Quatrième cercle de silence à La Défense ce jeudi

Prochain cercle de silence à La Défense ce jeudi 19 avril 2012 de 12h15 a 13h15

Tous les renseignements, le tract d’appel à télécharger sont ici.

Par notre participation au Cercle de Silence, nous voulons dénoncer les traitements inhumains réservés aux migrants du seul fait
qu’ils n’ont pas de papiers en règle.

Nous n’acceptons pas que soient prises en notre nom des dispositions (lois, décrets, circulaires) qui brisent des vies humaines et
font voler en éclat des couples et des familles.

Nous refusons les interpellations au faciès, l’enfermement d’hommes, de femmes et même d’enfants dans des centres de rétention
administrative et leur expulsion.

Nous dénonçons les conditions de détention inhumaines dans les centres de rétention administrative et les zones d’attente des
aéroports et, avant tout, leur existence.

Nous n’acceptons pas que notre pays, en vertu de lois de plus en plus contraignantes, refuse sa protection aux demandeurs d’asile qui sont exposés à de très graves dangers en cas de retour dans leur pays d’origine.

Nous dénonçons les obstacles administratifs qui visent à rendre de plus en plus difficile l’obtention d’un titre de séjour et contraignent
des hommes, des femmes, des familles entières à vivre et à travailler dans la clandestinité et la peur; privés de tout projet et de conditions de vie simplement décentes.

Nous refusons toute chasse aux étrangers qui inflige aussi des traumatismes profonds à ceux qui en sont les témoins, à la société toute
entière, aux enfants particulièrement. Les atteintes à la dignité de quelques uns blessent tous les hommes dans leur humanité.

Nous souhaitons que la France demeure un pays d’accueil, sans cesse enrichi et transformé par l’apport des hommes et des femmes du
monde entier, et qu’elle respecte ses engagements envers les droits de l’homme..

Nous en appelons à la conscience de tous et invitons toute personne à rejoindre le Cercle de Silence de La Défense, au bas des marches de la Grande  Arche le 3ème jeudi de chaque mois, de 12 h 15 à 13 h 15

Notre avenir est l’affaire de toutes et de tous !

Notre avenir est l’affaire de toutes et de tous !

Appel de la LDH
L’élection présidentielle a lieu ces 22 avril et 6 mai ; elle sera suivie des élections législatives les 10 et 17 juin. La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyennes et les citoyens à s’approprier ces élections et à voter.

La Ligue des droits de l’Homme, qui combat depuis 1898 pour les droits politiques et sociaux de tous, Français et étrangers, n’a pas pour tradition de s’exprimer sur le vote avant le premier tour de la présidentielle.

Aujourd’hui, elle le fait avec gravité, en pleine conscience de ses responsabilités, sur la base des valeurs républicaines qu’elle défend et avec la diversité des choix et sensibilités politiques qui la caractérisent.

En juin 2005, face à une loi arbitraire réservant un sort inhumain aux étrangers, la Ligue des droits de l’Homme alertait sur les risques que cette politique faisait peser sur notre démocratie et sur la République. Dans une démarche exceptionnelle, elle lançait un « appel à l’insurrection des consciences ».

En mai 2007, sous l’impulsion directe de Nicolas Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur devenu président de la République, son gouvernement adoptait une série de mesures liberticides, asphyxiant la démocratie, construisant une société de méfiance, de surveillance et d’exclusion, bafouant la justice ainsi que la dignité et les valeurs de la République. Au point qu’en 2009, la Ligue des droits de l’Homme lançait un véritable cri d’alarme sous forme d’une campagne de mobilisation citoyenne, proclamant « Urgence pour les droits, urgence pour les libertés ! ».

En cinq ans, l’action du président de la République − à nouveau candidat − s’est partagée entre le mauvais et le pire : stigmatisations des populations fragilisées par les crises, agressions contre les organisations syndicales, exaltation de la xénophobie portée par le funeste débat sur « l’identité nationale », refus obstiné de mettre en débat les choix d’austérité, de débattre de l’emploi, des droits sociaux, régulièrement donnés comme les sujets principaux de préoccupation, avant la sécurité et l’immigration, pourtant cyniquement mis en avant pour tenter de rallier des voix sur l’unique base de la peur.

La Ligue des droits de l’Homme considère que poursuivre dans cette voie constituerait une menace des plus graves pour la République. C’est pourquoi, elle appelle les électrices et électeurs à refuser que soit poursuivie − et a fortiori aggravée − la régression des droits et des libertés, la xénophobie d’Etat et l’autoritarisme, la mise en cause de l’égalité des citoyens.

Elle les appelle à exprimer dans les urnes leur volonté de retrouver le vrai visage de la République, et à rester mobilisés au-delà des élections.

Le 14 avril 2012

Rroms en fête à Clichy- Regard sur la culture d’un peuple millénaire

La section Clichoise de la Ligue des droits de l’Homme vous convie à cet évènement, fruit de plusieurs mois de travail.
Au travers de la musique, de la poésie, d’une exposition mais aussi d’une conférence, venez découvrir toute la richesse de la culture rrom. Ambiance garantie !
Venez nombreux et n’oubliez pas d’inviter vos amis !!!

 

Dimanche 1 avril de 14h30 à 19h

Salle Merthyr Tydfil,

Rue Médéric, Place du Marché du Centre,

Métro Mairie de Clichy (Ligne 13), 92110 Clichy-la-Garenne

Au programme :

– « Mo Ilo » : 4 musiciens, de la musique du coeur pour aller droit au coeur

– « Opré Roma ! Demain le monde  » : Une exposition pédagogique réalisée par la Ligue des droits de l’Homme, Médecins du Monde et Solidarité Laïque, qui retrace un itinéraire migratoire spécifique, celui auquel sont contraints quelques milliers de Rroms

–  » Un peuple de promeneurs » d’Alexandre Romanes : Lecture libre de l’oeuvre par le public !!!

– « Rroms d’hier à aujourd’hui  » : Une conférence menée par Jean Pierre Dacheux, auteur d’une thèse de doctorat en philosophie , « les interpellations tsiganes de la philosophie des Lumières  » et par Jean Claude Vitran, membre du comité central de la Ligue des droits de l’Homme.

– Et une surprise , mais chut !!!!

 

Les journées du cinémas palestiniens à Nanterre

Les journées du cinémas palestiniens à Nanterre

 

 

organisé par AFPS, LDH, MRAP et Oasis
2 jours – 4 films- 2 débats

Cinéma les Lumieres, 49 rue Maurice Thorez
RER A Nanterre Ville
Parking Les lumières gratuit

TARIFS «Pass 4 films» 16€ ou 5,10 € la séance

VENDREDI 16 MARS
18h – Le sel de la mer de Annemarie Jacir
20h30 – Blagues à part de Vanessa Rousselot
Suivi d’un débat animé par Habiba Bigdade, présidente de la Ligue des droits de l’homme 92
Maryse Artiguelong (membre du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme), Denis Sieffert (directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Politis),
Jean-Guy Greilsamer (coprésident de l’Union Juive Française pour la Paix) et Taoufiq Tahani (membre du bureau national de l’Association France Palestine Solidarité)

SAMEDI 17 MARS
18h – L’anniversaire de Leila de Rashid Masharawi
20h30 – Palestine de Nadir Dendoune
Suivi d’un débat animé par Maryline Pacouret, présidente AFPS Nanterre
Benjamin Barthe (auteur de « Ramallah Dream, voyage au coeur du mirage palestinien » et ancien correspondant du journal Le Monde à Ramallah de 2002 à 2011)
Jean Claude Lefrort (président de l’AFPS) et
Nadir Dendoune (journaliste et auteur du film « Palestine »)

A la rencontre de Francesca Solleville

A la rencontre de Francesca Solleville

 

A l’occasion de la sortie de son nouveau disque et d’un film qui lui est consacré, la section de la Ligue des droits de l’Homme de Malakoff et Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, invitent à rencontrer Francesca Solleville,

vendredi 9 mars, de 17h à 20h

à la librairie l’Îlot Pages, 75 avenue Pierre Larousse, à Malakoff.

 

Contact : ldh92sud@hotmail.fr

La fédération de la ligue des droits de l’Homme des Hauts de Seine a une nouvelle présidente.

 La fédération de la ligue des droits de l’Homme des Hauts de Seine  a une nouvelle présidente.

A l’issue de l’assemblée générale annuelle qui s’est tenue  le 18 janvier 2012, Habiba Bigdade succède à Jean Ganeval à la présidence de la fédération des Hauts de Seine la Ligue des droits de l’ Homme.
Jean Ganeval était président depuis 2009, il est desormais délégué régional Ile de France.
Responsable locale de la section de Nanterre de 2003 à 2007, Habiba Bigdade avait rejoint le  comité régional Ile de France depuis janvier 2011.

En cette année riche en événements électoraux , le rôle de la LDH et l’ensemble des associations réunies au tour du « PACTE pour les droits et la citoyenneté »
sera , en toute indépendance, dans les Hauts de Seine comme ailleurs de faire entendre la voix de la société civile ; d’interpeller ceux qui sollicitent les suffrages des citoyens. Car le débat public doit se développer pour construire des réponses claires, nouvelles, en phase avec les attentes et les revendications dont nous sommes porteurs, en phase avec l’intérêt général.

L’avenir et l’espoir n’appartiennent à personne et ne sont pas écrits à l’avance. Les choix qui sont devant nous sont l’affaire de tous. C’est à elles, à eux, à nous, tous ensemble qu’il revient de faire vivre le pacte passé entre la République et les citoyens.

Bonne année 2012

Assez d’atteintes aux droits et à la dignité des personnes dans les préfectures !

Assez d’atteintes aux droits et à la dignité des personnes dans les préfectures !

Communiqué commun 28/11/2011 :


Les organisations suivantes, confrontées quotidiennement aux conditions d’accueil et de traitement des dossiers réservées aux étrangers par les différentes préfectures d’Ile de France, se sont réunies le 3 novembre 2011.
Elles ont fait le constat que, malgré quelques différences de pratiques constatées d’un département à l’autre,  les étrangers sont traités partout de la même façon : conditions d’accueil déplorables, refus d’accès et de délivrance de dossier, délais interminables de traitement, absence d’interlocuteurs pour les associations, examens et réponses faits au mépris des droits fondamentaux, qu’il s’agisse du droit à la vie privée et familiale, du droit au travail, du droit aux soins, du droit à l’éducation ou de l’accès à la procédure d’asile.
Elles sont convaincues que ce manque de considération pour les personnes reçues autant que pour les personnels chargés de l’accueil, relève d’une politique délibérée que l’insuffisance des moyens matériels et humains ne peut suffire à expliquer.
Dans le cadre d’une législation de plus en plus restrictive et répressive, elle vise à limiter les possibilités d’accès au séjour, voire à déstabiliser la population étrangère, qu’elle soit en situation régulière ou privée du droit au séjour.
Les étrangers sont aujourd’hui les premières victimes, mais comme souvent, la manière dont on les traite est révélatrice des méthodes qui sont déjà appliquées à d’autres ou le seront demain, qu’il s’agisse d’étrangers ressortissants de l’Union Européenne comme les Roms de Roumanie et Bulgarie, de l’ensemble des populations précaires ou des simples citoyens.
Ce scandale doit cesser. Les services de l’Etat doivent être les garants de l’égalité entre les usagers, du respect et de l’universalité des droits fondamentaux. La loi et les pratiques doivent changer !

Les associations et collectifs signataires appellent tous ceux que révoltent ces conditions indignes d’accueil et de traitement à réagir, selon des formes à déterminer dans chaque département.
Pour que les pratiques et la loi changent, rassemblement devant les préfecture d’Ile de France du 5 au 9 décembre de 7 h à 9 h.

Premiers signataires (associations et syndicats) :
Ile de France : Act Up Paris – AIDES – Amoureux au Ban Public – Appui Rwanda – ARDHIS – Centre Anacaona des Droits humains et des Libertés des Haïtiens – CFDT – CGT Educ’action – CIMADE – Collectif des musulmans de France – COMEDE – Dom’Asile – FASTI – Femmes Egalité – FERC CGT – France Terre d’Asile – FSU – GISTI – LDH – MRAP – Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers – PAFHA – Pastorale des Migrants – RESF – Romeurope – SAF – Sud Intérieur – Union syndicale Solidaires – …
Départements : ATTAC 91 et 92 – Association de Solidarité en Essonne aux Familles Roumaines, Roms /réseau Romeurope – Association de soutien aux étrangers du Val de Marne – ASTI 93 – ASTI les Ulis – Collectif anti-racisme 91 – Collectif anti-raciste de Saint-Denis (93) – Collectif de SP de Livry-Gargan (93) – Collectif des Sans Papiers et Collectif de soutien aux  sans papiers Etampes – Collectif des Sans Papiers 75 – Comité de vigilance d’Aubervilliers (93) – Collectif d’Ivry contre le racisme (94) – Collectif Etrangers Français en Yvelines –Coordination 93 de lutte des SP – Ensemble, Vivre, Travailler, Coopérer (93) – Fontenay Diversité (94) – La Vie Nouvelle Vallée de la Bièvre (92) – Maison du Monde d’Evry – Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau – Plate-forme 93 de soutien aux Roms occupant des terrains – Rassemblement à Gauche Bures les Ulis Orsay – Romyvelines – RUSF IUT de Sceaux et Orsay – SNCS (Syndicat National des Chercheurs Scientifiques) Orsay – SNESup Orsay et Paris XIII – Sud Education (Académie de Créteil) – Turbulences Marne la Vallée (77) – Unions Départementales CGT 93 et 94 – Union des Associations des Ulis – …
Avec le soutien de (organisations et personnalités politiques) : Europe Ecologie Les Verts – FASE – Les Alternatifs – NPA – PCF – Parti de Gauche – PCOF 91 – Parti Socialiste 91 et 93 -Gabriel Amard, Président de la communauté d’Agglomération des Lacs de l’Essonne – Eliane Assassi, Sénatrice de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, Président du Conseil général de Seine Saint-Denis – Esther Benbassa, Sénatrice du Val-de-Marne – Daniel Bernard, Adjoint au maire de Bagnolet – Martine Billard, Député de Paris – Hervé Bramy, Vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis – Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis – Claire-Lise Campion, Sénatrice de l’Essonne – Philippe Camo, Conseiller régional – Laurence Cohen, sénatrice du Val de Marne – Eric Coquerel, Conseiller régional – Alexis Corbière, Conseiller de Paris – Ayat Dhalfa, Adjointe à la Maire de St Ouen – François Delapierre, Conseiller régional – Audrey Galland, Conseillère régionale – Jérôme Guedj Président du Conseil général de l’Essonne – Elisabeth Guigou, ancien Garde des Sceaux, Députée de Seine-Saint-Denis – Djeneba Keita – Conseillère régionale – Hella Kribi-Romdhane Conseillère régionale – Pascale Le Néouannic, Conseillère régionale – Bruno Le Roux, Député de Seine-Saint-Denis – Frédéric Molossi, Conseiller général de Seine Saint-Denis – Jean-Charles Nègre, Vice-président du Conseil général de Seine Saint-Denis – Clément Ortega Pelletier, Conseiller régional – Jacques Picard Conseiller régional – Juliette Prados, Conseillère municipale de Montreuil – Jo Rossignol, Maire de Limeil Brévannes et Vice Président du Conseiller général du Val de Marne – Pascal Savoldelli, Vice-président du Conseil général du Val de Marne – Danielle Simonnet, Conseillère de Paris, élue du 20ème – Dominique Voynet, Maire de Montreuil (93) – Bozena Wojciechowski  Maire Adjointe d’Ivry 94 – …

Ivan, 4 ans, interdit d’école à Levallois ?

Ivan, 4 ans, interdit d’école à Levallois ?

Communiqué LDH, Paris, le 2 mars 2011

 

Ivan est né en 2007 et vit à Levallois depuis juin 2010. Sa mère, bulgare, citoyenne européenne, travaille en toute légalité dans la ville.
Malgré des courriers répétés depuis août 2010 demandant qu’Ivan bénéficie des mêmes droits que les autres enfants, malgré l’intervention de voisins et citoyens levalloisiens, la municipalité s’obstine à refuser sa scolarisation. Les démarches effectuées auprès de madame Isabelle Balkany, première adjointe déléguée à la Vie scolaire et de monsieur Olivier Chauvin, directeur général des Affaires scolaires, sont restées négatives. Pourtant, dans l’école maternelle la plus proche du domicile d’Ivan, plusieurs classes de petite section ont la possibilité de l’accueillir, compte tenu de leur effectif.
En agissant ainsi, la mairie de Levallois bafoue le droit à l’éducation, tel qu’il est affirmé dans le préambule de la Constitution, la Convention internationale des droits de l’enfant que la France a ratifiée et l’article L 113-1 du Code de l’éducation. En effet, celui-ci, issu de la loi n89-486 du 10 juillet 1989, stipule clairement que «  tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l’âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près de son domicile, si sa famille en fait la demande ».
En agissant ainsi, la mairie se rend également coupable  d’une rupture de l’égalité d’accès à un droit fondamental, celui pour un enfant d’aller à l’école. Cette discrimination constitue un délit d’autant plus grave qu’il émane d’une autorité publique.
Pour faire valoir leur droit, la famille a dû déposer un recours devant le tribunal administratif et saisir la Halde. La LDH sait que ce droit finira par être reconnu, mais après de longs mois perdus non seulement en procédure mais surtout pour le développement de l’enfant. Enfin, une condamnation de la mairie s’accompagnera d’une sanction financière. Une procédure inutile et coûteuse pour la ville, dont les responsables pourraient avoir à rendre compte à des contribuables soucieux de la bonne utilisation des ressources municipales !
Cette affaire n’apparaît malheureusement pas comme isolée. A Abbeville, Amiens, en Moselle, et dans bien d’autres lieux, la situation spécifique des enfants n’est pas prise en compte par des autorités publiques ou administratives. Discriminations, expulsions et arrestations brutales sont devenues courantes au nom d’une politique sécuritaire devenue clairement xénophobe au point de négliger qu’il s’agit d’enfants.
Il existe pourtant bien une solution rapide, conforme  à l’intérêt d’un enfant. La LDH, avec sa section locale de Levallois, demande de nouveau qu’Ivan puisse être scolarisé au plus tôt. Puisque c’est un droit  et qu’il doit s’appliquer partout et pour tous, y compris à Levallois.

Roms de Châtenay : l’expulsion n’est pas la solution

Roms de Châtenay : l’expulsion n’est pas la solution

Le 26/02/2011 – Communiqué de la Fédération LDH 92, des sections de Châtenay, Meudon-Clamart, Antony :

Le préfet des Hauts-de-Seine a décidé de faire évacuer et démanteler à brève échéance le campement précaire situé à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), entre la nationale 118 et le bois de Verrières, dans lequel s’abritent depuis un an une quarantaine de Roms de nationalité roumaine. On connait la suite : emploi de la force publique pour déloger les occupants puis du bulldozer pour détruire le campement et « nettoyer »le terrain. Quant aux Roms, ils seront « renvoyés dans leur pays », en Roumanie.
Nous ne contestons pas les raisons invoquées par la préfecture pour justifier son action : occupation illégale du terrain, campement insalubre et potentiellement dangereux etc. Mais n’y a-t-il pas d’autre choix que la destruction du camp et l’expulsion des familles ?
On le sait bien, outre le traumatisme infligé aux familles et en particulier aux enfants, ceci ne règlera rien. Stigmatisés et maltraités en Roumanie, ils ne manqueront pas de revenir dans les mois, voire les semaines qui suivent. Déjà chassés de Meudon en 2008, puis de Clamart, la persistance de leur présence est la marque de leur volonté de s’établir dans notre pays. Des associations sont prêtes à les y aider, tant sur le plan matériel qu’en aidant à la scolarisation des enfants et à l’alphabétisation des parents.
On a su, dans le passé, éradiquer des bidonvilles en proposant de meilleures conditions d’hébergement ; on peut encore le faire aujourd’hui, à condition que les pouvoirs publics fassent le choix de l’intégration et non de l’exclusion.
Discriminés depuis toujours, ce sont des Européens « pas comme les autres » puisque nul ne leur reconnaît les droits que leur confère pourtant leur citoyenneté européenne. Si le cas des Roms doit bien évidement être traité au niveau européen et en particulier en Roumanie, la France se doit d’en assumer sa juste part et permettre à ceux qui en ont fait le choix de pouvoir vivre parmi nous dans des conditions dignes.

Projection – Débat , Thomas Sankara : le film

La section de Nanterre de la Ligue des droits de l’Homme et le comité local du MRAP de Nanterre vous invitent à la projection du documentaire réalisé par Yohan Malka pour Brut X , suivie d’un débat en présence de Bruno Jaffré, auteur d’une biographie de Thomas Sankara et  Yali Sankara, rappeur et protagoniste du film.


MARDI 15 OCTOBRE 2024 à 19h

AGORA 20 RUE DE STALINGRAD

NANTERRE VILLE

Sur le site de la ville :Projection débat « Thomas Sankara le film » (nanterre.fr)

34 ans après son assassinat, le Président du Burkina Faso, Thomas Sankara, continue de fasciner. Véritable icône panafricaine, il est un symbole de l’anti-impérialisme et de la lutte contre la corruption d’Etat. A peine au pouvoir, il change le nom de son pays, la Haute-Volta devient le Burkina Faso (« pays des hommes intègres »).

Ses priorités sont : améliorer la situation sanitaire du pays, faciliter l’accès à l’éducation, développer l’agriculture, la production et l’artisanat local. Il se montre par ailleurs très en avance sur son temps sur des questions comme l’écologie et le féminisme. Entre images d’archives et enquête de terrain, se dessine peu à peu le portrait d’un chef d’État dont l’héritage résonne encore fortement au sein de la jeunesse africaine et de la diaspora.

Pour Brut, Yohan Malka a réalisé un documentaire sur une légende : Sankara. Thomas Sankara, ce n’est pas juste l’histoire d’un président africain. C’est une révolution qu’aucun autre chef d’État au monde n’a jamais osé mener. Une révolte anticapitaliste, féministe et écologiste au cœur de l’Afrique des années 80. Aujourd’hui, Sankara est devenu une icône pour des milliers de jeunes et inspire même des rappeurs comme Kalash Criminel ou Youssoupha.

Le film raconte cette histoire à la rencontre de ceux qui l’ont connu et de ceux qui continuent son combat.

Programme

19h accueil

19h15  projection

20h30 débat

21h30 pot de l’amitié

22h fin

« BEZIERS , l’envers du décor » à Nanterre

Projection débat le 4 octobre

Les épisodes électoraux de l’année 2024 out été marqués par la présence de plus en plus forte de l’extrême-droite.
Sa présence dans les médias est de plus en plus oppressante.
Les ravages créés quand elle est au pouvoir dans certaines villes, comme Béziers, Perpignan, Orange, Hénin-Beaumont sont de plus en plus manifestes.

OUVRONS LES YEUX ! ALERTONS AUTOUR DE NOUS !

Le cas emblématique de Béziers fait l’objet du film récent du réalisateur Daniel Kupferstein « Béziers, l’envers du décor », qui présente notamment la démagogie et les manipulations auxquelles se livre l’organe municipal,  » Le Journal du Biterrois », depuis sa prise en main par le maire Robert Ménard et son équipe d’extrême-droite aux élections municipales de 2014.

 Daniel Kupferstein sera présent à l’Agora de Nanterre le vendredi 4 octobre 2024 de 18h. à 22h. pour présenter son film et en débattre avec nous !

Débat à l’initiative du MRAP et de la Ligue des Droits de l’Homme

AGORA 20 RUE DE STALINGRAD RER NANTERRE VILLE

Le collectif J’y suis j’y vote! à la fête de l’Humanité

Droit de vote des résidents : une question de démocratie et d’égalité

Le collectif J’y suis j’y vote, était présent à la fete de l’Humanité le samedi 14 septembre, sur le stand du PCF 92 en présence de Habiba Bigdade LDH, Mohamed Ben Said FTCR avec le témoignage de Jacqueline Belhomme maire de Malakoff militante sur cette question.

Merci a la présence et aux interventions et questions de qualité du public malgré la richesse de la programmation de la fête de l’Humanité.

Le collectif est à la disposition de tous pour porter cette revendication de progrès.

Notez le 26 avril 2025 journée internationale du droit de vote des résidents.

Le collectif J’y suis J’y vote ! se mobilise contre l’extrême-droite et appelle ce que la proposition : d’ Accorder le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales de toutes les résidentes et tous les résidents  : réforme institutionnelle incontournable soit présente dans les programmes dans le cadre des élections législatives 2024

Communiqué

Le collectif J’y suis j’y vote ! rejoint l’appel pour que l’ensemble des forces politiques progressistes se mobilisent et proposent un front commun pour battre l’extrême-droite dans le cadre des prochaines élections législatives du 30 juin et 7 juillet 2024.

Le 26 avril dernier nous avons mobilisé toutes les forces de progrès pour que le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales de toutes les résidentes et tous les résidents soit à nouveau porté et avons recueilli la signature de plus de 40 villes en France dans le cadre de l’appel européen pour une citoyenneté de résidence.

En France, depuis 1981 ce combat pour plus de démocratie figure dans tous les programmes présidentiels et législatifs des partis de progrès.

Aujourd’hui en 2024, l’opinion publique n’a jamais été autant favorable atteignant 66% des français interrogés*, grâce entre autres aux nombreuses mobilisations des associations et syndicats.

La démocratie ne sera complète que lorsque toutes les résidentes et tous les résidents pourront choisir celles et ceux qui les représentent et prennent les décisions, notamment au niveau local, qui concernent leur vie quotidienne. Il a fallu plus de 50 ans pour que le combat des femmes en France, pour voter, devienne réalité.

Nous appelons à ce que cette réforme figure dans le programme des candidats qui portent les combats en faveur d’une société démocratique, sociale et écologique, et de l’effectivité de tous les droits pour toutes et tous.

* sondage Harris interactive pour la lettre de la citoyenneté – Avril 2024

Le Collectif J’y suis j’y vote !

Paris le 17 juin 2024

Contact : ben-said2@wanadoo.fr – 06 86 78 78 65 – fede92@ldh-france.org – 06 63 60 44 19

66% des français sont favorables au droit de vote des résident.es.La Maire de Paris et de plusieurs villes signent la déclaration du réseau européen Voting Rights for All Residents

Le 26 avril, journée internationale du droit de vote pour toutes et tous, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a signé l’appel européen en faveur du droit de vote des résident.es étranger.es aux élections locales à l’initiative du réseau européen VRAR ( Voting rights for all residents) dont fait partie le Collectif français J’y suis j’y vote ! avec le soutien de ANVITA association des villes accueillantes.

Elle a rejoint la cinquantaine des premiers maires des villes européennes dont, en France, Jeanne Barseghian de Strasbourg, Eric Piolle de Grenoble, Didier Cujives de Paulhac, Jean-Philippe Gautrais de Fontenay-sous-Bois, Mohamed Gnabaly de l’Ile Saint Denis, Johanna Rolland de Nantes, Nicolas Mayer-Rossignol de Rouen, Jacqueline Belhomme de Malakoff, Azzedine Taibi à Stains ou encore Ali Rabeh à Trappes (Texte et liste complète en annexe).

En Allemagne, Martin Horn, Maire de Friburg, en Italie, Matteo Leopore, Maire de Bologne, en Suisse, Alfonso Gomez, Maire de Genève, au Royaume Uni, Nik Johnson, Maire de Peterborough.

La démocratie ne sera complète que lorsque toutes les résidentes et tous les résidents pourront choisir celles et ceux qui les représentent et prennent les décisions, notamment au niveau local, qui concernent leur vie quotidienne. Depuis plusieurs années (résultats en annexe), les sondages montrent que les Françaises et le Français sont favorables à la participation des résident.es étranger.es aux élections locales.

Le dernier en date d’avril 2024, montre que 66 % y sont favorables.

14 des 27 Etats de l’Union européenne accordent le droit de vote local à tous les résident.es étranger.es.

A l’occasion des élections européennes du 9 juin, le Collectif J’y suis J’y vote ! souhaite que les candidat.es des différentes listes républicaines s’expriment sur l’adhésion très majoritaire des Françaises et des Français au projet d’élargissement du suffrage local à tous les résident.es étranger.es afin qu’elles et ils portent  et s’ils comptent porter cette réforme démocratique au sein du parlement européen pour que le droit de vote et d’éligibilité des résident.es étranger.es soit effectif dans tous les pays de l’Union Européenne.

* sondage Harris interactive pour la lettre de la citoyenneté – Avril 2024

« Nous, les villes signataires, considérons nos communes comme des espaces de mise en œuvre des droits de l’Homme et sommes convaincues qu’une démocratie vivante repose fondamentalement sur une participation active de tous, les habitants et habitantes de nos cités » 

Les signataires de la déclaration

Marie-Hélène AMIABLE, Maire de Bagneux

Nadège AZZAZ, Maire de Chatillon

Jeanne BARSEGHIAN, Maire de Strasbourg

Jacqueline BELHOMME, Maire de Malakoff

Arthur BOIX-NEVEU, Maire de Barberaz

Sabine CAMPREDON, Maire du Percy

Luc CARVOUNAS, Maire d’Alfortville

Patrick CHAIMOVITCH, Maire de Colombes

Alexandra CORDEBARD, Maire de Paris 10è

Didier CUJIVES, Maire de Paulhac

Danielle DAMBACH, Maire de Schiltigheim

Michel DEMOLDER, Maire de Pont-Péan

Tony DI MARTINO, Maire de Bagnolet

Grégory DOUCET, Maire de Lyon

Christophe FERRARI, Maire de Pont-de-Claix, Président de Grenoble-Alpes Métropole

Yann GALUT, Maire de Bourges

Jean-Philippe GAUTRAIS, Maire de Fontenay-sous-Bois

Mohamed GNABALY, Maire de l’Ile-Saint Denis

Nadine GRELET-CERTENAIS, Maire de La Flèche

Mathieu HANOTIN, Maire de Saint-Denis

Anne HIDALGO, Maire de Paris

Mathieu KLEIN, Maire de Nancy, Président de la Métropole du Grand Nancy

Patrice LECLERC, Maire de Gennevilliers

Fabienne LEGUICHER, Maire de La Norville

Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie

Christian METAIRIE, Maire d’Arcueil

Xavier NORMAND, Maire de Castanet-Tolosan

Benoit PAYAN, Maire de Marseille

Éric PIOLLE, Maire de Grenoble

Carine PETIT, Maire de Paris 14è

Patrick PROISY, Maire de Faches-Thumesnil

Ali RABEH, Maire de Trappes

Jean-François ROCHEDREUX, Maires de Saliès

Johanna ROLLAND, Maire de Nantes

Abdel SADI, Maire de Bobigny

Stéphane SORRE, Maire d’Yquelon, Président CC Granville Terre & Mer

Azzedine TAÏBI, Maire de Stains

Stéphane TROUSSEL, Président du CD de la Seine-Saint-Denis

Cédric VAN STYVENDAEL, Maire de Villeurbanne

26 avril 2024 : JOURNEE INTERNATIONALE DU DROIT DE VOTE POUR TOUTES ET TOUS

Communiqué de presse

Conférence de presse du réseau VRAR et du collectif « J’y suis, j’y vote »

VENDREDI 26 AVRIL 2024 -11H

13-17 rue Sambre-Meuse Paris 75010 (près de la Place de la République)

Le collectif J’y suis j’y vote ! en partenariat avec le réseau européen VRAR (Voting Rights for All Residents) célèbrent la 4e édition de la journée internationale du droit de vote pour toutes et tous les résident.es à PARIS.

Le 26 avril a été choisi en référence au référendum « sauvage » pour le droit de vote des femmes en France organisé il y a 110 ans, le 26 avril 1914, à Paris et dans toute la France par des militantes féministes, soutenues par un quotidien Le Journal. Les luttes pour le droit de vote des femmes se poursuivirent en France entre les deux guerres mondiales mais il a fallu attendre une ordonnance de 1944 pour que les femmes françaises obtiennent le droit de vote.

En France, depuis plus de trente ans, de nombreuses associations et syndicats mènent le combat pour plus de démocratie. Malgré des promesses électorales et de nombreux sondages montrant une opinion favorable, la révision constitutionnelle nécessaire pour que toutes les résidentes et tous les résidents étrangers obtiennent le droit de vote n’a toujours pas eu lieu. Le traité de Maastricht en 1992 a accordé aux ressortissants européens résidant dans un autre Etat de l’Union européenne, le droit de vote aux élections municipales, mais pas aux autres résidents étrangers.

Avant le Traité de Maastricht, 14 pays européens avaient déjà engagé une démarche d’élargissement à tous les résident-es ; la France et les autres Etats retardataires doivent également permettre à toutes leurs résidentes et résidents d’être des citoyennes et citoyens à part entière.

La démocratie ne sera effective que si toutes les résidentes et tous les résidents peuvent choisir celles et ceux qui les représentent et prennent les décisions qui concernent leur vie quotidienne, notamment au niveau local. C’est pourquoi, le Collectif J’y suis j’y vote et le réseau VRAR associent en ce mois d’avril 2024 les luttes menées pour le droit de vote des femmes et celles menées pour le droit de vote des résidentes et résidents.

Le vendredi 26 avril 2024, des votations auront lieux partout en Europe :

– à Bruxelles esplanade de la commission européenne

– à Berlin, dans 3 districts

– et à Paris sur la place de la République de 14h 18h.

19h – Hôtel de Ville, salle du conseil municipal – Proclamation des résultats de la votation

Signature de l’appel des maires par Anne Hidalgo (à confirmer)

Le samedi 27 avril 2024, un colloque « Du droit de vote des femmes au droit de vote des ressortissant.es étrangèr.es » se tiendra au Palais du Luxembourg (voir programme joint) inscription obligatoire  https://framaforms.org/inscription-colloque-droit-de-vote-des-residentes-27-avril-2024-1710501390

Le dimanche 28 avril 2024, de 10h à 15h, Déambulation, visite guidée sur les lieux parisiens du vote symbolique du 26 avril 1914

Contact : ben-said2@wanadoo.fr – 06 86 78 78 65 – 06 63 60 44 19

Une fresque monumentale signée Seb James à Sèvres

A l’occasion de la journée des Droits de l’Homme*, le 10 décembre 2021, la LDH, Ligue des Droits de l’Homme, met à l’honneur la monumentale fresque peinte sur la façade du Collège de Sèvres, par un rassemblement sur le Parvis Charles de Gaulle , face à la mairie entre 10h et 10h40, dans le respect des gestes barrière

En présence de :

Gilles Manceron, membre de la Direction nationale de la LDH,

Monsieur le Maire de Sèvres, Grégoire de la Roncière

Autour de l’artiste, Seb James

Informations plus précises sur la fresque

*La déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) est adoptée par l’assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, par les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale. La journée des droits de l’Homme est célébrée chaque année le 10 décembre.

La section LDH de Meudon Sèvres Clamart

Rassemblement de soutien à Ramy Shaat et exposition

Jeudi 18 novembre, à 18h, un rassemblement de soutien pour la libération de Ramy Shaat, militant des droits humains, actuellement détenu en Egypte, est organisé.

Lieu: Parc des anciennes mairies, RER Nanterre Ville

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