monde
Tunisie : une délégation belge pour soutenir le doyen Habib Kazdaghli le 25 octobre
Pour info sur le soutien au Doyen de la Manouba qui repasse au tribunal ce 25 octobre à Tunis :
Résistances 5, Joseph 1960
Du mardi 10 au samedi 14 avril 2012 à 20h00 Espace Jemmapes116 quai de Jemmapes, Paris 10e(M° Gare de l’Est, Ligne 4-5 -7)tel : 01 48 03 11 09Tarifs : 13€/ 11€ Résistances 5, Joseph 1960Résister par la non-violence : quand les mots surgissent, c’est la liberté qui apparaît tout au bout de la déshumanisation.
Joseph devance l’appel pour fuir une vie décevante, une mère envahissante, un père absent, et il découvre l’Algérie en 1960.
C’est le début d’une plongée aux enfers : l’enfer de la guerre et des horreurs qui s’y déroulent, l’enfer d’un interminable ennui ponctué de périodes où la violence fait exploser tous les repères, l’enfer d’une personnalité qui s’effondre en découvrant ce qu’elle est capable d’accepter. Il suffira pourtant d’une nuit, d’une rencontre totalement imprévue, romanesque et bouleversante, pour que Joseph relève la tête et prenne la seule décision raisonnable: refuser de se battre. Il fera partie des insoumis qui obtiendront la création du statut d’objecteur de conscience.
Les gens qui ont vécu la Guerre d’Algérie sont encore là. On ne peut pas ignorer leur parole. Intensément nourri d’un long travail de collectage, cet épisode est peut-être celui qui descend le plus profondément dans les tripes de son héros. Le journal imaginaire de Joseph nous livre comme en direct, au milieu d’anecdotes aussi terrifiantes que documentées, le regard d’un tout jeune homme en perdition, au bord du vide. A l’inverse des épisodes précédents, c’est la lenteur qui est ici visée, l’étirement extrême et absurde d’un temps qui refuse d’avancer, comme la répétition dans cet univers exclusivement masculin d’un impôt du sang qui doit être prélevé à chaque génération. C’est finalement la parole qui le sortira de là, la parole absente des rites militaires et qui ressurgit par hasard pour Joseph avant de bouillonner dans l’effervescence historique du Putsch des Généraux.
Car, contrairement à ce qu’on dit, les anciens appelés en Algérie sont prêts à parler. La question est plutôt : sommes-nous prêts à entendre ce qu’ils ont à dire, ce qu’ils ont appris sur nous-mêmes au point d’en faire encore des cauchemars, tant – et si peu – d’années après?
Contact Compagnie François Godard :Véronique Castets 07 86 99 55 97http://cycleresistances.free.fr
L’AFFAIRE CHEBEYA, UN CRIME D’ÉTAT ?
LES FILMS DU PARADOXE présentent
L’AFFAIRE CHEBEYA, UN CRIME D’ÉTAT ?
Un film de Thierry Michel
(Belgique – 2011 – 1h36)
• Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais des Droits de l’Homme, est retrouvé assassiné dans sa
voiture. Plusieurs policiers sont arrêtés et un procès a lieu.
GRAND PRIX DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DES DROITS DE L’HOMME – PARIS 2012
SORTIE NATIONALE : 4 AVRIL 2012
à l’Espace St Michel – 7 place St Michel – 75005 Paris – http://espacesaintmichel.free.fr/
Appel à soutien : SOS Tunisie : les libertés menacées !
La section Paris 10/11 soutient l’appel « SOS Tunisie : les libertés menacées ! » lancé ce 26 janvier suite à des évènements alarmants qui se sont déroulés en Tunisie ces derniers temps.
http://www.petitions24.net/sos_tunisie_les_libertes_menacees
Une centaine de Tunisiennes et Tunisiens à l’étranger, notamment en France, des universitaires, des chercheurs, acteurs de la société civile et citoyens ont lancé cet Appel pour défendre les libertés menacées dans le pays. Les signataires s’alarment « de la dégradation des libertés acquises par la Révolution tunisienne » et demandent notamment « aux autorités publiques de mettre tout en œuvre pour rechercher les auteurs (des) violences, de les traduire devant les tribunaux et d’assurer sans délai la sécurité des personnes menacées ».
Vous pouvez soutenir cet appel en signant la pétition « SOS Tunisie : les libertés menacées ! » http://www.petitions24.net/sos_tunisie_les_libertes_menacees
Théâtre : Un dhikri pour nos morts
Du 18 au 20 et du 25 au 27 janvier 2012 à 20h30, au théâtre Confluences :
Un dhikri pour nos morts
Conscience brisée, un homme, fils et petit-fils d’un peuple de lune*, raconte, la rage entre les dents, le lent délitement de son archipel. Nous sommes aux Comores. Et ses semblables se noient par milliers sous les spotlights éteints du vaste monde. Au pied du mur – un mur dressé d’une main de maître sur un bras de mer d’à peine 70 km de long – l’homme égrène son chapelet au rythme des kwasa en naufrage, orchestrant ainsi le dhikri de la dernière illusion.
Un dhikri pour nos morts rend compte des obsessions d’un homme face au plus grand cimetière marin de l’océan indien. Entre l’Union des Comores et «Mayotte française» se meurent des milliers d’innocents depuis 1995, suite à l’instauration par l’Etat français du «visa Balladur». Les Nations Unies considèrent Mayotte comme un territoire occupé par la France depuis 1975. Les kwasa sont les embarcations de fortune utilisées par une partie de la population comorienne pour rejoindre cette île. Le dhikri est un rituel d’invocation divine dont se saisissent les initiés soufi pour rendre hommage à leurs saints et à leurs morts les plus illustres aux Comores.
Adresse : 190 boulevard de Charonne 75020 PARIS.
Ligne 2 Métro Philippe Auguste ou Alexandre Dumas.
Informations et réservations: 01 40 24 16 46 / mail: resa@confluences.net Informations mécénat: 06 03 43 27 74 / mecenat.confluences@gmail.com
TARIF SPECTACLE
Plein tarif: 15€ Tarif réduit: 13€ Tarif groupe 10€ Scolaires : 5€