Pressions financières sur Pinar SELEK et sa famille

Communiqué de la coordination des collectifs de solidarité avec Pınar Selek 

Pınar Selek continue à créer et à lutter : son nouveau roman vient de paraître en Turquie, elle a préfacé la traduction française de la biographie de Murray Bookchin, ouvert le Congrès des Recherches Féministes dans la Francophonie 2018, elle enseigne, elle agit quotidiennement au sein de nombreux collectifs comme la LDH ou le GRAF, qu’elle a co-fondé…
Elle continue. On pourrait croire sa situation stabilisée, surtout depuis sa naturalisation obtenue en septembre dernier. Il n’en est rien.
Depuis plusieurs semaines, ses proches en Turquie reçoivent régulièrement des avis émanant d’un équivalent de Tribunal des Affaires Sociales, leur signifiant que Pınar pourrait être condamnée à payer de lourds dommages et intérêts aux victimes de l’explosion du Marché aux Épices dans le cas où son cinquième procès se conclurait par une condamnation. Les sommes mentionnées peuvent aller jusqu’à près d’1 million de livres (environ 130 000 EUR) et s’additionneraient en cas de condamnation.
Innocentée et acquittée quatre fois, Pınar est pourtant mise sous pression sur le plan financier alors même qu’elle est toujours en attente du verdict final. Nous craignons en outre de possibles pressions ou représailles envers sa famille restée en Turquie. Ses avocats feront appel de ces condamnations si elles surviennent, mais dès à présent nous pouvons contribuer à soutenir Pınar de nombreuses manières :
  • en faisant connaître largement Pınar, son histoire, ses écrits, ses engagements ;
  • en soutenant la création de collectifs de solidarité avec cette militante et écrivaine dont la persécution a commencé il y a 20 ans, soit bien avant l’arrivée au pouvoir d’Erdogan ;
  • en interrogeant le positionnement de la France et plus largement de l’Union européenne vis-à-vis de l’État Turc durant toutes ces années et jusqu’à aujourd’hui;
  • en continuant d’affirmer que les combats de Pınar sont les nôtres, et qu’à travers notre soutien à Pınar nous nous engageons contre les dérives autoritaires partout dans le monde.
Pınar Selek n’est pas seule ! pinarselek.fr/agir

 

Pour la défense des droits, nous avons toutes et tous un rôle à jouer !

 Pour la défense des droits LIGUONS-NOUS ! 

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) intervient tous les jours pour la protection et l’égalité des droits : contre le racisme, l’antisémitisme, le sexisme, l’homophobie, les extrêmes droites, l’enfermement des mineurs, le refoulement des étrangers aux frontières au péril de leurs vies, les violences policières, les lois liberticides et sécuritaires, les violences quotidiennes faites aux femmes… 

Ces injustices et abus nous concernent toutes et tous mais l’indifférence les laisse trop prospérer. Chacun peut aider à y mettre fin. Vous y pensez ? Vous souhaitez agir ? 

Ensemble nous pouvons faire plus pour les droits et les libertés.

Adhérer à la LDH, c’est conjuguer nos forces et nos efforts au sein d’un collectif aux connaissances et compétences complémentaires. Rejoignez-nous !

 

La fraternité n’a pas de frontière

Ce vendredi 6 juillet 2016, le Conseil Constitutionnel à consacré un nouveau principe constitutionnel: la Fraternité.

Ce principe de Fraternité a motivé la censure partielle de l’article L.622-4 du CESEDA, disposition qui détermine les conditions d’exemption de poursuite pour « l’aide à l’entrée et au séjour irrégulier » (plus connu comme le « délit de solidarité« ).

Aujourd’hui, l’aide apportée à un étranger n’est plus sanctionnable, dès lors qu’elle est désintéressée.

(suite…)

MARSEILLE ACCUEILLE LA FLOTTILLE DE LA LIBERTE POUR GAZA

VENEZ NOMBREUX LE 6 JUILLET À 18h -ESPLANADE DU MUCEM

Depuis plus de 10 ans, le territoire de Gaza est une prison à ciel ouvert. Le blocus mis en place par Israël et appuyé par l’Egypte depuis 2013 coupe les voies maritimes, aériennes et terrestres de ce territoire. Les 2 millions de Palestiniens qui vivent à Gaza sont enfermés dans des conditions de vie extrêmement difficiles. Presque la moitié des Gazaouis est en insécurité alimentaire et 80% sont dépendants de l’aide humanitaire. 70 % au moins d’entre eux sont des réfugiés.

Dans le but de briser ce blocus illégal et de rendre visibles l’injustice et la violence coloniales que subissent les Gazaouis, plusieurs Flottilles de la Liberté ont initié depuis 2008 des actions de solidarité à destination de Gaza.

Dossier de Presse Flotille-1

 

En Egypte, exportons nos valeurs, pas nos armes !

La France ferme les yeux sur la répression sanglante et les violations constantes des droits humains menées par les autorités égyptiennes depuis 2013. En autorisant plusieurs entreprises françaises à livrer massivement des armes et du matériel de surveillance, la France donne à l’Égypte les moyens de mettre en œuvre une véritable architecture de surveillance et de contrôle au service d’une répression sans précédent.

Lire le rapport: rapport Egypte

 

Signez la pétition pour demander une commission d’enquête parlementaire sur les ventes d’armes françaises : https://madeinfrance.fidh.org

Procréation médicalement assistée : Pour l’égalité des droits

CONFÉRENCE  « DES PROMESSES AUX ACTES «  le JEUDI 5 JUILLET à 19h30 au Théâtre de l’Oeuvre Marseille.

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes est un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. Elle est une « question de justice sociale » pour Marlène Schiappa et malgré l’avis favorable rendu en juin 2017 par le comité consultatif d’éthique pour ouverture de la PMA à toutes les femmes, rien ne bouge !

La Procréation Médicalement Assistée pour tou·te·s doit être une réalité, plus une promesse. 

Dès lors qu’attend le gouvernement pour traduire dans la loi cette exigence démocratique, cette exigence d’égalité des droits? Pourquoi l’exécutif se retranche derrière la révision des lois de bioéthique au risque de débats souvent irrationnels sur fond d’homophobie et de confusion d’enjeux entre PMA et GPA ?  (suite…)

MARSEILLE ENTRE METROPOLISATION ET SEGREGATION

La lDH marseille vous invite à la conférence du samedi 30 juin à 14h15 -cité des associations Marseille – organisée par l’association Confluences sur le thème : La production sociale de la délinquance des jeunes : le cas marseillais.

Laurent Mucchielli, Directeur de recherche au CNRS inaugurera ce cycle de conférence.

A partir des enquêtes menées avec son équipe, en particulier une recherche ayant permis d’analyser plus de 500 dossiers de mineurs suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse, Laurent Mucchielli expliquera d’abord les facteurs et les mécanismes qui conduisent une partie des jeunes des quartiers les plus pauvres à entrer dans la
délinquance. (suite…)

AQUARIUS

Communiqué de l’AEDH

(association européenne des droits de l’Homme)

Bruxelles, le 13 juin 2018


AQUARIUS : L’UNION EUROPÉENNE ET LES ETATS MEMBRES DOIVENT CESSER DE TRAITER LES MIGRANTS COMME « DES PATATES CHAUDES »

Stupéfaits et inquiets de ce moderne Exodus, on voit se profiler à l’horizon le cabotage infini de ce bateau qui passe du statut de sauveteur à celui de fardeau. Le nouveau gouvernement italien, en large partie acquis aux idées xénophobes et racistes de Matéo Salvini, montre ses muscles et refuse de laisser mouiller l’Aquarius dans ses ports. Dont acte, l’AEDH savait ne rien devoir attendre d’un gouvernement dont les partenaires avaient annoncé pendant la campagne électorale qu’il ne respecterait pas les droits de l’Homme.

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Pour un accueil digne et le respect des droits des étrangers.

La France ne fait pas face à une crise de l’asile, ni de l’immigration mais à une crise de ses politiques.

Le SAMEDI 16 JUIN de 11h à 13h sur le VIEUX PORT, la LDH et de nombreuses association a appelé à un rassemblement pour dénoncer le projet de loi « Asile – immigration ». Ce projet de loi inutile et néfaste déjà dénoncé par des institutions indépendantes, est débattu par les sénateurs depuis le 19 juin (Tract de la manifestation).

A cette occasion, nous avons dressé un mur, symbole des politiques migratoires inutiles et meurtrières. Mur symbolique qui a été abattu par les manifestants.

 

 

 

Pour le respect des droits des Mineurs Non Accompagnés

Communiqué de presse – Marseille le 01er juin 2018

Le 24 mai, 6 mineurs avec une Ordonnance de placement provisoire sont envoyés à Marseille par un centre de mise à l’abri provisoire pour mineurs de Privas (07), avec promesse d’hébergement à l’hôtel. Arrivés à destination, ils n’ont pas été pris en charge à l’endroit convenu. Ils ont ensuite été dirigés à l’hôtel du département par leur référente. Réponse : « on ne peut rien faire pour vous ». Envoyés au commissariat du premier arrondissement, ils s’entendent dire « il y a eu trop d’abus, vous n’avez qu’à aller ailleurs ». La travailleuse sociale hésite alors à saisir le procureur de garde à Marseille. Hélas, pour se faire, il faut passer par le dit-commissariat. Les 6 jeunes ressortent, rencontrent une passante qui prend contact avec une paroisse catholique de Marseille et réussit à les faire héberger temporairement.

Depuis mardi 29 mai, les 6 jeunes sont hébergés à l’hôtel et ce jusqu’à l’accueil dans un foyer. C’est la mobilisation large de tous pour le respect du droit qui a permis d’obtenir cette réponse qui n’est ni durable ni pérenne ; c’est la mobilisation des citoyens qui les hébergeaient et qui sont restés avec les jeunes devant le service départemental, quai d’Arenc, pendant deux jours, mais aussi celle les professionnels de Privas, de Marseille, la presse, des militants politiques, etc.

Il y a d’autres manches à gagner : pour les autres mineurs dans la même situation, mais aussi pour le respect des autres droits de ces 6 mineurs et d’autres ; car à Privas et à Rodez, ils étaient scolarisés.

Nous dénonçons cette situation qui est emblématique : chaque jour des mineurs arrivent munis d’une ordonnance de placement pour les Bouches-du-Rhône mais se retrouvent dans l’obligation afin de faire valoir leurs droits et d’éviter l’expérience traumatique de la rue de devoir lever une mobilisation.

Nous appelons solennellement le Conseil Départemental 13, en charge de la protection de l’enfance, à prendre toutes ses responsabilités.

Signataires : ‌Association des juristes pour la reconnaissance des droits fondamentaux des immigrés, Cimade Marseille, ENSEMBLE, FSU 13, LDH, Marche Mondiale des Femmes13, Generation.s, MRAP, PCF, RESF, RUSF, Sgen-CFDT, Solidaire 13 et Sud-Education.

 

 

Nos alertes sur le Projet de Loi sur l’habitat dégradé et indigne

Communiqué de presse
des signataires de la tribune du 8 février 20241, parue dans Libération
et de la fédération Droit Au Logement (DAL).

A Marseille, le vendredi 23 février 2024

Le 8 février, une vingtaine de marseillais·es, militant·es associatif·ves, avocat·es et personnes concernées interpellaient le Sénat sur le Projet de Loi « habitat dégradé » proposé par le gouvernement, pour porter 20 propositions issues de leurs expériences dans une ville particulièrement touchée par une crise des périls qui dure depuis cinq ans. Au même moment, la fédération DAL proposait ses propres amendements aux parlementaires. Nous faisons toutes et tous le constat d’un texte insuffisant en ce qui concerne la protection des occupant·es : une « occasion manquée » et des débats qui venaient jusqu’à valider des points que nous considérons dangereux comme la réglementation de la hauteur sous plafond autorisée, légalisant la location de dizaines de milliers de taudis.
Alors que le Sénat aura à se prononcer ces mardi et mercredi prochains sur le texte, nous souhaitons alerter les parlementaires et citoyen·nes et ce, même si ce texte prévoit quelques avancées techniques sur les procédures permettant la résorption de l’habitat dégradé. Nous appelons toutes celles et ceux qui se sentent concerné·es, à Marseille ou ailleurs, à interpeller les parlementaires en signant notre tribune du 8 février : https://bit.ly/lettreouverteLHI .


Des occasions à ne pas manquer

  • Pour l’heure, le texte instaure un contrôle technique des bâtiments uniquement. Si cette
    avancée n’est pas négligeable, nous encourageons les parlementaires à agir au niveau du logement (par exemple via un contrôle technique du logement et un suivi ; voir nos propositions), afin de pouvoir anticiper des dégradations en cours et protéger les occupant·es de problèmes de décence et d’insalubrité ;
  • Aucune mesure n’est prévue pour protéger les occupant·es du logement social, alors qu’ils et elles sont tout autant en première ligne que ceux et celles du parc privé ;
  • Aucune mesure n’est non plus prévue pour renforcer la protection des occupant·es de bonne foi ou les propriétaires occupant·es, deux catégories très fragilisées et pour lesquelles les victoires que nous avons obtenues à Marseille pourraient inspirer des évolutions de la loi ;
  • Les mesures actuelles permettant d’éviter les délogements forcés et illégaux sont très insuffisantes.

  • Des rejets d’amendements incompréhensibles:
    Aussi, des amendements que nous avions proposés ont été rejetés en commission alors qu’ils nous semblent relever de l’urgence :
  • Définir dans la loi la notion de « logement adapté » pour le relogement après des évacuations d’habitats indignes, pour éviter les éloignements et l’isolement des ménages ;
  • Obliger à ce qu’aucune réintégration dans un logement évacué ne puisse se faire sans respect des règles de décence et d’hygiène.
    Nous ne comprenons pas pourquoi ces mesures de bon sens peuvent être rejetées.
  • Des alertes importantes:
    Nous sommes enfin très inquiets concernant :
  • Le refus de définir la limite de la hauteur sous plafond à 2,2m : la Ministre Marie Lebec ayant même ironisé pendant les débats sur le fait qu’à 1,8m « [elle] passe ».
  • Le retour en arrière en cours au Sénat qui restreint le délit de location d’un bien indigne aux seules situations où vulnérabilité des occupant·es est connue. A quel moment peut-on considérer que louer un bien indigne à quiconque est acceptable ?
  • L’amendement adopté en commission au Sénat prévoyant la fin du « droit au retour » : les occupant·es délogé·es seront obligé·es d’accepter un relogement définitif au bout de 3 ans, perdant ainsi leurs droits à revenir dans leurs logements s’ils et elles le souhaitent, risquant ainsi d’être éloigné·es de leurs quotidiens (école, travail, vie sociale, soins, transports), des centres-villes, d’être confronté·es à des hausses de loyers…
  • La possibilité facilitée de construire des ALGECOs pour pallier au manque de logements disponibles en cas de délogement. Si cette mesure peut être utile en cas de grandes catastrophes (comme des inondations), elle ne peut en aucun cas remplacer une véritable stratégie de relogement digne et adapté. Le texte actuel, levant l’obligation de permis de construire pour des constructions pouvant durer pendant cinq ans (!), pourrait conduire à parquer les populations les plus précaires dans des friches urbaines polluées, éloignées des services publics, transports, commerces, sans limitation de durée de relogement dans de telles conditions.
  • Sur l’ensemble de ces points, nous encourageons les sénateurs et sénatrices, ainsi que les député·es qui participeront à la Commission Mixte Paritaire, à étudier sérieusement ce sujet et à rencontrer les personnes concernées et leurs soutiens. Sans protection des occupant·es, aucune lutte contre les marchands de sommeil n’est possible : la peur du lendemain, de l’éloignement, d’une plus grande précarité resteront les atouts maitres des propriétaires indignes.
    Sur les quatre derniers points évoqués, nous appelons particulièrement à un réveil : les citoyen·nes et médias doivent et peuvent s’en saisir pour alerter les parlementaires.
  • Nous proposons à toutes et à tous de signer notre tribune du 8 février adressée aux parlementaires :https://bit.ly/lettreouverteLHI .
  • Nous refusons que l’habitat dégradé et indigné soit renvoyé à des stratégies uniquement immobilières et techniques : ne pas protéger les occupant·es actuel·les, c’est vouloir rénover les logements sans nous, voire contre nous.

  • Liliana Lalonde, mère de Julien Lalonde, victime de l’effondrement de la rue d’Aubagne ;
  • Jean-Baptiste Eyrauld, porte-parole de la fédération DAL,
  • Kevin Vacher, membre du Collectif du 5 novembre – Noailles en colère ;
  • Antonin Sopena,Ludivine Feral et Aurélien Leroux, avocats, Syndicat des Avocats de France,
  • Chantal Bourglan, avocate honoraire ,
  • Fathi Bouaroua, co-président de l’Association Méditerranéenne pour l’Insertion par le Logement (AMPIL),
  • Alizée Coustets-Girardot, médiatrice sociale,
  • Sharon Tulloch, délogée pendant 1523 jours, autrice de “Un Voyage accidentel”,
  • Alieu Jalloh, association des usagers de la PADA,
  • Bernard Eynaud, co-président de la LDH Marseille,
  • Karima Berriche, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille ;
  • Jérôme Mazas, paysagiste, mouvement citoyen “Nos Vies, Nos Voix” ;
  • Haouache Djamila, Présidente de l’association de défense de locataires et membre du collectif d’Air-Bel, Conseil Citoyen 11/12 ;
  • Charles Réveillère et Camille François, sociologues, membres du collectif d’Air-Bel ;
  • Emmanuel Patris et Alima ElBajnouni, co-président·es d’Un Centre-Ville Pour Tous,
  • Badra Delhoum, militante du SNAS CGT,
  • Kader Attia, citoyen et militant associatif de l’insertion par le logement FUIQP Marseille,
  • Association Droits et Habitats Marseille.

Non à l’extradition de Julian Assange

RASSEMBLEMENT MARDI 20 FÉVRIER 2024 -18h  VIEUX-PORT MARSEILLE

Communiqué des 55 signataires de l’Appel de Paris pour Julian Assange

Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison. À l’issue de ces deux jours d’audience, ou bien les deux juges de la Haute Cour autoriseront le fondateur de WikiLeaks à présenter formellement cet appel, ou bien ils le lui refuseront et il pourrait être extradé dans la foulée, sous 48 heures selon Stella Assange.

Dans ce second cas de figure, Julian Assange aura la possibilité de présenter un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) mais celui-ci ne sera pas suspensif et on ignore à ce stade si le Royaume-Uni respectera cette procédure et surseoira à l’extradition. C’est pourquoi les avocats présenteront parallèlement une demande de suspension de celle-ci.

L’urgence est donc immense en ce mois de février. Il importe d’informer et de mobiliser comme jamais sur le sort du journaliste australien, persécuté depuis bientôt 14 ans par Washington et certains de ses alliés pour avoir notamment révélé, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, des crimes de guerre commis en Irak et Afghanistan par l’armée états-unienne.

Le risque imminent d’extradition a conduit à l’organisation de l’opération nommée « Day X » : le 20 et/ou le 21 février, des rassemblements pour demander la libération de Julian Assange auront lieu un peu partout dans le monde, le principal rendez-vous se tenant bien sûr à Londres, où le journaliste le plus primé du XXIe siècle est emprisonné depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh.

En France, il y a sept villes participantes (pour l’instant) : Ajaccio, Bordeaux, Marseille, Metz, Nice, Paris et Strasbourg. Les rassemblements auront tous lieu le mardi 20 à 18h. D’autres villes devraient rejoindre le mouvement.

Lors de ces rassemblements, des journalistes, des responsables syndicaux et associatifs, des élus, des représentants des collectifs de soutien, des artistes et acteurs culturels, prendront la parole.

Merci de faire connaître ce rendez-vous important, nous devons être nombreux le 20 février à

envoyer un message clair : libération immédiate de Julian Assange ! Sauvons le droit d’informer et

d’être informé.

Paris, le 13 février 2024 Signataires :Acrimed • Alertes.me • Altermidi • Alternatiba Montpellier • Anticor • ANV-COP21 Montpellier • Assange, l’ultime combat • Association d’ex-prisonniers politiques chiliens en France • Association nationale des communistes (ANC) • Attac France • Au poste • Blast, le souffle de l’info • Le Canard réfractaire • CAPJPO-EuroPalestine • Centre mosellan des droits de l’homme (CMDH) • Cercle Manouchian • CGT Énergie Paris • Le Chiffon • Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui (CRHA) • Collectif d’actions culturelles de La Ciotat/La Culture ça urge • Comité Free Assange Belgium • Compagnie Erinna • Convergence nationale des collectifs de défense et développement des services publics • Delphi Initiative for the Defense of Democracy • Demain Le Grand Soir • Élucid média • Fakir • Fédération internationale des journalistes (FIJ) • Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) • Fédération de la libre pensée de Paris • Fédération nationale de la libre pensée • Free Assange Wave • Le Grand Soir • Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et documentaires (GARRD) • Halte au contrôle numérique • L’Humanité • Institut homme total (IHT) • Là-bas si j’y suis • Librairie Résistances • Ligue des droits de l’Homme (LDH) • Maison des lanceurs d’alerte • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) • Mouvement de la paix • Les Mutins de Pangée • Per a Pace/Pour la Paix • Pourlecinema.com •Rencontres annuelles des lanceurs d’alerte • Robin des lois • Siné Mensuel • Syndicat national des journalistes (SNJ) • Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) • Terre et Liberté pour Arauco • Toute la France avec Assange – Unity4JFrance • Vegan Corporation • Le Vent Se Lève (LVSL) •

VIOLENCES POLICIERES : L’ETAT HORS LA LOI.

Après un Eté marseillais marqué par la mort de Mohammed tué par la police, la mutilation d’Abdelkarim par un tir de LBD, l’amputation d’une partie du crâne d’Hedi dans le sillage des soulèvements urbains à la suite de la mort de Nahel. la LDH, en partenariat avec la librairie Transit vous invitent à une rencontre pour débattre des logiques des violences policières:

Retrouvons-nous le samedi 3 février à 18h

À SOLIDAIRES 13, 29 Bd Longchamp Marseille 13001

En présence d’Arié ALIMI

Arié Alimi, avocat et membre du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme, défend les victimes de violences policières depuis vingt ans. Fondé sur l’analyse de dossiers judiciaires auxquels il a eu accès, l’auteur revient dans son ouvrage intitulé l’Etat Hors-la-loi sur les différentes fonctions de la Police. Il pose la question fondamentale : 

la violence est-elle constitutive du pouvoir, un moyen de son exercice ou une condition de sa possibilité ? 

La LDH Marseille et le SAF créent l’Observatoire méditerranéen des pratiques policières

L’actualité en France et notamment à Marseille met de plus en plus en lumière des usages disproportionnés et dangereux de la force publique (de l’utilisation d’armes et de techniques dites non-létales mais dangereuses, dérives et violences des forces de l’ordre…), notamment pour réprimer des mouvements sociaux.

Ces répressions violentes peuvent prendre différentes formes – à la fois physiques, entraînant des blessures et traumatismes, et administratives et juridiques, avec la multiplication des arrestations, parfois à titre préventif – et ont des conséquences dramatiques sur celles et ceux qu’elles touchent. Chacune et chacun est susceptible de les subir.

Observer, analyser, rapporter

Dans ce contexte, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et le Syndicat des avocats de France (SAF) se sont engagés dans des démarches d’observation citoyenne dans le cadre d’observatoires des libertés publiques et des pratiques policières et on créé l’Observatoire méditerranéen des pratiques policières (OM-PP)

Des équipes d’observateurs et d’observatrices sont actuellement formées et commencent à être déployées sur les manifestations à Marseille et dans toute la région PACA.

Vous souhaitez participer à cette action ? Rejoignez nous !

L’OM-PP recherche des militant-e-s de tous horizons notamment à Marseille, Aix, et dans la région.
Ecrivez-nous : obsmed-pp[@]proton.me

MOBILISATION GÉNÉRALE POUR LA JUSTICE

MERCREDI 15 DÉCEMBRE 13H PALAIS MONTHYON MARSEILLE

La publication d’une tribune dans le journal Le Monde le 24 novembre 2021 a été suivie d’une mobilisation spontanée inédite des professionnels de justice, avocats, fonctionnaires de greffe, contractuels, magistrats et partenaires des juridictions.

Tous dénoncent les conditions indignes dans lesquelles ils exercent leurs missions. Indignes car il en va de leur santé, indignes car elles compromettent le rôle de l’institution judiciaire.

Les décisions rendues au nom du peuple français interviennent après un processus judiciaire insatisfaisant pour le justiciable : une justice à la fois chronométrée, trop lente pour répondre aux besoins et parfois sans effets réels, faute de fonctionnaires de greffe pour notifier les décisions, et faute d’éducateurs et de personnels suffisants dans les services publics pour en assurer le suivi.

Cette expression a été soutenue par les organisations syndicales de fonctionnaires de greffe, d’avocats, et de magistrats puis par les chefs de juridiction, par la conférence des directeurs de greffe, les associations professionnelles de magistrats et greffiers, et par les partenaires ou organisations veillant à la défense des droits.

Les organisations professionnelles et syndicales d’avocats, qui ont également apporté leur soutien dressent le même constat : l’état actuel de la justice ne leur permet pas non plus d’exercer convenablement leurs missions de défense et d’accompagnement des justiciables dans l’exercice de leurs droits.

Pour montrer notre détermination commune à obtenir enfin les moyens propres à ce que la justice soit rendue dignement, nous appelons l’ensemble des magistrats du Tribunal judiciaire de Marseille au renvoi des audiences le mercredi 15 décembre prochain, et l’ensemble des professionnels de justice, avocats, fonctionnaires de greffe, contractuels, magistrats à participer au rassemblement marseillais.

Journée internationale des migrants(ONU). journée mondiale contre le racisme et pour les droits des personnes migrantes, réfugiées et déplacées. Soutien au village de Riace symbole mondial de l’hospitalité.

SAMEDI 18 DÉCEMBRE 2021 14h :

RdV dans la zone piétonne de La Canebière

Collectif : Association des Usagers de la PADA, ATTAC, CCFD-TS, Collectif des Demandeur.ses de Papiers, Coup de Pouce Migrants, Ensemble Marseille, Groupe des Informels, La Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, RESF, RUSF, Réseau HospitalitéAvec la participation de la réalisatrice du film : Shu Aiello  Et du Forum Femmes Méditerranée.

Au programme :

14h : RdV dans la zone piétonne de La Canebière :

Récits de vie de personnes exilées sur leur parcours, leur vie à Marseille, les actions de solidarité, les espoirs et revendications

Chants avec la chorale « La lutte enchantée » Cérémonie de baptême du lieu « Place Riace »

16h30 : Cortège jusqu’au musée d’histoire de Marseille (au rez-de-chaussée du Centre Bourse)

17h : Présentation et débat sur le « modèle Riace »
18h : Projection du film de Shu Aiello et Catherine Cattella

sur Riace « Un paese di Calabria »
Suivi d’un débat et d’une collation italienne

Explications :

Cette journée internationale est la date anniversaire de la signature de la
« Convention sur les droits des travailleur.ses migrant.es et des membres de leur famille ». Elle est actuellement la charte la plus protectrice, mais aucun pays européen ne veut la signer, reconnaissant ainsi qu’ils la bafouent.

C’est également l’anniversaire de la publication de la Charte Mondiale des Migrant.es initiée à Marseille, la seule charte ayant été écrite par des migrant.es de tous les continents. Les deux mettent l’accent sur le respect de tous leurs droits fondamentaux, à commencer par la reconnaissance de l’humanité première de ces personnes.

Cette année, nous centrons notre célébration sur le « procès de Riace », cette petite ville du sud de l’Italie, devenue « modèle » et symbole probant de l’hospitalité à grande échelle, à l’oeuvre dans une économie « sociale et solidaire » et une politique pleinement participative. Parce qu’elle est une alternative à la xénophobie d’Etat liée aux mafias, elle est attaquée depuis une dizaine d’année et son ancien maire, Domenico Lucano, destitué de ses fonctions, vient d’être condamné à 13 ans de prison, en compagnie de 25 autres membres de son association, dans une parodie de procès éminemment politique.

RENCONTRE PUBLIQUE SUR LA LAÏCITÉ

SAMEDI 20 NOVEMBRE 2O21

Avec la participation de Mr JEAN LOUIS BIANCO, ancien ministre, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité.

La laïcité, tout le monde en parle et s’en réclame, bien précieux de nos institutions, héritage de notre histoire, elle est pourtant dévoyée par celles et ceux qui l’ont longtemps combattue avant de s’y rallier en apparence. Plus que jamais, elle permet l’émancipation et contribue au vivre-ensemble en séparant les cultes de l’État et en s’opposant à toute tutelle religieuse sur la vie publique. Elle rejette avec force l’exclusion et la discrimination et contribue à la construction d’une société inclusive.

(Rencontre à l’initiative de l’association Réinventer la Gauche Marseille)

MOURIR POUR UN TICKET DE METRO !

Au lendemain de la mort tragique survenue dans le métro à l’occasion d’une opération de contrôle de titre de transports, la LDH tient à exprimer toute sa solidarité à la famille de la victime et à réaffirmer son engagement contre toutes les formes de violences lors de telles opérations de contrôle. 

Une enquête est ouverte pour violences volontaires et nous espérons qu’elle permettra d’établir la vérité sur les faits ayant entrainé le décès par asphyxie de  Saïd, un homme de 37 ans.

Ces violences ne peuvent être ni tolérées ni banalisées et interrogent sur les missions, la formation, l’encadrement de ces agents assermentés pour prévenir des réactions disproportionnées.

Ces questions doivent être replacées dans un cadre plus large, celui de la loi «sécurité globale» et du contrôle généralisé venant légitimer les stratégies de maintien de l’ordre, de violences systémiques, celles de la police et par extension celles d’agents assermentés et d’entreprises privées. 

 Marseille le 24 septembre 2020

Communique en soutien aux habitants et habitantes des bâtiments A1, A2, A3 et A4 des Flamants

« Prévisible donnerait presque un gout de rancoeur »
Tous les enfants de Marseille, Keny Arkana.

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2021, au bâtiment 2 des Flamants, dans le 14e arrondissement de Marseille, trois personnes sont mortes et six grièvement blessées alors qu’elles tentaient d’échapper aux flammes, et plusieurs dizaines d’autres ont été évacuées de leurs logements en urgence. En tant que collectifs et associations impliquées dans les luttes pour un habitat digne et inconditionnel, nous exprimons notre solidarité aux victimes, et notre colère à l’égard des institutions responsables de ce drame.

Ce drame ne peut que nous rappeler celui survenu le 5 novembre 2018, lors duquel huit personnes ont trouvé la mort dans l’effondrement d’un immeuble en centre-ville rue d’Aubagne. Presque trois ans plus tard, le drame survenu au bâtiment 2 des Flamants nous laisse un goût similaire : les institutions n’ont eu de cesse d’être alertées sur la situation, la laissant se dégrader jusqu’à ce que le pire arrive. En juin 2019, un responsable de l’agence locale de 13 Habitat interpelle la direction générale et la présidence du bailleur sur les « risques » lies a la sécurité dans le bâtiment, et sur sa responsabilité pénale en cas d’accident.

Le 16 décembre 2019, les locataires des bâtiments alertent par une lettre ouverte Lionel Royer-Perreaut, président du bailleur social « 13 Habitat » propriétaire de ce bâtiment. Ils et elles y signalent l’indécence de leurs logements, et alertent explicitement sur les risques d’incendie : « En cas d’incendie, les issues de secours sont inaccessibles. » Face au mépris du bailleur, ces mêmes locataires adressent un courrier au préfet le 11 mars 2020, avec en objet « urgence des relogements aux bâtiments A1, A2, A3 et A4 des Flamants », rappelant « l’illégalité dans laquelle est « 13 Habitat » au regard de [leurs] conditions de vie ». A l’automne et a l’hiver 2020– 2021, plusieurs départs d’incendies ont lieu. Le 30 avril 2021, un locataire cite dans un article publie par Marsactu explique : « Moi j’ai peur qu’il y ait un court-circuit et un incendie. Et alors on fera quoi ? ». Malgré ces multiples signalements, aucune institution mise au courant de la situation n’a réagi.

Le bailleur social « 13 Habitat », présidé par Lionel Royer-Perreaut et place sous la tutelle du Conseil Départemental présidé par Martine Vassal, est le premier responsable de ce drame.

Le bâtiment 2 des Flamants est promis à la rénovation urbaine depuis le début des années 2 000. Des travaux de réhabilitation ont été engagés des 2005, puis brutalement stoppés en 2009 suite à la découverte d’amiante dans les parois du bâtiment. Après avoir vécu huit ans d’incertitude quant à leur avenir et voyant leur bâtiment se détériorer progressivement, les locataires apprennent en 2017 que leur bâtiment est à nouveau promis à la démolition, et qu’ils et elles ont droit à un relogement rapide. La politique de relogement discriminatoire de 13 Habitat, menée bien en deçà de ses obligations légales, place cependant les locataires en attente de relogement pendant plusieurs années.

« 13 Habitat » refuse de leur accorder l’accès à certaines de ses résidences neuves situées dans les segments les plus valorisés de son parc, et notamment à une résidence pourtant financée par l’État dans le cadre du projet de rénovation des Flamants, ou 31 logements neufs sont disponibles. Aucun ménage du bâtiment 2 des Flamants n’y aura droit. Dans leur courrier du 16 décembre 2019, les locataires rappellent par ailleurs que « 13 Habitat » a pris la décision d’annuler les relogements prévus de plus d’une vingtaine d’entre elles et eux, dans deux de ses nouvelles résidences, contrairement aux engagements que le bailleur avait pris jusque-là et alors que ces locataires faisaient déjà leurs cartons pour préparer leurs déménagements. Des logements sont proposés au compte-gouttes aux locataires, certaines et certains s’en satisfont ; d’autres craquent à l’usure, acceptant par dépit des propositions qui ne correspondent pas à leurs vœux ; d’autres enfin tiennent bon, refusent d’abandonner leurs droits a un relogement digne et rappellent le bailleur à ses obligations légales. Ce sont celles et ceux qui occupaient encore le bâtiment en cette nuit du 16 au 17 juillet 2021.

D’après le porte-parole du bailleur, c’est leur présence qui explique l’absence de fermeture du bâtiment : il « aurait du être détruit il y a quelques mois mais le projet prend du retard face aux problèmes pour reloger les familles locataires. »

Nous tenons à rappeler que le « retard » de ces relogements n’est en rien imputable aux locataires, mais qu’il est la conséquence directe de décisions politiques, et qu’il a des responsables : « 13 Habitat » et sa collectivité de tutelle le Conseil Départemental, qui ont restreint drastiquement l’offre de relogement pour les locataires et n’a pas respecté ses obligations légales en termes de relogement, mais aussi la Métropole, l’ANRU, la DDTM, la Préfecture et l’ensemble des partenaires du projet de rénovation urbaine sur les Flamants, qui n’ont pris aucune décision pour débloquer la situation et ont laissé pourrir le bâtiment malgré les multiples alertes lancées par les locataires.

Nous tenons également à rappeler la responsabilité de la Préfecture dans ce drame, au regard des conditions de logement insalubres et dangereuses des personnes qui vivaient en squat dans le bâtiment. Cette situation est causée :

  • Par les pratiques illégales d’un État qui refuse de respecter ses obligations en termes de droit au logement opposable, d’hébergement des demandeurs et demandeuses d’asile, des personnes mineures, et d’hébergement d’urgence ;
  • Par les pratiques administratives d’un État qui prive un ensemble de personnes de papiers et qui alimente par-là les réseaux de marchands de sommeil ;
  • Par les pratiques d’une Préfecture qui bâcle les enquêtes sociales lors des expulsions de logements squattes, ne reloge quasiment jamais les occupant.es et les pousse inlassablement à alterner entre des passages a la rue ou elles subissent la répression policière, et des passages précaires dans des squats toujours plus dégradés ou elles s’exposent à un ensemble de risques sanitaires, d’effondrements, et d’incendies.

Les habitantes et les habitants du bâtiment 2 des Flamants, locataires comme personnes en situation de squat, ont été victimes de la politique discriminatoire du bailleur 13 Habitat, de sa collectivité de tutelle le Conseil Départemental, de l’État et de son représentant local, la Préfecture des Bouches -du-Rhône. Ils et elles ont été victimes du mépris d’un ensemble d’institutions qui, pendant qu’elles construisent leurs projets de rénovation urbaine a long terme, laissent attendre les habitantes et les habitants des quartiers populaires dans des logements indécents, insalubres et dangereux, jusqu’à ce que se produisent des drames pourtant si prévisibles, et dont elles avaient, pourtant, été si souvent prévenues.

« Ces morts on aurait pu les éviter », déclare un habitant. Nous serons à leurs cotes, solidaires, combatifs et combatives. Nous exigeons pour chacune, chacun une mise a l’abri, suivie de propositions de logements dignes pour toutes et tous.

Signataires par ordre alphabétique :

Amicale des locataires d’Air Bel- Art’Up 13 – Assemblée de la Plaine – Association Coup de Pouce aux migrants – Association des Usagers de la PADA (AUP) – Association Il fait bon vivre dans ma cité – Association JUST – Association l’Art de vivre – Association Mut Vitz 13 – Association un Centre Ville Pour Tous – ATD Quart Monde PACA – Ballon Rouge – CFDT 13 Habitat – Cimade Marseille – Citoyen du 3eme – Collectif 17 octobre 1961 – Collectif 59 Saint Just – Collectif Cabucelle – Collectif de défense des locataires d’Air Bel – Collectif des Écoles de Marseille (CeM) – Collectif des Habitants Organisés du 3eme (CHO3) – Collectif des Rosiers – Collectif du 5 Novembre Noailles en Colere (C5N) – Collectif les Minots de Noailles – Collectif Mémoire en marche – Collectif Soutien migrants 13 / el Manba – Groupe de Veille Busserine –

Ligue des Droits de l’Homme LDH Marseille – Médecin du Monde PACA – Plateforme d’entraide locale AOUF- Réseau Éducation Sans Frontieres RESF 13 – Réseau Hospitalité – Réseau Université Sans Frontières RUSF 13 – Solidaires 13 – Sud 13 Habitat – Sud éduc 13 – Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille (SQPM).


IL EST TEMPS ! OUI 73 ANS APRES LA NAQBA

IL EST TEMPS D’EXIGER LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL

IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME A LA COMPLICITE 

QUI RENVOIE DOS A DOS OCCUPANTS ET OCCUPES

IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME A L’HYPOCRISIE

IL NE PEUT Y AVOIR DE PAIX SANS JUSTICE ET RESPECT DES DROITS HUMAINS

RASSEMBLEMENT LE 15 MAI 2021 à 15H 

PLACE BARGEMON (à côté de la Mairie centrale)


La Résolution 181 de l’ONU le 29 novembre 1947 a partagé la Palestine historique en deux états et placé Jérusalem et les « Lieux Saints » sous «Corpus Separatum » (mandat international). Dès lors et en particulier à partir de la « Naqba » (Catastrophe en arabe) et jusqu’en 1952 plus de 800.000 palestiniens ont été chassés de leurs maisons et plus de 500 villages palestiniens ont été détruits en totalité ou partiellement.
Le nettoyage ethnique de la Palestine n’a jamais cessé et s’intensifie autour de Jérusalem dont l’annexion a toujours été dénoncée par les Nations Unies. Les quartiers de Sheikh Jarrah, Silwan et le Mont des Oliviers sont particulièrement visés par les colons, les associations et partis d’extrême droite avec le soutien de l’armée et des autorités israéliennes.
Depuis quelques mois une enquête est ouverte par la Cour Pénale Internationale, elle vise en particulier les CRIMES DE GUERRE dont le transfert des populations de l’occupant sur les territoires occupés.
Depuis quelques semaines, l’association israélienne B’Tselem et l’organisation internationale Human Rights Watch ont publié des rapports qualifiant le régime israélien de régime d’APARTHEID comme l’avait fait il y a plusieurs années l’archevêque sud-africain Desmond Tutu !

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