Un Carrefour d’Action Laïque en Vendée.

Action pour une école de la République pour tous, partout en France.

Depuis quelques mois, la section de la LDH de la Roche sur Yon a rejoint  le Carrefour d’Action Laïque de Vendée pour permettre un accès au service public d’éducation pour tous.

Nous oeuvrons, avec différents partenaires, syndicats et associations, pour remettre l’enfant au coeur du système éducatif, pour le libre choix des familles et pour la cohésion sociale.

Nous revendiquons l’égalité d’accès au service public d’éducation sur tous les territoires.

L’intérêt supérieur de l’enfant / accueil, proximité, intégration pour grandir.

Les rentrées désastreuses se succèdent : seuils d’ouvertures et fermetures défavorables, réforme des rythmes scolaires, baisse de la démographie, concurrence du privé. L’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas considéré quand, 66 communes   sur 269  n’ont pas d’école publique, quand, les familles qui revendiquent ce droit à l’éducation sont victimes de pression, quand, des enfants sont obligés dès la maternelle de prendre un bus pour rejoindre l’établissement public le plus proche, c’est à dire à plus de 5 km.

Plusieurs communes sont privées d’école publique : La Boissière des landes, Martinet, Maché …. Pour rappeler la loi, nous nous sommes tournés vers les services de l’état, de la Préfecture et de l’Inspection Académique. Nous déplorons pour l’instant le manque d’engagement garantissant une rentrée 2017 enfin conforme aux besoins des familles.

L’école est un pilier pour faire société /

Voici justement le rôle de l’école :  accepter l’autre dans ses différences en cherchant ce qui est commun. c’est le rôle des élus de construire ce vivre ensemble, cette société qui partage les activités sportives, culturelles, festives, associatives …

Etre bien dans la commune qui sait nous accueillir ? mais …….

Que deviennent des enfants envoyés ailleurs ?

Que partagent-ils avec leurs petits voisins ?

Comment les parents peuvent ils s’investir dans ce vécu au quotidien ?

Essayons ce vivre ensemble dans le respect des convictions de chacun.

 

LES DROITS et LES LIBERTES GUIDENT MON VOTE !

La LDH se mobilise à l’occasion des élections législatives !

L’élection d’Emmanuel Macron laisse une France où les attentes sont fortes, qu’il s’agisse de l’emploi, de l’accès aux droits fondamentaux, de l’égalité, de la protection des libertés.

Nous voulons un vrai changement de cap.

Parce que les inégalités et la précarité n’ont cessé de s’accroître au cours des dernières années, privant ainsi une partie croissante de la population de l’accès aux soins, au logement, aux transports…

Parce que des régions entières paient un lourd tribut à la désindustrialisation tandis que de nombreux espaces ruraux s’appauvrissent et sont confrontés à la disparition des services publics…

Parce que, sans jamais prouver l’efficacité d’un état d’urgence qui s’est banalisé au gré de ses renouvellements, le gouvernement sortant a multiplié les lois à vocation sécuritaire, mettant ainsi à mal les libertés publiques et individuelles, stigmatisant une partie de la population au nom d’une appartenance religieuse réelle ou supposée…

Parce que ceux qui prônent une société où certains seraient plus légitimes à avoir accès aux droits que d’autres, une société qui rejetterait les plus précaires, ont reçu plus de votes que jamais, avec tous les risques de renforcer les préjugés, les haines, les politiques construites autour de l’idée de boucs émissaires…

Parce que l’accueil des migrants est indigne et largement insuffisant dans notre pays, que les droits fondamentaux des personnes étrangères sont trop souvent bafoués et que la précarité juridique et corrélativement matérielle de trop nombreuses personnes immigrées en France est inadmissible…

Pour une société de solidarités.

Nous voulons un quinquennat qui s’annonce et  s’inscrive dans un véritable changement de cap pour construire une société fondée sur les solidarités entre tous ceux qui vivent sur le territoire pour assurer le vivre ensemble, et aussi au-delà, car nous partageons une même planète, qui, en particulier, prenne la mesure du défi écologique auquel la planète est confrontée et qui donne à chacune et à chacun l’assurance d’un progrès partagé.

Les 11 et 18 juin prochains auront lieu les élections législatives.

Comme pour l’élection présidentielle, le danger est grand de voir les idées d’extrême droite imposer leur vision d’un monde replié sur lui-même, attisant la peur et la haine de l’Autre, prônant l’exclusion des plus vulnérables. La mobilisation citoyenne doit, là aussi, leur barrer la route.

Représentants de la nation et de l’intérêt général, les hommes et les femmes qui sortiront vainqueurs des prochaines élections législatives auront la lourde charge d’élaborer de nouvelles lois, de les discuter, d’appuyer ou non leur application. Toutes ces lois auront des implications au quotidien, sur l’avenir de vos enfants et de vous-mêmes.

Nous voulons aussi qu’ils/elles s’attachent à revivifier la démocratie.

Nous attendons de ces élu-e-s qu’ils-elles défendent les libertés sans jamais les sacrifier à la sécurité, qu’ils-elles fassent de la lutte contre les discriminations une absolue priorité, qu’ils-elles soient particulièrement vigilants pour que notre pays traite dignement les migrants et les demandeurs d’asile, conformément à ses engagements internationaux, et pour que les droits fondamentaux des personnes étrangères soient respectés.

Leur action contribuera à dessiner l’avenir du pays et à peser sur le type de société dans laquelle nous allons vivre.

 

 

Appel à la non-prorogation de l’état d’urgence

La LDH déplore cette continuité dans le peu d’intérêt consacré à la protection des libertés, le mépris affiché des avis des plus hautes autorités judiciaires et administratives et l’ignorance des conséquences d’un état d’urgence qui autorise bien autre chose que la lutte contre le terrorisme.

L’état d’urgence : « En marche » et sans changement !

Usant, comme ses prédécesseurs, de l’émotion légitime provoquée par l’attentat de Manchester, le nouveau pouvoir propose de renouveler l’état d’urgence et d’adopter une nouvelle loi pour y inscrire de nouvelles mesures d’exception.

Chaque événement suivi d’un nouveau projet répressif.

Sans mener aucune réflexion sur la pertinence d’une législation qui n’a pas prouvé son utilité mais qui a restreint nos libertés, créé des situations arbitraires et, énième réflexe pavlovien, La LDH déplore cette continuité dans le peu d’intérêt consacré à la protection des libertés, le mépris affiché des avis des plus hautes autorités judiciaires et administratives et l’ignorance des conséquences d’un état d’urgence qui autorise bien autre chose que la lutte contre le terrorisme.

 La LDH poursuivra ses efforts.

Agissons pour mettre un terme au seul état d’urgence appliqué au sein de l’Union européenne.
Paris, le 24 mai 2017 – Communiqué LDH

 

 

 

Lettre ouverte à l’attention du Président de la République :
« Appel à la non-prorogation de l’état d’urgence »

A l’initiative de plusieurs avocats et organisations, dont la LDH

Paris, le 23 mai 2017

Monsieur le Président de la République,

Le Conseil de Défense et de Sécurité nationale que vous avez convoqué demain se réunira moins de deux jours après que le Royaume-Uni a été durement frappé par une action terroriste. Nous souhaitons d’abord exprimer notre solidarité à l’égard des victimes et de leurs proches. Ce drame ne vous dégage toutefois pas de la responsabilité que vous confie la Constitution de rétablir le fonctionnement régulier des institutions. L’état d’urgence ne favorise en rien la protection de nos concitoyens et empêche au contraire de concevoir une réponse de long terme à la menace du terrorisme international.

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http://www.ldh-france.org/lettre-ouverte-etat-d-urgence/

 

 

 

 

Cercle du silence

 

Le Collectif Vendéen d’Aide aux Réfugiés qui  rassemble la Cimade, la Pastorale des Migrants , la LDH, SOS Famille- Emmaüs,  Amisuv de Fontenay,  Echanges et solidarité de Montaigu, l’Acat 85   dénonce la situation faite aux étrangers et plus particulièrement  les violences dans les centres de rétention (CRA).

« Pourquoi le silence » alors que les ligueurs, préfèrent la parole ? c’est une action qui s’ajoute à d’autres mobilisations.

C’est un temps de réflexion et de  sensibilisation des passants  au Quartier des Halles à la Roche sur Yon, un samedi par mois. C’est alors l’occasion de dénoncer la politique d’accueil de l’Europe et de la France. Pour les ligueurs, c’est porter une autre forme de  message avec de nombreux  partenaires  et  dire l’injustice et la violation des Droits de l’Homme. C’est une action de plus, un rendez-vous régulier qui montre notre vigilance et notre détermination à lutter. Cela s’ajoute aux autres actions : interpellations des élus, manifestations, rassemblements, pétitions ….

Nous pensons que c’est un moyen d’interpellation qui complète la gamme des actions et permet de faire le point.

L’activité de la LDH est profondément marquée par cette ardente obligation de défendre les plus démunis.

Du droit d’asile que la France n’accorde qu’avec une cynique parcimonie, aux iniques conditions d’enfermement que subissent les sans papiers dans les centres de rétention administrative (CRA), du contrôle policier tatillon et illégal à l’expulsion de familles entières d’enfants pourtant scolarisés dans notre pays, nous agissons.

Depuis 8 ans : Étape après étape, une situation qui ne s’améliore pas.

Alors sommes-nous condamnés au Cercle du Silence à vie ? Ce samedi 20 mai, ce sera déjà le 100 ème.

En 2016, les pays de l’Union Européenne délèguent à la Turquie le soin de s’occuper des Réfugiés.

La venue de demandeurs d’asile restera le moment où les pays de l’UE se sont dérobés à leurs responsabilités en sous-traitant, moyennant finances à la Turquie, l’accueil, le confinement et la réadmission des réfugiés parvenus en Grèce.

L’Union européenne (UE) a fait le choix d’augmenter les moyens dédiés à l’expulsion, au contrôle et aux activités de coopération hors de son territoire, au mépris des droits des migrants et des réfugiés.

En  Juillet 2016, modifiant le mandat de Frontex, rebaptisée Corps européen de gardes-frontières et de gardes-côtes, pour en renforcer les moyens d’actions, l’UE ne répond en rien aux problèmes mis en évidence par le contexte migratoire européen des deux dernières années.

 

 le contrôle des frontières se construit en  violations des droits fondamentaux.

Extrait de la Lettre ouverte de l’Anafé aux candidats à l’élection présidentielle de 2017
Paris le 7 avril 2017,

L’Anafé créée en 1989, est composée de 30 membres (associations, syndicats et membres individuels) et agit en faveur des droits des étrangers qui se trouvent ou se sont trouvés en difficulté aux frontières ou en zone d’attente.

L’année 2016 s’est inscrite dans la continuité des années précédentes avec la multiplication des entraves pour les personnes désirant arriver sur le territoire européen en général et sur le territoire français en particulier : édification de murs, militarisation des frontières, arsenal pour détecter les migrants, mise en place de hotspots, refus de délivrer des visas, maintien de la liste des pays soumis à visas de transit aéroportuaires (notamment pour les Syriens) et surtout, rétablissement des contrôles aux frontières internes françaises.

 

Présidentielles 2017 : changer de méthode pour changer de cap

Paris le 21 avril

Manifeste pour un virage citoyen

 

Cette campagne est décidément bien étrange. C’est la confirmation, s’il en fallait encore une, qu’un changement radical de méthode et de cap est nécessaire. Voilà maintenant plusieurs mois que la surenchère sécuritaire et les « affaires » polluent l’espace public. Ce climat délétère empêche l’émergence de tout débat de fond sur des sujets pourtant vitaux pour notre avenir commun. Bref disons-le clairement : cette campagne électorale n’est pas à la hauteur. Elle ne répond pas aux grands défis actuels, elle ne s’attaque pas aux racines des problèmes qui minent notre société et elle ouvre un boulevard toujours plus large aux forces populistes et rétrogrades.

Pour nous, acteurs-trices du changement et de la transformation sociale, la résignation n’est pas une option. Convaincus-es qu’un sursaut citoyen pourra nous sortir de l’impasse, nous parlons aujourd’hui d’une seule voix pour réaffirmer les valeurs qui nous lient et proposer une autre vision du monde. Il est temps de reconstruire ensemble un idéal commun et de faire prendre à notre société un nouveau virage. Un virage vers le progrès social. Vers une société où tous et toutes ont les mêmes droits, des droits effectifs qui reposent sur la solidarité. Un virage résolument citoyen.

Chaque jour sur le terrain nos organisations agissent en se confrontant au réel. Nous mobilisons des milliers de personnes pour défendre pied à pied notre bien commun le plus élémentaire : les droits fondamentaux. Le droit de chacun-e à vivre dignement, à être soigné-e correctement, à se déplacer, s’informer et s’exprimer librement, à être reconnu-e socialement, à vivre dans un environnement sain et à bénéficier du respect total de sa vie privée. Ensemble, nous défendons la solidarité, ici et ailleurs, aujourd’hui et demain. Nous agissons avec les personnes en situation de pauvreté, confrontées à la maladie, discriminées, menacées par les multiples risques sanitaires et écologiques.

Nous savons à quel point ces défis sont immenses et nous voulons peser en imposant la légitimité de ces sujets. Nous n’acceptons pas que le débat public soit pollué par celles et ceux qui proposent pour seul programme le repli identitaire et l’exclusion des plus vulnérables.

Il est temps que notre société apporte des solutions conformes au bien commun et à un avenir partagé, seul moyen de répondre aux enjeux considérables que sont la lutte contre la pauvreté et les inégalités, la transparence et l’exemplarité de la vie politique, la transition écologique, l’accès inconditionnel à la santé et à un logement décent, le devoir d’hospitalité, le respect des droits fondamentaux dans la transformation numérique, la promotion de la justice sociale et environnementale, la sécurisation des libertés publiques dans le contexte de risque terroriste.

Ces sujets méritent davantage qu’un addendum en fin de programme. Ils doivent être au cœur du débat. Mieux, les réponses politiques qu’ils exigent doivent se construire collectivement et s’appuyer sur l’expertise des citoyens-nes, des personnes concernées, des organisations et de la société civile.

Le monde associatif et militant, les millions de citoyens-nes qui agissent au quotidien montrent partout qu’une autre voie est possible.

Nous savons qu’il faudra du temps pour changer durablement de cap. Nous savons que le sursaut citoyen que nous appelons de nos vœux ne se produira pas en un claquement de doigts. Mais il n’est plus temps d’attendre. Nous sommes prêts, ensemble, plus déterminés que jamais. Pour citer Elizabeth Plum, activiste américaine et opposante féroce à la politique de Donald Trump : « notre lutte ne sera pas un sprint, mais un marathon. ».

 

Les signataires
Aurélien Beaucamp, Président de AIDES
Jean-François Julliard, Directeur de Greenpeace France
Philippe Aigrain, co-fondateur et président de la Quadrature du Net
Françoise Dumont, Présidente de la LDH
Geneviève Jacques, présidente de la Cimade

Retour sur le ciné-débat du film la Sociale

La section yonnaise de la Ligue des droits de l’Homme, en partenariat avec l’association Art et Culture, a organisé un ciné-débat dans le cadre du collectif C’est mai toute l’année. Ce fut l’occasion d’accueillir Gilles Perret, le réalisateur qui a animé la discussion devant 200 participants au cinéma le Concorde.

C’est l’occasion de rappeler que depuis le 14 juin 2016, la discrimination pour précarité sociale est enfin reconnue comme 21e critère de discrimination. Discriminés parce que pauvre. Des droits bafoués et en particulier : le droit aux soins et le droit à la santé tout au long de sa vie.

C’est pourquoi la LDH soutient le film de Gilles Perret. La Sécurité Sociale a atteint ce statut particulier de [bien commun]. Bien commun, conquis, à défendre.

Ce fut également l’occasion de rappeler le rôle majeur de la Sécurité sociale comme premier moyen de protection sociale notamment pour la cohésion sociale.

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Pétition de soutien à l’accueil des migrants

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À l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, 179 élues locales et élus locaux ont signé à ce jour ce manifeste de soutien à l’accueil des migrantes et migrants partout sur notre territoire.

  • Parce que je n’oublie pas que notre pays a toujours donné refuge à ceux qui fuyaient des terres lointaines pour des terres plus hospitalières,
  • Parce que je n’oublie pas que nos aïeux ont été accueillis lorsqu’ils fuyaient guerre, dictature ou misère,
  • Parce que je n’oublie pas que personne ne s’exile par plaisir mais pour des raisons graves,
  • Parce que je n’oublie pas que chacun-e a droit au respect de sa personne dans sa dignité et dans ses droits,
  • Parce que je ne veux pas avoir honte du sort réservé aux migrants qui ont réussi à rejoindre notre pays,
  • Parce que les réactions xénophobes dont les migrants sont victimes, suite aux accords de relocalisation prévus par l’Union européenne et au démantèlement de la « jungle » de Calais, ternissent la devise « Liberté, égalité, fraternité » portée par notre République,

Je déclare soutenir toutes les initiatives, proches de chez moi comme partout sur le territoire, qui offrent aux migrants des conditions d’accueil respectueuses de leurs droits fondamentaux.

Signez la pétition sur le site de la LDH France.

Vendée. Migrants : un collectif interpelle le Préfet.

Migrants de Calais : que deviennent les promesses du ministre ?

En octobre 2016, à l’occasion d’une visite dans un Centre d‘accueil et d’orientation dans les Pyrénées Atlantiques, qui accueillait des migrants de Calais, Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, devenu depuis Premier ministre se voulait rassurant quant au devenir des demandeurs d’asile.

« Je ne souhaite pas qu’à partir des CAO on procède à des opérations de dublinage ». « Ceux qui sont dans les CAO ont vocation à être accompagnés vers l’asile dès lors qu’ils relèvent de ce dispositif », estimant que « 85 % de ceux qui se trouvaient à Calais relevaient du statut de réfugié en France ».

Trois mois plus tard force est de constater qu’en Vendée, cette consigne du ministre n’est pas totalement respectée selon les informations que nous recueillons,  il apparait que l’administration préfectorale joue des subtilités procédurales que lui offre la réglementation pour effectuer un tri parmi les dossiers des migrants et écarter de la demande d’asile en France ceux et celles qui ont été préalablement enregistrés dans un autre pays européen, ce que le ministre dénomme Dublinage.

Le principe de base pour permettre un démantèlement pacifique de la « jungle de Calais » était l’engagement du gouvernement à assurer à chaque personne qui acceptait de quitter ce bidonville de bénéficier d’un hébergement en centre d’accueil et d’orientation, structure temporaire permettant de faire un point de situation individuelle.

Ensuite, si nécessaire, d’intégrer un centre d’accueil de demandeur d’asile pour toute la durée de la procédure de demande d’asile en attendant que l’Office Français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) statue.

Le ministre de l’Intérieur considérant lui-même que 85 % des situations relevaient du statut de réfugié en France et ce avant même un passage à l’OFPRA. L’espérance des migrants était au rendez vous.

Aujourd’hui nous ne pouvons que déplorer une pratique administrative qui fait fi des déclarations publiques d’un ministre de l’Intérieur et remet en cause l’indispensable confiance que les demandeurs d’asile, les réfugiés, les bénévoles, les associations, les citoyens, sont en droit d’attendre des autorités.

Revenir sur la parole donnée présage de mauvais jours !

La Ligue des droits de l’Homme restera vigilante dans le cadre de l’action du collectif de soutien aux Calaisiens en CAO pour clarifier ce qui apparait comme un reniement des engagements.

La lettre de la section yonnaise n°2

La section yonnaise de la Ligue des droits de l’Homme a fait paraitre une nouvelle lettre d’information en octobre qui est téléchargeable après ce lien. La lettre du mois d’octobre porte sur la lutte contre le racisme et les discriminations.

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