donc justifiant tous les pillages (des échantillons de maquillage au gros électroménager en passant par les baskets et les ordinateurs) et l’on comprend que beaucoup de soldats, appâtés par la solde ou le salaire,
viennent de régions pauvres où l’emploi est rare (et tout autant les cuvettes de WC en porcelaine dont d’autres enregistrements montraient que des militaires russes les découvraient comme un luxe inouï). La volonté d’éradiquer tout un peuple dont même les civils ne sont pas perçus comme des personnes humaines mais réduits à l’étiquette infamante de « nazis » ou de « kholkhols » (terme méprisant utilisé depuis longtemps sous les régimes russes successifs pour rabaisser les Ukrainien·nes, que l’on peut traduire par « ploucs incultes »). La haine de l’autre qui autorise tous les crimes et les mots les plus orduriers, xénophobes, homophobes.
Violence des mots et violence des actes vont de pair
Ces conversations téléphoniques donnent à entendre la barbarisation de ces soldats ordinaires et la déshumanisation radicale dont procède la guerre poutinienne. ….
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Soutien au peuple ukrainien après l’attaque de l’hôpital pour enfants Okhmatdyt à Kyiv
DIMANCHE 14 JUILLET – Place de la Comédie à LYON
COMMUNIQUE DU COLLECTIF 69 DE SOUTIEN AU PEUPLE UKRAINIEN
Contact: fede.rhone@ldh-france.org
Nous apportons tout notre soutien au peuple ukrainien particulièrement meurtri par l’attaque le 8 juillet dernier de l’hôpital pour enfants Okhmatdyt à Kyiv qui a fait de nombreuses victimes .
Nous apportons notre soutien à l’initiative de l’Association » LIBERTE POUR L’ UKRAINE » d’un
RASSEMBLEMENT
DIMANCHE 14 JUILLET A 13H – PLACE DE LA COMEDIE A LYON
Nous appelons
* à renforcer la Solidarité avec le peuple ukrainien suite à l’ agression militaire de la Russie de Poutine
* à renforcer le soutien sous toutes ses formes à la Résistance ukrainienne
* au Retrait des troupes russes de tout le territoire ukrainien condition d’une paix juste et durable.
Lyon le 12 juillet 20024
Collectif 69 de soutien au peuple ukrainien
Premiers signataires : Association Européenne de l’Education Aura, Comité Ulraine33, DAR Artistes pour l’Ukraine, Emancipation, ENSEMBLE!69 ( mouvement pour une alternative écologiste et solidaire), Ligue Des Droits de l’Homme 69, Nouveau Parti Anticapitaliste ( l’Anticapitaliste), Solidaires Rhône ,
LIBERTÉ POUR MAKSYM BUTKEVYCH
campagne de signatures pour la libération de ce journaliste, militant anti-autoritaire et libertaire, emprisonné et condamné par un tribunal russe
Commémoration de Tchernobyl
vendredi 26 avril – pont Wilson – 12h à 14h
Aquarium café : débat autour du film tranchées
vendredi 26/04 soirée-débat à 20h30
animée par le Collectif 69 de soutien au peuple ukrainien :
https://aquarium-cine-cafe.fr/tranchees/
Il y a 38 ans, en Ukraine, la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait
Rassemblement de commémoration :
Le vendredi 26 avril de 12 h à 14 heures sous le pont Wilson 69003
Le collectif Ukraine 69 participera à ce rassemblement, à l’initiative de la Coordination antinucléaire du sud -est et y prendra la parole
« N’oublions pas l’Ukraine »
Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH
Il y a désormais deux ans, le 24 février 2022, Vladimir Poutine déclenchait une guerre d’invasion contre l’Ukraine en affichant sa certitude d’une victoire éclair. C’était compter sans la résistance d’un peuple ukrainien uni pour défendre ses droits et sa souveraineté. Mais depuis lors la guerre continue avec son lot effrayant de destructions et de morts, dont le nombre s’élève à des dizaines, voire des centaines de milliers parmi lesquels une large part de victimes civiles. Or devant la durée du conflit, et la prédominance de la situation tragique à Gaza sur la scène internationale, les regards se détournent de l’Ukraine au moment même où ce pays a besoin d’un maximum de soutien.
Comme l’écrit dans une récente tribune Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, cette guerre en Ukraine n’est pas celle de l’Occident contre les autres, mais celle du rejet de la terreur, et de la défense des relations internationales fondée sur le respect mutuel et le droit universel des peuples à la sécurité et à la liberté. La légitimité de la résistance armée des Ukrainiens est incontestable au regard tant du droit international que du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Face à une guerre d’agression, la nécessaire solidarité impose d’apporter à l’Ukraine toutes les aides, financière et militaire, qui lui sont indispensables pour empêcher, au regard de la disproportion des forces en présence, que la victoire ne revienne à l’envahisseur. L’objectif doit être de permettre à l’Ukraine d’inverser le cours d’une situation militaire qui lui devient défavorable. Ce n’est qu’à cette condition que sera crédible l’exigence absolue du retrait sans conditions des troupes russes de l’ensemble du territoire ukrainien.
L’enjeu est d’autant plus important que la résistance du peuple ukrainien va au-delà de la défense d’un territoire, mais reflète aussi ses aspirations légitimes à une société plus égalitaire et plus fraternelle dans la continuité du mouvement Maïdan pour la dignité de février 2014. Ce projet d’une société où le changement est possible se trouve à l’origine de l’offensive poutinienne développant une vision du monde où toute lutte en faveur d’un projet de changement démocratique doit rester vouée à l’échec. Le nouvel ordre mondial prôné par le Kremlin repose sur le rejet des normes et des règles internationales afin que chaque grande puissance puisse exploiter en toute impunité la population et la nature dans sa propre zone d’influence exclusive. C’est une remise en cause de tout l’édifice des principes universels constitutifs de l’ordre international établi après la Seconde Guerre mondiale. La solidarité de la communauté internationale avec la société ukrainienne doit aussi intégrer le soutien aux organisations de sa société civile qui contribuent au combat pour une démocratie vilipendée par Vladimir Poutine.
Une nouvelle illustration édifiante de la véritable nature du régime poutinien vient d’être donnée avec l’assassinat d’Alexeï Navalny. La violence terroriste d’Etat, qui se manifeste aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Russie, s’avère une caractéristique majeure d’un pouvoir qui a écrasé Alep sous les bombes, rasé Grozny comme Marioupol, et continue à semer la mort en Ukraine. Cette violence à répétition, dont la gravité a été trop longtemps sous-estimée, contribue largement aux désordres du monde actuel de même que les relations multiformes établies au fil des années entre les extrêmes droites de tous pays et le régime de Poutine. La généralisation de ces violences mises en œuvre par des Etats, sans que la communauté internationale ne soit en mesure de les empêcher ou de les stopper, a des effets dévastateurs pour la crédibilité du droit international et pour les institutions onusiennes en particulier. Afin de contrer la spirale de la barbarie, et de la négation des droits humains, également à l’œuvre dans le conflit israélo-palestinien, il y a urgence à combattre pour la défense de la démocratie, et pour l’établissement des solidarités avec toutes celles et tous ceux qui luttent pour l’effectivité des droits universels.
Un autre enjeu majeur au regard des abominations commises dans la guerre ukrainienne demeure celui de la lutte contre l’impunité. On ne répétera jamais assez que massacres, viols et tortures, bombardements indiscriminés sur les populations civiles et les infrastructures fournissant les biens essentiels perpétrés sans relâche depuis deux années constituent des crimes de guerre, et même, par leur caractère généralisé et systématique, des crimes contre l’humanité. Les enlèvements et déportations d’enfants ukrainiens vers la Russie relèvent de la qualification de crime de génocide, ce qui vaut à Vladimir Poutine d’être poursuivi par la Cour pénale internationale. Celle-ci doit disposer de tous les moyens nécessaires, humains et financiers, pour enquêter sur les crimes de masse commis et documentés en temps réel, aux côtés de la justice ukrainienne, et en lien avec d’autres justices d’Etats tiers sur le fondement de la compétence universelle, pour qu’à tous les niveaux hiérarchiques les responsables de ces crimes abominables soient amenés à rendre des comptes.
En aucun cas il ne faut se laisser gagner par la résignation, le découragement et la lassitude. Aujourd’hui plus encore qu’hier la mobilisation pour la défense de l’Ukraine doit être massive et déterminée. Tout signe de faiblesse ne fera que renforcer Vladimir Poutine dans une politique expansionniste qui menacera l’intégrité territoriale d’autres pays. Contre une guerre destructrice qui met en danger la sécurité mondiale et la stabilité des démocraties, le devoir est celui d’une solidarité active avec une résistance, civile et militaire, admirable de courage, qui se bat pour la liberté de l’Ukraine et pour celle du reste d’un monde globalisé.
Patrick Baudouin, président de la LDH
Samedi 24 février 2024 à Lyon
La LDH était présente :
- place Bellecour
au rassemblement à l’initiative des associations ukrainiennes et
du Collectif 69 de Soutien au Peuple Ukrainien : - place des Terreaux au rassemblement pour la Palestine