Non à la fermeture invisible des voies de régularisation – Droit à un rendez-vous pour toutes et tous en préfecture

«Depuis trois mois, j’essaie de me connecter plusieurs fois par jour au site de la préfecture pour avoir un RV» raconte Karamoko, élève de bac professionnel, scolarisé en France depuis 4 ans.

Wahiba, mère d’un enfant lourdement handicapé, se désole: «Si nous n’arrivons pas à avoir un titre de séjour, nous ne pourrons pas le laisser en Institut Médico-Educatif. Il sera sans solution pour l’école et pour les soins».

«Le plafond de notre appartement nous est tombé sur la tête, nous sommes considérés comme prioritaires pour un relogement, mais tant que je n’ai pas de papiers, ce n’est pas possible»,constate Yasmine.

Dans ces quelques témoignages, un aperçu de l’angoisse que ressentent tant de personnes étrangères, de familles, de jeunes, confrontés à une impasse:en dématérialisant les prises de rendez-vous, les préfectures ont quasiment fermé les portes de l’admission exceptionnelle au séjour, seule voie d’accès à une vie normale pour tant de personnes présentes en France depuis de nombreuses années, et qui vivent, travaillent, étudient parmi nous.

Ces pratiques préfectorales, silencieuses et invisibles, puisque les files d’attente ont disparu, renvoient chaque usager à l’écran de son ordinateur, ou plus souvent de son téléphone, pour accéder à une première demande ou à un renouvellement de titre de séjour. De fait, elles favorisent trop souvent les trafics de revente de rendez-vous.

Mais surtout elles accroissent la précarité des personnes, souvent des parents et leurs enfants, et la souffrance sociale. Ces pratiques préfectorales vont au-delà de la législation, qui prévoit différentes voies d’accès au séjour et devrait garantir à chacun de pouvoir déposer son dossier, recevoir un récépissé de dépôt et faire l’objet d’une décision, elle-même susceptible de recours.

Pire, elles sont parfois en contradiction avec la loi, puisque le Code du Séjour impose aux jeunes devenant majeurs de solliciter leur régularisation dans leur 19ème année, alors qu’ils ne peuvent trouver de RV depuis des mois, qu’ils voient leur parcours de formation fragilisé et leur insertion sociale et professionnelle compromise.

En dépit de nos diverses interpellations,les préfectures et sous-préfectures ne prennent pas les mesures nécessaires pour régler le problème.

Ce silence est terrible pour les personnes qui attendent toujours de sortir d’une situation irrégulière qui leur est imposée. Toute personne doit pouvoir obtenir un rendez-vous physique, pas seulement par le biais d’Internet.

C’est pourquoi les associations mobilisées, les élus qui les soutiennent, ont décidé, avec le soutien de nombreux avocats, un nouveau dépôt collectif de référés le 10 décembre pour tenter d’imposer la délivrance de rendez-vous aux personnes qui le demandent.

Résultat du vote à l’assemblée nationale sur la PPL Sécurité globale

Saluons les 2 députées du 92 qui ont voté contre la loi sécurité globale Elsa Faucillon et Frédérique Dumas!

2 députés se sont abstenus et pourtant font partie du groupe majoritaire.

9 députés ont voté pour, évidement les autres députés LREM, la députée LR et les deux députés MODEM qui ont suivi l’avis du gouvernement.

Le texte va ensuite passer au Sénat majoritairement LR, ne nous faisons pas d’illusion.Il nous restera le conseil constitutionnel et la rue!

Continuons la mobilisation!

Le lien vers une analyse complète du scrutin

Application StopCovid: dangers pour nos libertés, les parlementaires des Hauts-de-Seine répondent

La déclaration relative aux innovations numériques dans la lutte contre l’épidémie de COVID-19 a été adoptée largement par les parlementaires de lAssemblée Nationale par 338 voix pour et 215 voix contre, et du Sénat par 186 voix contre 127. Cette déclaration comporte entre autres la possibilité pour les détenteurs de smartphone de télécharger l’application StopCovid permettant le traçage des personnes positives au Covid-19 par le « suivi de ses contacts » ou « contact tracing ».

Depuis plusieurs semaines déjà la LDH avec un certains nombres d’associations alertent sur le fait que contrairement à une augmentation significative des moyens pour la recherche scientifique et les systèmes de santé publique, ce dispositif n’apportera rien à la lutte contre l’épidémie de Covid 19 et porte au contraire de graves dangers pour notre vie privée et nos libertés.

Après une première lettre ouverte le 24 avril sur les raisons de s’opposer à la mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid, la LDH a écrit une nouvelle lettre ouverte à l’ensemble des parlementaires le 25 mai.

Les craintes que les données personnelles soient captées par les entreprises Google et Apple sont réelles, car c’est via leur service que l’application fonctionnera, qu’on le veuille ou non.

Quant à l’efficacité de StopCovid rien n’est garanti, car il faudrait qu’au moins 60 % de la population utilise l’application et que tout le monde dispose d’un smartphone », et à ce jour aucune application atteint ce taux (60%) de téléchargement dans la population.

Donc nous allons encore céder un pan de notre liberté d’aller et venir, dévoiler qui nous rencontrons, pour un bénéfice sanitaire incertain.

La fédération des Hauts-de-Seine de la LDH , a interpelé le 29 avril 2020 par un email les 13 députés et 7 sénateurs du département, avec une lettre décrivant les raisons pour lesquelles il faut s’opposer à la mise en œuvre de l’application de suivi de contacts StopCovid.

Seuls 5 parlementaires nous ont répondu, et ce bien avant leur vote au parlement:

-Le sénateur Pierre Ouzoulias (groupe communiste républicain citoyen et écologiste)

-Les député.es : Frédérique Dumas (groupe Libertés et territoires), Laurianne Rossi, Florence Provendier et Jacques Marilossian (groupe LREM).

Les deux premiers nous ont exprimé leur scepticisme voire craindre l’inefficacité d’une telle application, ils ont tous deux voté contre ce mercredi 27 mai.

Pierre Ouzoulias estimant que « l’application de traçage semble être d’une utilité presque nulle. La nécessité de protéger les données individuelles est même incompatible avec l’identification des chaînes de contamination. Par ailleurs, la gestion du projet d’application se fait sans réflexion sur les formes de divulgation du secret médical et la gestion des données de santé. » .
Il indique également que « Dans sa négociation avec Apple et Google, le Gouvernement français est maintenant seul, car l’Allemagne s’est ralliée, par pragmatisme, à la solution décentralisée. Cette décision acte du renoncement de l’Europe pour assurer sa souveraineté numérique. »

Fréderique Dumas nous informe qu’elle a demandé la tenue d’un vote en plus du débat, elle s’était «  déjà exprimée pour s’opposer à ce dispositif inefficace et liberticide » et qu’elle avait publié une tribune dans ce sens.

Les deux députées LREM ont émis des réserves  et attendent d’être convaincues par un tel dispositif. Toutes deux se sont abstenues le 27 mai.

Laurianne Rossi : « je conserve toutefois de réelles réticences d’ordre éthique et sociétal et d’importantes interrogations quant à l’efficacité opérationnelle de cet outil sur l’ensemble du territoire. ». Plus loin elle réaffirme que nos  »  préoccupations légitimes relatives aux libertés publiques sont également les miennes. Ainsi, dans le cadre de ce vote, je ferai naturellement preuve de la plus grande vigilance à ce sujet ».

Florence Provendier nous assure de sa «  volonté de prendre les décisions qui me sembleront les plus justes pour que nous puissions ensemble sortir de cette crise sans précédent. »

Enfin le député LREM Jacques Marilossian n’a pas été convaincu par nos arguments, reprenant ainsi les éléments avancés par le Gouvernement sur l’application : « l’application « StopCovid » est avant tout basée sur le volontariat des citoyens qui est un prérequis […] Les données sont toutes anonymisées dans le serveur où elles sont stockées. Seuls les crypto-identifiants sont partagés de l’application vers un serveur central. ». Il a voté pour mercredi 27 mai.

Vous trouverez dans le tableau ci-dessous la synthèse des votes de chacun des parlementaires du 92 au Sénat et à l’Assemblée Nationale.

Nous remercions les 5 parlementaires qui ont pris la peine de répondre à cette interpellation.

Chacune des crises qui ont marqué le 21e siècle ont été l’occasion d’une régression des libertés publiques. Dernier en date l’état d’urgence sécuritaire dont des mesures liberticides ont été introduites dans le droit commun en 2017.

Déjà nous alertions sur le risque de la pérennité de cet état d’urgence, et nous ne nous sommes pas trompés.

A nouveau nous alertons, malgré les gardes fous qui peuvent exister, sur la tentation de récupérer des données personnelles, sur la restriction des libertés au nom de la guerre contre la pandémie. Si ce n’est pas par ce gouvernement, ça sera par le prochain, ou par les entreprises peu scrupuleuses sur les questions d’éthiques quand il s’agit de données hautement précieuses.

Et au-delà, même si la collecte des données est minime, il n’est pas question d’abandonner le consentement, car via le Bluetooth les échanges d’un téléphone à un autres se fait automatiquement.

Et que dire l’atteinte au secret médical, à la confidentialité des données de santé ?

Comme pour l’état d’urgence sécuritaire, dont l’efficacité n’a pas été démontrée, les dangers pour nos libertés sont eux bien réels !

*Résultat scrutin au Sénat

**Résultat scrutin à l’ Assemblée Nationale

Accueil des migrants à Levallois: la solidarité s’organise

Nanterre, le 31 janvier 2020,

Accueil des migrants à Levallois : la solidarité s’organise

 

Alors que Mme Balkany, dans un communiqué s’alarme d’ «un  trouble potentiel à l’ordre public » suite à l’arrivée des migrants évacués de la porte d’Aubervilliers, c’est plutôt la solidarité et la fraternité qui règne au centre sportif* Louison Bobet réquisitionné par le préfet. Démarche que nous soutenons pour mettre à l’abri les centaines  de migrants dans la région parisienne.

La fédération des Hauts de Seine de la Ligue de Droits de l’Homme et des militants de la section de Levallois se sont rendus sur place pour rencontrer les agents très chaleureux et bienveillants de l’association Alteralia qui gère cet accueil.

Nous y apprenons qu’un collectif d’habitants s’est formé d’abord via les réseaux sociaux sur un sentiment de peur, qui a très vite fait place à une envie d’être utile, en cherchant concrètement  ce qu’ils pouvaient faire, pour que cet accueil s’organise dans les meilleures conditions.

C’est ainsi qu’en trois jours ils décident de préparer un couscous, partagé entre tous ce vendredi 31 janvier à midi.

Ce sont 48 hommes de moyenne d’âge de 28 ans qui sont  hébergés, venant d’Afghanistan, de Somalie, Pakistan ou encore Soudan.

Aux demandeurs d’asile, s’ajoutent  aussi des hommes qui travaillent, mais vivent dans la rue faute de revenus suffisants.

Le Samu médical a commencé à prendre en charge les personnes hébergées, et pour les questions administratives, des associations seront chargées dans les prochains jours de s’occuper des démarches.

Des associations se sont déjà déplacées pour proposer des services comme des cours de français. 40 personnes se sont inscrites. Certains sont bilingues anglais voir trilingues.

On est loin des méchants migrants qui font peur aux enfants !

De nouvelles initiatives du collectif d’habitants vont voir le jour : soirées jeux, mise à disposition de places de cinéma, tournoi de football. Toutes les initiatives sont bonnes.

Le référé suspensif de la mairie de Levallois et la pétition qui a été instrumentalisée ne changeront rien à l’humanité et la générosité des levalloisiens.

La balance penche plus du côté de la solidarité et de la fraternité, que du côté de la peur.

 

*uniquement la partie Tennis et squash

Projection-Débat : Les femmes à l’ère d’Internet

La Ligue des Droits de l’Homme de Nanterre vous invite à la projection du documentaire :

« Cyber-harcelés: Chroniques de l’impunité 2.0 » réalisé par Anaïs Condomines.
La projection sera suivie d’un débat.

20 rue Stalingrad, Nanterre Ville

Jeudi 14 mars – 19H

 

 

Projection Débat – L’état d’urgence, il est urgent d’en parler! mercredi 20 juin- 19h -Nanterre

La LDH 92 et la LDH Nanterre vous invite

L’état d’urgence, il est URGENT d’en parler !

 

 >>>>>Projection –débat du court métrage en 3 volets
« Attentifs ensemble » réalisés pour l’Observatoire de l’état d’urgence dont la LDH fait partie, dans le but de dénoncer l’instauration d’un état d’urgence permanent qui sape les fondements de la démocratie au prétexte de défendre celle-ci.
En présence de Malik Salemkour, président de la Ligue des Droits de l’Homme

>>>>>Présentation également de l’Ouvrage « L’Etat d’urgence (permanent) » témoignages et analyses, en présence des auteures Hassina Mechai et Sihem Zine

 MERCREDI 20 JUIN 2018 –19H
AGORA, 20 RUE STALINGRAD, RER NANTERRE VILLE

En partenariat avec le MRAP, les Oranges, Les mamans des Pablo, la maison d’édition Melting Book
 
 
L’état d’urgence n’a pas pris fin le 1er novembre 2017.  Malgré les alertes répétées de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme ses mesures ont été inscrites dans le droit commun via la loi  n° 2017-1510 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT) — plus communément appelée loi antiterroriste et promulguée le 30 octobre 2017 par le Président de la République.
 
Attentif au respect des droits et des libertés fondamentales, l’Observatoire de l’état d’urgence s’inquiète de voir l’empilement des lois sécuritaires menacer l’État de droit et lance une campagne pour dénoncer l’instauration d’un état d’urgence permanent qui sape les fondements de la démocratie au prétexte de défendre celle-ci.
 
 L’Observatoire de l’état d’urgence, créé en janvier 2016, est un regroupement d’associations, d’organisations et de syndicats qui veillent à la défense des droits et des libertés fondamentales et sont mobilisés pour sortir de l’état d’urgence permanent et dénoncer l’inscription de ses mesures liberticides dans le droit commun.
 

 

Table ronde sur la Fashion Revolution- Nanterre Université- Vendredi 15 juin 18h30

Table ronde sur la Fashion Revolution, et plus largement sur le thème de l’industrie textile et des droits de l’Homme, le vendredi 15 juin à 18h30 à l’Université de Nanterre.
1er étage, bat. F
Donnez du sens à vos vêtements ! Venez rencontrer des acteurs de la mode éthique pour découvrir avec eux ce qu’il en est du respect des droits de l’Homme et de l’environnement aujourd’hui dans l’industrie textile. Quels sont les gestes simples à adopter au quotidien ? Comment s’engager en tant qu’étudiant et en tant que citoyen ? Quelles perspectives professionnelles le secteur de la mode offre-t-il au juriste spécialisé en droit social ?

Seront présents pour discuter avec vous :

-Thomas, co-fondateur de la plateforme SloWeAre (https://www.sloweare.com/),
-Sofia Linares (cofondatrice de l’agence Atypique Atipico https://www.atypiqueatipico.com/),
– et Juliette Camy (membre de l’association Fashion Revolution et étudiante au sein du Master 2 Recherche).

Nous vous attendons nombreux le 15 juin à 18h30, à l’Université de Nanterre !
1er étage , bat. F

Le débat « Quelle police voulons-nous ? »

Quelle police voulons nous ?

Comment établir un lien de confiance avec une police qui devrait protéger avant de réprimer ?

Comment abolir des pratiques abusives et discriminatoires, comme les contrôles d’identité au faciès?

Comment contrôler les moyens d’exercice de la force publique pour éviter les dérives et les abus ?

organisé par le comité local du MRAP de Nanterre

le mardi 3 avril 2018, à 19h.30, à l’Agora de Nanterre

avec le soutien  d’Authenti-cité, de la Ligue des Droits de l’Homme (92), de l’Union locale de Nanterre de la CGT et d’Attac (92)

Venez nombreux

 


La fédération de la ligue des droits de l’Homme des Hauts de Seine a un nouveau président.

La fédération de la ligue des droits de l’Homme des Hauts de Seine  a un nouveau président.
A l’issue de l’assemblée générale annuelle qui s’est tenue  le 7 janvier 2016, Jean Claude Capaldi, responsable local de la section LDH d’ Asnières Colombes depuis 2012 succède à Habiba Bigdade à la présidence de la fédération des Hauts de Seine la Ligue des droits de l’Homme.

 

Ce début d’année est marqué par le débat sur l’état d’urgence et l’extension de la déchéance de la nationalité.

La Ligue des Droits de l’Homme ainsi que près de 80 organisations se sont regroupées au sein du collectif «  Nous ne cèderons pas » pour lancer une mobilisation citoyenne.

Ce collectif refuse le projet de déchéance de la nationalité, cette démocratie sous état d’urgence, une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Ce collectif n’accepte pas non plus la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

C’est un appel à tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester avec une pétition en ligne : http://www.nousnecederonspas.org/

Quel vivre ensemble après le 13 novembre 2015 (LDH Nanterre U. – Coexister, 30 novembre, Nanterre)

Section Nanterre Université de la Ligue des droits de l’homme       

avec le soutien de l’association Coexister

QUEL VIVRE ENSEMBLE APRÈS LE 13 NOVEMBRE 2015 ?

LUNDI 30 NOVEMBRE 2015

DE 17H30 À 20H30 EN AMPHI D DU BÂTIMENT F

Quel vivre ensemble apres le 13 novembre

QUEL VIVRE ENSEMBLE APRÈS LE 13 NOVEMBRE 2015-1

 

Première Table ronde : Dans quel État sommes-nous ?

« Un État d’exception ? »    

Marc TOUILLIER, Charlotte GIRARD, Malik BOUMEDIENE

« Un État policier ? »          

Laurent BONELLI

« Un État de guerre ? »        

Jelena APARAC, Olivier de FROUVILLE

 

Seconde Table ronde : Dans quel état sommes-nous ?

« Le néant pour seul idéal : jeunesse et phénomène de radicalisation? »

Laurence CROIX

« Lutter contre les discriminations »

Abdellali HAJJAT, Jean-Pierre DUBOIS

« Fraterniser ? »                          

Ismael MEDJOUB (Association COEXISTER)

Projection – Débat , Thomas Sankara : le film

La section de Nanterre de la Ligue des droits de l’Homme et le comité local du MRAP de Nanterre vous invitent à la projection du documentaire réalisé par Yohan Malka pour Brut X , suivie d’un débat en présence de Bruno Jaffré, auteur d’une biographie de Thomas Sankara et  Yali Sankara, rappeur et protagoniste du film.


MARDI 15 OCTOBRE 2024 à 19h

AGORA 20 RUE DE STALINGRAD

NANTERRE VILLE

Sur le site de la ville :Projection débat « Thomas Sankara le film » (nanterre.fr)

34 ans après son assassinat, le Président du Burkina Faso, Thomas Sankara, continue de fasciner. Véritable icône panafricaine, il est un symbole de l’anti-impérialisme et de la lutte contre la corruption d’Etat. A peine au pouvoir, il change le nom de son pays, la Haute-Volta devient le Burkina Faso (« pays des hommes intègres »).

Ses priorités sont : améliorer la situation sanitaire du pays, faciliter l’accès à l’éducation, développer l’agriculture, la production et l’artisanat local. Il se montre par ailleurs très en avance sur son temps sur des questions comme l’écologie et le féminisme. Entre images d’archives et enquête de terrain, se dessine peu à peu le portrait d’un chef d’État dont l’héritage résonne encore fortement au sein de la jeunesse africaine et de la diaspora.

Pour Brut, Yohan Malka a réalisé un documentaire sur une légende : Sankara. Thomas Sankara, ce n’est pas juste l’histoire d’un président africain. C’est une révolution qu’aucun autre chef d’État au monde n’a jamais osé mener. Une révolte anticapitaliste, féministe et écologiste au cœur de l’Afrique des années 80. Aujourd’hui, Sankara est devenu une icône pour des milliers de jeunes et inspire même des rappeurs comme Kalash Criminel ou Youssoupha.

Le film raconte cette histoire à la rencontre de ceux qui l’ont connu et de ceux qui continuent son combat.

Programme

19h accueil

19h15  projection

20h30 débat

21h30 pot de l’amitié

22h fin

« BEZIERS , l’envers du décor » à Nanterre

Projection débat le 4 octobre

Les épisodes électoraux de l’année 2024 out été marqués par la présence de plus en plus forte de l’extrême-droite.
Sa présence dans les médias est de plus en plus oppressante.
Les ravages créés quand elle est au pouvoir dans certaines villes, comme Béziers, Perpignan, Orange, Hénin-Beaumont sont de plus en plus manifestes.

OUVRONS LES YEUX ! ALERTONS AUTOUR DE NOUS !

Le cas emblématique de Béziers fait l’objet du film récent du réalisateur Daniel Kupferstein « Béziers, l’envers du décor », qui présente notamment la démagogie et les manipulations auxquelles se livre l’organe municipal,  » Le Journal du Biterrois », depuis sa prise en main par le maire Robert Ménard et son équipe d’extrême-droite aux élections municipales de 2014.

 Daniel Kupferstein sera présent à l’Agora de Nanterre le vendredi 4 octobre 2024 de 18h. à 22h. pour présenter son film et en débattre avec nous !

Débat à l’initiative du MRAP et de la Ligue des Droits de l’Homme

AGORA 20 RUE DE STALINGRAD RER NANTERRE VILLE

Le collectif J’y suis j’y vote! à la fête de l’Humanité

Droit de vote des résidents : une question de démocratie et d’égalité

Le collectif J’y suis j’y vote, était présent à la fete de l’Humanité le samedi 14 septembre, sur le stand du PCF 92 en présence de Habiba Bigdade LDH, Mohamed Ben Said FTCR avec le témoignage de Jacqueline Belhomme maire de Malakoff militante sur cette question.

Merci a la présence et aux interventions et questions de qualité du public malgré la richesse de la programmation de la fête de l’Humanité.

Le collectif est à la disposition de tous pour porter cette revendication de progrès.

Notez le 26 avril 2025 journée internationale du droit de vote des résidents.

Le collectif J’y suis J’y vote ! se mobilise contre l’extrême-droite et appelle ce que la proposition : d’ Accorder le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales de toutes les résidentes et tous les résidents  : réforme institutionnelle incontournable soit présente dans les programmes dans le cadre des élections législatives 2024

Communiqué

Le collectif J’y suis j’y vote ! rejoint l’appel pour que l’ensemble des forces politiques progressistes se mobilisent et proposent un front commun pour battre l’extrême-droite dans le cadre des prochaines élections législatives du 30 juin et 7 juillet 2024.

Le 26 avril dernier nous avons mobilisé toutes les forces de progrès pour que le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales de toutes les résidentes et tous les résidents soit à nouveau porté et avons recueilli la signature de plus de 40 villes en France dans le cadre de l’appel européen pour une citoyenneté de résidence.

En France, depuis 1981 ce combat pour plus de démocratie figure dans tous les programmes présidentiels et législatifs des partis de progrès.

Aujourd’hui en 2024, l’opinion publique n’a jamais été autant favorable atteignant 66% des français interrogés*, grâce entre autres aux nombreuses mobilisations des associations et syndicats.

La démocratie ne sera complète que lorsque toutes les résidentes et tous les résidents pourront choisir celles et ceux qui les représentent et prennent les décisions, notamment au niveau local, qui concernent leur vie quotidienne. Il a fallu plus de 50 ans pour que le combat des femmes en France, pour voter, devienne réalité.

Nous appelons à ce que cette réforme figure dans le programme des candidats qui portent les combats en faveur d’une société démocratique, sociale et écologique, et de l’effectivité de tous les droits pour toutes et tous.

* sondage Harris interactive pour la lettre de la citoyenneté – Avril 2024

Le Collectif J’y suis j’y vote !

Paris le 17 juin 2024

Contact : ben-said2@wanadoo.fr – 06 86 78 78 65 – fede92@ldh-france.org – 06 63 60 44 19

66% des français sont favorables au droit de vote des résident.es.La Maire de Paris et de plusieurs villes signent la déclaration du réseau européen Voting Rights for All Residents

Le 26 avril, journée internationale du droit de vote pour toutes et tous, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a signé l’appel européen en faveur du droit de vote des résident.es étranger.es aux élections locales à l’initiative du réseau européen VRAR ( Voting rights for all residents) dont fait partie le Collectif français J’y suis j’y vote ! avec le soutien de ANVITA association des villes accueillantes.

Elle a rejoint la cinquantaine des premiers maires des villes européennes dont, en France, Jeanne Barseghian de Strasbourg, Eric Piolle de Grenoble, Didier Cujives de Paulhac, Jean-Philippe Gautrais de Fontenay-sous-Bois, Mohamed Gnabaly de l’Ile Saint Denis, Johanna Rolland de Nantes, Nicolas Mayer-Rossignol de Rouen, Jacqueline Belhomme de Malakoff, Azzedine Taibi à Stains ou encore Ali Rabeh à Trappes (Texte et liste complète en annexe).

En Allemagne, Martin Horn, Maire de Friburg, en Italie, Matteo Leopore, Maire de Bologne, en Suisse, Alfonso Gomez, Maire de Genève, au Royaume Uni, Nik Johnson, Maire de Peterborough.

La démocratie ne sera complète que lorsque toutes les résidentes et tous les résidents pourront choisir celles et ceux qui les représentent et prennent les décisions, notamment au niveau local, qui concernent leur vie quotidienne. Depuis plusieurs années (résultats en annexe), les sondages montrent que les Françaises et le Français sont favorables à la participation des résident.es étranger.es aux élections locales.

Le dernier en date d’avril 2024, montre que 66 % y sont favorables.

14 des 27 Etats de l’Union européenne accordent le droit de vote local à tous les résident.es étranger.es.

A l’occasion des élections européennes du 9 juin, le Collectif J’y suis J’y vote ! souhaite que les candidat.es des différentes listes républicaines s’expriment sur l’adhésion très majoritaire des Françaises et des Français au projet d’élargissement du suffrage local à tous les résident.es étranger.es afin qu’elles et ils portent  et s’ils comptent porter cette réforme démocratique au sein du parlement européen pour que le droit de vote et d’éligibilité des résident.es étranger.es soit effectif dans tous les pays de l’Union Européenne.

* sondage Harris interactive pour la lettre de la citoyenneté – Avril 2024

« Nous, les villes signataires, considérons nos communes comme des espaces de mise en œuvre des droits de l’Homme et sommes convaincues qu’une démocratie vivante repose fondamentalement sur une participation active de tous, les habitants et habitantes de nos cités » 

Les signataires de la déclaration

Marie-Hélène AMIABLE, Maire de Bagneux

Nadège AZZAZ, Maire de Chatillon

Jeanne BARSEGHIAN, Maire de Strasbourg

Jacqueline BELHOMME, Maire de Malakoff

Arthur BOIX-NEVEU, Maire de Barberaz

Sabine CAMPREDON, Maire du Percy

Luc CARVOUNAS, Maire d’Alfortville

Patrick CHAIMOVITCH, Maire de Colombes

Alexandra CORDEBARD, Maire de Paris 10è

Didier CUJIVES, Maire de Paulhac

Danielle DAMBACH, Maire de Schiltigheim

Michel DEMOLDER, Maire de Pont-Péan

Tony DI MARTINO, Maire de Bagnolet

Grégory DOUCET, Maire de Lyon

Christophe FERRARI, Maire de Pont-de-Claix, Président de Grenoble-Alpes Métropole

Yann GALUT, Maire de Bourges

Jean-Philippe GAUTRAIS, Maire de Fontenay-sous-Bois

Mohamed GNABALY, Maire de l’Ile-Saint Denis

Nadine GRELET-CERTENAIS, Maire de La Flèche

Mathieu HANOTIN, Maire de Saint-Denis

Anne HIDALGO, Maire de Paris

Mathieu KLEIN, Maire de Nancy, Président de la Métropole du Grand Nancy

Patrice LECLERC, Maire de Gennevilliers

Fabienne LEGUICHER, Maire de La Norville

Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie

Christian METAIRIE, Maire d’Arcueil

Xavier NORMAND, Maire de Castanet-Tolosan

Benoit PAYAN, Maire de Marseille

Éric PIOLLE, Maire de Grenoble

Carine PETIT, Maire de Paris 14è

Patrick PROISY, Maire de Faches-Thumesnil

Ali RABEH, Maire de Trappes

Jean-François ROCHEDREUX, Maires de Saliès

Johanna ROLLAND, Maire de Nantes

Abdel SADI, Maire de Bobigny

Stéphane SORRE, Maire d’Yquelon, Président CC Granville Terre & Mer

Azzedine TAÏBI, Maire de Stains

Stéphane TROUSSEL, Président du CD de la Seine-Saint-Denis

Cédric VAN STYVENDAEL, Maire de Villeurbanne

26 avril 2024 : JOURNEE INTERNATIONALE DU DROIT DE VOTE POUR TOUTES ET TOUS

Communiqué de presse

Conférence de presse du réseau VRAR et du collectif « J’y suis, j’y vote »

VENDREDI 26 AVRIL 2024 -11H

13-17 rue Sambre-Meuse Paris 75010 (près de la Place de la République)

Le collectif J’y suis j’y vote ! en partenariat avec le réseau européen VRAR (Voting Rights for All Residents) célèbrent la 4e édition de la journée internationale du droit de vote pour toutes et tous les résident.es à PARIS.

Le 26 avril a été choisi en référence au référendum « sauvage » pour le droit de vote des femmes en France organisé il y a 110 ans, le 26 avril 1914, à Paris et dans toute la France par des militantes féministes, soutenues par un quotidien Le Journal. Les luttes pour le droit de vote des femmes se poursuivirent en France entre les deux guerres mondiales mais il a fallu attendre une ordonnance de 1944 pour que les femmes françaises obtiennent le droit de vote.

En France, depuis plus de trente ans, de nombreuses associations et syndicats mènent le combat pour plus de démocratie. Malgré des promesses électorales et de nombreux sondages montrant une opinion favorable, la révision constitutionnelle nécessaire pour que toutes les résidentes et tous les résidents étrangers obtiennent le droit de vote n’a toujours pas eu lieu. Le traité de Maastricht en 1992 a accordé aux ressortissants européens résidant dans un autre Etat de l’Union européenne, le droit de vote aux élections municipales, mais pas aux autres résidents étrangers.

Avant le Traité de Maastricht, 14 pays européens avaient déjà engagé une démarche d’élargissement à tous les résident-es ; la France et les autres Etats retardataires doivent également permettre à toutes leurs résidentes et résidents d’être des citoyennes et citoyens à part entière.

La démocratie ne sera effective que si toutes les résidentes et tous les résidents peuvent choisir celles et ceux qui les représentent et prennent les décisions qui concernent leur vie quotidienne, notamment au niveau local. C’est pourquoi, le Collectif J’y suis j’y vote et le réseau VRAR associent en ce mois d’avril 2024 les luttes menées pour le droit de vote des femmes et celles menées pour le droit de vote des résidentes et résidents.

Le vendredi 26 avril 2024, des votations auront lieux partout en Europe :

– à Bruxelles esplanade de la commission européenne

– à Berlin, dans 3 districts

– et à Paris sur la place de la République de 14h 18h.

19h – Hôtel de Ville, salle du conseil municipal – Proclamation des résultats de la votation

Signature de l’appel des maires par Anne Hidalgo (à confirmer)

Le samedi 27 avril 2024, un colloque « Du droit de vote des femmes au droit de vote des ressortissant.es étrangèr.es » se tiendra au Palais du Luxembourg (voir programme joint) inscription obligatoire  https://framaforms.org/inscription-colloque-droit-de-vote-des-residentes-27-avril-2024-1710501390

Le dimanche 28 avril 2024, de 10h à 15h, Déambulation, visite guidée sur les lieux parisiens du vote symbolique du 26 avril 1914

Contact : ben-said2@wanadoo.fr – 06 86 78 78 65 – 06 63 60 44 19

Une fresque monumentale signée Seb James à Sèvres

A l’occasion de la journée des Droits de l’Homme*, le 10 décembre 2021, la LDH, Ligue des Droits de l’Homme, met à l’honneur la monumentale fresque peinte sur la façade du Collège de Sèvres, par un rassemblement sur le Parvis Charles de Gaulle , face à la mairie entre 10h et 10h40, dans le respect des gestes barrière

En présence de :

Gilles Manceron, membre de la Direction nationale de la LDH,

Monsieur le Maire de Sèvres, Grégoire de la Roncière

Autour de l’artiste, Seb James

Informations plus précises sur la fresque

*La déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) est adoptée par l’assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, par les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale. La journée des droits de l’Homme est célébrée chaque année le 10 décembre.

La section LDH de Meudon Sèvres Clamart

Rassemblement de soutien à Ramy Shaat et exposition

Jeudi 18 novembre, à 18h, un rassemblement de soutien pour la libération de Ramy Shaat, militant des droits humains, actuellement détenu en Egypte, est organisé.

Lieu: Parc des anciennes mairies, RER Nanterre Ville

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