RASSEMBLEMENT POUR JULIAN ASSANGE

Des rassemblements pour Julian Assange se tiendront un peu partout en France
au lendemain de l’audience décisive à Londres. Si la Haute Cour estime que
l’ultime appel du fondateur de WikiLeaks au Royaume-Uni est irrecevable,
l’extradition pourrait avoir lieu dans la foulée. Il n’est par sûr à ce stade que l’on
connaîtra la décision dès le 20 ou le 21, mais il est très important de manifester
notre soutien vigilant et de continuer à demander la libération pure et simple de
Julian Assange.

A Nancy, rassemblons nous Place Stanislas

à 18h30 le 21 mai 2024

Qui est Julian Assange ?
Journaliste australien, Julian Assange est le fondateur de WikiLeaks. Localisé en Europe, cet organisme de
presse recueille, sécurise et met à disposition du public et des médias des documents classifiés (des
« leaks »), déposés par des lanceurs d’alerte. Dès 2010, des informations d’intérêt général, tels des crimes de
guerre impliquant des Etats ou des actes délictueux commis par des multinationales, sont ainsi portées à
notre connaissance via des titres de renommée internationale (The Guardian, El País, Le Monde, The New
York Times, etc.)
En 2010, WikiLeaks révèle les crimes de guerre perpétrés par les Etats-Unis et leurs alliés durant les
guerres d’Irak et d’Afghanistan. Depuis, Assange est la cible d’une persécution judiciaire ininterrompue. Il est
aujourd’hui sous le coup de l’ »Espionage Act » (loi interne états-unienne de 1917) : c’est en effet à ce titre que
les Etats-Unis réclament son extradition à l’Angleterre, pays où il est détenu depuis 5 ans, après s’être
réfugié 7 ans à l’ambassade d’Equateur de Londres. Les charges actuelles visent donc à criminaliser
l’obtention et la divulgation d’information relatives à la « sécurité nationale », lesquelles sont pourtant des
pratiques habituelles du journalisme d’investigation.

PAS DE STATUE DE BIGEARD SUR LA PLACE PUBLIQUE A TOUL

Conférence – débat sur le thème : Bigeard et la guerre d’Algérie, à TOUL – 54 , mardi 26 mars 2024,
organisée par la LDH Lorraine , en partenariat avec le collectif toulois
« Histoire et Mémoire dans le respect des droits humains »
Intervention des historiens Fabrice RICEPUTI et Alain RUSCIO

« Honorer le colonel Bigeard, c’est honorer la torture coloniale ».

Plus de 150 personnes présentes pour s’informer sur un sujet brûlant.

Hélène Leclerc de la LDH Lorraine introduit la soirée :

« Le  but de cette  conférence est d’apporter un éclairage historique, nécessaire pour comprendre qu’ériger une statue du parachutiste Bigeard en place publique, c’est une façon de glorifier la pratique de la torture coloniale. 

Le combat contre la torture et les exécutions sommaires avait déjà commencé  pendant la guerre d’Algérie. Depuis les historiens n’ont cessé de  documenter la violence coloniale et cependant il faut, encore maintenant,  continuer à se battre pour que cette terrible réalité ne soit pas ignorée, voire niée. »

La représentante du collectif Toulois « Histoire et Mémoire dans le respect des droits humains » exprime les interrogations de nombreux Toulois, et au delà :

« Nous avons appris par la presse locale que la municipalité avait validé la demande de la fondation Bigeard d’ériger à Toul une statue de Marcel Bigeard, en tenue et posture de parachutiste. Cette perspective a suscité nombre d’indignations : quel message en effet ce symbole peut-il transmettre dans notre ville et plus largement dans la société, aujourd’hui et dans l’avenir, eu égard aux agissements de cet homme pendant la colonisation ? ».

PERMANENCE DES DROITS

Exceptionnellement, la permanence de la LDH Nancy se décentralise le 27 mars 2024 au CCAM (Centre Culturel André Malraux)
Vandoeuvre

Horaire : 17h – 20h.

L’objectif de cette décentralisation est de faire connaitre un lieu de culture aux personnes migrantes, et de les informer sur le spectacle « Après les ruines », pour lequel des places leurs sont réservées.

La question que nous pose ce spectacle est : « Que signifie “partir de chez soi” quand ce départ n’est pas une conquête mais une nécessité ? »

LDH-Nancy Conférence B. Bonzi

CONFERENCE « La France qui a faim » – Bénédicte BONZI

Bénédicte Bonzi, invitée de la LDH pour une réunion publique.

Extraits de son intervention profondément humaniste :

« Si je n’avais pas passé 5 ans à faire les maraudes avec les personnes, si j’y étais allée ponctuellement, je serais restée dans une zone de confort. Alors on ressent beaucoup de joie, on est vraiment bien de faire les choses ensemble, mais en réalité c’est difficile d’être témoins de ce désespoir, c’est difficile de sentir qu’on a une mission mais qu’on n’a pas les moyens d’y répondre et en fait, on n’arrive plus à lâcher, et j’ai ressenti ça : il faut absolument que j’y aille parce que sinon (et ça ne devient plus des chiffres des nombres), sinon J. va pas manger, T. va nous attendre pour rien…. Et en fait, j’ai compris la force du lien social, et j’ai compris que les bénévoles font bien plus que distribuer de la nourriture : ils retissent un lien social très puissant qui permet de résister à ce que l’État ne fait pas et ils contiennent une violence qui pourrait exploser ».

Et encore :
« En tant que bénévoles, on va transformer cette nourriture : elle n’est pas appétissante : eh bien on va la charger de justice, on va la charger de générosité, d’amour et ça ça va transformer le plat.  »

Et :
« Finalement, dès qu’on pointe ce qui crée de la souffrance, qui est le capitalisme, on nous renvoi à nos petits moi, en disant « c’est vous qui avez un problème … ». En fait on a encore suffisamment d’humanité pour pouvoir regarder ce que cette politique à comme effet sur les personnes qui la vivent. »

Le 1er mai 2023 fera date : Non la LDH ne changera pas

A Nancy comme à Toul où la section de la LDH-Nancy était présente, nous avons reçu de nombreux témoignages de soutien suite aux propos du Ministre de l’Intérieur et de la Première Ministre sur les prises de position de la LDH et sur les subventions qu’elle perçoit.

La défense des libertés est ainsi devenue le sujet le plus brûlant de la période : le mépris de la démocratie parlementaire comme sociale s’étend désormais aux droits fondamentaux. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme ne changera pas. Changer serait renoncer à assurer pleinement la mission qui est sa raison d’être aujourd’hui comme hier. Qu’on n’y compte pas : nous appelons au contraire l’ensemble des citoyennes et citoyens et des organisations attachées au respect de l’Etat de droit à se mobiliser face à des gouvernants qui semblent avoir perdu plus que leur sang-froid : le sens même de leurs responsabilités.

La LDH-Nancy ce 1er mai à Nancy.

Participation au défilé en compagnie du SAF, avec lequel la LDH a lancé un appel à CONVERGENCE de toutes celles et tous ceux qui combattent pour la défense les droits et la défense des libertés fondamentales d’association, d’expression et de manifestation.

Après la manifestation, à l’invitation de la CGT, la LDH tenait un stand au Parc Charles III.

Signe des temps : les documents les plus prisés par le public concernaient la défense des libertés en manifestation : Nos Droits en Manifestation, les Fouilles Préventives, la Garde à Vue.

La LDH-Nancy ce 1er mai à Toul : Lecture de textes sur les Droits humains, nombreuses rencontres au stand. Dominique Potier, député, est venu apporter son soutien à la LDH.

POLICE : LA LOI DE L’OMERTA

Six policiers lanceurs d’alerte prennent la parole à visage découvert.

Un livre salutaire, à lire absolument en cette période où les Forces de l’Ordre occupent le devant de la scène !

Racisme, violences, harcèlement, corruption, faux en écriture publique… Pour la première fois, six policiers issus de différents services – stups, mineurs, BAC, CRS, police aux frontières – révèlent à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police.

Cette immersion dans leur travail quotidien montre la mécanique froide mise en œuvre par l’administration pour faire taire les policiers : « Soit tu fermes ta gueule, soit tu fermes ta gueule. »

Dans un milieu où l’omerta règne en maître, ces lanceurs d’alerte font le pari courageux de prendre la parole, moins pour dénoncer des coupables que dans l’espoir de voir évoluer leur institution vers davantage de justice et d’avoir ainsi une police irréprochable.

POLICE : LA LOI DE L’OMERTA
Agnès NaudinFabien Bilheran
Date de parution : 01/12/2022
Manifestation contre la réforme des retraites Nancy 23 03 2023

PROTECTION SOCIALE – Droit à la retraite

La protection sociale est un Droit humain fondamental

Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948

La protection sociale : C’est l’ensemble des politiques et programmes destinés à réduire et prévenir la pauvreté, la vulnérabilité et l’exclusion sociale tout au long de la vie.

Rapport phare du BIT – Résumé du Rapport mondial sur la protection sociale 2020-2022

Les pays sont à l’heure des choix en ce qui concerne la trajectoire à suivre par leurs systèmes de protection sociale.

La crise actuelle (du Covid) aura eu le mérite de nous rappeler à quel point il est crucial d’investir dans la protection sociale.

Ce rapport montre que tous les pays ou presque, quel que soit leur niveau de développement, ont un choix à faire :

  • soit ils adoptent une stratégie ambitieuse et investissent dans le renforcement de leur système de protection sociale pour que chacun soit protégé contre les chocs systémiques et les aléas de la vie, et ils sortent ainsi de la crise par le haut,
  • soit ils cèdent aux pressions budgétaires ou politiques et se contentent d’une approche minimaliste qui consiste à tarir les ressources allouées à la protection sociale.

Ce serait une occasion perdue de renforcer les systèmes de protection sociale et de transformer les sociétés en vue de bâtir un avenir meilleur.

La mise en place de systèmes de protection sociale universels et la concrétisation du droit humain à la sécurité sociale pour tous constituent la pierre angulaire d’une approche centrée sur l’humain pour parvenir à la justice sociale.

La protection sociale contribue grandement à réduire la pauvreté et les inégalités, à renforcer les capacités des individus, à améliorer la productivité, à favoriser la dignité, la solidarité et l’équité, et à revitaliser le contrat social.

DROIT D’EXPRESSION Salah Hamouri

Le Tribunal Administratif de Nancy donne raison aux associations et à Salah Hamouri : le droit fondamental de pouvoir s’exprimer lui est reconnu !

La conférence de Salah Hamouri, organisée par l’Association France Palestine Solidarité, a pu se tenir dans le plus grand calme à Nancy devant la MJC Pichon, ce jeudi 16 mars à 20h.

EXTRAIT DE L’ORDONNANCE DU JUGE DES REFERES

10 – Il ne résulte pas de l’instruction, contrairement à ce que relève le préfet, eu égard à la dimension de salle où la conférence de M. Hamouri doit se tenir, que les organisateurs n’auraient pas pris les mesures suffisantes pour assurer l’encadrement et la sécurité nécessaires au bon déroulement de l’événement.

Par ailleurs, le préfet de Meurthe-et-Moselle n’allègue pas que M. Hamouri, lors des conférences organisées dans d’autres villes de France, aurait tenu des propos susceptibles d’être pénalement sanctionnés ou de susciter des troubles à l’ordre public.

Il suit de là que le risque de troubles à l’ordre public justifiant la mesure d’interdiction résulte des réactions de réprobation suscitées par la présence à Nancy de M. Hamouri et de l’organisation d’une manifestation destinée à protester contre la tenue de sa conférence dans le cadre de la 12ème édition du« printemps de la Palestine».

S’il ressort des éléments produits par le préfet que l’organisation de la conférence de M. Hamouri a provoqué des réactions de réprobation tant d’associations ou d’organisations représentantes de la communauté juive que de l’ambassade d’Israël à Paris et du consul honoraire d’Israël à Strasbourg ou encore d’élus locaux, et qu’une déclaration de manifestation a été déposée le 9 mars 2023 en vue d’un rassemblement le 16 mars 2023 devant la MJC Pichon, il ne résulte pas de l’instruction que ce rassemblement, dont l’ampleur n’est pas suffisamment caractérisée notamment par les seules déclarations de ses organisateurs ou par la circonstance, à la supposer avérée, qu’ « au moins sept cars auraient été affrétés», pourrait générer des troubles à l’ordre public justifiant la mesure d’interdiction litigieuse.

En tout état de cause, si le préfet de Meurthe-et-Moselle fait valoir dans l’arrêté contesté que les forces de l’ordre ne seraient pas en mesure d’assurer la sécurisation des événement devant se dérouler dans et autour de la MJC Pichon, il ne l’établit pas suffisamment en se fondant sur la forte mobilisation suscitée dans le département de Meurthe-et-Moselle par la réforme des retraites et sur la circonstance qu’une« manifestation revendicative non déclarée est susceptible de se produire à 18 heures place Stanislas ».

11 – Il résulte de ce qui précède que les requérants sont fondés à soutenir qu’à défaut d’être nécessaire, adaptée et proportionnée, l’interdiction de la conférence « Fils de Jérusalem expulsé de sa terre natale par Israël » prévue le 16 mars 2023 à 20h00 à la maison des jeunes et de la culture (MJC) Pichon à Nancy constitue une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression et à la liberté de réunion et, par suite, à demander la suspension de l’exécution de cette décision.

Manifestation contre la loi Darmanin

Ce samedi 4 mars, manifestation contre la loi Asile et Immigration (Loi Darmanin) pour accueillir dignement les immigrés et pour l’égalité des droits, à l’initiative des EGM.

Départ devant la Préfecture, arrivée place Maginot où la manifestation retrouvait le Printemps de la Palestine.

QUEL MESSAGE VOULONS NOUS FAIRE PASSER ?

LE TRACT

EGM

Il est dramatique de voir à quel point, pour trouver une majorité politique permettant l’adoption du texte, la surenchère est de mise :

  • Obsession pour l’enfermement, les expulsions et les interdictions de retour
  • Stigmatisation des personnes étrangères à travers l’assimilation immigration /délinquance
  • Pseudo ouverture proposée autour des régularisations, no pérennes, sur les métiers en tension, qui restera bien marginale

Tout est fait pour que :

  • la restriction des droits des personnes exilées se poursuive
  • les drames continuent à nos frontières et sur notre sol
  • les idées d’extrême droite, que l’on prétend combattre en y répondant sur leur propre terrain, soient au final renforcées

NOUS N’AVONS PAS BESOIN DE CE TEXTE REPRESSIF

Nous avons besoin de justice !

Nous avons besoin de hauteur de vue, face aux peurs, pour reconnaitre et expliquer les migrations comme composantes essentielles de notre monde

Nous avons besoin d’exigence éthique et de courage pour affirmer qu’il n’y a pas de « en même temps » qui tienne en matière de droits humains, mais un nécessaire respect qui n’est pas négociable.

CONTRE LA MIGRATION JETABLE

1er février 2023, début de l’examen du nouveau projet de Loi sur la migration.

A NANCY, plus de 50 personnes de tous les horizons solidaires se sont réunies devant la Préfecture

pour manifester et dire que

« les migrants NE SONT PAS des mouchoirs JETABLES » !

Pour les METIERS EN TENSION le projet de loi prévoit :

1 – L’étranger

2 – qui a exercé une activité professionnelle salariée + figurant dans la liste des métiers

3 – et zones géographiques caractérisés par des difficultés de recrutement définie à l’article L. 414-13

4 – depuis au moins huit mois sur les vingt-quatre derniers mois

5 – et qui justifie d’une période de résidence ininterrompue d’au moins trois années

6 – se voit délivrer de plein droit une carte de séjour TEMPORAIRE portant la mention « Travail dans des métiers en tension » d’une DUREE D’UN AN » .

Et quand le métier ne sera plus en tension ? On vous jette ?