Réunions et manifestations parisiennes semaine du 6 juin 2011

La semaine du 6 au 12 juin :

– Le lundi 6 juin à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris (métro : République ou Oberkampf).

Ordre du jour :

1/ Echanges sur la votation citoyenne

2/ Les migrants tunisiens à Paris

3/ Coordination des permanences d’aide et d’accueil juridique

4/ Pratiques de la démocratie locale : les conseils de quartier et les CICA

5/ Le congrès

6/ Questions diverses et vie des sections

Cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– Le lundi 6 juin de 18h00 à 20h00 : Rencontre publique de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE), « Les initiatives locales d’observation des lieux d’enfermement des étrangers, échanges, outils et perspectives » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Comme certains d’entre vous le savent déjà, nous souhaitons organiser une campagne d’observation dans les centres de rétention de la région parisienne.

La nouvelle réforme législative du CESEDA donne, en effet, une place croissante aux mesures visant au « retour » des étrangers tout en amoindrissant les garanties de droit et, dans ce dispositif, la rétention gagne en importance. Notre objectif est donc de porter le regard de la société civile sur ces lieux clos, en marge du droit, et d’en témoigner

La réunion du 6 juin organisée par l’OEE sera l’occasion de présenter les objectifs de cette campagne d’observation, ses outils et de la lancer.

Nous espérons vivement que vous serez nombreux à pouvoir y participer.

Très amicalement

Catherine TEULE

Depuis quelques années, alors que la détention administrative des étrangers s’accroît et se banalise, des membres d’associations ou de simples citoyens ont pris l’initiative de créer des collectifs de vigilance autour des lieux d’enfermement tels que les centres de rétention administrative. Des visites aux retenu(e)s et des observations d’audiences du juge des libertés et de la détention sont organisées, des contacts avec les retenu(e)s et leurs familles sont établis. Cette présence citoyenne, témoignage de solidarité avec les étrangers, permet également d’exercer un contrôle indépendant sur ces camps qui échappent encore au regard de la société civile. En mars 2010, des associations* se sont réunies pour créer un « Observatoire national de l’enfermement des étrangers ». Il a pour objectif de recueillir des informations concernant les étranger(e)s privé(e)s de liberté, de témoigner de violations de leurs droits et des conséquences de cet enfermement. Son but est également de soutenir les initiatives locales pour la défense des étrangers enfermés (voir charte en PJ).

La rencontre du 6 juin 2011 vise dans un premier temps à échanger sur la nature et les objectifs des diverses initiatives lancées en différents points du territoire, ainsi que sur les modalités d’action et d’observation mises en œuvre. Dans un deuxième temps, nous examinerons les outils constitués par les uns et les autres, et réfléchirons à l’intérêt et aux moyens de les mutualiser afin de dessiner de possibles perspectives de travail.

Intervenants : Mylène Stambouli (ADDE), Brigitte Espuche (Anafé) : Outils et guides d’observation, Militant local : Présentation de l’Observatoire de Marseille (sous réserve)Catherine Teule (LDH) : Projet de campagne en région parisienne

La participation du plus grand nombre possible de réseaux et collectifs locaux rendra cette rencontre d’autant plus fructueuse. Mais si vous ne pouviez être présents, nous vous invitons à envoyer un courrier de présentation de votre collectif et de vos activités, ainsi qu’à proposer des initiatives. Un compte rendu de la réunion vous sera envoyé.

Nous espérons vivement vous voir à cette occasion, et vous remercions par avance de bien vouloir nous confirmer votre présence.

Contacts : Konstantinos Papantoniou : konpapas@laposte.net

Brigitte Espuche : brigitte.espuche@anafe.org

L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES : ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.

– Le lundi 6 juin à 19h15 : Réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Où en sommes-nous avec les Hautes autorités ? Défenseur des droits, Halde : état des lieux.

. Lettre enquête pour les Copec, les pôles anti discrimination à valider.

. Réflexions sur le groupe.

. Questions diverses.

– Le mardi 7 juin à 18h00 : Rassemblement se soutien aux revendications des jeunes migrants tunisiensrécemment arrivés en France au métro Varennes 75007 Paris à l’appel de la FTCR.

Nous vous appelons à un rassemblement pour soutenir les revendications des jeunes migrants tunisiens récemment arrivés en France.

Les associations, syndicats et organisations politiques signataires s’opposent à la politique répressive pratiquée par le gouvernement français contre les jeunes tunisiens arrivés en France après la révolution.

Elles demandent à être reçu par le premier ministre qui ne peut continuer son refus de dialogue et ses pratiques contraires aux annonces faites en faveur des révolutions du printemps arabe.

Elles demandent La fin de la campagne de répression, de harcèlement et de stigmatisation dont font l’objet les jeunes Tunisiens de la révolution. La régularisation de leur situation administrative par la délivrance de permis de séjour et de travail ; l’accès à des centres d’hébergement.

Elles demandent aussi la refonte des accords, conventions et législations portant sur la mobilité des personnes dans le sens de rapports justes et équilibrés entre l’UE et les pays du sud, basés sur l’égalité de tous face au droit à la libre circulation.

– Le mardi 7 juin à 19h30 : Conférence débat « Immigration : mythes et réalités » à l’invitation des Amis du Monde diplomatique avec Emmanuel Terray (Philosophe et anthropologue à EHESS, membre de la LDH), Claire Rodier(juriste, présidente de Migreurop et membre du GISTI), et un représentant de l’Association Trajectoires à la Mairie du 14ème arrondissement – 2, Place Ferdinand Brunot 75014 Paris (métro : Mouton Duvernet).

– Le mercredi 8 juin à 20h00 : Débat public « De l’utilité des sondages » à l’invitation de la section Paris Centre avec Jean Daniel LEVY, Directeur du Département Opinion & Corporate d’Harris Interactive à la Maison des associations du 3ème arrondissement – 5, rue Perré 75003 Paris (métro : République).

A un an des présidentielles, nous sommes déjà ensevelis d’informations issues des sondages. Qu’importe le caractère aléatoire des candidatures car toutes les équations sont faisables et nous pouvons ainsi assister en temps réel à l’évolution des tendances. Le phénomène, déjà ancien, gagne en impact.

Malgré le fait que tous s’accordent sur le fait qu’un sondage ne fait pas l’élection, de nombreuses questions demeurent.

Qui réalise les sondages et pour qui, avec quels moyens et avec quelles méthodes ? Quels sont les contrôles ?

D’enquêtes d’opinion, celles-ci ne deviennent elles pas à leur tour créatrices d’opinion ?

Par ailleurs, jusqu’à quel point les sondages influencent ils les candidats mais aussi les élus et par voie de conséquence les politiques publiques ?  Sommes-nous de plein pied dans une démocratie sondagière ?

– Le jeudi 9 juin à 19h30 : Conférence débat « La santé : d’un droit fondamental au libre marché » organisé par la section LDH Paris 12 avec la participation d’Attac Paris 12 avec Ghislaine Rivet, responsable du groupe de travail santé et bioéthique de la LDH, Christian Celdran, du conseil scientifique d’Attac et Annick Flageollet du Collectif « notre santé en danger » au Café associatif La commune – 3, rue d’Aligre 75012 Paris (métro : Gare de Lyon ou Ledru Rollin).

La loi HPST dite Bachelot, votée et promulguée en juillet 2009 se met inexorablement en place, sans réelle opposition (OPPOSITION MASSIVE) ni débat national, alors même qu’elle est en train de préparer la privatisation du service public hospitalier.
La sécurité sociale financée par les cotisations en fonction des revenus doit  permettre à chacun de bénéficier des soins selon ses besoins: c’est un principe solidaire.
De nombreuses mesures ont fait reculer ce principe solidaire: forfaits, franchises, dépassements d’honoraires, pénalités, déremboursements… Ce qui reste à la charge des foyers ne cesse d’augmenter.Face à ces atteintes répétées au droit à la santé, nous devons remettre le service public au centre du débat.
– Le jeudi 9 juin à 20h00 : Débat « Les droits du citoyens face au nucléaire civil et militaire : si on en parlait » à l’invitation de la section Paris 20. Le café-débat sera brièvement introduit puis animé par Francine Cohenbiophysicienne, Serge Franchoo physicien, Venance Journé physicienne et Dominique Leglu physicienne, journaliste, rédactrice en chef de Sciences et Avenir

au Café « Le lieu dit », rue Sorbier 75020 Paris (métro : Gambetta ou Ménilmontant)

La France possède de nombreuses installations nucléaires civiles (58 réacteurs nucléaires en activité, une usine  de retraitement à la Hague et des réacteurs de recherche) ainsi qu’une trentaine d’installations nucléaires de base secrètes (INBS) militaires.

Pour les activités nucléaires civiles, plusieurs organismes (Autorité de sûreté nucléaire, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) publient régulièrement des rapports sur les incidents dans les installations. Cependant, ces explications sont souvent incompréhensibles pour les non spécialistes.

Tout ce qui concerne la création, le fonctionnement, la surveillance, les incidents et les accidents

éventuels des INBS est classé secret.

Etant donné les risques encourus, la sûreté des installations nucléaires et la sécurité de la population constituent une priorité et le citoyen est donc en droit d’exiger que les informations lui soient communiquées de façon claire et compréhensible sur :

les rejets, légaux et illégaux, de substances radioactives dans l’environnement

la nature et le contenu de la déchetterie nucléaire, civile et militaire

les incidents et accidents survenant dans les centres civils et militaire

le coût réel de la production, du démantèlement et du stockage des déchets.

L’arme nucléaire est entourée du plus grand secret et sa détention n’a jamais fait l’objet d’un débat en France alors que c’est une question politique essentielle : c’est une arme de terreur et la réponse à la terreur est la terreur. De nombreuses voix parmi les plus autorisées se sont fait entendre dans le monde en faveur d’un désarmement nucléaire. Le citoyen se doit d’exiger un débat sur l’arsenal de dissuasion nucléaire français.

La Ligue des droits de l’Homme vous appelle à discuter sur les moyens de faire valoir votre droit à une information complète et fiable sur tous les aspects de l’utilisation de l’énergie nucléaire

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.

Les délais pour les sections : avant le 10 juin : dernier délai pour la réception au siège des votes individuels sur les candidatures au Comité Central.


Merci de noter :

– Le vendredi 17 juin de 16h00 à 20h00 : Exposition, débats et rencontres « Mémoire des Rosenberg » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

L’association pour le réexamen de l’affaire Rosenberg et la Ligue des droits de l’Homme se sont rencontrées suite à la décision prise par l’association de transférer à la LDH les missions de mémoire et d’histoire sur le sort des époux Rosenberg. Considérant qu’elle ne dispose plus des moyens de les assurer, l’association les transmet à la LDH ainsi que ses archives et le solde de ses avoirs.

La LDH par une  décision de son comité central du 5 février a accepté d’assumer ces responsabilités. Il a été convenu entre l’association et la LDH que cette dernière continuera à assurer le suivi juridique des archives déposées aux Archives nationales, et la mémoire historique de l’affaire Rosenberg,

Condamnés à la peine capitale le 5 juin 1953, pour des faits reprochés d’espionnage en faveur de l’URSS, Julius et Ethel Rosenberg ont été exécutés le 19 juin. Ces deux dates constituent les rendez-vous de mémoire fixés par l’association.

Pour marquer le passage de témoin, il a été convenu que le 17 juin 2011, la LDH organisera en son siège une réunion débat pour rappeler que c’est à la suite d’un procès inéquitable qu’une justice expéditive a prononcé la peine de mort. La LDH rappellera à cette occasion ses combats permanents pour l’abolition universelle de la peine de mort et la nécessité d’une justice indépendante.

Pour en savoir plus sur l’association : http://www.rosenberg.asso.fr/

– Le lundi 20 juin à 20h30 : Conférence débat « Un pacte civique pour un autre modèle de société » à l’initiative de la section Paris 7 avec l’appui des sections Paris 15 et Paris 5/13 avec Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur général des finances, ancien Commissaire général au plan à la maison des associations du 7ème – 4, rue Amélie 75007 Paris (métro : La Tour Maubourg).

– Le lundi 27 juin à 19h30 : Débat public « Vive la démocratie » avec Hervé Kempf, auteur de « Loligarchie ça suffit, vive la démocratie » (Seuil 2011) à l’invitation de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas, bus : 76)