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Mobilisations du 23 septembre

La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales

Communiqué LDH

La nouvelle séquence de violences policières consécutive au décès du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre, confirme l’impérieuse nécessité d’agir. La mort d’Alhoussein à Angoulême, celle de Mohamed à Marseille, tué par un tir de LBD 40, l’éborgnement de son propre cousin, Abdelkarim, les mutilations de Virgil, Medhi, Nathaniel, Hedi, Jalil et de tant d’autres jeunes gens dans toute la France génèrent des drames irréparables pour leurs familles et leur entourage.

La seule rencontre avec un policier peut aujourd’hui entraîner des abus et violences, qui s’intègrent à un dispositif politique de contrôle intrinsèquement lié à la situation économique et sociale.

Toutes les catégories de la population française peuvent en être victimes ; les violences ont explosé sur les lieux de rassemblement et de manifestation, entravant les possibilités d’expression politique ou festive. L’usage des LBD 40, des grenades explosives et lacrymogènes et le recours à des forces de police non formée au maintien de l’ordre ont conduit à restreindre démesurément la liberté associative, l’expression collective et le périmètre démocratique.

Ce dispositif de contrôle s’exerce plus intensément sur les populations vivant dans les quartiers populaires, qui font face à une précarité économique croissante, en raison de l’accélération sans précédent des inégalités, et à une relégation sociale, territoriale et ethnoculturelle qui se pérennise depuis la fin de la période coloniale. Au surplus, l’exercice continu d’une pression policière liée à la présence de brigades spéciales, comme les brigades anti-criminalité (BAC) et les compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI), spécifiquement créées, vise à contrôler socialement et sanctionner ces populations, y compris dans leur sphère privée, et notamment lors de contrôles au faciès.

Phénomène récent, le nombre de personnes tuées au volant de leur véhicule par armes à feu de policiers connaît une croissance sans précédent, en lien avec l’adoption en 2017 de l’article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure (CSI) assouplissant les règles en matière d’usage des armes, sans améliorer la sécurité des interventions des agents. Ce texte, imposé par le mouvement de « policiers en colère », puis relayé par la grande majorité des syndicats de police, a fait apparaître une relation de dépendance du pouvoir politique soumis aux desiderata de la corporation policière. La force publique, garante de la paix civile, exerce une pression allant jusqu’à la menace de sédition contre les institutions de la République, avec le soutien du directeur général de la Police nationale, du préfet de police de Paris et du ministre de l’Intérieur lui-même, après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans les terribles violences subies par Hedi, à Marseille.

Les émeutes que le pays a connues sont avant tout l’expression de cette situation, qui reste taboue pour une large partie de la classe politique, alors que de nombreuses voix du monde associatif et syndical ont appelé à revoir les modes d’intervention de la police et à lutter contre le racisme qui s’y manifeste trop souvent. La lourde répression judiciaire exigée notamment par le ministre de la Justice a souligné et réitéré la profonde injustice sociale vécue par les habitantes et habitants des quartiers populaires, dans un contexte d’affaiblissement des médiations locales et des services publics.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), refusant de se résigner à un statu quo figé, appelle à participer aux mobilisations qui auront lieu le samedi 23 septembre 2023, dans plusieurs villes de France, contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

Paris, le 5 septembre 2023

Soutien à Azat Miftakhov

La section LDH LyonConfluences soutient Azat Miftakhov qui doit sortir de prison le 4 septembre. Pour rappeler cette date aux autorités russes, une journée internationale de solidarité est organisée.

Pour la libération d’Azat Miftakhov, jeune mathématicien russe et militant anarchiste emprisonné et torturé depuis 2019 par Poutine. Pour la liberté d’expression en Russie.

Anniversaire des 40 ans de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme »

Ce 22juin, la LDH LyonConf a assisté à la conférence de presse à Lyon de la Coordination nationale qui prépare l’anniversaire des 40 ans de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme ».

Elle repartira de Marseille le 15octobre, passera à Vénissieux les Minguettes le 28octobre prochain, et arrivera à Paris le 3décembre. Un bel événement en perspective pour transmettre la mémoire de la Marche et questionner l’engagement des jeunes aujourd’hui.

Le tribunal administratif de Lyon confirme la tenue de la conférence «Palestine-Israël : colonisation-apartheid».

Article 1er : L’exécution de l’arrêté par lequel le maire de la ville de Lyon a interdit la conférence organisée par le Collectif de Soutien au Peuple Palestinien, prévue le jeudi 22 juin 2023, à 18 heures 30, dans les locaux de la Bourse du travail, 205, place Guichard, 69003, intitulée « Palestine-Israël- colonisation/apartheid » est suspendue.

Article 2 : Il est enjoint au maire de la ville de Lyon de permettre la tenue de la conférence organisée par le Collectif de Soutien au Peuple Palestinien, prévue ce jour, à 18 heures 30, dans les locaux de la Bourse du travail, 205, place Guichard, 69003, intitulée « Palestine-Israël- colonisation/apartheid ».

Article 3 : Le surplus des conclusions des quatre requêtes est rejeté.

Article 4 : La présente ordonnance sera notifiée à M. Salah Hamouri, à M. Jean Claude Samouiller, à Amnesty International France, à l’association Collectif 69 de soutien au peuple palestinien, au syndicat solidaire Rhône à la Ligue des Droits de l’Homme et à la ville de Lyon. Copie en sera adressée à la préfète du Rhône.

Audience du 22 juin 2023 – Ordonnance du 22 juin 2023

La conférence prévue ce jeudi 22juin avec Salah Hamouri, avocat franco palestinien et Jean-Claude Samouiller, président Amnesty International France est interdite par la Mairie de Lyon par arrêté municipal.

La LDH LyonConf dénonce l’atteinte à la liberté d’expression à Lyon.
Ce n’est pas Salah Hamouri qui crée le désordre ! Considérer l’intention « supposée » de réactions d’opposants est un argument intenable. Le droit d’expression est nié !

Le collectif Palestine69 charge Maitre Gilles Devers, de déposer un référé liberté afin de permettre que la parole de la solidarité avec le peuple palestinien ait droit de cité à Lyon.

Anti-choix : Hors de nos vies !

La @LDH_LyonConf s’associe pleinement au Planning Familial et dénonce cette nouvelle provocation de groupuscule agissant contre le droit des femmes.

Communiqué de presse du Planning Familial 69 suite au collage des opposant.es à l’IVG sur les Vélov à Lyon

Anti-choix : Hors de nos vies !

Dans la nuit du 18 au 19 juin 2023, un groupuscule anti-choix d’extrême droite appelé « Les Survivants » [sic.], qui ne manque visiblement pas de moyens financiers !, s’est payé la décoration des vélos mis en location à Lyon par « Velov ». Comme à Paris il y a trois semaines, ce groupe a collé des stickers sur de nombreux vélos pour répandre son mépris du droit des femmes et minorités de genre à disposer de leurs corps.  

Ces autocollants témoignent des stratégies opérées depuis des décennies par ces militant.es anti-avortement : manipulation, mensonges, entrave à l’information et au choix des femmes et des minorités de genre. Nous demandons que les vélos concernés soient retirés immédiatement par la société qui gère ces vélos de location.

Aujourd’hui, comme chaque jour, il est plus que nécessaire de rappeler l’importance de la défense du droit à l’IVG, en France comme partout dans le monde.

Aujourd’hui, l’avortement n’est pas seulement remis en cause par ces militant.es, son accès est aussi rendu difficile en raison d’un manque de moyens en France, qui met en danger l’exercice de ce droit conquis de haute lutte. Les pénuries récurrentes de la pilule abortive fragilisent également l’accès à l’IVG.

En 2023, le slogan « Un enfant si je veux, quand je veux », que nous clamons depuis plus de 50 ans, n’a pas pris une ride.

Ce n’est pas un hasard si ces attaques interviennent alors que des propositions de loi pour la constitutionnalisation du droit à l’IVG sont en cours d’examen. Elles nous rappellent que les avancées des droits des femmes et des minorités de genre sont toujours menacées et qu’elles doivent être défendues sans relâche

Plus que jamais, nous affirmons qu’il est nécessaire de défendre le droit à disposer de son corps. Seules les personnes concernées doivent pouvoir choisir et décider pour leur vie, si elles veulent poursuivre ou non une grossesse. Et nous rappelons que les droits reproductifs incluent également l’accès de tou.tes à l’information, à l’éducation à la sexualité, à la contraception, mais aussi la possibilité d’accéder à la PMA pour les personnes trans exclues de ce droit. Et nous dénonçons également la politique raciste de l’Etat qui à Mayotte promeut la stérilisation des femmes alors qu’il rend difficile l’accès aux méthodes de contraception définitive sur l’hexagone.

A la veille de l’été nous ne pouvons que rappeler notre inquiétude face au manque de moyens donnés à l’hôpital public pour permettre d’accueillir toutes les personnes qui désirent pratiquer une IVG avec la méthode de leur choix.

Nous continuerons à nous mobiliser pour défendre ce droit et appellerons à une mobilisation massive à la rentrée autour de la date internationale de lutte pour l’avortement, le 28 septembre, ainsi que pour célébrer le cinquantenaire de la création du Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception.

Nos corps, nos choix ! 

Une indécente récupération

La section LyonConfluences de la LDH dénonce cette indécente récupération à Lyon par des individus ou groupes d’individus. Un amalgame de plus pour attiser la haine de l’autre. Ensemble, luttons contre ces dérives !

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