CONFERENCE « ITINERAIRES CROISES DES EXILES DE PARAY-LE-MONIAL » à GUEUGNON (5/3/2020)

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EUDI 5 MARS 2020 À 19H
AU DANTON DE GUEUGNON
L’EXIL

19H : Itinéraires croisés des exilés de Paray-le-Monial à travers les siècles : le cas particulier des protestants du XVIIème siècle et des mineurs africains d’aujourd’hui.
Germaine Lemétayer est une spécialiste des questions migratoires. En qualité d’historienne, elle est l’auteure d’une thèse de doctorat sur la diaspora des protestants de Paray-le-Monial
tandis que la section de la Ligue des Droits de l’Homme de Paray qu’elle préside a pris en charge, depuis septembre 2017, une quinzaine de mineurs africains. Elle posera la question
de savoir quels sont, à travers les siècles et à l’échelle du microcosme, les permanences et les écarts que l’on peut observer à travers l’histoire comparée de ces deux courants migratoires.

20H : Coktail

20H45 :
SANTIAGO, ITALIA
Documentaire de Nanni Moretti – 1h20
Après le coup d’État militaire du général Pinochet de septembre
1973, l’ambassade d’Italie à Santiago (Chili) a accueilli des
centaines de demandeurs d’asile. À travers des témoignages,
le documentaire de Nanni Moretti raconte cette période durant
laquelle de nombreuses vies ont pu être sauvées grâce à
quelques diplomates italiens.

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CONFERENCE DE PRESSE des collectifs d’aide aux migrants à Chalon/Saône (18/2/2020)

Mardi 18 février, CONFERENCE DE PRESSE à la Maison des Associations de Chalon, des collectifs d’aide aux migrants (Asti, Cimade, RESF, ACAT, LDH…), puis MANIFESTATION AVEC SIGNATURE DE PETITION à l’Ecole Romain Rolland: il s’agissait de transmettre à la presse la lettre de protestation adressée au Préfet de Saône-et-Loire contre la menace d’expulsion de plusieurs familles présentes dans notre département depuis plusieurs années et dont les enfants (parfois nés en France) sont scolarisés. Depuis la circulaire Walls, les conditions du droit d’asile se durcissent, et le droit discrétionnaire donné aux préfets encourage une surrenchère insupportable des conditions à remplir. La section de Paray s’est associée à cette action.

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POLITIQUE D’EXCLUSION, EN SAONE-ET-LOIRE, CONTRE LES JEUNES ETRANGERS QUI FABRIQUENT LE PAIN DES FRANCAIS.

 

La section LDH de Paray est solidaire de Mallé Touré qu’elle a soutenu en attestant, dans la procédure en cours, qu’elle lui a procuré elle-même tous ses papiers consulaires : carte consulaire et demande de passeport qui ne peuvent donc, ceux-là, être suspects de fausseté.

Mais elle tient à préciser que Mallé n’est hélas pas le seul dans ce cas: d’autres apprentis guinéens maliens et marocains du département font aussi l’objet de menaces d’OQTF suite à des contestations de leurs papiers d’identité basées sur des vices de procédures tels que, par exemple, le non respect du délai réglementaire entre deux signatures. Cette exigence du respect à la lettre des règlements d’état civil étrangers et la signification en conséquence de la fausseté de tous leurs papiers même consulaires, marquent une aggravation significative de la politique anti-migrants des institutions départementales que notre section a maintes fois dénoncée. Ces mesures posent aussi la question de l’intérêt général des Français lorsque l’Etat a payé un, deux voire trois ans de formation à ces jeunes dans des métiers en tension, -boulangers, bouchers, maçons- et que ces jeunes obtiennent des CDI (dans un cas avéré) après un parcours professionnel exemplaire. Pour sa part, notre section considère cette politique d’exclusion haineuse comme un sommet inédit de la xénophobie. Par ailleurs, la mise en cause de documents d’identité consulaires qui porte atteinte gravement à la souveraineté des états africains concernés ne s’inscrit-elle pas dans une conception postcolonialiste des relations internationales?

Très choquée par des mesures qui atteignent au moins deux jeunes qu’elle a soutenus et aidés à régulariser leur situation en respectant évidemment toutes les procédures, la section de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme tient à exprimer publiquement sa réprobation et sa colère face à un tel gâchis humain et politique et l’immense honte qu’elle ressent à l’égard de tous ces jeunes auxquels on tente d’inoculer l’image d’une France procédurière, terre d’exclusion et de haine et qui a perdu jusqu’au sens de ses propres intérêts nationaux. Honte aussi face aux autorités consulaires auxquelles elle redemande de refaire leur copie pour un petit défaut de procédure…alors que nos propres institutions violent allègrement les lois de protection des mineurs étrangers en refoulant par exemple, en Saône-et-Loire, les jeunes de 17 ans? Où est la justice quand la juge des enfants a reconnu quant à elle, l’authenticité des mêmes documents d’état civil? Où sont nos valeurs républicaines de Fraternité et de Solidarité? Où est le sens de l’intérêt général?

Bien évidemment, notre section s’implique actuellement pour soutenir moralement et juridiquement ces apprentis. Et elle demande à tous ceux qui liront ces lignes de leur manifester leur sympathie afin de réparer les immenses dégâts collatéraux de la politique d’exclusion visant les jeunes étrangers qui fabriquent le pain des Français, découpent leurs steaks et construisent leurs maisons.

Mallé Touré vient du Mali. Il a soufflé 18 bougies en décembre et sa majorité semble signer son expulsion vers l’Afrique. Lundi 6 janvier 2020, il …
lejsl.com
Mallé Touré vient du Mali. Il a soufflé 18 bougies en décembre et sa majorité semble signer son…
Mallé Touré vient du Mali. Il a soufflé 18 bougies en décembre et sa majorité semble signer son expulsion vers l’Afrique. Lundi 6 janvier 2020, il …

JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT: LES MINEURS ISOLES DE SAONE-ET-LOIRE (20 novembre 2019)

En cette journée Internationale des Droits de l’Enfant, la section LDH de Paray-le-Monial tient à attirer l’attention sur le sort réservé en Saône-et-Loire aux plus pauvres d’entre eux, à savoir les MNA, Mineurs non accompagnés que notre loi protège en leur donnant les mêmes droits qu’aux autres adolescents, en particulier le droit à l’abri et à l’éducation jusqu’à leur majorité. Agés de 14 à 18 ans, ils arrivent d’Afrique via la Méditerranée et l’Espagne après un processus d’exclusion souvent violent qui les a arrachés de leur famille, de leur quartier et de leur pays. La section LDH de Paray qui en aidé une quizaine en deux ans tient d’abord à saluer le travail d’associations (Asti, Secours Catholique, Cimade…), d’éducateurs de l ‘ASE et du dispositif Garantie Jeunes, de familles d’accueil, de la juge des enfants de Mâcon, d’avocats de Chalon/Saône et de Dijon, de maîtres d’apprentissage, d’enseignants aux divers CFA ainsi que d’associations d’aide à l’alphabétisation qui tous contribuent à l’insertion de ces jeunes.

Mais en même temps, elle tient à exprimer sa très vive réprobation face à un ensemble de pratiques d’exclusion mises en œuvre par le Conseil Départemental, l’ASE et la Police des Frontières dans le cadre d’une politique de refoulement visant plus particulièrement (mais pas seulement) les mineurs âgés de 17 à 18 ans . Cette politique comprend un ensemble de mesures coercitives qui se renforcent d’année en année:

-Le rejet de la mise à l’abri par la fermeture de l’ASE pendant les mois d’été qui place la Saône-et-Loire au rang de championne de France de l’exclusion des mineurs non accompagnés.

-Le transfert de mineurs reconnus dans des centres (Châlons-en-Champagne ou Strasbourg) où un seconde évaluation annule celle de Saône-et-Loire et les prive de leurs droits. Cet état de fait contraint les associations à les rapatrier en Saône-et-Loire afin de procéder à un recours devant la juge des enfants.

-Des évaluations à charge visant essentiellement, sur fond de préjugés, à détecter des fraudes et non l’âge réel du mineur, la mise en cause systématique des papiers d’état civil africains contribuant à disqualifier nombre d’entre eux contraints de faire un recours devant la juge des enfants. Dans un cas connu, c’est l’âge de 15 ans qui a été contesté pour alléguer un âge de 17 ans avec appel auprès du tribunal de Dijon et refus dans le même temps de financer un passeport qui trancherait la question. C’est à ce niveau que certaines associations et nous, LDH de Paray, intervenons en particulier pour leur procurer des cartes d’identité et des passeports auprès de leurs consulats et ambassades : A noter que dans les quatorze cas connus par nous, ces documents ont tous confirmé des actes de naissance faussement disqualifiés par l’ASE et la police des frontières.

-Les appels à répétition devant le tribunal de Dijon contre les recours validés par la juge des enfants (une dizaine en juillet) ainsi qu’une campagne d’intimidation de la juge dans un article du Figaro du 11 août 2019 : André Accary s’y livre à l’exercice peu glorieux d’inversion de la victimisation en présentant les jeunes comme des clandestins, les jugements comme des « aberrations » et lui-même comme victime …d’insomnies !!!!

-Trois gardes à vue de mineurs et une convocation de la présidente de la LDH Paray en 2018 par la police des Frontières dont aucune n’a débouché, en 2019, sur des condamnations.

La LDH Paray proteste donc contre des actions en justice faussées par l’absence de moyens de défense des MNA. Elle s’insurge contre le coût, pour les associations, de ces passeports qui prouvent la bonne foi des MNA et attestent les erreurs répétées dans les évaluations de l’ASE et les expertises de la police des frontières. (Ajoutons qu’une fois les MNA réintégrés à l’ASE, celle-ci profite sans vergogne de ces documents qu’elle n’a plus à financer…).

Elle s’insurge surtout contre la réduction des mineurs à leur situation de clandestins sans jamais prendre en compte le bilan économique extrêmement positif de parcours de vie parfois impressionnants : alphabétisation rapide, apprentissages réussis dans des métiers en tension (boulangerie, boucherie, bâtiment, cuisine…), CAP obtenus, intégration en progrès … qui font de cette migration de jeunes un atout et une chance pour notre pays.

Par contre, les discriminations et les mauvais traitements dont ils sont victimes à l’ASE prolongent, dans leur parcours, l’expérience d’exclusion que la plupart ont vécu dans leur pays, ils ne contribuent pas à leur insertion et donnent auprès de la communauté africaine une image d’arbitraire et d’islamophobie de nos institutions.

Dans cette confrontation, les associations relèvent le défi de l’accueil de ces jeunes migrants courageux, de la défense des intérêts nationaux et de la fraternité qui est au cœur de la devise républicaine.Notons que dans ce bras de fer pour faire prévaloir la justice, rien que la justice, elles ont besoin de soutiens et de moyens. N’hésitez pas, s’il vous plaît, à les contacter!

Germaine Lemétayer, Présidente de la section LDH de Paray-le-Monial

LA LDH PARAY A LA FETE DES ASSOCIATIONS (12-13 octobre 2019)

Stand de la LDH pParay

Nicole Plat, Trésorière et un visiteur

HALTE AU RACISME! (29 septembre 2019)

Au nom du respect élémentaire dû à chaque être humain quels que soient sa couleur de peau, sa religion, son sexe, sa nationalité, la section de Paray-le-Monial de la Ligue des Droits de l’Homme condamne fermement les propos racistes tenus par des supporters parodiens contre des joueurs de Gueugnon…. Elle soutient évidemment les protestations formulées par les responsables sportifs, mais elle rappelle aussi que la loi de 2008 sanctionne de tels comportements. Encore faut-il qu’une procédure soit engagée, sans quoi, on prend le risque évident de récidive. Rappelons, par exemple, sur Facebook, les danses de singes filmées sur le Moulin Liron en août 2013 visant Christiane Taubira…Rappelons aussi les mauvais traitements infligés à des mineurs africains en 2017 et 2018 par le responsable du FJT. A Paray-le-Monial, il existe bel et bien un courant identitaire raciste qui nécessite une vigilance, une réactivité sans faille et des actes. Bon courage aux dirigeants sportifs!

lejsl.com

Sport local Football (Coupe de France) : Propos racistes lors de Paray-Gueugnon, le club parodien réagit et condamne

Samedi, la rencontre du 3e tour de Coupe de France entre Paray et Gueugnon a été marquée par certains comportements déplacés dans le public. Des propos à caractère raciste auraient en effet été tenus à l’encontre de plusieurs joueurs gueugnonnais. Le club parodien a tenu à communiquer et à condamner de tels agissements.

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  • Le 18/09/2019 à 11:30
  • mis à jour à 20:20
L'esprit festif de la Coupe de France a été quelque peu gâché samedi à Paray. Photo Jérôme DEBARREIX (CLP)L’esprit festif de

 

Propos condamnés avec fermeté

Par l’intermédiaire de ses présidents, Jean-Pierre Marroig, Philippe Fuyet, ainsi que via ses deux entraîneurs, Stéphane Descharmes et Matthieu Gaudin, le club a souhaité réaffirmer son engagement contre de tels comportements qu’il condamne fermement.

Le communiqué de l’USC Paray

Les présidents ainsi que les deux entraîneurs de l’équipe première souhaitent réagir au comportement de certaines personnes suite au match de coupe de France Paray-Gueugnon.

« Nous condamnons fortement les propos déplacés de certains spectateurs qui n’ont rien à faire sur un terrain de football. Nous nous engageons à combattre et à lutter fortement contre ces attitudes inadmissibles. Nous ne tolérerons plus et exclurons immédiatement du club ce genre de personne. En revanche, nous sommes déçus du comportement de certains dirigeants du FC Gueugnon qui n’ont fait qu’attiser les choses. Nous souhaitons tout de même aux joueurs et aux entraîneurs du FCG une belle saison. Un stade de football est, et doit rester un lieu de partage et de tolérance. »

Jean-Pierre MARROIG, Philippe FUYET, Stéphane DESCHARMES et Matthieu GAUDIN

Réaction de Stéphane Descharmes, co-entraîneur de Paray :

J’ai voulu éclaircir la chose et faire un communiqué d’excuse car on nous a collé une étiquette de club raciste et pour démontrer qu’on allait balayer devant notre porte. Ce sont des propos que des joueurs de Gueugnon que je cotoie m’ont rapporté. Il y avait pas mal de monde, ça a été assez houleux en fin de match, ça chambrait des deux côtés. Ce qui est dommageable c’est que tout le monde n’a retenu que ça alors qu’on a fait une bonne prestation. C’est un peu dommage que le foot n’en soit pas sorti grandi. Nous ne sommes pas un club raciste. En tant que responsable du club, c’est mon atteinte qu’on touche aussi. Je suis attaché à beaucoup de valeurs et le club aussi et ce ne sont absolument pas celles-là qu’on veut retranscrire. On essaiera de faire la lumière du mieux possible, même si ce sera très compliqué. Mais si j’apprends qu’il y a un joueur, un éducateur ou un dirigeant qui est concerné, j’ai dit au président qu’il serait immédiatement exclu du club.

Réaction de Richard Trivino, directeur sportif de Gueugnon :

Ce sont des incidents extra-sportifs. Certaines personnes ont tenu des propos racistes. C’est un problème de supporters. Je ne sais pas si les instances en ont pris connaissance, mais j’espère que Paray ne sera pas pénalisé pour quelques personnes un peu alcoolisées, car le club n’y est absolument pour rien.

Contactée par nos soins via Christian Renier, président de sa commission de discipline, la ligue régionale de football n’a pour le moment été sollicitée par aucune partie dans cette affaire. « Actuellement, je n’ai pas plus d’information que ça, je ne sais pas ce qu’il en est », déclare Christian Renier. « Personnellement, je ne sais pas du tout ce qui s’est passé. Les journées du weekend dernier n’ont pas encore été traitées. Elles devraient l’être cette semaine, la commission de discipline se réunissant jeudi. »

 

 

https://www.lejsl.com/sport-local/2019/09/18/football-(coupe-de-france)-propos-racistes-lors-de-paray-gueugnon-le-club-parodien-reagit-et-condamne?fbclid=IwAR2NWXqOdl-_UO3Utav_bGJaTVFkfKQIWkXxktDUwcKjKZoFs1vKfVhJF2Q

 

 

 

CONFERENCE SUR « LES EFFETS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE EN SAONE-ET-LOIRE » (26 juin 2019)

Jérôme Escalier

 

… Belle rencontre, hier, au CCC, entre Patrice Notteghem et Jérôme Escalier…Ces deux pionniers de l’écologie du Charolais-Brionnais ont fait partager leur expérience de terrain et leurs convictions telle que l’effondrement de la biodiversité des oiseaux, des mammifères, des insectes… la financiarisation de l’agriculture avec la course aux subventions de la PAC…Ils ont tiré la sonnette d’alarme face à la rupture de l’éco-système, au recul de la vocation prioritairement nourricière de l’agriculture, aux nouveaux dangers pour la santé publique; Jérôme Escalier qui cultive sans engrais, sans pesticides et sans labours a insisté sur la nécessité de gérer les déchets (compost) et l’eau et de réintroduire l’arbre dans les haies et dans les cultures; Patrice Notteghem a fait appel à la citoyenneté pour consommer bio, signer la pétition « Nous voulons des coquelicots », s’engager pour soutenir la conversion écologique, respecter une éthique de l’environnement, aider les personnes, organismes et syndicats qui la promeuvent. Conquis, le public -pas très nombreux mais motivé- a largement participé aux échanges avant de terminer autour d’un buffet. La section LDH de Paray remercie Patrice Notteghem et Jérôme Escalier pour cette conférence à deux voix qui a démontré avec brio que l’écologie était bien, en Charolais-Brionnais aussi, l’affaire du siècle…https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

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REUNION PUBLIQUE A PARAY-LE-MONIAL LE 26 JUIN 2019, 19H30, Au Centre de Culture et de Congrès

 

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REUNION PUBLIQUE A PARAY-LE-MONIAL
LE 26 JUIN 2019, 19H30, Au Centre de Culture et de Congrès

La section de la Ligue des Droits de l’Homme
vous invite à deux conférences-débat sur:

LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
ET LA REDUCTION DE LA BIODIVERSITE
DANS LE CHAROLAIS-BRIONNAIS :
ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES INNOVANTES.

Avec:
– Patrice NOTTEGHEM, Ecologue, spécialiste du paysage
– Jérôme ESCALIER, Agriculteur bio et militant de la Confédération Paysanne

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Dijon | Tribunal administratif Crèche à la mairie de Paray : la justice donne tort à Jean-Marc Nesme (Article du JSL, 8/6/2019)

Le tribunal administratif de Dijon a rendu sa décision ce vendredi concernant les petites crèches de la mairie de Paray : pour lui, il s’agit bien de symboles religieux et donc d’une atteinte à la laïcité.

En 2016, c’est une crèche en feutrine, créée à Bethléem par des personnes handicapées qui avait été installée dans le hall de la mairie. Sur décision du tribunal administratif, elle avait été retirée… après Noël. Photo d’archives Le JSL

Symbole de paix ou atteinte à la laïcité

Le 28 mai dernier, le tribunal administratif de Dijon se penchait sur le fond. Lors de l’audience , l’avocat de la mairie avait argumenté sur la situation particulière de Paray-le-Monial, qui accueille près de 300 000 visiteurs et pèlerins chaque année, sur la promotion que la petite crèche apportait à une exposition sur les crèches du monde proposée en parallèle à Paray en 2016 et sur le fait que ces petites crèches constituaient un symbole de paix et non pas un signe religieux.

 En 2017, c’est une crèche en nacre offerte par le maire de Bethléem lors de la signature du pacte de jumelage qui était exposée. Photo d’archives Le JSL En 2017, c’est une crèche en nacre offerte par le maire de Bethléem lors de la signature du pacte de jumelage qui était exposée. Photo d’archives Le JSL

Les propos du maire retenus comme arguments contraires

Ce vendredi, le tribunal administratif de Dijon a rendu sa décision en suivant les conclusions du rapporteur public. Il a considéré que, tant les propos du maire rapportés par le Journal de Saône-et-Loire que l’éditorial publié dans le journal municipal et intitulé « Une crèche de Noël à l’hôtel de ville » et affirmant notamment que Noël est « avant tout une fête chrétienne avec la naissance de Jésus, fils de Dieu » ou que « la France est chrétienne », révélaient l’intention du maire d’inscrire la crèche dans l’iconographie religieuse et, par là, son caractère religieux.

Le tribunal a aussi retenu, s’agissant de l’année 2017, le fait que la représentation de la crèche (gravée sur une assiette ouvragée) était surmontée des deux premiers vers, en langue anglaise, d’un des plus célèbres cantiques de la religion catholique, de telle sorte que la crèche ne pouvait, dès lors, que renvoyer à l’iconographie chrétienne. Bien au-delà du simple aspect traditionnel des fêtes de fin d’année.

Application stricte de la jurisprudence

Le TA de Dijon a fait application directe de la jurisprudence et a considéré que ces deux crèches n’étaient pas conformes aux exigences du principe de neutralité des personnes publiques. Il a donc annulé les deux décisions du maire d’installer ces crèches, en 2016 et 2017. Une décision évidemment symbolique mais qui sonne comme un désaveu à Jean-Marc Nesme.

Du fait de la décision, les frais de justice seront à la charge de la commune.

 En décembre 2018, la mairie de Paray a de nouveau exposé une crèche… qui n’est pas directement concernée par la décision rendue ce vendredi. Photo archives JSL En décembre 2018, la mairie de Paray a de nouveau exposé une crèche… qui n’est pas directement concernée par la décision rendue ce vendredi. Photo archives JSL

À noter qu’en décembre 2018, la mairie de Paray avait, là encore, décidé d’exposer une crèche dans le hall de l’hôtel de ville. Dans l’attente d’une décision du TA sur le fond des affaires précédentes, qui vient donc de tomber.

 

INITIATIVE CITOYENNE EXEMPLAIRE CONTRE L’HOMOPHOBIE (17 mai 2019)

Le vendredi 10 mai, le cinéma de Digoin a projeté en avant-première ce court-métrage dont le thème concerne la découverte de leur homosexualité par deux jeunes lycéens. Centré sur les difficultés à assumer une identité sexuelle largement discriminée, le film met en scène dans un cadre scolaire, en l’occurrence le lycée de Digoin, la diversité des réactions des proches, parents et camarades de classe qui vont de la reconnaissance de l’égalité à l’homophobie la plus violente et la plus crasse. Traité à travers des comportements et un langage familiers aux adolescents, le film se présente comme une oeuvre propre à susciter la réflexion et les prises de conscience. La section de Paray de la Ligue des Droits de l’Homme qui était présente à la projection et qui est engagée elle-même contre l’homophobie de la Communauté de l’Emmanuel félicite chaleureusement le maire de Digoin, Monsieur Fabien Genet et les Intermachés qui ont co-produit ce film et souhaite à ce court-métrage tout le succès que mérite cette initiative citoyenne exemplaire.