Face à l’état d’urgence : Nous ne céderons pas! À Marseille et Aix-en-Provence

   Lien vers la pétition 

   
 

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Modèle de lettre aux parlementaires LDH Marseille Nord Sud :

  

ATTAC : APPEL A RASSEMBLEMENT A 17h30 – ANGLE BD D’ATHENES – CANEBIERE

APPEL A RASSEMBLEMENT A 17h30 – ANGLE BD D’ATHENES – CANEBIERE

Communiqué d’ATTAC

Ce vendredi 15 janvier au matin, des policiers sont venus chercher à leurs domiciles Antoine Richard, militant d’Attac Marseille, et Matthieu Laurentin, président d’Attac Marseille, pour les placer en garde à vue. Ils sont actuellement entendus dans le cadre de l’enquête menée suite aux deux actions de réquisition citoyenne qui ont eu lieu dans des agences BNP Paribas de Marseille en novembre dernier. Ces citoyens avaient répondu à l’appel à réquisitionner 196 chaises avant la COP21, dans les agences des banques les plus implantées dans les paradis fiscaux.
Rien qu’au niveau de l’Union européenne, l’évasion fiscale représente un manque à gagner de 1 000 milliards d’euros par an pour les budgets publics.
Nous appelons les militant⋅e⋅s à se mobiliser pour les soutenir ! Deux possibilités : participer au sit-in devant la BNP du boulevard d’Athènes à Marseille et/ou appeler le commissariat de Noailles.

Participer au sit-in devant la BNP
Où : Marseille, rendez vous au croisement Canebière et boulevard d’Athènes

Quand : Aujourd’hui à 17 h 30

Ramener si possible : une chaise et des pancartes 

Appeler le commissariat de Noailles
Objectif : afficher notre solidarité en saturant leur standard.

Numéro : 04 88 77 58 00

Quoi dire ? Demander des nouvelles des copains, demander quand ils seront relâchés, demander pourquoi ils placent en garde à vue des citoyens qui agissent pour que l’argent de l’évasion fiscale soit récupéré afin de financer les urgences sociales et écologiques.
Plus d’informations :

la campagne « Faucheurs de chaises » : https://france.attac.org/se-mobiliser/toutes-et-tous-faucheurs-de-chaises/

vidéo de l’action de réquisition de chaises à Marseille : https://france.attac.org/actus-et-medias/les-videos/article/deux-fauteuils-requisitionnes-dans-une-banque-bnp-paribas-a-marseille-le-compte

[infocom-ldh] Communiqué du collectif « Nous ne céderons pas ! » : « Nous manifesterons le 30 janvier 2016 »

Communiqué du collectif « Nous ne céderons pas ! »Paris, le 14 janvier 2016

 

Nous manifesterons le 30 janvier 2016

 

Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l’appel « Nous ne céderons pas ! » et ayant lancé la pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! », contre la réforme constitutionnelle, appellent à manifester le samedi 30 janvier 2016 partout en France et à Paris, à 14h30, place de la République.

 

Elles expriment leur refus de la réforme constitutionnelle et leur exigence de la levée de l’état d’urgence.

[infocom-ldh] LDH fédération des Bouches-du-Rhône – Communiqué

COMMUNIQUE 

La Ligue des Droits de l’Homme, fédération des Bouches-du-Rhône condamne l’agression, à caractère raciste, antisémite, commise par un adolescent de 16 ans dans le 9e arrondissement de Marseille le 11 janvier 2016.
 Nous exprimons toute notre solidarité avec cet enseignant et à toutes celles et ceux victimes du racisme, de la haine et du fanatisme, victimes des persécutions.
 Ce jeune adolescent sera traduit en justice, mais nous devons nous interroger sur ces processus de radicalisation, qui a conduit un jeune homme, présenté comme socialement intégré, au passage à l’acte meurtrier.
 La recrudescence des actes racistes et antisémites à Marseille appelle une attention soutenue et une mobilisation citoyenne, sans faille et unitaire.
 Dans une déclaration commune avec la LICRA, le MRAP et SOS racisme, nous indiquions que :
« Racisme et antisémitisme progressent dangereusement. En France et dans le monde, ils provoquent la montée des haines et des violences, de plus en plus meurtrières. Ils sont nourris par des discours démagogiques qui se saisissent de difficultés objectives, de peurs et de colères pour justifier l’injustifiable : la désignation de boucs émissaires et leur exclusion, au prétexte de répondre aux problèmes qu’affrontent le monde et donc, nos sociétés.
 Nous connaissons ces mécaniques ; elles ont déjà malheureusement marqué notre histoire et elles resurgissent dans les moments difficiles, car les crises favorisent discriminations et atteintes aux droits de l’Homme. Nous savons qu’elles conduisent à exalter la force, à pratiquer la violence, à conjuguer la haine des faibles, des minorités et des étrangers. Nous savons qu’elles déstabilisent ainsi le vivre ensemble, l’ordre public, l’idée même d’un avenir commun. Bien que dangereuses, ces idées sont aujourd’hui au cœur du débat public, dont elles donnent trop souvent le ton. »
 De tels processus traduisent, pour partie, un délitement social qui appelle bien plus à l’urgence des droits qu’à l’état d’urgence.
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[infocom-ldh] Communiqué LDH « La LDH introduit diverses actions contentieuses contre la prorogation de l’Etat d’urgence »

Communiqué LDHParis, le 10 décembre 2015

 

La LDH introduit diverses actions contentieuses contre la prorogation de l’état d’urgence

 

La prorogation de l’état d’urgence ne peut être la réponse aux attentats du 13 novembre, comme la LDH et de multiples organisations ont déjà pu l’exprimer par un appel unitaire du 25 novembre dernier. De multiples mesures prises sur son fondement, telles des assignations à résidence ou encore des perquisitions, ont déjà démontré les dérives inhérentes à ce régime d’exception.

 

La LDH, représentée par maître Spinosi, a donc décidé d’introduire un recours pour excès de pouvoir à l’encontre du décret du 14 novembre 2015 et de la circulaire du 25 novembre 2015 organisant l’application de cet état d’urgence. A cette occasion, la LDH proposera à la haute juridiction administrative de transmettre au Conseil constitutionnel trois questions prioritaires de constitutionnalité portant sur la conformité des règles régissant l’assignation à résidence, les perquisitions et les restrictions à la liberté de réunion au regard des graves atteintes portées aux libertés fondamentales constitutionnellement garanties.

 

Parallèlement, la LDH interviendra volontairement ce vendredi en soutien de sept recours contre des décisions d’assignation à résidence portés devant le Conseil d’Etat statuant en référé.

 

La LDH se réserve en outre la possibilité, en cas de renouvellement de l’état d’urgence, d’engager toute nouvelle action contentieuse à son encontre.

 

 
 

[infocom-ldh] Tribune « Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute » #DeboutContreLeRacisme

Tribune publiée dans le journal Libération du 10 décembre 2015, p. 24, et sur Liberation.fr.Retrouvez toutes les vidéos de la campagne sur Youtube.

Visitez la plateforme www.deboutcontreleracisme.org et portez la voix des victimes.

« Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute »

— 9 décembre 2015

Devant la montée des racismes, les principales associations antiracistes ont obtenu que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme soit érigée « grande cause nationale 2015 ».

L’année 2015 fut une année terrible pour notre société. Touchée par des attentats en janvier, elle l’a été à nouveau le mois dernier, suite à la sanglante chevauchée de terroristes se réclamant d’un islam dévoyé et trahi pour frapper de mort la jeunesse parisienne. Le but des terroristes était clair et fut d’ailleurs théorisé il y a déjà plusieurs années : provoquer, par ces actes macabres, la montée des tensions au sein de la société française et entraîner un cycle de haines et de vengeances entre les musulmans et les non-musulmans.

Quelques années plus tôt, une telle entreprise aurait presque prêté à sourire tant elle serait apparue frappée du sceau de l’inanité. Mais, dans la France de 2015, ce sont celles et ceux – en tant qu’individus, responsables politiques ou «intellectuels» – dont le projet est d’instiller les germes de la haine qui semblent avoir le vent en poupe.

Dans notre pays, travaillé par les mauvaises passions du racisme et de l’antisémitisme, une ministre peut être comparée à une guenon du fait de sa couleur noire, les Roms peuvent être maltraités par les mots et par les actes en une quasi-impunité, les musulmans peuvent se trouver réduits régulièrement à la catégorie des terroristes présents ou à venir, les immigrés et leurs enfants peuvent être frappés de ce discours invasif de la « remigration » qui les promet à une expulsion massive, les juifs peuvent même voir leurs enfants tués dans des écoles et les magasins qu’ils fréquentent, attaqués à l’arme de guerre.

La France a souvent été travaillée par des propos de haine et des actes de racisme. Mais ces propos et ces actes provoquaient l’indignation de la majorité et disqualifiaient leurs auteurs. La dynamique actuelle est celle de l’inversion de cet heureux état d’une société qui se caractérisait par un vivre-ensemble intégrant l’ensemble de ses enfants, quelles que fussent leur couleur de peau, leur religion ou leur origine.

C’est à partir de ce constat que les associations antiracistes que nous représentons ont sollicité que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme soit érigée « grande cause nationale en 2015 ». Demande à laquelle le gouvernement a répondu favorablement.

La campagne de spots, qui sont diffusés depuis samedi 28 novembre sur les chaînes de télévision et dans les salles de cinéma, vise à remobiliser l’ensemble des citoyens sur cette lutte essentielle à la construction et à la projection vers l’avenir de notre société. Vivre en société démocratique ne nécessite pas simplement des mécanismes institutionnels. Car la démocratie ne peut être que la loi de la majorité. Vivre en société nécessite la capacité de chaque citoyen à faire preuve d’empathie vis-à-vis de la souffrance de l’Autre et de volonté de faire cesser cette dernière.

Le grand écrivain Lamartine exprimait cette disposition d’esprit par une phrase que nous avons reprise comme slogan de la campagne : « Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute ».

C’est de cet esprit que chaque citoyen est amené à s’inspirer afin de construire une France fraternelle, une France qui tourne le dos aux replis identitaires, une France composée d’hommes et de femmes capables, ensemble, de rêver et de bâtir un avenir plein de promesses.

Par Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Renée Le Mignot, Jean-Claude Dulieu, et Augustin Grosdoy, coprésidents du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, Françoise Dumont et Pierre Tartakowsky, présidente et président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme

 

 

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MARCHE POUR LA PAIX AU KURDISTAN / SAMEDI 17 OCT / 16h30 MARSEILLE

SOLIDARITE AVEC LE KURDISTAN

PAIX ET ELECTIONS LIBRES

EN TURQUIE
MARCHE POUR LA PAIX AU KURDISTAN

(Départ Haut de la Canebière, Métro Réformés – Arrivée Vieux Port)

SAMEDI 17 OCTOBRE – 16H30

Depuis le 24 juillet, le président turc Recepp Erdogan, a pris la lourde responsabilité de mettre fin au processus de Paix, en faisant bombarder massivement les bases arrière des forces militaires du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan)
Sous le prétexte de combattre le terrorisme, il place sur un pied d’égalité Daesh et le PKK. Or la Turquie a soutenu Daesh, et lui a apporté un soutien militaire et logistique. On ne peut comparer un mouvement de résistance, tel que, le PKK, à une organisation, comme Daesh qui a érigé la barbarie en idéologie et en pratique de gouvernance. 
Cette situation de violence et de guerre vise à empêcher les kurdes de voter le 1er novembre prochain. 
En réalité Erdogan refuse que la construction d’une société démocratique, égalitaire, autonome au Rojava (Kurdistan syrien) se répande dans le Kurdistan turc.
Avec ces élections anticipées, Reccep Erdogan veut passer en force en faisant payer aux kurdes, leurs votes, des élections législatives du 7 juin 2015. En effet, le HDP (Parti Démocratique des Peuples), avec ses 80 député(e)s lui a fait perdre la majorité et l’espoir de changer la Constitution. 

En emprisonnant journalistes, avocats, magistrats, syndicalistes et opposants sa politique autoritaire est de plus en plus rejetée par la société turque.

Entre lois liberticides et guerre civile, la Turquie est au bord de l’explosion. 

Or, une guerre en Turquie provoquera un afflux de réfugiés qui prendront le chemin de l’exode à la recherche de paix et de sécurité. 
Les kurdes sont les plus farouches opposants à Daesh. A Kobané en Syrie, au mont Sinjar en Irak, ils ont mis en déroute Daesh et sauvé des milliers de civils, ils ont droit à la reconnaissance de la France et de la communauté internationale.

Au lieu de soutenir la politique de la Turquie la France doit peser de tout son poids pour que cessent les violences et les destructions. 
La Turquie doit cesser son agression contre le peuple kurde et reconnaître son droit à vivre en Paix dans le respect de son identité et de sa culture.
Premiers signataires : Centre Démocratique de la Communauté Kurde Marseille, Ligue des Droits de l’Homme 13, MRAP 13, Parti de Gauche, PCF 13, Solidarité & Liberté, 
Les organisations souhaitant être signataires, peuvent nous faire parvenir leur accord à l’adresses suivante : solidarite.et.liberte@gmail.com. 

Cette appel sera clôturé mercredi 7 octobre.