Rendez-vous de la LDH à Paris – semaine du 14 mars 2011

Vous trouvez ici l’annonce des manifestations et réunions parisiennes à venir.

– Le mardi 15 mars de 13h00 à 15h00 : Rencontre – débat « Frontières extérieures ; frontières intérieures »organisée par le Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant(e)s et la section Paris EHESS de la LDH avec des interventions de Didier Fassin (EHESS, IAS Princeton), Emmanuel Terray (EHESS, LDH) et Michel Zumkir (écrivain, LDH).

« Les nouvelles frontières de la sociétés française » un collectif dirigé par Didier Fassin Bibliothèque de l’IRIS Edition  La découverte.

– Le mardi 15 mars  de 16h00 à 20h00 : Rassemblement pour s’opposer au vote de la nouvelle loi sur l’hospitalisation d’office et les soins sans consentement à l’appel du Collectif « Mais c’est un Homme » (dont la LDH est partie prenante) devant l’Assemblée Nationale – Place Edouard Herriot 75007 Paris (métro : Assemblée nationale).

Le projet de réforme sera débattu les 15, 16 et 17 mars à l’Assemblée Nationale. Le jour de

l’ouverture des débats, nous appelons tous les soignants en psychiatrie à se rassembler :

-pour exiger le retrait du projet de loi ;

-pour l’abrogation de la loi du 27 juin 1990 ;

-pour une loi globale d’orientation de la politique de Psychiatrie et Santé

Mentale qui assume, démocratiquement, soin psychique et droits de l’homme et du citoyen et qui assure les moyens de la mettre en œuvre.

Advocacy France, Association pour la recherche et le traitement des auteurs d’agressions sexuelles (Artaas), Attac France, Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie (CRPA), Collectif d’associations d’usagers en psychiatrie (CAUPsy), Collectif « Non à la politique de la peur », Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et des maternités de proximité, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, Groupe multiprofessionnel des prisons, Ligue des droits de l’Homme, Nouveau Parti anticapitaliste, Parti communiste français, Parti de Gauche, Parti socialiste, Résistance sociale, Les Sentinelles égalité, SERPsy, Solidaires, Sud santé sociaux, Syndicat de la magistrature, Syndicat de la médecine générale, SNPES-PJJ-FSU, Union syndicale de la psychiatrie, Les Verts.

Vous pouvez signer et faire signer L’appel contre les soins sécuritaires. Mais c’est un Homme, en ligne :www.maiscestunhomme.org

– Le mardi 15 mars à 20h30 : Projection – débat avec le film « La juge et l’affaire des dioxines » de Clarisse Feletin à l’initiative de la section Paris 5/13 avec la participation de la réalisatrice, de Mathieu Bonduelle (secrétaire général du syndicat de la magistrature et Sébastien Lapeyre (directeur du CNIID : centre national d’information indépendante sur les déchets) au Cinéma La Clef – 34, rue Daubenton 75005 Paris (métro : Censier Daubenton, bus : 27, 67, 89). Entré libre.

Film documentaire de Clarisse Feletin (72mn) : Au tribunal d’Albertville, une jeune juge d’instruction est en charge d’un délicat dossier de pollution industrielle : un incinérateur d’ordures défectueux semble être la cause d’une vague de cancers chez les riverains. L’incinérateur a été fermé, les habitants ont porté plainte… En suivant les étapes de l’enquête et de la procédure, le film explore le travail du juge d’instruction, ses responsabilités, ses certitudes et ses fragilités. Une enquête à charge et à décharge, exemplaire du fonctionnement du système judiciaire français.

– Le mercredi 16 mars à 19h00 : Le groupe de travail « Etrangers et immigrés » vous convie à une réunion de mise en œuvre d’une campagne d’observation dans les centres de rétention de Paris et d’Ile de France au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Le projet de loi dit « Besson » a été examiné en première lecture par l’Assemblée nationale en décembre et au Sénat début février. Nous savons que cette nouvelle réforme législative vise, notamment, à limiter les possibilités de contrôle par le juge judiciaire des mesures privatives de liberté qui accompagnent l’éloignement ou le refoulement des étrangers. Quant à la rétention, elle devrait voir sa durée encore augmenter et passer de 32 à 45 jours.

Face à ce durcissement restreignant l’accès aux droits des migrants et banalisant leur enfermement, il paraît nécessaire que les citoyens portent le regard de la société civile sur le processus et les lieux de leur enfermement, notamment dans les centres de rétention. C’est l’objet de « l’Observatoire de l’enfermement des étrangers » auquel nombre d’associations ont adhéré (le texte fondateur est en pièce jointe).

ordre du jour :

. objectifs de l’observatoire

. grille d’observation

. champs d’actions

. modalités

. alertes

. recueil / analyse / synthèse annuelle

. divers

– Le jeudi 17 mars à 19h30 : Café droits de l’Homme « Loppsi 2 : ils ont soldé nos libertés » à l’initiative de la section Paris 18 avec Evelyne Sire Marin (magistrate, membre du comité central de la LDH, membre et ancienne présidente du syndicat de la magistrature, présidente d’honneur de la fondation Copernic) au Restaurant « Portobello » – 36, rue Ordener 75018 Paris (métro :Marcadet Poissonniers).

La LOPPSI 2 ou Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure a été adoptée le 8 février 2011 et a fait l’objet d’une saisine du Conseil Constitutionnel en date du 15 février. C’est une loi de sécuritédont le but est d’étendre les pouvoirs de police et de gendarmerie. Honnête citoyen, vous êtes peu intéressé, et pourtant ! Cette loi concerne tout le monde car elle renforce :

· Le champ d’application des fichiers d’antécédents, incluant les mineurs, alors que leur

exactitude est sujette à caution

· Les pouvoirs de surveillance de la population au travers des fichiers, de la vidéosurveillance, de l’accès à des données informatiques

·  Les pouvoirs donnés à la police et à la justice d’imposer des décisions aux familles des mineurs visés

·  Le rôle des polices, le recours à des sociétés de sécurité privées, à un service volontaire citoyen que la loi instaure

·  Le contrôle des personnes sans-papiers pour la mise en œuvre de la nouvelle loi relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, toujours plus restrictive


Merci de noter :

– Le mercredi 23 mars de 20h00 à 22h00 : Rencontre – débat « Les dérives policières » à l’invitation de la section Paris 14/6 avec Sihem Souid, policière à la police de l’Air et des Frontières, auteur du livre « Omerta dans la police » et Françoise Dumont, vice présidente de la LDH et co-responsable du groupe de travail « Police et citoyenneté » de la LDH à la Maison des Associations du 14ème – 22, rue Deparcieux 75014 Paris (métro : Denfert Rochereau, bus : 28, 38, 58, 88).

Harcèlement, racisme ordinaire, sexisme, homophobie mais aussi arrêtés d’expulsion illégaux, méthodes d’interrogatoire humiliantes…

Sihem SOUID a dénoncé à sa hiérarchie les pratiques graves et délictueuses dont elle a été témoin dans le cadre de son travail à la police de l’air et des frontières à Orly entre 2006 et 2009. Au lieu d’être écoutée, elle a été suspendue pour violation du secret professionnel.

– Le vendredi 25 mars à 20h00 :Projection – débat « L’égalité à l’école, mythe ou réalité ? » à l’initiative des sections Paris 19 et Paris 20.

Introduction avec un entretien filmé : François Dubet dialogue avec Philippe Meirieu « L’égalité des chances, idéologie ou réalité »

et  suivie d’un débat animé par Françoise Dumont (vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme)avec Danièle Czalinski (directrice école Simon Bolivar, enseignante et chercheuse en sciences de l’éducation), Christine Dutillet(coordinatrice académique de la Mission Générale d’Insertion au Rectorat de Paris), Eve Heinrich (secrétaire de la fédération de Paris FCPE et du 19ème ) et un professeur du Lycée Autogéré de Paris au Centre d’animation Place des Fêtes 2-4 rue des Lilas 75019 Paris (Métro : Place des fêtes ; Bus : 48 – 60).

L’école accueille tous les enfants sur un principe d’égalité.

Bénéficient-ils tous de possibilités égales dans leur parcours scolaires ?

L’école parvient-elle à corriger ou atténuer les inégalités sociales et culturelles, ou les renforce t-elle ?

– Le vendredi 25 mars à 20h00 : Projection – débat « Roms, citoyens d’Europe » à l’invitation de la section Paris 5/13 au Centre d’animation Dunois – 61, rue Dunois 75013 Paris (métro : Nationale, Chavaleret).

Film documentaire : Roms en errance » de Bernard Kleindienst

Les installations précaires de roms roumains se multiplient en région parisienne. Quelles relations ont ces populations avec le monde qui les entoure : les mairies et leurs élus, les services de l’Etat (préfectures, police etc.) ou les comités de soutien quand ils existent ? En retour, quelles sont les positions des autorités à leur égard ? Le documentaire de Bernard Kleindienst présente une grande diversité de points de vue et des démarches très concrètes d’insertion menées par certaines collectivités locales.

Débat avec Jean-Pierre Dacheux, animateur de Romeurope 95, auteur de « Roms de France, Roms en France » etMichel Févre, Collectif National des Droits de l’Homme, Romeurope, collectif droits des enfants roms à l’éducation.

L’actualité de ces derniers mois a mis sur le devant de la scène les Roms, vieux peuple européen, arrivé en Europe depuis 7 siècles. Répartis dans de nombreux pays, les Roms ont, en règle générale, la nationalité d’un Etat membre de l’Union Européenne (Roumanie, Bulgarie, Espagne, Hongrie, Slovaquie,…).

Citoyens européens, ils sont stigmatisés depuis de très nombreuses années.

Depuis les années 1990, des familles roms originaires de Roumanie, de Hongrie, de Bulgarie migrent vers l’Europe occidentale pour fuir la misère et l’exclusion dont elles sont victimes dans leurs pays d’origine.

Mais en France, elles vivent pauvrement, le plus souvent dans des bidonvilles, à la merci d’une expulsion.

Une circulaire discriminatoire du mois d’août 2010 a demandé le démantèlement de leurs camps.

– Le samedi 26 mars de 9h30 à 17h30 : Assises régionales de la LDH en Ile de France au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

La matinée sera consacrée à une formation sur l’état des droits dans les DOM/COM

Pré programme :

Accueil des participants à compter de 9 heures

Introduction : présentation de l’évolution institutionnelle des DOM/COM

1. Le droit des étrangers dans les DOM

1.1 Un droit et des pratiques d’exception

– un laboratoire pour les reculs du droit.

1-2 Mayotte

– Une île dans l’Archipel des Comores : historique et géopolitique

2. La Nouvelle-Calédonie à l’épreuve de l’Accord de Nouméa

De 12h30 à 14h00 : repas sur place (inscription nécessaire)

3. La citoyenneté au défi de la diversité culturelle

3-1 Populations autochtones de Guyane :

– la République et le droit des autochtones

– la situation des populations amérindiennes du Haut Maroni

– cas des populations « marron » de Guyane : les Bushinengué

– examen des discriminations dans un village saramaka

3-2 la situation aux Antilles après le mouvement social

3-3 Le système éducatif français dans des contextes de grande altérité

linguistique et culturelle

Conclusion

NB : un repas indien sera proposé sur place, avec une participation de 10 Euros à régler sur place: une inscription préalable au repas est demandée pour évaluer le nombre de repas à commander.

Merci de vous inscrire avant le 14 mars à l’adresse suivante: ldhidf@ldh-france.org

– Le mardi 29 mars à 20h00 : Projection du film « Sou Hami la crainte de la nuit » de Anne-Laure de Franssu à l’initiative du RESF au cinéma « La Clef »21, rue de la Clef 75005 Paris (métro : Censier Daubanton ou Place Monge, bus : 47).

Ce film était initialement programmé à la Cité de l’Histoire de l’Immigration, alors en pleine occupation par les travailleurs  et travailleuses sans-papiers en grève. Aléas de luttes, ça n’a pas pu se faire… RESF relève le défi d’amener le même public, et les « 1000 de Cachan » dispersés, dans la petite salle de La Clef… *

Mory Coulibaly part au MALI avec le film qu’il a tourné à Cachan « Regardez chers parents ». L’équipe installe tous les soirs un cinéma en plein air dans les villes et villages de la région de KAYES. Anne-Laure de Franssu filme le voyage, et les discussions avec les jeunes, les instituteurs, les anciens, les émig rés revenus au pays en vacances, ceux qui ne sont jamais partis, ceux qui ont été expulsés et qui sont suivis par l’Association Malienne des Expulsés …

Merci de signaler votre venue à films@resf.info