Un prochain congrès pour nous permettre de mieux nous inscrire dans le combat environnemental

Le 29 mai 2022

Le congrès national de la LDH se tiendra les 4, 5 et 6 juin à Marseille. Nous vous avons fait parvenir les rapports d’activités, moral et budgétaire. Un projet de résolution « Environnement Ecologie et Droits » sera soumis au vote. Il fait suite à une importante réflexion conduite principalement par le Groupe de Travail Environnement. Notre section, petitement, a participé à ce travail grâce à l’implication entre autre de Didier Ott. Nous avons demandé que soit insérée la question de la qualité de l’air, notion qui apparait dans sa globalité dans le concept d’environnement sain, propre et durable. La section, à compter de septembre, reproposera au Comité Régional et aux sections des Pays de la Loire de revenir sur notre projet de lier environnement, aménagement du territoire et écologie.

Dans une région à forte attractivité touristique ayant des pôles industriels majeurs, les questions environnementales doivent être mieux prises en compte par nos sections. La décarbonation, la réduction de nos matières polluantes, la sobriété seront au cœur des politiques publiques dans les années à venir. Il est important que l’écologie soit un instrument de solidarité pour les droits et les libertés dans un environnement préservé.

L’intervention d’associations de défense de l’environnement et du climat a donné lieu à la condamnation de la France à deux reprises pour inefficacité climatique. La LDH a dénoncé les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence lors de la COP 21. Elle s’est opposée à la démesure policière et judiciaire à Bure, ainsi qu’aux dérives de la cellule Demeter. D’ailleurs, une de nos ligueuses avait sensibilisé le National par rapport à une journaliste mise en danger par des lobbyes agro industriels. Nous continuerons à le faire. Toutes celles et tous ceux qui se sentent concernés de près ou de loin dans ce combat pourront compter sur la LDH. Mais les mesures de préservation de l’environnement ne doivent pas se faire au détriment des droits économiques, sociaux et culturels des plus fragiles.

Nous sommes dans une région où la préservation des éco systèmes comme ceux des marais salants ou des marais de Brière est essentielle pour le bien-être de tous. Nous devons conduire une décarbonation de l’économie qui n’emprunte pas à des conceptions liées à un néo capitalisme vert tels que croissance verte, développement durable, capital naturel.

Nous soutiendrons une préservation de nos écosystèmes dans une perspective écologique respectueuse du bien-être, du milieu de vie fondé sur les droits des personnes concernées et d’une économie durable et verdie.

Au large de St Nazaire se construit le premier parc éolien français. Son élaboration, dans un esprit de concertation, montre le chemin à prendre pour poursuivre vers une production d’énergie décarbonnée répondant aux impératifs liés au réchauffement climatique.

La reconnaissance des communs environnementaux sera probablement une ligne directrice dans nos combats d’avenir. Avec nos militants, nous devons interpeller nos élus pour que le système productif réponde impérieusement aux dangers d’un productivisme effréné et carboné. Les activités économiques de demain doivent se faire sans ravage écologique et aussi sans inégalité des rapports sociaux. Les mobilisations écologiques auxquelles nous participerons seront basées sur cette préoccupation de solidarité et d’une nouvelle articulation entre droits et responsabilités. Nous réclamerons à nos élus une participation effective, loyale et continue des associations environnementales et citoyennes pour que l’intérêt collectif soit pris en compte.

La LDH est signataire du pacte pour la transition. Cela doit participer à notre volonté d’être partie intégrante dans la co construction des politiques territoriales sur les communs environnementaux.

J’appelle tous nos adhérents à saisir l’enjeu des élections législatives pour amplifier ce pacte écologique et solidaire.

Jean-Luc Boero,  Président de la section