La ligue des droits de l’Homme accueille la troupe PLUME EN CIEL et vous invite à la représentation de YAYA, une pièce d’Enzo Cormann,le SAMEDI 16 MAI à 19h
au théâtre de la Mer – 53, rue de la Joliette, 13002 Marseille.
La ligue des droits de l’Homme accueille la troupe PLUME EN CIEL et vous invite à la représentation de YAYA, une pièce d’Enzo Cormann,le SAMEDI 16 MAI à 19h
au théâtre de la Mer – 53, rue de la Joliette, 13002 Marseille.
Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous l’appel « Maintenant, construisons la fraternité », signé par Pierre Tartakowsky, président de la LDH. (suite…)
Le président de la République appelle à une mobilisation pour la laïcité. La LDH s’associe à cet appel mais la laïcité, qui est une des valeurs fondatrices de la République, ne répondra à ses objectifs que si nous la mettons à l’œuvre en pleine conscience des changements que connaît le monde.
Avec la loi de 1905, la République assure la liberté de conscience, et donc la possibilité d’exprimer toutes les convictions, religieuses ou non, y compris l’athéisme, en privé ou en public, la seule réserve étant qu’elles ne mettent pas en cause l’ordre public et n’incitent pas au mépris ou à la haine. La loi garantit également le libre exercice des cultes en privé et en public. Ainsi, « La séparation des Eglises et de l’Etat », selon l’intitulé de la loi, est assurée ; (suite…)
POUR LA DÉMOCRATIE, L’ÉGALITÉ, LES LIBERTÉS.
COMBATTONS TOUS LES FASCISMES.
MANIFESTATION SAMEDI 10 JANVIER À 15H AU VIEUX PORT
Premiers signataires : LDH13-MRAP13 – COLLECTIF13 DROITS DES FEMMES – FEMMES EN NOIR Marseille – MARCHE MONDIALE DES FEMMES13 – ZEP PRENDS DES AILES – RADIO GALÈRE-UD CFDT 13 – UD UNSA-FSU13-UNEF Aix Marseille -SNUPP – PCF13-PG13 – ENSEMBLE13 – ALTERNATIF13 –
Pour la LDH 13
Bernard Eynaud
Employé municipal pendant sept ans avec des contrats précaires, il se trouve, à deux mois d’une titularisation possible, privé d’emploi et du logement de fonction, une mise à disposition des vestiaires du stade municipal. Manifestement, le Maire de cette petite commune « aux saveurs provençales » semble régner en seigneur féodal.
Avec Franck, venons lui rappeler les principes de Liberté, d’Egalité et Fraternité, cette devise républicaine qui figure au fronton de la mairie, venons exiger le respect de la dignité humaine et des droits fondamentaux et sa réintégration dans son emploi et dans son logement.
Ligue des droits de l’Homme -LDH 13
Manifestation silencieuse et avec bougies, vendredi 22 Août
Défilé avec pause devant le Conseil Régional
20h 00 Vieux Port sous l’Ombrière
Chaque bougie symbolisera une victime du régime d’apartheid israélien et sera déposée devant le Conseil Régional pour dénoncer la collaboration du gouvernement français, le soutien éhonté de certains élus locaux à l’armée criminelle israélienne, et la collaboration de nombreux autres avec un état colonial qui viole le droit international.
En savoir + en visitant la page Facebook Solidarité Palestine Marseille
HANDALA : L’ICONE DE LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE, jeudi 28 Août
Hommage à Naji Al Ali, caricaturiste palestinien assassiné en 1987
MANIFESTEN 59 rue Thiers Marseille
– Exposition d’un choix de dessins de Naji Al Ali. Vernissage à partir de 18h30 et jusqu’au 15/09
– 19h30, Intervention de Wissam Al Hadj, journaliste palestinien de Gaza
– 20h30, Concert Rap avec le groupe Refugees of Rap (groupe syro-palestinien crée dans le camp de réfugiés de Yarmouk, banlieue de Damas.
En savoir + en consultant la page Facebook : Handala : L’icône de la résistance
Bonjour à tous.
Une réunion en préfecture hier après midi a confirmé l’expulsion des familles de la Parette le mercredi 18 au matin.
La Préfète à l’égalité des chances (nous aurions préféré l’égalité des droits) a fait valoir le refus des collectivités territoriales d’avancer de façon concertée sur des réponses alternatives et l’obligation d’exécuter l’expulsion.
Les associations présentes à cette réunion ont refusé le principe d’être acteur de ces expulsions. D’autres expulsions sont également programmées !!
Si quelques « solutions » seront mises en oeuvre, la majorité des familles se retrouveront confrontées à l’errance, et nous le savons d’expérience à la traque policière empêchant toutes nouvelles installations.
Rendre la vie impossible ! Une véritable stratégie pour « gérer » ces nouveaux migrants au statut particulier, ils sont citoyens européens !!
Nous vous invitons à poursuivre la mobilisation engagée et à vous rassembler le 18 dès 6h30 pour manifester votre désaccord et votre solidarité avec les familles expulsées.
Vous priant de relayer cette info dans vos réseaux.
Pour signer la pétition, cliquer sur ce lien : http://chn.ge/1nSRC44
Pour la LDH 13
Bernard Eynaud
Après un premier examen à l’Assemblée nationale la semaine dernière, la réforme pénale sera étudiée par les sénateurs à partir du 24 juin en vue d’une adoption définitive en juillet 2014.
Pour comprendre les propositions et les enjeux de cette réforme, pour entendre les positions des quelques-unes des organisations membres du collectif « Liberté, Egalité, Justice » (voir www.ldh-france.org), pour réfléchir ensemble sur l’amélioration de la justice pénale, rendez-vous le 19 juin à partir de 18h30 à la maison de la Région sur la Canebière.
Vous trouverez ci-joint une affichette à diffuser sans modération.
Merci de votre présence.
Recevez mes très cordiales salutations.
Colette Giacomi
Présidente
LDH Marseille Centre
93 La Canebière
Boîte n°5
13001 Marseille
« Appel à la solidarité : le bidonville de la Parette sera expulsé le 18 juin avec pour conséquences immédiates, l’arrêt de la scolarisation des enfants.. L’association ICI*, avec l’aide d’Amnesty International, CCFD Terre Solidaire, Emmaüs St Marcel, la Ligue des Droits de l’Homme, le MRAP13, Rencontres Tsiganes, RESF et Secours Catholique, a créé des affiches avec les enfants des terrains pour sensibiliser la population marseillaise. »
*L’association ICI se donne comme mission d’intervenir auprès des populations en grande précarité et de participer à la déconstruction des stéréotypes stigmatisant ces populations.
Communiqué de presse
des signataires de la tribune du 8 février 20241, parue dans Libération
et de la fédération Droit Au Logement (DAL).
A Marseille, le vendredi 23 février 2024
Le 8 février, une vingtaine de marseillais·es, militant·es associatif·ves, avocat·es et personnes concernées interpellaient le Sénat sur le Projet de Loi « habitat dégradé » proposé par le gouvernement, pour porter 20 propositions issues de leurs expériences dans une ville particulièrement touchée par une crise des périls qui dure depuis cinq ans. Au même moment, la fédération DAL proposait ses propres amendements aux parlementaires. Nous faisons toutes et tous le constat d’un texte insuffisant en ce qui concerne la protection des occupant·es : une « occasion manquée » et des débats qui venaient jusqu’à valider des points que nous considérons dangereux comme la réglementation de la hauteur sous plafond autorisée, légalisant la location de dizaines de milliers de taudis.
Alors que le Sénat aura à se prononcer ces mardi et mercredi prochains sur le texte, nous souhaitons alerter les parlementaires et citoyen·nes et ce, même si ce texte prévoit quelques avancées techniques sur les procédures permettant la résorption de l’habitat dégradé. Nous appelons toutes celles et ceux qui se sentent concerné·es, à Marseille ou ailleurs, à interpeller les parlementaires en signant notre tribune du 8 février : https://bit.ly/lettreouverteLHI .
Des occasions à ne pas manquer
RASSEMBLEMENT MARDI 20 FÉVRIER 2024 -18h VIEUX-PORT MARSEILLE
Communiqué des 55 signataires de l’Appel de Paris pour Julian Assange
Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison. À l’issue de ces deux jours d’audience, ou bien les deux juges de la Haute Cour autoriseront le fondateur de WikiLeaks à présenter formellement cet appel, ou bien ils le lui refuseront et il pourrait être extradé dans la foulée, sous 48 heures selon Stella Assange.
Dans ce second cas de figure, Julian Assange aura la possibilité de présenter un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) mais celui-ci ne sera pas suspensif et on ignore à ce stade si le Royaume-Uni respectera cette procédure et surseoira à l’extradition. C’est pourquoi les avocats présenteront parallèlement une demande de suspension de celle-ci.
L’urgence est donc immense en ce mois de février. Il importe d’informer et de mobiliser comme jamais sur le sort du journaliste australien, persécuté depuis bientôt 14 ans par Washington et certains de ses alliés pour avoir notamment révélé, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, des crimes de guerre commis en Irak et Afghanistan par l’armée états-unienne.
Le risque imminent d’extradition a conduit à l’organisation de l’opération nommée « Day X » : le 20 et/ou le 21 février, des rassemblements pour demander la libération de Julian Assange auront lieu un peu partout dans le monde, le principal rendez-vous se tenant bien sûr à Londres, où le journaliste le plus primé du XXIe siècle est emprisonné depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh.
En France, il y a sept villes participantes (pour l’instant) : Ajaccio, Bordeaux, Marseille, Metz, Nice, Paris et Strasbourg. Les rassemblements auront tous lieu le mardi 20 à 18h. D’autres villes devraient rejoindre le mouvement.
Lors de ces rassemblements, des journalistes, des responsables syndicaux et associatifs, des élus, des représentants des collectifs de soutien, des artistes et acteurs culturels, prendront la parole.
Merci de faire connaître ce rendez-vous important, nous devons être nombreux le 20 février à
envoyer un message clair : libération immédiate de Julian Assange ! Sauvons le droit d’informer et
d’être informé.
Paris, le 13 février 2024 Signataires :Acrimed • Alertes.me • Altermidi • Alternatiba Montpellier • Anticor • ANV-COP21 Montpellier • Assange, l’ultime combat • Association d’ex-prisonniers politiques chiliens en France • Association nationale des communistes (ANC) • Attac France • Au poste • Blast, le souffle de l’info • Le Canard réfractaire • CAPJPO-EuroPalestine • Centre mosellan des droits de l’homme (CMDH) • Cercle Manouchian • CGT Énergie Paris • Le Chiffon • Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui (CRHA) • Collectif d’actions culturelles de La Ciotat/La Culture ça urge • Comité Free Assange Belgium • Compagnie Erinna • Convergence nationale des collectifs de défense et développement des services publics • Delphi Initiative for the Defense of Democracy • Demain Le Grand Soir • Élucid média • Fakir • Fédération internationale des journalistes (FIJ) • Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) • Fédération de la libre pensée de Paris • Fédération nationale de la libre pensée • Free Assange Wave • Le Grand Soir • Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et documentaires (GARRD) • Halte au contrôle numérique • L’Humanité • Institut homme total (IHT) • Là-bas si j’y suis • Librairie Résistances • Ligue des droits de l’Homme (LDH) • Maison des lanceurs d’alerte • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) • Mouvement de la paix • Les Mutins de Pangée • Per a Pace/Pour la Paix • Pourlecinema.com •Rencontres annuelles des lanceurs d’alerte • Robin des lois • Siné Mensuel • Syndicat national des journalistes (SNJ) • Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) • Terre et Liberté pour Arauco • Toute la France avec Assange – Unity4JFrance • Vegan Corporation • Le Vent Se Lève (LVSL) •
Après un Eté marseillais marqué par la mort de Mohammed tué par la police, la mutilation d’Abdelkarim par un tir de LBD, l’amputation d’une partie du crâne d’Hedi dans le sillage des soulèvements urbains à la suite de la mort de Nahel. la LDH, en partenariat avec la librairie Transit vous invitent à une rencontre pour débattre des logiques des violences policières:
Retrouvons-nous le samedi 3 février à 18h
À SOLIDAIRES 13, 29 Bd Longchamp Marseille 13001
En présence d’Arié ALIMI
Arié Alimi, avocat et membre du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme, défend les victimes de violences policières depuis vingt ans. Fondé sur l’analyse de dossiers judiciaires auxquels il a eu accès, l’auteur revient dans son ouvrage intitulé l’Etat Hors-la-loi sur les différentes fonctions de la Police. Il pose la question fondamentale :
la violence est-elle constitutive du pouvoir, un moyen de son exercice ou une condition de sa possibilité ?
L’actualité en France et notamment à Marseille met de plus en plus en lumière des usages disproportionnés et dangereux de la force publique (de l’utilisation d’armes et de techniques dites non-létales mais dangereuses, dérives et violences des forces de l’ordre…), notamment pour réprimer des mouvements sociaux.
Ces répressions violentes peuvent prendre différentes formes – à la fois physiques, entraînant des blessures et traumatismes, et administratives et juridiques, avec la multiplication des arrestations, parfois à titre préventif – et ont des conséquences dramatiques sur celles et ceux qu’elles touchent. Chacune et chacun est susceptible de les subir.
Dans ce contexte, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et le Syndicat des avocats de France (SAF) se sont engagés dans des démarches d’observation citoyenne dans le cadre d’observatoires des libertés publiques et des pratiques policières et on créé l’Observatoire méditerranéen des pratiques policières (OM-PP)
Des équipes d’observateurs et d’observatrices sont actuellement formées et commencent à être déployées sur les manifestations à Marseille et dans toute la région PACA.
L’OM-PP recherche des militant-e-s de tous horizons notamment à Marseille, Aix, et dans la région.
Ecrivez-nous : obsmed-pp[@]proton.me
MERCREDI 15 DÉCEMBRE 13H PALAIS MONTHYON MARSEILLE
La publication d’une tribune dans le journal Le Monde le 24 novembre 2021 a été suivie d’une mobilisation spontanée inédite des professionnels de justice, avocats, fonctionnaires de greffe, contractuels, magistrats et partenaires des juridictions.
Tous dénoncent les conditions indignes dans lesquelles ils exercent leurs missions. Indignes car il en va de leur santé, indignes car elles compromettent le rôle de l’institution judiciaire.
Les décisions rendues au nom du peuple français interviennent après un processus judiciaire insatisfaisant pour le justiciable : une justice à la fois chronométrée, trop lente pour répondre aux besoins et parfois sans effets réels, faute de fonctionnaires de greffe pour notifier les décisions, et faute d’éducateurs et de personnels suffisants dans les services publics pour en assurer le suivi.
Cette expression a été soutenue par les organisations syndicales de fonctionnaires de greffe, d’avocats, et de magistrats puis par les chefs de juridiction, par la conférence des directeurs de greffe, les associations professionnelles de magistrats et greffiers, et par les partenaires ou organisations veillant à la défense des droits.
Les organisations professionnelles et syndicales d’avocats, qui ont également apporté leur soutien dressent le même constat : l’état actuel de la justice ne leur permet pas non plus d’exercer convenablement leurs missions de défense et d’accompagnement des justiciables dans l’exercice de leurs droits.
Pour montrer notre détermination commune à obtenir enfin les moyens propres à ce que la justice soit rendue dignement, nous appelons l’ensemble des magistrats du Tribunal judiciaire de Marseille au renvoi des audiences le mercredi 15 décembre prochain, et l’ensemble des professionnels de justice, avocats, fonctionnaires de greffe, contractuels, magistrats à participer au rassemblement marseillais.
Collectif : Association des Usagers de la PADA, ATTAC, CCFD-TS, Collectif des Demandeur.ses de Papiers, Coup de Pouce Migrants, Ensemble Marseille, Groupe des Informels, La Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, RESF, RUSF, Réseau HospitalitéAvec la participation de la réalisatrice du film : Shu Aiello Et du Forum Femmes Méditerranée.
Au programme :
14h : RdV dans la zone piétonne de La Canebière :
Récits de vie de personnes exilées sur leur parcours, leur vie à Marseille, les actions de solidarité, les espoirs et revendications
Chants avec la chorale « La lutte enchantée » Cérémonie de baptême du lieu « Place Riace »
16h30 : Cortège jusqu’au musée d’histoire de Marseille (au rez-de-chaussée du Centre Bourse)
17h : Présentation et débat sur le « modèle Riace »
18h : Projection du film de Shu Aiello et Catherine Cattella
sur Riace « Un paese di Calabria »
Suivi d’un débat et d’une collation italienne
Explications :
Cette journée internationale est la date anniversaire de la signature de la
« Convention sur les droits des travailleur.ses migrant.es et des membres de leur famille ». Elle est actuellement la charte la plus protectrice, mais aucun pays européen ne veut la signer, reconnaissant ainsi qu’ils la bafouent.
C’est également l’anniversaire de la publication de la Charte Mondiale des Migrant.es initiée à Marseille, la seule charte ayant été écrite par des migrant.es de tous les continents. Les deux mettent l’accent sur le respect de tous leurs droits fondamentaux, à commencer par la reconnaissance de l’humanité première de ces personnes.
Cette année, nous centrons notre célébration sur le « procès de Riace », cette petite ville du sud de l’Italie, devenue « modèle » et symbole probant de l’hospitalité à grande échelle, à l’oeuvre dans une économie « sociale et solidaire » et une politique pleinement participative. Parce qu’elle est une alternative à la xénophobie d’Etat liée aux mafias, elle est attaquée depuis une dizaine d’année et son ancien maire, Domenico Lucano, destitué de ses fonctions, vient d’être condamné à 13 ans de prison, en compagnie de 25 autres membres de son association, dans une parodie de procès éminemment politique.
Avec la participation de Mr JEAN LOUIS BIANCO, ancien ministre, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité.
La laïcité, tout le monde en parle et s’en réclame, bien précieux de nos institutions, héritage de notre histoire, elle est pourtant dévoyée par celles et ceux qui l’ont longtemps combattue avant de s’y rallier en apparence. Plus que jamais, elle permet l’émancipation et contribue au vivre-ensemble en séparant les cultes de l’État et en s’opposant à toute tutelle religieuse sur la vie publique. Elle rejette avec force l’exclusion et la discrimination et contribue à la construction d’une société inclusive.
(Rencontre à l’initiative de l’association Réinventer la Gauche Marseille)
Au lendemain de la mort tragique survenue dans le métro à l’occasion d’une opération de contrôle de titre de transports, la LDH tient à exprimer toute sa solidarité à la famille de la victime et à réaffirmer son engagement contre toutes les formes de violences lors de telles opérations de contrôle.
Une enquête est ouverte pour violences volontaires et nous espérons qu’elle permettra d’établir la vérité sur les faits ayant entrainé le décès par asphyxie de Saïd, un homme de 37 ans.
Ces violences ne peuvent être ni tolérées ni banalisées et interrogent sur les missions, la formation, l’encadrement de ces agents assermentés pour prévenir des réactions disproportionnées.
Ces questions doivent être replacées dans un cadre plus large, celui de la loi «sécurité globale» et du contrôle généralisé venant légitimer les stratégies de maintien de l’ordre, de violences systémiques, celles de la police et par extension celles d’agents assermentés et d’entreprises privées.
Marseille le 24 septembre 2020
« Prévisible donnerait presque un gout de rancoeur »
Tous les enfants de Marseille, Keny Arkana.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2021, au bâtiment 2 des Flamants, dans le 14e arrondissement de Marseille, trois personnes sont mortes et six grièvement blessées alors qu’elles tentaient d’échapper aux flammes, et plusieurs dizaines d’autres ont été évacuées de leurs logements en urgence. En tant que collectifs et associations impliquées dans les luttes pour un habitat digne et inconditionnel, nous exprimons notre solidarité aux victimes, et notre colère à l’égard des institutions responsables de ce drame.
Ce drame ne peut que nous rappeler celui survenu le 5 novembre 2018, lors duquel huit personnes ont trouvé la mort dans l’effondrement d’un immeuble en centre-ville rue d’Aubagne. Presque trois ans plus tard, le drame survenu au bâtiment 2 des Flamants nous laisse un goût similaire : les institutions n’ont eu de cesse d’être alertées sur la situation, la laissant se dégrader jusqu’à ce que le pire arrive. En juin 2019, un responsable de l’agence locale de 13 Habitat interpelle la direction générale et la présidence du bailleur sur les « risques » lies a la sécurité dans le bâtiment, et sur sa responsabilité pénale en cas d’accident.
Le 16 décembre 2019, les locataires des bâtiments alertent par une lettre ouverte Lionel Royer-Perreaut, président du bailleur social « 13 Habitat » propriétaire de ce bâtiment. Ils et elles y signalent l’indécence de leurs logements, et alertent explicitement sur les risques d’incendie : « En cas d’incendie, les issues de secours sont inaccessibles. » Face au mépris du bailleur, ces mêmes locataires adressent un courrier au préfet le 11 mars 2020, avec en objet « urgence des relogements aux bâtiments A1, A2, A3 et A4 des Flamants », rappelant « l’illégalité dans laquelle est « 13 Habitat » au regard de [leurs] conditions de vie ». A l’automne et a l’hiver 2020– 2021, plusieurs départs d’incendies ont lieu. Le 30 avril 2021, un locataire cite dans un article publie par Marsactu explique : « Moi j’ai peur qu’il y ait un court-circuit et un incendie. Et alors on fera quoi ? ». Malgré ces multiples signalements, aucune institution mise au courant de la situation n’a réagi.
Le bailleur social « 13 Habitat », présidé par Lionel Royer-Perreaut et place sous la tutelle du Conseil Départemental présidé par Martine Vassal, est le premier responsable de ce drame.
Le bâtiment 2 des Flamants est promis à la rénovation urbaine depuis le début des années 2 000. Des travaux de réhabilitation ont été engagés des 2005, puis brutalement stoppés en 2009 suite à la découverte d’amiante dans les parois du bâtiment. Après avoir vécu huit ans d’incertitude quant à leur avenir et voyant leur bâtiment se détériorer progressivement, les locataires apprennent en 2017 que leur bâtiment est à nouveau promis à la démolition, et qu’ils et elles ont droit à un relogement rapide. La politique de relogement discriminatoire de 13 Habitat, menée bien en deçà de ses obligations légales, place cependant les locataires en attente de relogement pendant plusieurs années.
« 13 Habitat » refuse de leur accorder l’accès à certaines de ses résidences neuves situées dans les segments les plus valorisés de son parc, et notamment à une résidence pourtant financée par l’État dans le cadre du projet de rénovation des Flamants, ou 31 logements neufs sont disponibles. Aucun ménage du bâtiment 2 des Flamants n’y aura droit. Dans leur courrier du 16 décembre 2019, les locataires rappellent par ailleurs que « 13 Habitat » a pris la décision d’annuler les relogements prévus de plus d’une vingtaine d’entre elles et eux, dans deux de ses nouvelles résidences, contrairement aux engagements que le bailleur avait pris jusque-là et alors que ces locataires faisaient déjà leurs cartons pour préparer leurs déménagements. Des logements sont proposés au compte-gouttes aux locataires, certaines et certains s’en satisfont ; d’autres craquent à l’usure, acceptant par dépit des propositions qui ne correspondent pas à leurs vœux ; d’autres enfin tiennent bon, refusent d’abandonner leurs droits a un relogement digne et rappellent le bailleur à ses obligations légales. Ce sont celles et ceux qui occupaient encore le bâtiment en cette nuit du 16 au 17 juillet 2021.
D’après le porte-parole du bailleur, c’est leur présence qui explique l’absence de fermeture du bâtiment : il « aurait du être détruit il y a quelques mois mais le projet prend du retard face aux problèmes pour reloger les familles locataires. »
Nous tenons à rappeler que le « retard » de ces relogements n’est en rien imputable aux locataires, mais qu’il est la conséquence directe de décisions politiques, et qu’il a des responsables : « 13 Habitat » et sa collectivité de tutelle le Conseil Départemental, qui ont restreint drastiquement l’offre de relogement pour les locataires et n’a pas respecté ses obligations légales en termes de relogement, mais aussi la Métropole, l’ANRU, la DDTM, la Préfecture et l’ensemble des partenaires du projet de rénovation urbaine sur les Flamants, qui n’ont pris aucune décision pour débloquer la situation et ont laissé pourrir le bâtiment malgré les multiples alertes lancées par les locataires.
Nous tenons également à rappeler la responsabilité de la Préfecture dans ce drame, au regard des conditions de logement insalubres et dangereuses des personnes qui vivaient en squat dans le bâtiment. Cette situation est causée :
Les habitantes et les habitants du bâtiment 2 des Flamants, locataires comme personnes en situation de squat, ont été victimes de la politique discriminatoire du bailleur 13 Habitat, de sa collectivité de tutelle le Conseil Départemental, de l’État et de son représentant local, la Préfecture des Bouches -du-Rhône. Ils et elles ont été victimes du mépris d’un ensemble d’institutions qui, pendant qu’elles construisent leurs projets de rénovation urbaine a long terme, laissent attendre les habitantes et les habitants des quartiers populaires dans des logements indécents, insalubres et dangereux, jusqu’à ce que se produisent des drames pourtant si prévisibles, et dont elles avaient, pourtant, été si souvent prévenues.
« Ces morts on aurait pu les éviter », déclare un habitant. Nous serons à leurs cotes, solidaires, combatifs et combatives. Nous exigeons pour chacune, chacun une mise a l’abri, suivie de propositions de logements dignes pour toutes et tous.
Signataires par ordre alphabétique :
Amicale des locataires d’Air Bel- Art’Up 13 – Assemblée de la Plaine – Association Coup de Pouce aux migrants – Association des Usagers de la PADA (AUP) – Association Il fait bon vivre dans ma cité – Association JUST – Association l’Art de vivre – Association Mut Vitz 13 – Association un Centre Ville Pour Tous – ATD Quart Monde PACA – Ballon Rouge – CFDT 13 Habitat – Cimade Marseille – Citoyen du 3eme – Collectif 17 octobre 1961 – Collectif 59 Saint Just – Collectif Cabucelle – Collectif de défense des locataires d’Air Bel – Collectif des Écoles de Marseille (CeM) – Collectif des Habitants Organisés du 3eme (CHO3) – Collectif des Rosiers – Collectif du 5 Novembre Noailles en Colere (C5N) – Collectif les Minots de Noailles – Collectif Mémoire en marche – Collectif Soutien migrants 13 / el Manba – Groupe de Veille Busserine –
Ligue des Droits de l’Homme LDH Marseille – Médecin du Monde PACA – Plateforme d’entraide locale AOUF- Réseau Éducation Sans Frontieres RESF 13 – Réseau Hospitalité – Réseau Université Sans Frontières RUSF 13 – Solidaires 13 – Sud 13 Habitat – Sud éduc 13 – Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille (SQPM).
IL EST TEMPS D’EXIGER LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL
IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME A LA COMPLICITE
QUI RENVOIE DOS A DOS OCCUPANTS ET OCCUPES
IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME A L’HYPOCRISIE
IL NE PEUT Y AVOIR DE PAIX SANS JUSTICE ET RESPECT DES DROITS HUMAINS
RASSEMBLEMENT LE 15 MAI 2021 à 15H
PLACE BARGEMON (à côté de la Mairie centrale)
La Résolution 181 de l’ONU le 29 novembre 1947 a partagé la Palestine historique en deux états et placé Jérusalem et les « Lieux Saints » sous «Corpus Separatum » (mandat international). Dès lors et en particulier à partir de la « Naqba » (Catastrophe en arabe) et jusqu’en 1952 plus de 800.000 palestiniens ont été chassés de leurs maisons et plus de 500 villages palestiniens ont été détruits en totalité ou partiellement.
Le nettoyage ethnique de la Palestine n’a jamais cessé et s’intensifie autour de Jérusalem dont l’annexion a toujours été dénoncée par les Nations Unies. Les quartiers de Sheikh Jarrah, Silwan et le Mont des Oliviers sont particulièrement visés par les colons, les associations et partis d’extrême droite avec le soutien de l’armée et des autorités israéliennes.
Depuis quelques mois une enquête est ouverte par la Cour Pénale Internationale, elle vise en particulier les CRIMES DE GUERRE dont le transfert des populations de l’occupant sur les territoires occupés.
Depuis quelques semaines, l’association israélienne B’Tselem et l’organisation internationale Human Rights Watch ont publié des rapports qualifiant le régime israélien de régime d’APARTHEID comme l’avait fait il y a plusieurs années l’archevêque sud-africain Desmond Tutu !
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