19 mars- prochain ciné droits de l’homme

« Un Paese di Calabria » Projection-débat

Film de Shu Aiello et Catherine Catella,France/Italie/Suisse, 2015, 1h30, VOSTF

La Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme et l’association « Autour du 1er mai » vous invitent à la projection du film « Un Paese di Calabria »

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Le village de Riace au sud de l’Italie a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage.
Spontanément, les habitants leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont redonner vie au village.
Le film nous immerge au cœur de cette vie avec ses traditions archaïques et sa modernité.

Ainsi, alors que dans les pays de l’Union Européenne, l’accueil des migrants est présenté comme une charge impossible à assumer, dans ce village pauvre de nombreux migrants de toutes origines sont accueillis et semblent s’intégrer sans difficultés particulières.

DÉBAT
La projection sera suivie d’un débat, sur le thème Droit d’asile, droit d’accueillir,
en présence de

  • Shu Aiello, réalisatrice
  • Catherine Teule, Vice-présidente de l’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH).


LIEU
Cinéma Majestic-Bastille
2 bd Richard Lenoir

Paris, 75011 France + Google Map

Séance 11h , Tarif 6 euros

 

Des lycéens en danger !

Communiqué de la Fédération LDH de paris

Des lycéens en danger !

Engagés depuis longtemps auprès des MIE, voici plus d’un an que nous dénonçons les conditions de traitement des MIE (Mineurs Isolés Etrangers) à Paris.

Aujourd’hui parce que l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dénie leur minorité ou ne renouvelle pas leur contrat jeune majeur, des lycéens se retrouvent sans logement ni repas assurés.

Face à cette situation inacceptable le syndicat lycéen de la FIDL a décidé d’héberger depuis mardi 14 octobre une dizaine de lycéens actuellement à la rue.

Malgré les récentes recommandations du Défenseur des Droits  et celles de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), aucune amélioration n’est constatée pour l’accueil et la mise à l’abri des mineurs et jeunes majeurs isolés sur Paris ce qui entraine qu’aujourd’hui des lycéens doivent loger des lycéens !

La fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à l’initiative de la FIDL et demande à la Ville de Paris de prendre d’urgence les mesures nécessaires.

Paris, le 16 octobre 2014

Les réponses écrites des candidats aux législatives à la question « Quel accueil et quelle protection voulons-nous pour les mineurs étrangers isolés ? »

Mai 2012 – Les réponses écrites des candidats aux législatives à la question « Quel accueil et quelle protection voulons-nous pour les mineurs étrangers isolés ? » sont publiées sur la page « LÉGISLATIVES 2012 : INTERPELLATION DES CANDIDATS« , dans le menu à gauche de la page d’accueil.

Vous trouvez là également une synthèse, et nous publierons les avancées sur le sujet.

Contre-rapport « Réformer le système d’asile pour mieux protéger les réfugiés »

Il n’est sans doute pas utile d’insister sur l’instrumentalisation des questions touchant à l’immigration dans cette campagne présidentielle. Mais il est souvent utile de pouvoir contre-argumenter …

Vous vous souvenez, peut-être, que depuis six mois, Claude Géant a pris pour cible le droit d’asile, faisant dire n’importe quoi aux statistiques – ou plus précisément leur faisant dire que les demandeurs d’asile sont, en majorité, des fraudeurs et abusent du système français. Ses projets de réforme figurent notamment dans un petit document intitulé « Réformer l’asile pour le préserver » (rapport à télécharger).

La CFDA (Coordination française pour le droit d’asile) a donc publié son contre-rapport «  Réformer le système d’asile pour mieux protéger les réfugiés » (contre-rapport à télécharger).

Lisez-le, diffusez-le, utilisez-le !

Urgence pour une politique d’hospitalité

Urgence pour une politique d’hospitalité

(Tribune publiée dans « Libération » du 24 janvier 2012, à l’initiative de la CIMADE, Paris)

Depuis près de 40 ans, le dogme de la fermeture des frontières structure les politiques publiques en matière d’immigration. L’Europe s’est cadenassée face aux migrants, tout en délégitimant toute alternative fondée sur la solidarité et les droits, jugée coupable d’irréalisme et de naïveté.

Pour nous, l’état des lieux est sans appel : incapable de répondre aux objectifs qu’elle s’est donnée, cette politique inefficace provoque de surcroit des dégâts humains considérables et met en péril nos libertés.

En plaçant les migrants et leurs familles dans un dédale administratif et des conditions de plus en plus inatteignables pour l’obtention d’un titre de séjour stable, ce sont des dizaines de milliers de sans droits que la législation a créés, pour le plus grand profit de secteurs entiers de l’économie française qui peuvent ainsi utiliser une main d’œuvre docile et bon marché. Peu à peu, en matière de santé, de protection sociale, de logement ou de formation, l’exclusion est devenue la règle, le droit l’exception.

Et pour ceux qui espéraient encore des conditions de vie différentes de celles qu’ils avaient fuies de leur pays d’origine, les objectifs chiffrés d’expulsion ont signifié un message clair : vivez cachés ou l’expulsion vous attend.

Les étrangers auront ainsi, depuis près de 40 ans, subi le sort souhaité à tous par les tenants du dogme libéral : déconstruire les droits pour en revenir au « tous contre tous », baser les rapports humains sur la valeur marchande et la prédation, en finir avec les principes de solidarité, d’égalité, de justice. Construire une société de « sans droits ».

Dans le même temps, le poison des vieux démons xénophobes et racistes n’en finit pas de prospérer sur le terreau de la désespérance sociale. La haine de l’étranger ou de l’autre continue plus que jamais à scander le rythme des discours politiques, détournant le regard des citoyens des enjeux autrement plus graves de sous-emploi, d’inégalités sociales et d’injustice fiscale. Dans ce contexte, l’intégration des immigrés est devenue une injonction généralisée, visant à discriminer les étrangers en s’appuyant sur l’argument de « l’assimilation » à de supposées « valeurs communes », qui ne sont que le masque d’un nationalisme d’exclusion.

Nous affirmons que notre conception du « vivre ensemble » n’est pas construite sur ces valeurs et qu’elle en est même aux antipodes. À la désespérance et la haine, nous opposons l’urgence d’un nouveau pacte citoyen qui nous rassemble en termes de droits comme d’obligations, quel que soit l’endroit où nous sommes nés.

C’est à la réalisation d’une politique d’hospitalité que nous appelons, en France comme en Europe. S’appuyant sur l’égalité des droits, la solidarité et l’ouverture au monde, cette politique doit promouvoir une véritable citoyenneté de résidence, afin d’en finir avec les discriminations légales et d’inventer un droit à la mobilité qui place, au même rang, l’intérêt des migrants et l’impératif des États de garantir la paix et la sécurité.

Réalisable, s’appuyant sur des propositions concrètes, cette politique d’hospitalité posera en acte une vision ouverte de l’avenir, considérant les migrants, à l’égal de nous-mêmes, comme des êtres au parcours intelligible, acteurs du monde et parties prenantes de la solution aux défis de notre temps.

Signataires :

Michel Agier, ethnologue et anthropologue, Étienne Balibar, philosophe, Pascal Blanchard, historien, Claude Calame, anthropologue et historien, Pierre Encrevé, linguiste, Didier Fassin, anthropologue et président du Comede, Nancy Green, historienne, Rose-Marie Lagrave, sociologue, Olivier Mongin essayiste, directeur de la revue Esprit, Gérard Noiriel, historien, Jean Pierre Olivier de Sardan, ethnologue, Patrick Peugeot, président de La Cimade, Jacques Rancière, philosophe, Michel Wierviorka, sociologue, historien, Pierre Zaoui, philosophe.

Pétition " Il faut en finir avec l'enfermement des enfants étrangers ! "

Pétition de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE) et du Réseau éducation sans frontières (RESF) :  » Il faut en finir avec l’enfermement des enfants étrangers ! « 

http://www.educationsansfrontieres.org/article41143.html

A signez et à diffuser largement autour de vous.

Expulsions de familles Roms : Communiqué de la LDH Paris 20

Jeudi 27 octobre 2011

La Ligue des droits de l’Homme du 20ème arrondissement de Paris assure de sa solidarité les familles Roms chassées de leur lieu d’accueil provisoire de la rue des Pyrénées par un incendie, le lundi 24 octobre, dont l’origine reste à déterminer. Une personne a été retrouvée morte dans les décombres de cet incendie le lendemain.

Selon certains témoins, les causes de cet incendie pourraient être d’origine criminelle. Ces informations devront être rapidement vérifiées par la police judiciaire.

La Ligue des droits de l’Homme du 20ème arrondissement de Paris demande

–   le relogement de ces 114 personnes dont 43 enfants.

– l’engagement que les démarches administratives nécessaires à ces relogements ne permettront pas l’expulsion de ces familles européennes d’origine roumaine

–   a être informée par les services sociaux compétents et la Mairie du 20ème du suivi de ces démarches

–   la communication rapide des conclusions de l’enquête de la police judiciaire sur les causes de l’incendie.

La Ligue des droits de l’Homme du 20ème arrondissement rappelle que les familles Roms sont régulièrement stigmatisées et victimes d’opération de démantèlement de leur lieux d’habitation. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la politique discriminatoire menée particulièrement contre les Roms par le gouvernement de Nicolas Sarkozy depuis 2007 et renforcée par le discours xénophobe du chef de l’Etat à Grenoble du 30 juillet 2010.

La Ligue des droits de l’Homme du 20ème arrondissement de Paris appelle la population du 20ème arrondissement à un sursaut républicain en refusant la politique de la peur et du pire du Gouvernement et à manifester sa solidarité auprès de ces familles démunies, comme elle le fit auprès des familles chassées de leur logement après l’incendie de la Cité du Labyrinthe en avril 2011 qui fit 5 morts.

La permanence d'écoute et d'accompagnement juridique des étrangers cherche des bénévoles

Appel à bénévoles

Participez à l’accompagnement des étrangers pour faire valoir leurs droits

La Ligue des Droits de l’Homme est une association généraliste qui agit en faveur des libertés et des droits. Dans un contexte d’échanges mondialisés, elle défend les droits fondamentaux de la libre circulation des personnes entre Etats et leur libre établissement.

Au sein du centre social Solidarité Roquette, des militants soutiennent les personnes connaissant des difficultés dans leur projet de droit au séjour en France et d’intégration. Ils les accueillent, les informent et les aident à la constitution de leurs dossiers administratifs en vue de leur régularisation. Ils alertent par ailleurs associations et élus sur des situations difficiles vécues.

  • Les situations interculturelles vous intéressent.
  • Vous avez des convictions.
  • Vous êtes sensible à la relation d’aide.
  • Vous habitez ou non le 11ème arrondissement.

Nous avons besoin de vous !

Vous interviendrez dans un cadre collectif : accueil du public en binômes, échanges trimestriels entre bénévoles, liens avec la section Paris 10/11 et le service juridique de la Ligue des droits de l’Homme.

Les permanences d’écoute et d’orientation juridique se tiennent les 2ème et 4ème jeudis du mois, de 18h30 à 20h30, au Centre social Solidarité Roquette – 47/51 rue de la Roquette – 75011 Paris – Métro : Voltaire ou Bastille

Contact : paris.10.11@ldh-france.org

Le flyer à télécharger :  en A4, et en 4 exemplaires par page.