Geneviève Legay : mobilisons le 13 octobre 

Renvoi au 11 janvier 2024 à la demande de la présidente, lié à un deuil dans la famille de la présidente.

Affaire Geneviève Legay : mobilisons-nous le 13 octobre !
Vendredi 13 octobre aura lieu le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay, alors porte-parole d’Attac 06, le 23 mars 2019 à Nice, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes.Grâce au travail des avocat·es de Geneviève et de la presse, mais aussi grâce à la mobilisation d’Attac et à votre solidarité, nous avons notamment obtenu le dépaysement de l’affaire à Lyon, la mutation-sanction du procureur de Nice, et, enfin, ce procès. Ce sera un procès historique, car c’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice.

La LDH appelle à se joindre à la mobilisation pour soutenir Geneviève Legay

RDV auTribunal judiciaire de Lyon vendredi 13 octobre

Mobilisations du 23 septembre

La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales

Communiqué LDH

La nouvelle séquence de violences policières consécutive au décès du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre, confirme l’impérieuse nécessité d’agir. La mort d’Alhoussein à Angoulême, celle de Mohamed à Marseille, tué par un tir de LBD 40, l’éborgnement de son propre cousin, Abdelkarim, les mutilations de Virgil, Medhi, Nathaniel, Hedi, Jalil et de tant d’autres jeunes gens dans toute la France génèrent des drames irréparables pour leurs familles et leur entourage.

La seule rencontre avec un policier peut aujourd’hui entraîner des abus et violences, qui s’intègrent à un dispositif politique de contrôle intrinsèquement lié à la situation économique et sociale.

Toutes les catégories de la population française peuvent en être victimes ; les violences ont explosé sur les lieux de rassemblement et de manifestation, entravant les possibilités d’expression politique ou festive. L’usage des LBD 40, des grenades explosives et lacrymogènes et le recours à des forces de police non formée au maintien de l’ordre ont conduit à restreindre démesurément la liberté associative, l’expression collective et le périmètre démocratique.

Ce dispositif de contrôle s’exerce plus intensément sur les populations vivant dans les quartiers populaires, qui font face à une précarité économique croissante, en raison de l’accélération sans précédent des inégalités, et à une relégation sociale, territoriale et ethnoculturelle qui se pérennise depuis la fin de la période coloniale. Au surplus, l’exercice continu d’une pression policière liée à la présence de brigades spéciales, comme les brigades anti-criminalité (BAC) et les compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI), spécifiquement créées, vise à contrôler socialement et sanctionner ces populations, y compris dans leur sphère privée, et notamment lors de contrôles au faciès.

Phénomène récent, le nombre de personnes tuées au volant de leur véhicule par armes à feu de policiers connaît une croissance sans précédent, en lien avec l’adoption en 2017 de l’article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure (CSI) assouplissant les règles en matière d’usage des armes, sans améliorer la sécurité des interventions des agents. Ce texte, imposé par le mouvement de « policiers en colère », puis relayé par la grande majorité des syndicats de police, a fait apparaître une relation de dépendance du pouvoir politique soumis aux desiderata de la corporation policière. La force publique, garante de la paix civile, exerce une pression allant jusqu’à la menace de sédition contre les institutions de la République, avec le soutien du directeur général de la Police nationale, du préfet de police de Paris et du ministre de l’Intérieur lui-même, après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans les terribles violences subies par Hedi, à Marseille.

Les émeutes que le pays a connues sont avant tout l’expression de cette situation, qui reste taboue pour une large partie de la classe politique, alors que de nombreuses voix du monde associatif et syndical ont appelé à revoir les modes d’intervention de la police et à lutter contre le racisme qui s’y manifeste trop souvent. La lourde répression judiciaire exigée notamment par le ministre de la Justice a souligné et réitéré la profonde injustice sociale vécue par les habitantes et habitants des quartiers populaires, dans un contexte d’affaiblissement des médiations locales et des services publics.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), refusant de se résigner à un statu quo figé, appelle à participer aux mobilisations qui auront lieu le samedi 23 septembre 2023, dans plusieurs villes de France, contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

Paris, le 5 septembre 2023

Soutien à Azat Miftakhov

La section LDH LyonConfluences soutient Azat Miftakhov qui doit sortir de prison le 4 septembre. Pour rappeler cette date aux autorités russes, une journée internationale de solidarité est organisée.

Pour la libération d’Azat Miftakhov, jeune mathématicien russe et militant anarchiste emprisonné et torturé depuis 2019 par Poutine. Pour la liberté d’expression en Russie.

Anniversaire des 40 ans de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme »

Ce 22juin, la LDH LyonConf a assisté à la conférence de presse à Lyon de la Coordination nationale qui prépare l’anniversaire des 40 ans de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme ».

Elle repartira de Marseille le 15octobre, passera à Vénissieux les Minguettes le 28octobre prochain, et arrivera à Paris le 3décembre. Un bel événement en perspective pour transmettre la mémoire de la Marche et questionner l’engagement des jeunes aujourd’hui.

Mort de Pierre Audin

Pierre Audin était à Lyon avec la LDH à l’occasion de l’inauguration du Jardin Maurice Audin le 7 octobre 2021. Il vient de disparaître.

Pierre Audin avait un mois lorsque le 11 juin 1957 à Alger son père Maurice Audin a été enlevé, puis torturé et tué par les militaires français. Il s’est battu toute sa vie aux côtés de sa mère Josette Audin pour que soient connues la vérité sur la mort de son père et les responsabilités de l’état français. {Quelles ont été les circonstances exactes de la disparition de Maurice Audin ? Où se trouvent son corps et ceux des nombreux combattants pour l’indépendance de l’Algérie et civils victimes de disparitions forcées ? Quand les historiens pourront-ils enfin accéder sans entraves à toutes les archives, sur ce sujet et sur tous les autres ?} Il a mené inlassablement ce combat dans le cadre de l’association Josette et Maurice Audin.

Il était aussi un mathématicien passionné qui s’est consacré à la diffusion à tous de la culture scientifique au Palais de la Découverte.

C’était un homme sympathique, drôle et généreux que nous n’oublierons pas.

Le 7 octobre 2021 était inauguré à Lyon le jardin Maurice Audin
«Dénommer un espace est toujours un moment fort et symbolique. Ce soir avec cette plaque et ce jardin, nous participons au devoir de mémoire, une mémoire collective puisque nous sommes dans l’espace public.
Florence Delaunay
Il a fallu plus de soixante années pour que l’Etat français reconnaisse que cet assassinat a été possible parce que tous les pouvoirs avaient été donnés à l’armée par l’Assemblée Nationale française et que la torture était un système généralisé, accepté, assumé, justifié par les plus hautes autorités de l’Etat.
Pierre Mansat

Article dans la Lettre numéro 2 de la section

Observatoire Toulousain des Pratiques Policières

6 ans d’observation citoyenne des manifestations toulousaines.

Une vidéo de notre Observatoire, qui n’avait pas pu être produite en première instance, participe à innocenter @odile31

. Filmer la police ce jour-là aura permis de documenter un maintien de l’ordre problématique, mais également de changer une première décision de justice.

Enfin innocentée en appel pour des violences sur des policiers avec … son fauteuil roulant: @odile31

relaxée https://go.shr.lc/42OpzYB

Le 30 mars 19 je subissais des violences policières (5 fractures du pied et 30 hématomes) mais c’est moi qui suis condamné à 2 mois avec sursis