Nous sommes à 3 semaines de l’élection présidentielle et tous les sondages donnent l’abstention comme 1er parti de France.
Afin d’aider à contrer ce « parti abstentionniste », nous organisons une table ronde dans le cadre de notre mission qui est de renforcer la démocratie.
Françoise DUMONT,présidente d’honneur de la LdH accompagnée de jeunes intervenants de l’Ain et du Mâconnais animeront cette table ronde dans le cadre « engagement ou laisser faire »
Cet évènement aura lieu mardi 22 mars 2022 à 19h à la MJC de l’Héritan 24 rue de l’Héritan – Mâcon
Nous espérons que les personnes « hésitantes » participent à notre évènement et notamment les jeunes qui sont paraît-il les plus concernés.
Hacking Justice est un documentaire qui, en retraçant le parcours de Julian Assange, aborde la question des lanceurs d’alerte. Quand cette alerte concerne « l’État » comme pour cette affaire, tous les moyens « officiels » sont utilisés pour empêcher de révéler au public les actions incriminées.
Fondateur de Wikileaks en 2016, Julian Assange a publié des millions de documents classifiés ou secrets sur les activités de l’armée américaine lors des guerres en Irak et en Afghanistan.
Après la dénonciation de crimes de guerre commis par les USA dans ces conflits, il devient la cible de toutes les agences gouvernementales américaines. Finalement, il obtient un droit d’asile en Équateur ce qui ne l’empêche pas d’être arrêté au sein même de l’ambassade britannique de ce pays.
Son parcours est émaillé d’accusations émanant de différentes nations occidentales. Sa situation est rendue très incertaine car elle dépend de la proximité des relations entre les pays accueillants, ou potentiellement accueillants, et les États-Unis.
Ce « feuilleton » judiciaire continue encore de nos jours. Ce mois de février a vu la France lui refuser l’Asile Politique et un appel du jugement sur l’interdiction de l’extrader de Grande Bretagne vers les États-Unis est attendu en 2022.
Mercredi 10 novembre, nous nous sommes réunis nombreux pour inaugurer nos nouveaux locaux, 13 rue de Crewe. (Voir plan sur la page « déménagement » de ce site).
Un important et persistant dégât des eaux avait rendu les anciens locaux inhabitables et Mâcon Habitat, que nous remercions chaleureusement, nous a proposé un local très proche complètement rénové. Une signalétique précisant notre emplacement a été apposée près du parking ce qui permet de simplifier la rencontre, toujours bienvenue, avec nos contacts.
M. Hervé Reynaud, adjoint à la Culture de la ville de Mâcon, nous a fait l’honneur de participer à cette inauguration. Pour l’occasion, nous avions réalisé une exposition dans cette nouvelle salle présentant les divers événements récents auxquels nous avions participé ou dont nous étions les organisateurs.
Quelques photos ci-dessous vous permettront d’avoir un aperçu de l’ambiance. Les retrouvailles entre personnes séparées par l’épisode Covid a généré de nombreux échanges et peut-être même quelques projets !
Nous avons repris ce 3 décembre le cycle traditionnel de nos cinés-débats en projetant le film « Le Silences des Autres » avec notre formule habituelle. Seul le lieu a changé puisque nous avons utilisé la salle de conférence de la MJC de l’Héritan. Nous tenons d’ailleurs à remercier chaleureusement cette structure pour l’excellent accueil dont nous avons fait l’objet.
Le Film : En Espagne, une loi d’amnistie votée en 1977 a absous l’ensemble des combattants de la guerre civile des années 1930 et a donc empêché de faire son deuil à de nombreux belligérants. Des horreurs, apparentées pour certaines à des crimes contre l’Humanité et essentiellement commises par les franquistes, ont eu lieu, tout au long de cette guerre. Cette histoire évoque la mise en accusation par la justice d’Argentine de quelques « bourreaux », fait parler les victimes ou leur descendance, mais montre surtout l’espoir de faire son deuil que les procès, toujours en cours, ont permis de faire naître. Nous avions réalisé un « Flyer » présentant le film de manière plus complète. Je vous le joins pour aller plus loin…
Une exposition (voir photos) a accompagné la présentation de ce film. Elle a permis à certains de découvrir, à d’autres de se remémorer cette « horreur » du XXème siècle.
Le débat très animé a été mené par 2 intervenants qui ont passionné l’ensemble de l’assistance. Un moment gourmand permettant les échanges entre spectateurs et avec les intervenants a eu lieu à la fin du débat.
La suite : … Nous organisons dès janvier les prochains ciné-débats de 2022 pour lesquels nous vous souhaitons de plus en plus nombreux. Bien sûr, nous ne manquerons pas de vous faire part de notre programmation et n’hésiterons pas à vous écrire (merci de communiquer votre e-mail si vous le souhaitez) pour vous inviter à nous rejoindre.
La section de Mâcon de la LDH vient de changer de locaux. Elle a traversé la rue de Crewe du numéro 6 au numéro 13.
Une signalétique vous permettra de trouver facilement notre nouveau local
Nous avons souhaité célébrer ce changement.
Pour cela, nous vous invitons à participer à l’inauguration du local le mercredi 10 novembre 2021à 18h30. A cette occasion, nous vous présenterons les engagements et les actions de la Ligue des Droits de l’Homme, nationalement, régionalement et surtout localement. Une exposition sera accessible dès le début de l’après-midi 14h00, et un verre de l’amitié vous sera offert en soirée.
Cet après-midi sera organisé dans le respect des gestes barrières.
Nous vous remercions de votre présence et de signaler votre participation par un message au 06 44 72 35 70 ou par un courriel à ldh.macon@gmail.com.
Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.
Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.
Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (https://www.appelpourleslibertes.com), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.
Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.
A Mâcon, un rassemblement est organisé à l’appel de nombreuses organisations locales afin de réunir tous ceux pour qui la démocratie veut dire liberté, égalité, fraternité.
En ce lendemain de 1er mai consacré aux luttes sociales, manifestations auxquelles certains d’entre vous ont peut-être participé, je souhaite revenir sur la loi Sécurité Globale qui, adoptée par le parlement le 15 avril dernier, a acté une forte régression de nos libertés.
Au cours d’échanges dans la rue lors des diverses manifestations de la LdH contre ce projet de loi, la très grande majorité des passants interpellés (nous estimons à plus de 80%) n’en avaient même pas connaissance.
Depuis le mois de novembre 2020, la Ligue des droits de l’Homme s’est beaucoup investie dans une opposition sans réserve à cette loi, aussi bien au niveau national (on est une des Associations qui a porté cette loi devant le conseil constitutionnel) qu’au niveau local, à Mâcon et dans toutes les autres villes de Saône et Loire.
Il est bien de rappeler tous les reculs de liberté inclus dans cette loi à savoir, entre autres :
– la montée en puissance des polices privées; – le large accès aux images de vidéosurveillance; – l’autorisation des drones lors des rassemblements publics; – la quasi-impossibilité de filmer les forces de police sans commettre un délit.
La reconnaissance faciale ne fait pas partie de l’arsenal de répression mais, sa mise en place sur le site des jeux olympiques de 2024 à Paris, sera, à n’en pas douter, le prélude à une généralisation progressive sur le territoire.
La montée des droites dans le paysage politique n’est pas faite pour nous rassurer et le combat de la LdH sera de plus en plus essentiel. Bien sûr nous vous ferons part, lors de cette année décisive, de tous les combats où votre présence serait précieuse. _________________________________________________________________________
Les représentants des organisations membres de la Coordination Mâconnaise StopLoiSécuritéGlobale ont tenu une conférence de presse ce mardi après-midi au kiosque de l’Esplanade Lamartine. Ils dénoncent de potentielles dérives autoritaires.
La coordination regroupant une vingtaine d’organisations dénonce la loi sécurité globale votée le 15 avril dernier, qu’elle juge anticonstitutionnelle et contraire aux valeurs de la République.
Elle s’oppose, en particulier, à 10 articles. Ceux relatifs aux pouvoirs judiciaires donnés aux policiers municipaux et aux polices privées, les enregistrements d’images et leurs traitements en temps réel, l’autorisation du port d’arme pour la police dans un établissement recevant du public.
« La loi est passée, elle va donc s’appliquer petit à petit. Nous sommes très inquiets quant à l’avenir de notre pays », a confié Philippe Fournier, porte-parole d’ATTAC Mâcon. « C’est une loi qui va à l’encontre des libertés individuelles et de la liberté de la presse. Elle était dangereuse à la base, pour tout le monde. Mais le danger a été amplifié après le passage au Sénat et en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Il y a une surenchère sécuritaire pour permettre l’existence de certains groupes politiques entre l’écorce Macron et le tronc Le Pen. Tout le monde se précipite pour être plus sécuritaire les uns que les autres et on fait n’importe quoi ! On a fait un outil qui est à disposition d’un gouvernement fascisant qui pourrait venir et être encore plus dur que le gouvernement actuel. »
Et d’ajouter : « C’est une loi police globale avec plusieurs polices, où se rajoutent la police municipale et des polices privées avec des gens non formés. On entre encore plus dans le monde de l’image avec les multiples caméras de surveillance, les drones. La reconnaissance faciale va arriver très vite c’est évident. Notre inquiétude porte aussi sur les risques de dérives avec l’autorisation du port d’arme d’un policier dans un lieu recevant du public. »
« Ce qui nous surprend beaucoup, c’est l’apathie des gens ! », a renchéri Patricia Baci, de la France Insoumise (LFI) et de l’AMi 71. « L’absence de réaction, l’acceptation de tout, c’est incroyable, de la part des journalistes aussi, on ne les voit pas beaucoup dans les manifestations… En même temps, on sait qui détient les grands journaux… Si l’on additionne les décrets de fichage parus en décembre, mis bout à bout, cela va être l’enfer pour la société ! »
Et Daniel, secrétaire de la LDH, de poursuivre : « L’un des articles (1 bis A), interdit les abris de fortune dans des lieux désaffectés, rien n’est fait pour diminuer la pauvreté et offrir un toit à chacun ! Fini aussi la possibilité de vérifier la maltraitance animale dans les locaux agricoles. »
Christian, de la Libre pensée 71, ajoute : « Il y a des dangers pour la liberté, cette loi va remettre également en cause la liberté d’association. Il faudra signer une charte de la laïcité ou des principes laïcs. On estime que les associations ont le droit de se réunir comme elles l’entendent à partir des statuts qu’elles ont rédigés. En cas de problème, il existe déjà des lois bien suffisantes pour faire la police, en particulier la loi de 1905, chapitre 5, il y a la police des cultes, il suffit de l’appliquer. Le gouvernement profite de l’état d’urgence sanitaire pour faire passer des lois anti-démocratiques remettant en cause la liberté d’association et celle de pouvoir manifester. »
Enfin, Patrick, membre du mouvement pour une alternative non violente, conclut : « Cette loi est un processus qui va susciter une méfiance envers les associations, des groupements de citoyens et à la limite, de tout citoyen. Petit à petit, on fabrique des outils qui, s’ils tombent dans les mains d’un gouvernement encore plus autoritaire que celui-ci, seront incontrôlables ! »
Plusieurs organisations, dont la Ligue des Droits de l’Homme, ont saisi le Conseil constitutionnel, jugeant certains articles anticonstitutionnels.
Après une consultation citoyenne qui a listé 149 propositions pour la lutte contre le réchauffement climatique, seules 10% de celles-ci ont été reprises sans modification dans la proposition de loi, 90% ont été abandonnées ou dénaturées.
Le calendrier législatif a fixé au 21 juin l’adoption finale du texte avec un 1er vote le 9 mai à l’assemblée nationale.
Pour rendre cette loi réellement efficace dans la lutte contre le réchauffement Climatique, Alternatiba 71 et Attac Mâcon appellent à rejoindre la Manifestation de Lyon le 9 mai afin de grossir les rassemblements dans les grandes villes. Nous rejoindrons la Marche festive et partisane, partant de place Bellecour à 14h, menée par les collectifs Lyon Climat et Plus Jamais ça! Rhône!
Un covoiturage est organisé : – au départ de Mâcon à 12h rdv sur le parking de la piscine, – au départ de Cluny à 11h30 Quai de la gare près du Skate park. Que vous cherchiez juste une place ou que vous proposiez une voiture, Inscrivez vous ici : https://www.togetzer.com/covoiturage-evenement/hd0asx
Dans notre imaginaire collectif, le racisme est associé à des termes plutôt antipathiques : la violence, le rejet voire la peur de l’autre. Il est également l’objet d’un consensus déclaratif : peu de gens se présentent comme ouvertement racistes. Pourtant, en y regardant de plus près, l’accord sur une vision négative du racisme qui conduirait à son rejet, ne « colle » pas avec ce que l’on peut observer au quotidien : les actes racistes sont le lot de nombreuses victimes (le racisme est donc parfois promu) et les accusations de racisme sont légion (le consensus n’est donc pas véritable). C’est le premier constat qui justifie la semaine contre le racisme ; le second est illustré par la récente polémique concernant l’organisation, par une association étudiante, de rencontres réservées à certaines catégories de personnes.
Cette étrange situation a donné lieu à de nombreuses études, discussions, polémiques dont on peut retenir au moins les idées suivantes : 1/ avant d’être un concept le racisme est une émotion et c’est pourquoi la lutte contre le racisme est d’abord une lutte contre soi-même. 2/ le racisme comporte une lourde dimension sociale et s’exprime dans un contexte de dominations multiples (économiques, culturelles…). Il comporte également une dimension morale qui touche de près à la question du « commun ».
Il est d’usage d’opposer aux racistes leurs projets : s’en prendre aux individus qu’ils rejettent, fracturer la société, nuire à l’avènement d’une visée commune aux hommes quelles que soient leurs différences (origine, culture…). Cette façon de lutter par la promotion du « commun » est à prendre avec précaution : si l’on pousse trop loin sa recherche, il apparaît alors le risque d’une société « idéale » où ne subsisteraient que des semblables. Cette situation induirait un risque pour l’un des objectifs essentiels des sociétés démocratiques qui consiste à mettre en place les conditions d’une coexistence entre des personnes différentes (dans leurs modes de pensée, leurs modes de vie, leurs cultures et couleurs de peau). Vivre dans de telles sociétés c’est donc toujours être amené à prendre en compte des points de vue sur le monde qui ne nous sont pas familiers ou qui ne nous conviennent pas a priori. Avoir le « commun » comme projet ultime reviendrait donc à abandonner ce que l’on est pourtant censé aspirer ! Il y a fort à craindre en effet que l’idée selon laquelle le vivre ensemble ne puisse s’appuyer que sur des points communs conduise à un alignement des opinions : le « commun » pourrait bien ne produire que des lieux communs.
C’est cette vigilance à ne pas encourager une vision naïve du collectif qui fonde l’opposition (morale) au racisme portée par La ligue des Droits de l’Homme. Prétendre combattre le racisme par la promotion du « commun » peut en effet contribuer aux discriminations qu’elles sont censées combattre : ceux qui ne voient dans les caractéristiques individuelles de chacun qu’un danger pour la société, en arrivent inévitablement à transformer les droits (par exemple le droit des minorités) en privilèges. Une position anti-raciste respectueuse de l’esprit démocratique et polarisée par le droit à la différence au sein d’un collectif est difficile à promouvoir. Se méfier du « commun » revient en effet à s’attaquer à un tabou, c’est-à-dire à un interdit moral qui nous empêche d’affronter les problèmes au lieu de chercher à les résoudre. Pour la Ligue des Droits de l’Homme, il faut pourtant mener ce difficile combat.
NOUVEAU LIVRE GRAND PUBLIC AU FORMAT DE POCHE paru en octobre 2020
EN FINIR AVEC LES IDÉES FAUSSES SUR LA LAÏCITÉ
Si tout le monde est à peu près d’accord sur les grands principes de laïcité, il en va autrement avec son application sur le terrain. Cet ouvrage donne des réponses claires à 95 idées fausses qui suscitent nombre de crispations, de tensions et de confusion.
La laïcité qu’est-ce que c’est ? Comment s’applique-t-elle ? Qu’est-ce qui est autorisé et interdit ? Qui est soumis à la neutralité et quand ? A-t-on le droit de manifester ses convictions dans l’espace public ? Dans l’entreprise ? D’ailleurs d’où vient la laïcité ? Est-ce une exception française ?
L’auteur Nicolas Cadène est le rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité. L’ouvrage a été réalisé en partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme, Solidarité Laïque et la Ligue de l’enseignement.
Disponible en librairie – Éditeur : les Éditions de l’Atelier
LA LAÏCITÉ, LES DROITS, LES LIBERTÉS VOUS TIENNENT A CŒUR